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 au revoir paname, on revient dans pas longtemps Δ bacchus&siem

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MessageSujet: au revoir paname, on revient dans pas longtemps Δ bacchus&siem   au revoir paname, on revient dans pas longtemps Δ bacchus&siem EmptyDim 22 Juil - 1:13


Disneyland. Cette idée m’avait parcouru la tête et Dieu seul sait d’où elle pouvait venir. Je n’étais jamais allé à Disneyland parce qu’on avait jamais eu le temps avec grand-père et jamais eu l’idée non plus en fait. On n’a jamais fait grand-chose en fait, si n’est pas pour dire qu’on n’a jamais rien. La boutique et notre passion pour les antiquités nous suffisait apparemment. Enfin, moi je commençais à étouffer. Certes, je ne vivais presque que pour ça mais je voyais ma vie privée se foutre en l’air de jour en jour, et ma sexualité, n’en parlons même pas. J’étais radicalement en train de m’pourrir les plus belles années de toute ma vie à moisir à la boutique. J’pense que ce n’était pas trop tard pour ouvrir les yeux.. J’ai vingt ans, pas de vie sentimentale, une vie sociale très faible, une vie sexuelle quasi-nulle. C’était trop le fun ma life en fait. J’suis allongé sur mon pieu, habillé, raide comme un piquet, j’scrute l’plafond que j’connais déjà depuis un bail. Rien d’exceptionnel, une couleur qui commence à ne plus avoir de couleur. Faudrait que j’repeigne tout ça d’ailleurs. Mes mains sont sur mon ventre, mes doigts entrelacés, on dirait un mort, une veillée funèbre mais personne n’est à mon chevet, c’est bien c’que je me reproche. C’est là que Disneyland m’a traversé l’esprit, mais seul, ça servirait à quoi à part m’enfoncer un peu plus ? Dans c’cas-là, j’invite qui ? Derp ? Mauvaise idée. Bacchus ? … Jamz ? Pour qu’il me saoule ou m’drogue pour arriver à foutre sa bite en moi, non merci. Joska ? Je ne l’connais pas assez. Une fille ? Laquelle ? J’fronce les sourcils, rembobine mes paroles dans ma tête. Bacchus, le prénom résonne dans ma tête. Mon pote d’enfance, entre nous, à la vie à la mort j’dirais. J’attrape mon portable et lui demande c’qu’il en pense. Il accepte direct, au fils de la discussion, on part ce soir. J’me lève, motivé, prépare un léger sac. En fait, j’enfourne l’strict minimum dans mon mythique sac à dos, j’attrape ma planche, dévale les escaliers.

Grand-père est devant la télé, il regarde son émission Plus Belle la Vie. Franchement, je n’sais pas c’qui lui trouve à cette série, enfin bref. Je m’approche de lui, d’un coup un sentiment de lâcheté m’envahit. J’me sens un peu honteux. J’me sens rougir des oreilles, j’inspire, passe une main dans mes cheveux bruns. Comment lui expliquer ? J’ai pas envie qu’il l’prenne mal. « Papi ? ». Il s’tourne vers moi, l’sourire aux lèvres, il me regarde de haut en bas. « Tu sors ? Tu as raison fils, va t’amuser, tu le mérites. ». Mon dieu, j’crois qu’il rend les choses encore plus compliqué. J’respire profondément et déballe tout en un souffle. « En fait Papi, j’pars pour quelques jours, je ne pourrais pas t’aider à la boutique … je suis désolé. ». Il me regarde, toujours le même sourire, prends ma main. « Tu sais fils, ça faisait un moment que j’attendais que tu me dises ça. ». Il soupire, on dirait du soulagement. Je souris, embrasse son front avec amour. « Je t’aime Papi ! ». Il lâche ma main, m’dit de bien m’amuser, que j’m’inquiète pas pour la boutique, pour lui. Il s’reconcentre sur l’poste de télévision. Je souris, comme un débile puis m’éclipse de la maison, l’air bête. Mon skate à terre, j’roule dans les rues de Paris, direction l’appartement de Bacchus. J’regarde autour de moi, Paris est vide j’trouve, ça assez flippant. J’passe à côté d’un groupe suspect, j’les ignore, c’est chaud. J’en parle à Bacchus, ignore son "j’te baise". J’me sens jamais à l’aise quand il m’déballe des trucs comme ça, même si ça fait des plombes qu’on s’connait et qui y’a presque rien de secret entre nous. Du coup, j’change direct de sujet, ensuite je ne comprends pas il m’fait "y’a que Paris d’chaud ce soir". Va s’y que j’y pige que dalle et qu’en plus, il ne veut pas m’expliquer, j’laisse tomber. Ouais, j’suis un fou moi, j’textote en roulant. Jusqu’au jour où j’vais m’payer une rêche de l’espace-temps.

J’arrive en bas d’chez lui, j’lui envoie un message. J’attends qu’il m’montre sa tête, seul, ma planche sous l’bras, dans la nuit de Paname.

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MessageSujet: Re: au revoir paname, on revient dans pas longtemps Δ bacchus&siem   au revoir paname, on revient dans pas longtemps Δ bacchus&siem EmptyDim 29 Juil - 23:48

Vous avez reçu un Nouveau Message

De siem le 18/07/2012 à 19h21 : toi, moi, disneyland, un ou deux jours. t'es partant ?


