Sujet: language is wine upon the lips w/ matthew Mar 21 Aoû - 22:00
LANGUAGUE IS WINE UPON THE LIPS
Mes ballerines cliquettent sur les pavés parisiens. En rythme avec la musique que mon casque diffuse dans mes oreilles. Les rues sont presque désertes. Pas étonnant. On se croirait à Barcelone à quatorze heures. L'heure de la sieste. Je meurs de chaud. Une canicule à la fin du moi d'Aout, on aura tout vu. J'ai l'impression d'être de retour en Egypte. Il fait tellement chaud que mon esprit pourrait presque s'imaginer des mirages à l'autre bout de la rue. Ma lâcheté me somme de revenir sur mes pas, de me barricader chez moi où j'ai la clim' et de l'eau à profusion. Ma conscience me commande de continuer. De toute façon j'ai atteint un point de non-retour. Je suis à présent plus proche de chez lui que de chez moi. Et je suppose que lui aussi bénéficie de l'eau courante. Je traîne ma vieille carcasse dans une petite rue piétonne et tâche de me rappeler le numéro de l'immeuble de ce cher Matthew. Cela fait un bail que je n'ai pas joué les profs particuliers. Ca remonte au collège. Et à l'époque, mes élèves avaient plus de poils sur leur brosse à dent que sur le menton. Aujourd'hui, je dois apprendre à un lover anglais à maîtriser la langue de notre cher Molière pour qu'il puisse draguer plus facilement les petites françaises. Triste sort. Je me suis laissée embarquée là dedans autour d'un mojito et notre accord s'est scellé par une danse valsée. Je manque de trébucher sur un cadavre de bouteille jetée en travers de la rue. Ma maladresse me perdra, un de ces jours. Mais j'aperçois enfin le numéro recherché et je m'engouffre dans le hall de l'immeuble où règne une intense fraîcheur. La fraîcheur des tombes. Tendre libération. Je reste ainsi quelques minutes. Devant le grand miroir je tente de me redonner figure humaine. Je détache mes cheveux, je m'évente. C'est parti. Je m'apprête à presser le bouton de l'interphone quand je remarque que la porte est déjà ouverte. Un voisin négligeant aura oublié de la refermer derrière lui. Je passe la porte et commence mon ascension dans les étages. Bon sang, pourquoi faut-il qu'il habite dans le seul immeuble du quartier qui n'est pas équipé d'un ascenseur. Je crois que je n'arriverai pas en haut. Pas en bon état en tous cas. Je compte les marches, tentant de me concentrer sur ma grimpette. Deux cent vingt. Deux cent vingt et un. Le palier semble apparaître au moment opportun. Je réarrange une nouvelle fois mes cheveux alors que mon doigt va machinalement s'écraser contre la sonnette. De l'eau. Un verre d'eau. Une carafe d'eau. Un Lac. matthew c'est moi, c'est élisa ! J'espère que ça le fera arriver plus vite. Dans le cas contraire, il risque de se retrouver en face d'une momie desséchée lorsqu'il ouvrira la porte.
désolée c'est pas très long mais c'est pour qu'on puisse commencer plus vite et comme ça l'action pourra avancer régulièrement. ce rp va être bueno, je le sens
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Sujet: Re: language is wine upon the lips w/ matthew Mer 22 Aoû - 18:52
Elisa & Matthew
LANGUAGUE IS WINE UPON THE LIPS
Quatorze heures. L’heure la plus chaude de la journée. Le moins que l’on puisse dire c’est que la matinée n’avait pas été de tous repos pour Matthew. Nathan s’était montré insupportable, il avait enchaîné caprice sur caprice ce qui n’était pas étonnant étant donné qu’il tenait ça de son père. Bref il s'était donc retrouver à aller faire des courses avec lui et avait dut lui acheter ses céréales préférés et tout un tas de jouet, il arrivait toujours à lui faire faire ce qu'il voulait avec son regard de petit ange, encore un truc que Matthew n'aurait jamais dut lui apprendre. Aprés ça, il l'avait emmené au mc do avant de le déposer chez sa nounou. C'était encore un soucis à régler ça d'ailleurs, la fameuse nounou. Nathan était un petit garçon qui pouvait être adorable, mais quand il n'aimait pas une personne il était réellement insupportable et avec cette bonne vieille femme c'était le cas, elle n'allait pas tarder à mettre la clé sous la porte elle aussi. A présent il attendait la jeune femme qui devait lui donnait un cours de français, la belle Elisa. La belle blonde avait un tempérament explosif, comment avait-elle réussi à la convaincre ? Un verre d’alcool, une petite danse et le tour était joué. Savoir parler couramment français était primordial à Paris et également pour faire la cours à ses charmantes demoiselles. Trêve de plaisanterie, il faisait chaud et Matthew décida d'aller prendre une bonne douche fraîche histoire de se rafraîchir un minimum. La chaleur était réellement insoutenable, à Londres il n'avait jamais eu ce problème là. Il pleuvait la moitié du temps et l'autre moitié l'air était agréable, mais une canicule pareil il n'en avait jamais vécu. Bref, le British avait un peu de mal avec ce côté là de la France. Entrant dans la douche, il fit couler l'eau froide sur son corps pendant un petit moment, profitant de ce petit moment de rafraîchissement intense. Matthew fut tiré de ses pensées lorsqu'il entendit une voix de fille derrière la porte, c'était surement la charmante Elisa. Enroulant une serviette autours de sa taille il ouvrit la porte, les cheveux mouillé:
-Bonjour ma belle entre donc.
