► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 COMME des FUCKDOWN

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MessageSujet: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 13:29


JAMZ KHURSH

❝ even though you're fed up, you gotta keep ya head up. (tupac.) ❞



ye m'aime, pas toi?

J'me suis fait expulser du ventre d'ma mère y'a d'ça 24 piges, mais dans l'genre, j'te file pas mon âge, en général, ouai c'dans mes habitudes. Et on m'a donné l'nom d'Jamz, même si j't'avoue que c'un surnom que j'me suis moi-même filé, d'ailleurs j'sais même plus mon prénom d'base, t'vois? Tout l'monde m'apelle comme ça, et j'trouve ça phat. Sinon, pour l'nom d'famille, Khursh, c'clair, net et précis. Pour c'qui est d'ma ville d'naissance, j't'avoue qu'c'est rien d'très passionant, j'ai toujours été à Paris, d'puis que j'suis gosse, et j'pense pas qu'ça va changer. Même si j'ai toujours moisi à Paris, c'pas l'cas d'mes darons, eux ils sont américain, plus précisément d'compton, dans l'sud d'L.A., j'pense qu'c'est direct plus parlant, non? Sinon, dans la vie d'tout les jours, j'ai aucune passion, j'fais absolument rien qui m'plaise. enfin si, pour m'assurer d'vivre décemment j'fais deux trois boulots d'merde, juste pour la thune. tu vois l'type bien chiant, dès qu'tu t'approches d'la tour eiffel, et qui t'agresses pour qu'tu lui achètes ses portes-clefs? ouai, ben c'moi. et autrement, tu vois l'mec qui vient t'gêner pendant qu'tu comates devant ta télé, pour tenter d'te rallier à sa religion, en t'obligeant limite à lui acheter une bible, où l'talmud, où encore la torah? c'encore moi. même si j't'avoue qu'perso', j'suis athée, c'est simplement pour m'faire du blé. Sinon, pour t'causer d'moi, j'suis ouvert à tout, un trou reste un trou, non?, mais t'fais pas d'illusions, j'suis pas pour autant une tantouze. d'toutes manières, j'suis libre, et j'dois t'avouer qu'personne n'veut s'caser avec moi, en même temps, j'ai même pas assez d'fric pour t'emmener au restau. sinon, j'dois t'avoue qu'y'a pas mal d'types qui m'demandent si j'suis pas un dieu, dans genre trucs bien chiants. d'ailleurs, j'remercie tumblr, tu peux pas test. et j'fais partie des tu t'laisses aller, ça t'parle un tantinet?
je veux en savoir un peu plus.

COMME des FUCKDOWN Tumblr_m5jv6pIizh1r42vdoo1_500 Δ ho, ducon, tu comprends pas qu'j'en ait rien à branler d'tes tours eiffels à deux balles? alors tu m'fais plaisir, tu fermes ta gueule, et tu m'fous la paix, compris?Tu reste silencieux, tu l'fixes simplement, sans l'ouvrir. C'type est carrément inconscient, sérieusement. Complètement con, aussi, mais c't'une autre histoire. Dans l'genre, t'en vois tout les jours, mais tu l'laisses s'y croire, croire qu'il est l'seul à avoir hausser l'ton sur toi. Tu l'sais qu'tu l'emmerdes, tu les emmerde tous, et t'en es conscient, mais c'limite jouissif d'voir à quel point ces gens peuvent s'emporter. T'es limite habitué, mais ctype va pas s'en sortir, même si l'sourire dégueulasse qu'il a sur l'moment t'prouve qu'il croit t'avoir fermé la gueule. Tu pinces les lèvres, en l'observant. «Tu devrais éviter d't'emporter, vraiment. Ce serait con qu'un si gros effort t'fasse perdre ta putain d'graisse, qu't'as gagné en mangeant j'sais pas combien d'hamburgers, non?» T'attrapes un d'tes tours eiffel en toc, d'la qualité d'merde en vrai, mais mine d'rien ça t'fait gagner pas mal d'blé, ça et l'porte à porte, tu t'démerdes pour vivre, même si rien t'plait, rien n'est intéressant, mis à part t'foutre en l'air, d'temps en temps. La priorité, pour toi, c'est d'écouler ton stock d'bouquins, et d'tours eiffel, et d'en tirer l'meilleur prix possible. C'bien simple, non? L'type est assis dans l'herbe, en train d'faire un pique-nique, d'cultiver son énorme cul. T'attrapes un bout d'pain qui traîne, auquel il a pas touché, et à la place, tu déposes un tour eiffel, avant d'lui faire un clin d'oeil. «Un p'tit échange, tu m'remercieras quand tu monteras sur ta balance c'soir.»

Δ la torah? j'suis pas intéressée, si j'devais à tout prix m'mettre à être religieuse, j'choisirais l'christianisme. c'pas pour vous vexer m'sieur, j'me doute qu'vous prenez votre religion très à coeur, hein. Une chance sur toi, et tu t'es loupé. En même temps, en voyant la gueule d'la baraque, t'aurais dut t'douter qu'c'était plus des gens à s'fondre dans la masse, en l'occurence d'choisir la même religion qu'tout l'monde. Dans c'cas là, la majorité préfèrent s'foutre à genoux pour l'petit jésus, où tu n'sais pas quelle autre connerie d'figure, d'toutes manières tu t'en tapes. La seule manière qu'tu vois l'fils de Dieu, c'est t'tendant une liasse d'billets, en échange des conneries qu'tu racontes aux gens. En vérité, tu crois à rien, à part la sécurité qu'peux t'filer l'blé, sécurité qu'tu n'as pas vraiment. Pas du tout, en vrai, mais tu t'refuses d'admettre ça. En même temps, tu vis, c'tant mieux. T'as même pas b'soin d'avoir un taff' sérieux, rien d'tout ça. Tu dépends d'toi, et c'le plus important, non. Tu serres la bretelle d'ton sac, rempli d'bouquins qu'tu t'démènes à vendre aux abrutis qui gobent tout c'que tu peux leur dire. Tu hausses les épaules, tentant d'paraître indifférent, c'qui est vrai au fond. «Le christianisme? J'dois vous avouer que j'm'y attendais. J'dois vous avouer que j'suis absolument pas "raciste", non non, j'peux même vous refiler la Bible, ça vous tente?» Et à partir d'là, la routine s'met en place, tu t'débrouilles pour l'amadouer avec tes paroles, et tu trouves un moyen d'lui faire payer la bible, en prétextant qu'il ira en afrique, pour aider ceux souffrant d'la famine, même si, tu l'sais, c't'argent va finir dans tes poches à toi, et qu'il s'tirera de là qu'pour toi, et uniquement toi. C'comme ça, t'en as toujours qu'pour ta gueule.