« L’demeuré, faudrait p’t’être te rhabiller. Et genre, maintenant ; tu me fais chier. Oh bouge merde. Faut que j’te le tatoue sur le front, pauvre con ? Quitte à m’la jouer psychopathe de super-marché avec mon fer rouge et mon briquet... Fin d’la partie bébé, j’ai fini de jouer. » L’attardé me regarde, l’air sidéré, choppant rapidement le comportement d’une putain effarouchée. Il essaie de me toucher, de m’embrasser. Pas d’bol pour sa pomme, j’sais être cool avec les gens qui me plaisent physiquement ( ouais, parce que j’me suis jamais supris à kiffé des poissons mono-méninges armés d’une tronçonneuse. bref. ), mais sa gueule me branche pas plus que son cerveau pour être franc. Avec Siem, j’ai trouvé mieux, ce pauvre type n’est plus qu’un jouet défectueux. Soupir excédé. Il devrait vraiment pas m’emmerder, pas aujourd’hui. « C’bon te la joue pas bourgeois blasé. Ramène ton derch ici et enlève ton calbut’, ou j’te cravache. » Et mon poing dans la gueule aussi ? La soudaine envie de le castrer m’prend comme une envie de pisser, histoire de lui enlever toutes chances de procréer. Ceci-dit, sa gueule est déjà le meilleur moyen de contraception jamais mis en place. « Ouais, ouais et on atteindra l'comble du romantisme quand tu m'taperas sur la tronche parce que j'aurais matté un autre lascar ? Et si t'en venais à me baiser, j'aurais vite fait d'attraper une sacré nausée, en plus d'une MST. Rends donc Baudelaire à ta grand-mère et tire toi de chez moi. » J'suis la classe incarnée ouais, ma mère aurait mieux fait d'avorter ou éclater ma gueule contre le pavé. Et l'enfoiré braille comme un clébart enragé. Il va bientôt imploser, éclater. Boum. Sa cervelle maculera les murs, on l'balancera aux ordures. The end. Et Siem qui va bientôt se ramener. Putain, j'suis dans la merde. « Tu t'sens encore pisser ? Tu m'emmerdes à te la jouer désabusé. Tu sais pas ce que tu vas manquer. T'aurais pu m'admirer, m'caresser. Et j'pourrais te faire hurler si tu m'laissais t'pénétrer. » Cette réalité est erronnée. On est d'accord sur un point, il est hilarant. Et vraiment, c'pas le moment. Combien de temps avant que Siem ne débarque ? Une heure ? Cinq minutes à peine ? En tous les cas, la patience n'a jamais été une de mes nombreuses qualités. « Pauvre tâche. Tu cherches quoi ? Une bonne excuse pour me sauter ? Avec un engin d’cette taille là, y a pas grand monde que tu vas satisfaire, mis à pars quelques désespérés. Et encore, ça devrait être rapidement plié. Ah ouais et j’ai baisé ta soeur, cette chiennasse. » Bam. J’ai l’nez brisé, ensanglanté. Putain, il m’a défiguré.

Le miroir de la salle de bain m’renvoit une image terrifiante de ma gueule décharnée. Nez complètement d’traviole, éclaté. Sa mère, il m’a pas loupé. Nouveau craquement sinistre. Remise en place du membre disloqué. Comme quoi, pas ressentir la douleur, peut s’avérer utile. Je passe une main sur mon visage meurtris. Mieux. Au moins, j’ferais pas totalement flippé Siem. Dans l’pire des cas, faudra qu’il s’contente d’un “ouais, j’me suis cassé la gueule dans les escaliers”. Pas besoin de l’inquiéter, avec un peu de chance il ne posera pas de questions. J’finirais par lui faire gober ce que j’avance, son ingénuité est une arme que j’utilise fréquemment contre lui. Suffit de regarder les sms qu’il vient de m’envoyer pour voir qu’ce type c’est l’incarnation de la naïveté. J’esquisse un sourire, finis de balancer des affaires dans mon sac et change mon haut tâché de vermeille. L’portable vibre une énième fois dans ma poche. Il est arrivé. Skate sous le bras, j’finis par le rejoindre dans les rues d’Paname. « Alors, papi t’as finalement laissé sortir d’ta prison dorée ? Il a pas trop peur que j’finisse par n’jamais te ramener ? » Et j’peux honnêtement dire, que ça m’fait chier de plus le voir autant à cause de ses conneries d’antiquités. D’ailleurs, c’est l’un des seuls type avec qui j’ai envie d’traîner dans Paname. Siem, c’est une certitude, il m’fait bander avec ses airs d’enfants paumés et sa naïveté, suffit de le regarder pour voir qu’il est pas comme les autres. Limite, j’me flinguerais pour ce type. Sans déconner, ce mec c’est un frère... que j’ai vraiment envie d’baiser. J’suis un cas désespéré. Sans attendre sa réponse, j’saute sur mon skate et me tire sans demander mon reste, certain qu’il me suivrait. Putain, c’que j’ai hâte de me barrer, simplement m’tirer et laisser toute cette merde derrière nous. Roulette escape.

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