Il se décala pour la laisser entrer.
-Laisse moi me changer je reviens.
Il lui fit un petit clin d'oeil avant de partir dans sa chambre pour enfiler un jean et un T-shirt blanc.
(c) B-NET
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Sujet: Re: language is wine upon the lips w/ matthew Jeu 23 Aoû - 15:23
J'entends des pas derrière la porte. Je trépigne. J'ai presque l'impression qu'il fait exprès de marcher au ralenti ce con. Je deviens vulgaire quand les petits cheveux se collent à mon front et ma langue se cartonne. Lentement, la porte s'ouvre. C'est pas trop tôt. Je m'engouffre à l'intérieur, Ariane II qui décolle. C'est à peine si je remarque l'état de quasi-nudité de mon hôte. Je réponds à son bonjour d'un vague "salut" amer. La chaleur parisienne me rend mauvaise. Mais je suis encore une personne civilisée aussi je ne me précipite pas dans la cuisine pour aller boire au goulot du robinet. Je me contiens. Difficilement mais je me contiens. Je prends alors le temps d'observer matthew. Effectivement il n'a pas beaucoup de tissu sur lui. Je ne sais ce qui me plait le plus: voir un si beau jeune homme à moitié déshabillé devant moi, ou l'idée de m'abreuver à même ses cheveux trempés. Je secoue la tête pour chasser ces mauvaises pensées. Il me semble que je perds la raison. Les effets de la déshydratation. Je distingue un clin d'oeil qu'il me lance avant d'aller s'habiller. Pendant un instant je songe à partir à sa suite, trouver la salle de bain et à me plonger, vêtements compris, dans la douche. Quelle douce sensation ce serait que de sentir l'eau fraîche ruisseler sur moi. Une véritable renaissance. Mais là encore, le fantasme laisse place à la réalité et je me contente de la carafe d'eau placée sur la table. Je me sens revivre. C'est moins spectaculaire que dans mon inconscient mais je ne crache pas sur l'idée. Je repose lentement le verre sur le bois vernis de la table avant de tirer une chaise pour m'asseoir. Reprendre ses esprits, vite. J'extirpe difficilement quelques dossiers de mon sac et les étale pèle-mêle devant moi. Je ne lui ferai pas l'affront de lui enseigner les noms des animaux du zoo. J'estime qu'il n'est tout de même pas si nul. Non, à la place, je lui ferai étudier un passage tiré de L'Homme Qui Rit. Il sera content, ce roman parle en partie de son Angleterre natale. Tout ceci rédigé de la plume de l'illustre Victor Hugo à qui nous devons certaines des plus belles oeuvres de la littérature française. Dans ces moments là, je me sens fière d'être française. Je sors les quelques papiers que j'ai au sujet de ce passage. Lui faire lire, corriger les fautes de prononciation et d'accent, vérification de compréhension. Et je finirai par des questions freestyle sur ce qu'il a pensé de ce passage. Je me trouve plutôt douée comme prof. Enfin du moins en théorie. La pratique reste à voir. Mais ces derniers jours, je m'en suis plutôt pas trop mal tirée. Je pose lascivement les coudes sur la table en attendant que le blond veuille bien bouger ses fesses. En attendant, je relis le passage: C'était une noble poitrine, un sein splendide harmonieusement soulevé par un coeur royal, un vivant et clair regard, une figure pure et hautaine, et, qui sait ? ayant sous l'eau, dans la transparence entrevue et trouble, un prolongement ondoyant, surnaturel, peut-être draconien et difforme. Vertu superbe achevée en vice dans la profondeur des rêves. Je soupire. Hugo avait décidément l'art d'écrire. Est-ce que Matthew aura l'art de lire ? Le temps nous le dira. Je me sers à nouveau un verre d'eau. Ma aunaies humeur se dissipe peu à peu et je me surprend à observer avec compassion la photo d'un petit garçon sur une étagère en face de moi. Son fils sans doute. Il ressemble à son père. je murmure pour moi-même.
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Sujet: Re: language is wine upon the lips w/ matthew