Δ jamz, jamz, paraît qu't'es seul, mec? vie d'merde, hein? allez, j'vais être sympas, j'te propose d'm'inviter au restau', j'te laisse ta chance. ça t'tente? Tu fronces un sourcil avant d'venir écraser ta clope contre l'mur, n'cherchant même pas d'cendrier. D'toutes, tu comptais pas la quitter de regard. Apparement, elle en connait pas mal sur toi, alors qu'toi, tu la connais à peine. T'es même pas persuadé d'bien connaître son prénom, et à vrai dire tu t'en tapes. En même temps, c'te meuf c'comme la tranche d'pain d'mie en haut du paquet, tout l'monde la touche mais personne n'veut d'elle. Elle peut dire vrai, c'vrai qu't'es seul, et au fond tu t'en plains pas tellement, les seules histoires qu't'as eut t'ont vidé ton porte-monnaie, déjà pas bien lourd, donc dans ton cas, c'pas la bonne solution. C'jamais la bonne solution, s'il est question d'dépenser d'la thune pour quelqu'un d'autres qu'toi, t'en as toujours qu'pour ta gueule, même si dans tout les cas t'aurais pas trop d'matière à partager. Quand bien-même, t'as jamais filé n'serait-ce qu'une clope à quelqu'un, vu l'fric qu't'as dut dépenser pour, c'même pas la peine d'penser la refiler à un type qui sue l'fric par les pores d'sa peau. C'genre d'personnes qui t'filent la gerbe, rien qu'parce qu'en général, ils tentant d's'appitoyer sur ton sort, uniquement pour bien s'faire voir. Comme c'te meuf, en fait. Tu soupires, complètement répugné. «Un conseil, l'prochain type qu'tu tentes d'amadouer, pour combler tes fantasmes d'vieille fille, fais en sorte qu'il soit con, t'auras p'têt plus d'chances.» Dans l'genre direct, ça t'semble parfait comme réponse. D'toutes, elle doit avoir compris qu'tu voulais pas d'elle, vu qu'elle rajoute rien et s'tire, en t'faisant un geste amical d'la main -ironie-. T'es seul, et même si au départ ça t'pesait, maintenant tu t'dis qu'tu préfères ça que d'te trimballer une conne, comme elle, par exemple.

Δ non non, mec, c'est quoi c'te casquette? on t'as pas expliqué que fallait pas fouiller dans l'placard d'ton grand-père quand t'étais petit? sincèrement, tu m'fais carrément d'la peine, enlève-moi ça. Il t'pousses légèrement l'épaule, en lâchant un p'tit ricanement. Calme, tu dois rester calme, tu l'sais. L'nombres d'fois où tu t'es emporté, ça a toujours mal fini, et tu sais qu'tu pourrais largement lui fermer sa gueule en lui lattant la gueule, mais ça t'semble pas vraiment une bonne idée. Dans l'genre "la violence n'résouds pas les problèmes", c'pas vraiment toi. Mais plutôt par expérience, t'as appris qu'valait mieux l'laisser parler et l'rembarrer en parlant, surtout qu'le frapper lui f'rait croire qu'ça t'emmerdes qu'il t'critique. C'qui est faux, ça t'emmerdes juste qu'il s'foute sur ton chemin et t'empêche d'faire quelque chose d'ta vie, au contraire d'lui qui doit passer sa journée d'vant son écran. En même temps, tu peux dire ça, mais ça t'arrives aussi souvent d'faire l'geek, histoire d'te détendre. Et, t'es tout l'temps sur ton phone, en général. Tu l'regardes d'bas en haut, légèrement plus grand qu'lui, en plus. Tu soupires, comme à chaque fois qu'quelque chose t'emmerdes, au lieu d'parler, ça traduit pas mal c'que tu ressens dans l'moment présent. Tu sors une clope d'ta poche avant d'lui tendre, et d'te raviser brusquement. «Tu veux une clope? Ha non, merde, c'vrai qu't'es trop jeune pour ça, 'scuse moi.» T'avances en l'poussant légèrement avec ton épaule, pas brusquement. Histoire d'pas déclencher d'la violence chez lui, on n'sait jamais. Tu t'retournes, pour l'observer, plus particulièrement son jean, baissé. Tu laisses échapper un claquement d'langue. «Et tu devrais retourner chez ta mère, t'as chié dans ton froc', faut qu'elle t'nettoie tout ça.» Et sans plus lui prêter attention, tu t'barres, sans t'retourner, ni rien. Pas besoin d'le reprovoquer, il a eut sa dose pour l'moment. Surtout qu'vu l'allure qu'il a, tu d'vines qu'personne n'oses s'en prendre à lui. C'est fait, maintenant.

Δ bon, jamz, j'veut ton avis. l'tee-shirt, tu l'préfères en rouge, où en bleu? j'te jure, c'le choix d'ma vie, j'ai besoin d'ton aide. enfaite, j'me demande même si j'devrais pas l'prendre en blanc, t'en penses quoi? Carla t'regarde, les mains sur les hanches en t'indiquant les tee-shirts du bout du menton, t'lançant c'regard insistant, du genre «t'as pas intérêt d'me snober». L'truc, c'est qu'tu peux pas tellement la conseiller, dans l'genre de trucs impossibles, c'est à peu près dans l'top dix, voir cinq. Tu peux absolument pas l'aider, c'carrément impossible. Depuis qu't'es né, en fait. T'as jamais put voir n'serait-ce qu'une couleur, pas une seule. Qu'du noir et blanc. Tu vois en noir et blanc, totalement déprimant. T'es c'qu'on apelle un type achromatopse, touché d'achromatopsie. Depuis l'début, depuis qu'tes parents ont décidés d'faire preuve d'inceste, depuis qu'ils ont décidés d'te créer, même si tu doutes qu'ils l'voulaient vraiment. Un accident, en plus d'ça. Un symptôme d'la consanguinité, comme ton métabolisme beaucoup plus fragile. Énormément, même. Moins solide qu'la norme, quoi. Tu sens l'regard qu'elle pose sur toi, et tu t'reprends, en relevant la tête vers elle. T'hausses les épaules, tentant d'paraître l'plus indécis possible, histoire d'lui faire comprendre qu'tu lui seras d'aucune aide, mais pour une toute autre raison qu'l'achromatopsie. T'attrapes l'tee-shirt qu'elle t'tends, en haussant l'sourcil. La seule chose qui l'distingue des autres, c'est qu'il est légèrement plus foncé qu'lui, et plus claire qu'l'autre. «J'sais pas, ils sont tous biens. Quoique, j'aime moins 'cui là.» Tu poses l'doigt sur un tee-shirt au hasard, sans trop savoir sur lequel t'es tombé. Elle t'regarde avec un sourire, avant d'le reposer, avec un autre tee-shirt et d'poser sur son bras l'dernier. Gagné, tu t'en sors, encore une fois. D'toutes manières, c'pas vraiment l'genre d'situations à laquelle t'as pas l'habitude d'être confronté, t'as d'jà des réponses toutes faites, à force.

