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DE 8H00 à 12H00▲ explique-nous ici ce que ton personnage fait pendant ce temps, ses petites habitudes. s'il se lève plus tôt, mentionnez-le, s'il dort pendant tout ce temps, mentionnez-le!


DE 12H00 à 14H00▲ même principe, explique-nous ce que fait ton personnage pendant ce temps, question que nous connaissions davantage les petites habitudes de celui-ci.


DE 14H00 à 17H00▲ même principe, explique-nous ce que fait ton personnage pendant ce temps, question que nous connaissions davantage les petites habitudes de celui-ci.


DE 17H00 à 20H00▲ même principe, explique-nous ce que fait ton personnage pendant ce temps, question que nous connaissions davantage les petites habitudes de celui-ci.


DE 20H00 à 24H00▲ même principe, explique-nous ce que fait ton personnage pendant ce temps, question que nous connaissions davantage les petites habitudes de celui-ci.


DE 24H00 à 8H00▲ même principe, explique-nous ce que fait ton personnage pendant ce temps, question que nous connaissions davantage les petites habitudes de celui-ci.

Une vive douleur le prit au cœur ce matin-là. Si bien qu'il en devint temporairement muet. Il aurait voulu parler, crier, hurler à en devenir fou mais ses lèvres restaient closes. Et ce toute une journée. * Cette journée était la notre. Notre anniversaire, chaton. * Son défunt jumeau lui manquait. Tout le temps, tous les jours et en particulier celui-ci. Leur anniversaire et non le sien. Et tous les ans depuis sa mort, toujours ce même rituel. Bailey, peu fier en ces heures de peine, répétant tel un automate les mêmes mouvements. Il se levait, attrapait leur cadre photo, sans un mot, sans même sortir de sa chambre, et se recouchait dans ce grand lit autrefois occupé par les deux jumeaux. Et il pleurait, certainement des heures durant en répétant inlassablement son prénom : Blake. Personne ne parvenait jamais à le sortir de cet état de léthargie extrême. Lui-seul choisissait de cette façon de quitter ou non ses draps et généralement, il ne le faisait pas. Bien évidemment, l'anniversaire de Bailey n'était plus. Il refusait qu'on le lui souhaite et d'autant plus qu'on en fasse un jour de joie.
La suite de ce rituel était simple, le garçon se rendait seul au cimetière avec un bouquet de fleurs composé avec soin puis s'y posait une ou deux heures en lui parlant comme si Blake l'entendait. Ses lèvres ne s'ouvraient que pour ce moment qu'ils « passaient ensemble ». Mais étrangement, à chaque fois qu'il en ressortait, un doux et léger sourire les ornait, Bailey s'apaisait, grâce à lui, comme avant.

« Eh bien, mh.. » Il regarda sa feuille puis se concentra de nouveau sur le jeune homme face à lui. « Bailey, si je ne me trompe pas. Qu'est-ce qui t'amène aujourd'hui ? » « Mes parents ? » lâcha t-il cyniquement. « Je comprends que tu ne veuilles pas spécialement me parler, nous ne nous connaissons pas. Alors pose moi toutes les questions que tu veux Bailey, si ça peut te mettre en confiance. » « Vous avez un frère ? » demanda automatiquement le brun qui ne put s'en empêcher. Le psychologue lui sourit brièvement avant de hocher la tête. « Oui j'en ai un. Mais nous ne nous sommes plus vus depuis longtemps. Et toi, as-tu un frère ? » Bai avait bien senti qu'on lui retournerait la question et pourtant il n'avait pas hésité une seule seconde à la poser. Étrangement, ses yeux se mirent à étinceler, comme si de la joie s'y glissait. Un sourire, le même que lorsqu'il quittait le cimetière, le prit. Puis il répondit. « Oui. Oui j'ai un frère. Il est très joyeux.. il est toujours content. Moi je l'aime beaucoup. On s'entend vraiment bien ! C'est mon jumeau, on se complète. Lui et moi.. on est très heureux quand on est tous les deux. » L'adulte ne manqua pas de noter chaque détail qui puisse lui être utile, observant toutefois le jeune homme sans le quitter des yeux une seconde. Il semblait heureux, quand il parlait de ce frère. Mais il y avait une certaine chose qui ne semblait pas naturelle. Une autre question lui vint à l'esprit. « Et ce frère, pourquoi n'est-il pas avec toi aujourd'hui ? Est-il.. occupé ? Ou.. décédé ? » Il ne se gênait pas, n'y allait pas par quatre chemins, il n'était pas payé pour ça. Mais être psychologue ça n'était pas que de l'argent gagné à la fin du mois, c'était avant tout une passion, un devoir. Secourir les autres, leur venir en aide. Deux secondes seulement durent s'écouler avant que le visage de Bailey ne se décompose et ne fasse disparaître son sourire. Il y avait des moments où l'adolescent l'imaginait encore en vie et était le plus heureux des hommes, puis d'autres où on le lui rappelait ce décès qui lui faisait tant de mal.