Ma naissance n'est pas comme on dit une merveilleuse chose, car dès que je suis née, ma mère est morte, vous allez me dire que ça arrive, mais très rarement. J'ai quand même de la chance, il me restait mon père au moins, mais que faire quand ton père te tient comme responsable de la mort de ma mère, de sa femme ? Absolument rien, surtout quand tu n'as que 1 ans, il ne s'occupait même pas de moi et ça pendant plus de 1 ans. C'est à cet âge là que je fus confié à un orphelinat car mon père avait pris la décision de m'abandonner, personne, aucun nourrisson ou enfant ne devrait connaître ça... Mais bon, c'est la vie, pas forcément celle qu'on a choisis malheureusement et je ne m'en souviendrais peut-être plus en grandissant, bah oui, comme je l'ai connu petite, je ne me rappellerai plus du tout de lui, ni de son visage d'ailleurs, c'était même sûr. La chance commença à tourner pour moi quand je fus adopté par une famille, qui était Espagnol aussi, du nom de Saez, une gentille famille Espagnol, qui au moins, allait s'occuper de moi et me donner pleins d'amours et de tendresses à revendre. Pour que j'ai quelque chose de ma mère, ils m'ont donné comme deuxième prénoms "Pamela", celui de ma mère donc, mais ils n'ont pas cherché à me donner un autre prénom que celui d'Enora, à quoi ça servirait de toute manière ? A rien, pendant 1 ans ont m'avais appeler comme ça, enfin, juste mon père et à l'orphelinat c'est tout et je commençais sérieusement à m'y habituer, à m'y faire... C'était déjà gentil de leur part de me donner le prénom de ma mère et de m'avoir adoptée, j'allais rien dire de plus et j'allais certainement pas me plaindre également.
Pendant mon enfance, on va passer les cadeaux de Noël, mon anniversaire aussi et tout ce qui s'en suit, ma famille était toujours là pour moi, j'étais très entourée par eux et par les autres membres de la famille, je n'étais pas pourrie gâter loin de là, j'avais le stricte nécessaire, mais j'avais jamais de problème ni rien, j'étais une petite fille sage que tout le monde aurait voulu connaître et je n'exagère pas en disant cela, c'est peut-être du au fais que j'ai été adopter, donc vous voyez, il y a rien de bien passionnant, rien de bien banal dans mon enfance que je puisse vous raconter et ça va rester comme ça jusqu'à l’adolescence.
A l'adolescence, tu croirais être dans le monde des bisounours, enfin pour certains, pas pour moi, moi j'étais partout sauf dans le monde des bisounours, ce qui était très dommage car dieu sait que j'aurai voulu y être dans ce monde là, vous allez comprendre pourquoi. Tout d'abord, l'école et moi, ça faisait 2, mes parents ne se plaignaient pas de moi, pour pouvoir faire ce que je voulais faire, je devais avoir une bonne moyenne, mais je faisais toujours tout pour ne pas être la première de la classe. Dès fois, tu as juste envie de prendre un peu l'air, de prendre du recul, surtout quand certains s'amusaient en se moquant de moi et en me rabaissant au plus bas, ils en profitaient juste parce qu'ils ont su que ma mère est morte à ma naissance, que mon père n'était pas présent et aussi parce qu'ils ont su je ne sais trop comment, sûrement par les professeurs ou je ne sais quoi, que j'ai été adopter, franchement ceux-là, ils avaient un pois chiche à la place du cerveau je vous le dis, même si certains, les plus matures sûrement et les plus intelligents, évitaient de me parler de tout ça, merci à eux, c'était très gentil de leur part de