Δ j't'explique, tu vas m'donner c'téléphone, où j'te démonte. au pire, arrête d'jouer la tapette, viens t'battre un peu, tu comptes pas m'le filer comme ça, sans rien faire? au pire, j'vais pas m'plaindre, hein. allez, donne. L'type s'approche d'toi, en t'souriant, tendant la main pour qu'tu lui remettes ton téléphone dans la main, en t'laissant faire gentiment. Il t'prends pour l'genre d'types dociles, qui s'laissent faire. L'blem' c'est qu'tu peux pas t'battre, pas sans t'faire certainement plus d'dégats qu'tu lui causerais à lui aussi. P'têt pas au point d'te briser les os, tout d'même pas, mais tu préfères n'pas courir l'risque d'finir une énième fois à l'hosto', même si tu vois pas vraiment d'autres solutions. Merde. C'pas l'genre d'sollutions d'où tu peux t'irer sans dégats, même en tentant d't'en sortir rien qu'en l'rabaissant, mais ça risque d'le rendre encore plus vénère, c'qui n'est absolument pas une bonne idée, du tout. L'mieux c'est d'lui filer c'qu'il demande, et d'rien faire d'autre. Tu soupires, en observant l'téléphone dans tes mains. T'hausses les épaules en lui donnant, résistant d'pas lui jeter. Il est éteint donc d'toutes manières, il pourra pas voir ton répertoire, où n'importe quoi d'autre. «Prends donc, il t'serviras pas plus qu'à moi dans c't'état là. J'allais l'foutre à la poubelle, juste à côté d'toi, là. 'Fin, si ça t'fait plaisir, j'te l'donne avec grand plaisir.» Tu fais mine d'te retourner et d'commencer à partir, en espérant qu'le type soit assez con pour t'croire, vu qu't'es pas toujours super concluant pour c'qu'il s'agit d'bluffer. Pourtant, tu t'forces à n'pas sourire dès qu'tu l'entends t'rapeller, t'retournant alors en haussant l'sourcil. Il t'plaques l'téléphone contre l'torse, en t'balançant qu'il n'veut pas d'ton téléphone niqué. Tu serres les dents, en tentant de n'pas l'faire voir, ressentant l'coup d'son poing contre ton torse. Tu l'reprends en l'observant, sans rien dire d'plus, jusqu'à c'qu'il décide d'se retourner et d'partir, suivit d'ses laquais. C'gagné, et sans dégats.

Δ james khursh. Tu soupires en entendant la secrétaire prononcer ton nom, plus particulièrement l'prémon, en fait. T'y est carrément pas habitué, en vrai. L'truc, c'est qu'plus personne n't'apelles d'cette manière, jamz c'bien mieux, ça a direct plus d'classe qu'ce vieux prénom, surtout qu'tu refuses d'porter l'prénom qu'tes parents t'ont donné. James, la trace d'tes parents. L'fruit d'leur union, tu refuses d't'identifier à ça. Et si t'avais l'fric nécessaire, t'aurais d'jà changé ton nom, même n'serait-ce qu'une lettre, pour n'pas être d'leur famille. Pour n'avoir qu'leur sang dans tes veines, et rien d'plus qui t'rapellerait eux. Qui t'rapellerait l'dégoût qu't'avais ressenti quand ils t'avaient appris qu'ils étaient jumeaux. Quand t'avais compris l'sens du mot "consanguinité", et d'"inceste", ces mots qui désignaient tes parents. Tu soupires, avant d'te lever, sans faire d'gestes brusques, en prenant ton manteau, qu'tu perçois d'couleur grise, et d'te diriger vers l'cabinet qu'elle t'indique d'sa main pafaitement manucurée. Tu l'observes légèrement, avant d'détourner l'regard pour poser l'pied dans l'bureau. Tu t'poses sur la chaise qu'tu juges la plus confortable, avant d'planter ton regard dans celui du médecin. L'genre d'rendez-vous qu't'as continuellement, l'genre d'truc carrément chiant. Tu l'fixes toujours, en attendant qu'ce soit l'premier à l'ouvrir, même si tu sais parfaitement c'qu'il va t'dire, tout en sachant parfaitement c'que tu vas lui répondre. Et l'rendez-vous s'termine, toujours d'la même manière. Mais il t'parles pas, il attends qu'tu l'fasses l'premier. P'têt qu'il t'demandes un bonjour, où une poignée d'main. Mais rien, tu refuses d'lui faire l'moindre geste. Tu soupires, il s'décide toujours pas. «Non, rien d'particulier à signaler. Rien d'cassé, rien d'foulé, pas d'bleu, pas d'saignement, rien. Et oui, c'rendez-vous n'a servit à rien, et non, j'vous paierait pas pour ça.» Tu t'relèves, et t'barre d'son bureau, en claquant la porte, comme à chaque fois. Remarque, l'type peut s'estimer heureux, tu l'as vouvoyé, c'déjà ça.

Δ des illustrations, pour la bible? bien sûr que j'suis opé, ça m'branche carrément, même. mais qui m'dis qu'c'est pas encore pour une d'tes conneries d'ventes illégales? j'te promets jamz, si tu t'fous d'ma gueule, tu vas l'regretter. Tu poses l'bouquin qu't'avais dans les mains, avant d'te mettre à fixer Bacchus, tentant d'avoir l'visage l'plus vrai possible, histoire qu'il t'grilles pas. Pas comme y'a quelques années. Surtout qu'si l'même schéma s'répète, tu t'retrouveras sans personne pour t'aider à payer ton loyer, c'qui risque d'te mettre dans une position délicate. Carrément délicate, tu s'rais dans la merde. Dans les deux sens, vu qu'tu devrais certainement t'contenter d'faire l'clochard, et d'vivre dehors. En bref, t'dois être convaincant. Il t'regarde, avec cet air «t'as pas intérêt d'me raconter d'la merde». Tu soupires, avant d'lui tapoter l'épaule, l'genre d'truc qu'tu ferais pas, naturellement. Qu'importe. «Une d'mes ventes illégales? Dude, faut que je t'le dise combien d'fois qu'j'suis dans l'légal, maintenant? J'ai p'têt été con d'pas te l'avoir dis, mais pas assez pour refaire la même connerie deux fois, non?» Tu l'quittes pas des yeux, histoire d'paraître l'plus vrai possible. Tu t'souviens, du coup d'pute qu'tu lui avais fait, plus tôt. Tu t'souviens, d'toi et lui, inséparables, presque. Puis, il avais appris, pour l'commerce illégal. Il l'avais mal pris, surtout. Tu t'souviens d'ta vois qui avait monté d'volume, et d'sa main qui s'serrait. Et d'la main d'son pseudo-copain, contre toi, d'ta main qui l'avait accompagné. D'la nuit qu't'avais passée avec lui, rien qu'pour l'emmerder, Bacchus. À partir de c'moment, il avait coupé les ponts, tu l'voyais plus. L'mur était construit, l'ravin entre vous creusé. L'pire, c'est qu'tu faisais mine d't'en foutre. Tu l'refixes. «Crois-moi.» Mensonge. Depuis qu'ton regard avait croisé l'sien, allongé sur un lit d'hôpital, à côté du sien, tu n'faisais qu'lui mentir. Où était l'problême, tu l'faisais pour t'préserver, et lui aussi, par la même occasion. D'toutes manières, tu l'savais, qu'il t'en voulais encore, toi d'même. Ça n't'empêche pas de te l'faire, comme ça n'le bloque pas non plus. L'soucis, c'est qu'tu crains, c'est la réaction qu'il aura, en s'rendant compte qu'tu t'fous toujours d'sa gueule.

Δ jam', jam', JAM' bordel tu m'écoutes? putain j'essaye d'être sérieux là, merde, lâche tes conneries d'tours effeil. ouai donc, j'veux t'présenter quelqu'un. ouai un mec. t'emballes pas c'pas pour toi, c'mon mec. demain? Joska t'gueules limites dans l'oreille, tu lâches les tours eiffels en toc' qu't'avais dans les mains, en l'observant, tentant d'paraître intéressé. C'est fou c'que c'type peut être chiant, des fois. L'mot "mec" t'nique les tympans, et tu l'fixes avec plus d'attention, c'te fois. Lui, il a un mec? Tiens. Ça t'passe difficilement en travers d'la gorge, l'fait qu'il ait tiré un trait sur toi d'cette manière. Alors qu'toi, t'es toujours seul comme un con, même si tu t'plains pas vraiment, d'toutes manières. T'hausses les sourcils, pincant légèrement les lèves. Il veut t'présenter son mec? Pourquoi? C'type est vraiment, vraiment un putain d'sadique, mine d'rien. T'hausses légèrement les épaules, histoire d'lui faire comprendre que, pourquoi pas. L'pire, c'est qu't'as d'jà entendu parler d'son mec, enfin tu l'crois. L'type dont il arrêtait pas d'te parler, c'Bloko, avec qui il flirtait. C'probablement lui. Il est complètement dingue d'lui, de c'que t'as put voir, jusqu'à t'montrer sa photo sur son téléphone, gerbant d'niaiserie. D'ailleurs, si c'bien lui, son mec, il est carrément canon. Il t'plais vachement, même. Tu n'peux t'empêcher d'afficher un sourire dégueulasse, avant d'poser la main sur son épaule, prenant une voix qu'tu veux taquineuse. «Et sinon, ça t'dis un threesome, toi, lui et moi?» Il l'prends sur l'ton d'la plaisanterie, vu l'rire qu'il t'rends, et tu l'imites. L'pire, c'est qu'tu rigoles pas, ça t'brancherait. Même sans Joska, d'ailleurs. Si tu t'trompes pas, forcément. D'toutes manières, tu connais les goûts d'Joska, et pour t'avoir choisis toi, avant c'Bloko, tu sais qu'il a d'bons goûts, tu lui fais confiance. Tu verras tout ça demain, d'toutes manières. Tu reprends une d'tes tours eiffels, en la faisant rouler dans tes mains, avant d'reporter ton regard sur Joska, l'fixant avec sérieux. Demain, il va sûrement regretter d'te l'avoir présenté, son mec.

Δ ho, mec, c'est quoi c'taudis? t'as décidé d'faire la grève d'poubelle? attends, limite j'comprends qu'tu gardes des photos, mais c'te connerie d'boîte d'allumettes vides? et c'te feuille avec une empreinte d'pas sur l'mur? attends, si t'as b'soin d'aide pour nettoyer tout c'foutoir, j'veux bien t'aider, c'plus possible, là. T'échappes un soupire, lui choppant l'poignet, histoire d't'assurer qu'il n'jette, n'brûle où n'détruise rien. Dès quelqu'un est autorisé à poser la semelle dans ton appart', c'toujours l'même genre d'réactions, dès qu'les yeux d'la personne traverse l'seuil d'ta piaule. Un foutu bordel, c'vrai. Mais chez toi, c'limite religieux, tout c'qui touche aux souvenirs, au passé. Dans l'espae renfermé d'ta chambre, tu t'recrée les situations d'ta vie, les ambiances, les odeurs. Tu t'remémorres chaque moment d'ta vie qu'tu jugues important, qui t'sembles essensiel, et qu'tu n'peux pas t'résoudre à n'en garder qu'une simple image, déformée dans un coin d'ta tête, où tu retournerais contre ton gré dès qu'quelque chose t'le rapellerait. Tu t'rapproches d'un espèce d'bureau, ressemblant plus à une coiffeuse, avec l'miroir à demi-brisé qu't'as accroché sur l'mur. Sur la surface d'bois s'entremêlent une multitudes d'odeurs, d'couleurs, et d'papiers différents. Une vingtaine d'flacons d'parfums, qu'tu récupères chez les gens, dès qu'ils t'ouvrent leurs portes, où qu'tu achètes au prix l'moins élevé possibe chez un grossiste. L'odeur, c'foutrement important, chez toi. Il t'suffis d'fermer les yeux, et d'te replonger dans l'corps d'adolescent, où d'gosse qu't'avais. Il t'suffis d'tremper des morceaux d'tissu dans un flacon dont les composants sont choisis d'manière minutieuse, histoire d'recréer toutes les ambiances, d't'allonger sur ton pieu pleins d'cadavres d'clopes, d'poser c'bout d'tissus sur ton front, et d'fermer les yeux. D't'immerger totalement, d'atteindre c'stade total d'absence, alors qu'à l'intérieur, ton subconscient fait tout l'travail, dessine l'squelette de c'moment, les corps inactifs, les masses musculaires, il s'débrouille pour tout dessiner, donner vie, et l'odeur vient donner la couleur d'la scène. Tu t'replonges dans c'monde qui n'est plus l'tien, tu regresses avant d'revenir d'autant plus rapidement t'heurter à la réalité. C'moment d'évasion profond. Tu relaches la main du type, avant d'esquisser un léger sourire, n'bougeant la commissure d'tes lèvres de qu'une poignée d'millimètres. «Mon instinct d'conservation. Et n'touche pas à c'bureau, surtout.»
COME, LET ME SING INTO YOUR EAR; THOS DANCING DAYS ARE GONE, ALL THAT SILK AND SATING GEAR; CROUCH UPON A STONE, WRAPPING THAT FOUL BODY UP IN AS FOUL A RAG: I CARRY THE SUN IN A GOLDEN CUP, THE MOON IN A SILVER BAG.
et toi, et toi, et toi ?