faire ça, ils se la pétaient pas plus haut que le bout de leur nez au moins, c'est déjà ça, je savais choisir mes amis, je les choisissaient soigneusement, enfin "choisissaient", c'étaient pas des marionnettes non plus, disons que ça se faisait en fonction du feeling qu'il y avait entre nous et aussi à leur caractère et à leurs façons de faire, oui ça compte aussi un peu quand même, vous allez pas me dire l'inverse, ni plus ni moins, j'allais pas en faire tout un plat non plus. Oui car mes parents ont décidé de me dire vers 15 ans, quand ils me sentaient prête, ça se faisait pas comme ça non plus, de m'asseoir sur le canapé avant tout, pour digéré très certainement, ma mère à côté de moi, un bras autour de ma taille et sa main sur ma cuisse, mon père lui, contenta de me fixer
"Ma chérie, tu sais que nous t'aimons plus que tout au monde ?" C'était un peu bizarre, on dirait qu'ils allaient m'annoncer une mauvaise nouvelle, il manquerait plus que ça, je lui souris, je pouvais rien faire d'autre
"Oui je le sais... Mais pourquoi vous vouliez me voir ? Certainement pas pour ça n'est-ce pas ?" Je regarda ma mère qui n'avait pas prononcé un mot encore, c'est mon père qui continua à me parler
"Non je te rassure sur ce point, ce n'est pas sur ça... Quand nous t'avons élevé, nous nous sommes toujours promis, ta mère et moi, de faire de notre mieux pour être les meilleurs parents possible pour ne pas trop bousculer ta vie à cause de ton passé..." Je fis une tête bizarre à mon père et à ma mère, je mis ma main sur la sienne pour qu'elle daigne à me répondre ce qu'elle fit mais très calmement
"Ce que ton père essaye de dire par là, je vais aller droit au but, c'est que tu as été adopter à l'âge de tes 1 ans, on a jugé que tu étais prête à présent pour savoir la vérité..." Je m'en étais douté un peu, cette nouvelle n'en était pas vraiment une, je ne sais pas comment expliquer ça, question de feeling avec eux peut-être ou alors juste une intuition féminine qui c'était avérée être exacte au bout du compte mais de toute façon, je m'en moquais un peu que j'avais été adopter, ça ne changeais pas grand chose pour moi, je les considérais comme mes Vrais parents et eux me traitaient depuis que j'ai 1 ans comme leur propre enfant alors je rendais l'appareil en quelque sorte, mes parents faisaient une tête bizarre maintenant eux aussi, mais c'était parce que je n'avais pas parlé depuis un long moment quand même, je me contenta de hausser les épaules
"Ça change rien, je vous aimes quand même comme mes Vrais parents, c'est vous qui m'avez élevé de toute façon et ça ne changera pas... Mais pourquoi j'ai été adopter ?" Curiosité oblige que je pose cette question, je voulais quand même savoir la ou les raisons de cette adoption, normal, tout le monde aurait voulu savoir, à par quelques uns mais je m'en fou je les connais pas et ça aurait pas fait une grande différence de toute façon, mais malheureusement pour moi, mes parents se levèrent du canapé, me firent un bisou et partirent, ils n'avaient pas répondu, je crois que ça c'est un peu vu quand même, ils étaient restés bouche bée, apparemment ils n'avaient pas envies d'en dire plus, bon ben on va pas insister sur le sujet, ils vont bien m'y dire un jour ou l'autre, j'espère du moins... Depuis ce temps là, je n'aimais pas trop attirer l'attention, je fais tout pour ne pas être le centre d'attention même si dès fois c'est un peu compliqué, surtout en cours, vous imaginez bien.