Votre pseudo sur le net ⇝ on m'apelle californication. Où avez vous connu OLLP ⇝ ça c't'une longue histoire, t'vois. Age ⇝ j'suis un bébé, c'est tout c'que t'as besoin d'savoir. Présence sur le forum ⇝ j'suis une geek en vrai, tékass. Votre avatar ⇝ skateboard p.
Pour nous aider ⇝ nein herr kapitän. Le code ⇝ ok by glwa.






Dernière édition par Jamz Khursh le Jeu 5 Juil - 9:27, édité 17 fois
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COMME des FUCKDOWN Empty
MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 13:30



jamz khursh
❝ maybe, maybe not, maybe fuck yourself. ❞




ACTE DE NAISSANCE.
LIEU: à PARIS, au domicile de ses père et mère, boulevard Barbès, numéro 14.
DATE:le 14 juin 1988, heure exacte de l'accouchement inconnue, estimée aux alentours de 9h30 du matin .
NOM DE L'ENFANT: Khursh.
PRÉNOM(S) DE L'ENFANT: James.
PÈRE: Jayson KHURSH, né le 04 Juillet 1962. Jumeau de Stacey KHURSH.
MÈRE: Stacey KHURSH, née le 04 Juillet 1962. Jumelle de Jayson KHURSH.
***
J'serre l'bout d'papier, j'le froisse. J'le déchire pas, tout d'même, j'tiens d'toutes manières à garder c'te trace, une trace d'moi dans c'te masse d'terre et d'eau. Pourquoi? Comment? D'quelle manière? J'me pose souvent la question, à force j'cherche même plus d'réponses, ça m'fais déjà gravement chier, ça m'suffit amplement. D'où j'vient? D'une putain d'consanguinité, tout simplement. J'crois qu'c'est assez minable, rien que de l'dire d'cette manière. J'veux même plus en entendre parler, d'eux. D'ces jumeaux, parents d'merde. Dans l'genre, j'ai plutôt eut d'la chance, mine d'rien, ils auraient put m'laisser tomber, comme une merde. M'rejetant avec autant d'volonté qu'ils t'ont conçus. T'es qu'un putain d'embryon dégueulé, rien d'plus. Une putain d'erreur, simplement. J'soupire, avant d'reposer l'papier sur la table, légèrement collante d'bière qu'j'ai renversé, avant d'passer ma main dessus, tentant d'l'applatir un peu plus, d'masquer l'mieux possible les plis qu'ma frustration à fait. J'le fixe, sans rien dire, sans bouger. Mes yeux parcourent les lignes serrés, bloquant à chaque fois qu'le mot "père", où "mère" s'présente à mes yeux. J'dérive sur l'bois, qui m'semble simplement un mélange d'noir, d'blanc ou encore d'gris, suivant les lignes entremêlées du bout d'mes doigts, serrant la mâchoire, m'faisant ressentir une légère douleur. Mon ongle s'accroche contre, sentant l'bois s'glisser dessous, et j'le retire dans un mouvement lent, en gardant un visage complètement calme. Froid, impassible. Insensible. C'regard vide d'sens, vide d'sentiments. Vide d'tout, simplement. J'relève brusquement la tête, lorsqu'mes doigts viennent effleurer la télécommande d'la télé, j'regarde l'petit écran, noir. Qui l'restera tant qu'j'aurais pas l'argent d'payer l'abonnement. J'peux toujours jouer à la console, c'qui m'parait plus important. Mine d'rien, j'suis plutôt calé pour c'qui est "information d'l'actualité", vu que j'traine en général h24 dehors, j'ai l'occasion d'me cultiver. J'serre la télécommande, observant d'un air détaché les numéros, m'demandant s'ils sont en couleur, normalement. Chose que j'peux pas savoir, et que j'saurais probablement jamais.

J’AI COMME ENVIE D’SAUTER DANS L’VIDE, D’ME PASSER LA CORDE AU COU, D’ME NOYER, D’MENTAILLER LES VEINES DU COUDE AU POIGNET
NOM D'LA PARTIE: RAZORBLADE SALVATION.
FOND MUSICAL: CIRCUS FREAK (WOLFGANG GARTNER)


Tu soupires, l’vent t’balaies l’visage. T’observes les mêches de cheveux qui s’soulèvent, qui s’détâchent d’ton front trempé d’sueur. Les yeux clos, tu t’concentres sur la sensation que t’procures c’vent frais contre ta peau, l’souffle dans tes oreilles. Tu t’concentres. L’son t’apaises, il t’calme, toi qui d’habitude n’fais qu’bouger, qu’crier, tu t’sens calme. Ta respiration est d’plus en plus lente, l’silence s’fait, et tu t’concentres uniquement sur les battements d’ton coeur. Lents, répétitifs. C’rythme qui t’berçe, c’rythme qui t’défonce la poitrine, dès qu’il accelère, et qu’tu n’fais rien pour arrêter. C’rythme qu’tu sens, tu l’sens en toi, tu l’ressens. Tu l’sens, dès qu’tu poses ta main contre ta poitrine, dès qu’tes doigts s’mettent à s’soulever au même rythme qu’lui. La même danse, qui s’calme au fil du temps, qui s’fait plus silencieux. Toujours, tu l’sens, s’souffle de vie, contre ta paume. Dans ta tête, tes mains, en toi. Tu l’sens qui s’emballe sous ta main, dès qu’tu t’mets à penser plus vite, dès qu’tu t’mets en mouvement. Tu l’sens, qui bat. Qui t’détruit, qui t’blesse à chacun d’ses coups, qui t’fais saigner d’l’intérieur. Tu l’sais, il veut sortir d’sa prison, s’évader des murs qui l’entourent. Mais tu l’retiens prisonnier, tu l’gardes, rien qu’pour toi. L’tien, il n’appartient qu’à toi, toi et ton putain d’égoïsme, toi et ton sang dégueulasse. Souillé. Entaché d’la même famille, l’même adn. La même putain d’origine. Tu l’sais, ils t’l’ont dis. Mais tu l’savais, tu l’avais deviné, dès qu’t’avais posé la main sur c’papier, c’papier qui dépassait des bouquins, d’leur bibliothèque. C’putain d’papier qu’t’aurais aimé n’jamais découvrir. C’putain d’papier qu’t’aurais aimé n’jamais voir, n’jamais toucher, n’jamais prendre, et n’jamais lire. L’brûler, c’est c’qui t’étais passé par la tête l’premier. L’détruire, et les détruire en-même temps, faire disparaître leur visage au milieu des flammes, et d’la cendre. D’les voir s’embraser, s’tordre d’douleur, crever. Crever comme des chiens. S’démanteler, calcinés par les flammes. Ces même flammes qui détruisent l’seul lien qu’tu n’tolères même plus avec eux, c’simple bout d’papier qui signifie pleins d’choses. Trop d’choses, beaucoup trop. Tu vas l’garder, pourtant, tu l’sais. Tu t’connais. C’truc restera émenté sur ton frigo, avec d’autres traces d’ta vie antèrieure, mélangé à d’autres choses, d’autres personnes. C’te vision d’ton futur t’plais. La gueule d’ton frigo t’plais. Surtout l’fait qu’il distribue des glaçons, et d’l’eau. L’genre d’frigo américain, qu’tout l’monde brûle d’avoir. L’frigo avec les photos dessus, les têtes d’personnes, où des dessins d’gosses. L’frigo avec la liste d’courses, l’frigo avec les papiers inutiles, ceux plus importants. L’truc sur lequel tu déposeras tout, tu foutras toutes les choses qu’t’auras pas l’courage d’ranger, les heures d’rendez-vous importants qu’tu voudrais pas zapper, avec ton patron. Avec la photo d’ta meuf, où d’ton mec. L’frigo sur lequel tu pourrais trouver tout c’dont t’aurais besoin, où pas. Tu pourrais trouver du fric, tes clés, d’bagnole par-exemple, où d’scooter, où encore d’garage, où t’aurais une putain d’place d’parking, où t’aurais l’habitude d’foutre ta bagnole en rentrant du taff’. Les clés d’ta moto, où les clés d’ta boîte aux lettres, avec ton courrier, tes impôts qu’t’aurais absolument pas d’mal à payer, vu l’nombre d’zéros qu’t’aurais dans ton salaire. Les cartes postales, qu’t’enverraient tout tes potes d’leurs vacances, en t’promettant qu’la prochaine fois, ce s’rait aussi avec toi. Dans des villes qui puent l’fric, l’genre d’endroits qu’t’aurais l’habitude d’fréquenter, un verre d’whisky à la main. L’genre d’endroits vers lequel tu pourrais t’rendre en t’payant un tiquet d’première classe, en avion. T’en aurais qu’pour deux heures d’vol, qu’tu passerais la tête collée contre la vitre, à observer l’ciel, en t’disant qu’tu t’sens supérieur. Au dessus d’tout l’monde. Et qu’ces amas d’brume t’sembleraient bien insignifiants. La main posée sur l’siège en cuir, l’autre contre l’rebord d’la vitre, serrant ton téléphone. L’téléphone qu’tout l’monde s’doit d’avoir, qui t’couterais un mois d’salaire, voire plus, mais qu’t’aurais quand même put t’offrir. L’téléphone, avec trois cents contacts, deux cents soixante messages, cinquante heures passée sur l’net, en réseau avec l’monde entier, un patron, une secrétaire qui t’cirerais les pompes pendant qu’tu bosses, les photos d’ton chien, qui dormirait à côté d’la cheminée d’ton loft. À côté d’tes photos souvenirs, d’ta vie d’rêve. Mais l’truc qu’tu savais pas, c’est qu’ce frigo, t’aurais pas assez d’thune pour te l’payer. Et que l’seul chien qu’t’aurais serait un clébard dégueulasse, qui s’démerderait pour dormir sur l’sol rongé, qu’t’aurais pas eut l’fric d’faire tatouer, et qu’dans ton frigo, t’aurais qu’du lait caillé. T’aurais qu’des feuilles d’impôt d’l’appart’ qu’tu partagerais avec un type aussi inutile qu’toi, des impôts qu’t’arriverais pas à payer, et qu’on t’couperait l’canal d’la tv à cause d’ça. Une vieille télé qui t’ferrais t’choper des crises d’nerfs, à chaque fois qu’le sons’mettrait à grésiller, où qu’l’image s’troublerait. Une télé sur laquelle tu passerais des putains d’heures à tenter d’te faire gagner d’l’estime d’toi même, en t’défoncant sur des jeux vidéos encore plus deséspérant qu’ta propre existence. Une télé d’merde, sur laquelle tu déposerais des vieux dvds qu’t’aurais d’jà matté dix fois, posé sur l’canapé difforme qu’t’aurais placé au centre d’ton salon, avec une pizza, une bière. Une télé où s’déposerait d’la poussière, à force, et où s’dessinerait la forme des clés d’la voiture qu’t’as eut, mais qu’on t’as repris. Qu’les huissier t’ont repris, manque d’moyen qu’veut tu. Tu l’savais pas, qu’t’aurais une chambre où s’entasserait les carcasses d’la tour eiffel miniaturisée, qu’tu verrais tout les jours pour gagner ton putain d’blé, mais qu’t’aurais jamais vue d’là-haut. Qu’tu verrais peut-être jamais c’te ville du dessus, qu’tu verrais peut-être jamais rien du dessus, à part tes gaudasses.