L'âge adulte, c'est à cette période-ci que ma vie bascula du tout au tout, même si avant, elle avait un peu été basculer, mais comparais à ça, c'était complètement différent, je rentra du lycée, ben oui j'avais continué, vers la porte se tenait des policiers, il était arrivé quelque chose de grave pour que des policiers viennent à la porte et c'est là, quand je leva les yeux pour savoir qu'est-ce qu'ils faisaient là que j'avais deviné que c'était à cause de mes parents
"Mademoiselle Saez je présume ?" Quel sens de la déduction je me disais dans ma tête mais j'allais pas dire ça à voix haute, ça la foutait mal
"Oui c'est moi pourquoi ? Il s'est passé quelque chose ?" L'autre policier partit, je ne savais pas trop pourquoi, peut-être parce qu'il voulait pas m'annoncer la mauvaise nouvelle sûrement
"Je suis désolé, vos parents adoptifs sont morts... Toute mes condoléances mademoiselle. " Ils étaient morts de vieillesse mais jeunes me suis-je dis... Mais c'était pas possible, comme quoi on meurt quand on s'y attend le moins
"Ils sont morts comment ?" J'avais le droit de savoir, j'avais affronter trop de chose dans ma vie pour finir plus bas
"Ils sont morts dans un accident de voiture... " Il ne m'en dit pas plus, c'était peut-être mieux comme ça, je parle pas pour mes parents hein ça va de soi... Mes parents étaient morts et je n'avais que 18 ans, mais ce n'était pas tout à fais finit et ben non, la vie me réservait encore quelques surprises car l'avocat avait débarqué juste après ça, il avait pas mis long feu, pour me donner une lettre faite par eux, je l'ouvris pour la lire après qu'il soit partit.
Chère Enora
Si tu lis cette lettre, c'est parce que nous sommes certainement morts, on a voulu te l'écrire pour que tu sache la vérité sur ton adoption, ta mère est morte à la naissance, tu as donc été élever par ton père mais celui-ci t'a abandonné, sûrement parce qu'il te tenait responsable de sa mort, après ceci, nous t'avons adopté comme nous te l'avons dis, quand tu avais 1 ans, après tu sais tout, voilà pourquoi ta mère et moi ne t'avons pas répondu, on voulait pas voir dans quel état tu allais te mettre et on te sentait pas prête pour ça, mais tu avais le droit de savoir... Ton deuxième prénoms est celui de ta mère "Pamela Sanchez", on a fais quelques recherches pour pas que tu restes dans l'ignorance, on en sait pas plus, elle t'a laissé quelque chose d'autre aussi que tu découvriras plus tard.
Voilà, j'arrive à la fin de ma lettre, on voulait que tu saches tout ça, je ne te demanderais pas de ne pas pleurer, car cela t'es peut-être impossible de ne pas le faire, nous t'aimons plus que tout au monde, nous continuerons de te surveiller et ça même au-delà.
Bisous,
Tes parents qui t'aiment.
Bon ben je ne peux pas vous cachez que j'ai pleuré en lisant la lettre, j'avais pas un cœur de pierre, je pense même qu'il était fragile, mais je me repris en main.
Bon ben je ne peux pas vous cachez que j'ai pleuré en lisant la lettre, j'avais pas un cœur de pierre, je pense même qu'il était fragile, mais je me repris en main.
Après leurs morts, je voulais changer de pays et surtout de ville, même si Barcelone est la ville où je suis née, trop de chose m'est arrivée pour que je reste, le mieux pour moi était de laisser tout ça derrière moi. Même si j'aimais profondément mes parents adoptifs, je vais même régulièrement sur leur tombe, je repris le nom de "Sanchez", je n'avais pas cherché à retrouver mon père, après tout, il m'avait abandonné selon eux et selon moi aussi un peu tout de même alors ça voulait tout dire, après tout ce que j'avais vécu, je suis le genre de fille qui maintenant profite de sa vie à fond. J'ai quand même du faire quelques petits boulots pour payer mes études et mes factures, maintenant je travaille en tant que serveuse à mes heures perdues, l'argent ne va pas tomber du ciel comme par magie, même si peu de temps après, je découvris mes parents m'avaient ouvert un compte sans que je le sache, mais cette argent venait surtout de ma mère décédée à ma naissance alors je n'y touche que quand j'en ai vraiment besoin. Je n'ai pas voulu vivre chez un membre de ma famille adoptive, je ne voulais pas les embêter non plus, disons que j'avais préféré prendre mon indépendance même si c'était, par moment dure et puis je ne voulais pas revivre ça une deuxième fois, je me suis envolée pour Paris, comme je parle bien le Français, j'aurai aucun problème de langue, s'en était assez pour moi, pour le moment, j'arrive à me débrouiller à Paris.