DANS CE BOCAL AMNÉSIQUE Y'A TROP D'BACTÉRIES QUI PATAUGE À LA DÉRIVE ET PAPOTE À LA MAIRIE.
NOM D'LA PARTIE: EXOGENESIS.
FOND MUSICAL: EXOGENESIS PART. I (MUSE)


«Tire-toi d’là, tu vois pas que j’suis occupé? Gosse d’merde.» Il t’pousses d’un léger coup d’pied dans les côtes, tu t’laisses retomber lourdement sur l’côté, en poussant un soupir. Tu t’habitues aux manies d’ce type, à force. Tu t’décales légèrement, en venant t’poser sur l’canapé, passant ta main sur l’cuir griffé, défoncé. T’arrives même à d’viner l’empreinte d’tes dents, preuve qu’t’as passé quasiment toute ta vie d’merde ici, à t’faire les dents sur l’canapé défoncé, comme un clebard dégueulasse. Clébard qu’ce type brûle d’éventrer, dans c’genre d’moments. Mais tu l’connais à force, l’type, et tu sais qu’derrière ses «ta gueule», «va crever», et toutes les autres formules qui t’sont tout l’temps destinée, il t’aimes bien. D’toutes manières, il est obligé, il va devoir t’supporter encore 6 putains d’années, et tu vas devoir t’faire à l’odeur d’mj d’son squatt d’apart’, jusqu’à c’que tu t’barres. Tu traîneras pas, il l’sait, il t’prouves simplement l’affection qu’il t’portes en t’parlant comme une merde, c’tout. Au fond, tu t’demandes si l’genre d’parents à venir t’border l’soir dans ton pieu t’donnerais pas la gerbe. Toi, tu t’couches avec un coup d’pied dans l’cul, et un «dors, p’tit con», si t’es chanceux, c’qui t’arrives rarement mine d’rien. Tu l’sais qu’il t’aimes bien, tu l’as d’jà vu t’regarder l’matin, pendant qu’tu simulais d’pioncer. T’as d’jà entrevu sa sale gueule dans l’coin d’la pièce, en train d’faire une pile journaux dans lequel t’avais emballé tout c’qui t’appartenais, en prenant sous l’bras l’ballon d’foot crevé d’un cou d’couteau qu’avais fait ton père, pour t’punir. Tout c’que tu désignais comme tes «jouets», l’peu d’fringues qu’t’avais, et c’était plié. L’tout qu’t’avais enroulé dans des journaux qu’t’avais récupéré dans la piaule d’ton père, la grande pile qu’il avait à côté d’son pieu, et qu’tu supposais comme lui étant précieuse. Pour mieux l’faire chier, et qu’il l’remarques, t’avais ceux dont les pages s’rapprochaient l’plus du blanc, et l’plus du haut d’la pile, touchant pratiquement l’plafond, v’nant caresser les poutres aparentes bouffées par tu n’sais quelle bête dégueulasse, qu’tu retrouvais écrasée sous tes gaudasses. T’avais foutu l’tout dans un vieux sac d’toile, avec un trou au fond, t’avais simplement mis ta main dessous pour pas qu’tout s’fasse la male. Bien qu’miteux, t’avais gardé c’sac, et il t’arrives encore d’plonger ta tête dedans, d’effleurer du bout des doigts les résidus d’ton ancienne vie, les miettes d’ton ancienne baraque. D’sentir l’odeur d’l’eau d’cologne d’ton père, les roses qu’ta mère prenait soin d’entretenir sur l’balcon. L’mélange d’ces deux odeurs, par contre, t’filais la gerbe, l’mélange d’ton père et d’ta mère, tout ça t’donnais la gerbe, en sachant très bien qu’ce mélange d’odeur donnais ton odeur, et qu’le mélange d’ta mère et d’ton père, toi. D’l’eau d’cologne à la rose, c’était toi. C’parfum qui t’prenais la gorge à chaque fois qu’ton père s’rendait sur l’balcon, à chaque fois qu’son doigt effleurait l’cou d’ta mère, et qu’il s’accrochait l’doigt contre une épine, qu’la goutte rouge s’faisait voir, qu’l’odeur âpre surplombait l’tout. Un mélange d’eau d’cologne d’rose, avec une arrière goût dégueulasse d’sang. La première odeur qu’t’avais eut d’toutes, dès qu’t’avais entrevu la lumière, pour la première fois. C’t’odeur qu’t’avais ressentis, c’jour là, et qu’tu sentais à chaque fois qu’tu t’faisais mal, qu’le sang était visible. Tout l’temps, pratiquement. À chaque fois, tu t’collais un des pansements qu’tu gardais constamment dans tes poches, mais tu t’résolvais pas à les jeter, à détruire c’t’odeur qui t’rapellais l’début, l’commencement d’la fin, l’début d’la pente. Alors, tu les gardais, tous, tu les mettais dans une trousse, qu’t’emmenais même au bahut, et tu t’replongeais dedans, d’temps en temps, une question d’secondes, d’minutes même, des fois. L’temps qu’ton oncle change d’pièce, en claquant la porte, t’sortant d’ta torpeur, où qu’le prof’ s’mette à beugler ton nom, en prenant bien soin d’t’apeller Jamie, t’filant encore plus la gerbe. D’toutes manières, en c’monde, y’a pas grand chose qui t’file pas la gerbe.

CHAQUE FOIS QUE J'REGARDE LE CIEL J'PENSE T'EMBALLE PAS, C'EST QU'DU GAZ AUTANT FAIRE UN VOEU DEVANT TON ÉCRAN PLASMA.
NOM D'LA PARTIE: SUCK 1% OF MY DICK.
FOND MUSICAL: GOING BACK TO CALI (VICEROY "JET LIFE" REMIX)


T’inhales la fumée, elle s’infiltre dans ton organisme, t’bouffes d’l’intérieur, t’ronges les organes, t’souilles l’sang, déjà entaché. Ton corps t’sembles détruit d’l’intérieur, sur l’point d’imploser, et c’te sensation d’brûlure s’fait d’plus en plus forte à chaque fois qu’tu reglisses l’joint entre tes lèvres, qu’t’inspire, et qu’les mêmes sensations amplifiées s’déversent, s’renversent, et t’défoncent. Elle t’défonce, mais c’sentiment t’sembles tellement peu crédible, comme tout. Faux, tout t’sembles faux, même l’reflet d’toi-même dans l’miroir fendu d’ta chambre. L’fil d’ta silhouette est déformée, coupée au niveau d’la hanche par c’te fêlure, l’impact d’ta tête contre l’verre, les tâches d’sang sont encore presques visibles, sur c’te surface lisse, imparfaite. L’contact des mains d’ton père contre tes épaules t’brûles encore, la marque rouge sur ta peau pâle t’fais encore souffrir, et la lumière blanche d’l’hôpital t’niques encore la rétine, l’odeur d’cet endroit t’donnes encore envier d’gerber, d’lui gerber à la gueule, c’type. C’t’enfoiré, c’putain d’père. L’détruire, c’est tout c’que ton esprit t’communiquais à c’moment, et des foutus réflexes d’merde, une putain d’migraine dès qu’tu sentais son odeur, l’ventre retourné dès qu’ta rétine glissait sur lui, dès qu’t’arrivais à deviner sa silhouette près d’l’encadrement d’la porte. C’même sentiment dégoût, c’te même démangeaison dans l’poing, et c’te même envie d’lui coller contre l’visage, d’évacuer tout c’que tu ressentais. C’te fusion d’multitude d’sentiments qu’tu ressentais en même moment, c’mélange explosif, qui t’faisais sortir d’tes gonds, qui t’faisais perdre la tête, la raison. C’même sentiment ravageur, dans lequel tu n’te sentais qu’plus vivant, qu’tu brûlais d’laisser faire, d’le laisser t’dicter tes actes. D’stopper c’te maitrise d’toi-même dont tu faisais preuve, imploser. L’imploser. Dès qu’t’avais changé d’maison, d’tuteur, tout t’semblais plus simple. Mais l’bruit qu’son pied avait fait en franchissant l’seuil d’ta chambre était plus clair qu’d’habitude, plus sec qu’celui d’ton oncle, plus violent. L’pas qu’tu n’pouvais pas oublier. Tes mains avaient quittés l’paquet d’feuille qu’elles tenaient, les laissant s’plaquer au sol, s’glisser sous les pompes d’ton père, gardant la trace d’son pieds. La trace d’ce jour. La semelle d’ton père, sur une feuille, une foutue feuille qu’t’avais pas réussis à foutre au feu, à détruire. En face d’ton lit, tu l’avais accrochée. Dès qu’tu t’allongeais, tu sentais la coupure du verre, l’odeur du sang, et c’te pression sur tes épaules, t’faisant courber l’échine, t’faisant plier les genoux. T’soumettres. Faire l’putain d’soumis, déglutir avec difficulté et n’même pas tenter d’refouler c’foutu frisson qui t’prends, c’te foutue goute d’sueur qu’tu sens glisser lentement contre ton échîne, t’torturer en t’laissant un sillage glacé, et c’sentiment d’peur, d’angoisse. T’refaire revivre la sensation d’ce moment, dès qu’il a posé ses mains contres tes épaules, l’contact de ses doigts contre ta peau, d’son souffle imbibé d’alcool contre ton visage, balayant la dernière trace d’volonté qu’t’avais de t’en sortir. Indemne. Non, la force d’sa poigne contre toi balayait tout. Absolument tout, l’moindre d’tes muscles refusait d’se contracter, d’te faire la moindre protection. Rien. Tu t’laissais aller, tu l’laissait t’remuer, t’brutaliser, sans prononcer l’moindre mot. Un putain d’soumis. L’seul muscle qui marchait, ta bouche, t’permettait d’la garder fermée. D’t’empêcher d’ouvrir ta gueule, d’brailler l’plus fort qu’tu l’pouvais, d’te niquer les cordes vocales. L’regard qu’il plantait dans tes yeux t’décourageait, t’décourageait d’bouger, d’tenter d’lui coller tes phalanges dans la gueule. L’froncement d’son front, lui, t’laissais perplexe. Ses joues qui retombaient, l’début d’gris qu’tu discernais à la racine d’ses cheveux d’même. Tu n’l’avais pas revu, depuis longtemps. Pas assez. T’espérais n’plus l’revoir du tout, l’laisser t’hanter la nuit, pas t’poursuivre la journée. Disparaître. Pour toujours. Tu t’souviens qu’en sentant ses mains appuyer contre tes épaules violemment, alors qu’tu sentais déjà une putain d’douleur, tes lèvres s’étaient animées, alors qu’le verre s’brisait sur toi. Tu t’souviens. «J’suis désolé pour l’journal.» Puis l’impact, c’t’éclair dans ta tête, qu’tu avais crut rentrevoir dès qu’tes yeux s’étaient ouverts sur l’carrelage blanc d’l’hôpital. Cet éclair, qui t’faisais tant haïr l’orage, qui t’filais des sursuauts, dès qu’le bruit d’la foudre t’défonçait les tympans, dès qu’la sensation du verre qui s’brisait t’revenait à la l’esprit. Dès qu’la multitude d’feuilles blanches éparpillées par terre avaient toutes étés tachées d’sang.

ON REVIENT FIERS, TAPIS DANS L'OMBRE PENDANT DES MILLÉNAIRES. CES POUMONS T'ÉCLAIRENT COMME L'EDF AU NUCLÉAIRE.
NOM D'LA PARTIE: ELTER AGO.
FOND MUSICAL: MEDS AND FEDS (M.I.A)

Les contours s’dessinent, les formes s’ficellent, s’collent entres-elle, s’détachent, s’reforment avec d’autres. L’squelette est placé, la chair s’dessine lentement autour, s’mélant dans c’mélange d’couleurs, d’odeurs et d’textures. L’vent s’mets à souffler lentement sur cet amas d’formes, informes, et d’odeurs. L’tout s’mets à danser lentement, s’soulève au même rythme, suivant cette même mélodie inaudible, c’même mouvement indescriptible, inspiré par l’souffle du vent, où d’n’importe qui d’autre. La brume s’forme, ton esprit s’allège, alors qu’les détails commencent à apparaître, à allourdir ta vision, à t’fausser. A t’perdre en chemin, alors qu’tu tentes désespérement d’rattraper l’train, d’t’agripper à sa paroie d’métal, ses paneaux d’bois, aux formes sinueuses. Ton regard s’perd dans c’tourbillon, tu t’sens comme happé, par tu n’sais quelle force, alors qu’tu dilates l’mieux qu’tu peux tes narines, pour saisir au mieux l’essence d’chaque seconde, d’chaques millièmes d’secondes, alors qu’le paysage change, que l’image coulisse sur un autre, c’mélange psychédélique qu’tu n’as pas l’temps de saisir. Déjà, tu perçois l’bout du tunnel, qui s’fait brusquement étroit. L’air s’rarefie, alors qu’tes lèvres s’pincent. T’inspires, alors qu’tout ces arômes t’parviennent, comme par salves, qu’tu perçois l’odeur, alors qu’elle s’détcha déjà en plusieurs couches, plusieures autres odeurs. Tu l’vois, cet emboîtement d’mollécules odorantes, c’mélange qui t’permettrais d’retrouver c’tunnel étroit dans l’espace d’ta piaule. C’passage sinueux, sinistre. Son atmosphere angoissante, c’t’air pesant, c’te sensation d’avoir des putains d’yeux rivés sur toi, et toujours c’te chute libre, c’décor qui s’mets à tourner autour d’toi, donnant encore plus d’l’ampleur à ta chute, alors qu’la distance avec l’sol t’semble s’aggrandir au fil des minutes. Alors que l’boyeau t’sembles s’élargir autour d’toi, et que c’te foutue boule t’reprends la gorge, s’reserrant alors qu’la paroie s’éloigne d’toi. Tu t’sens étouffer, la respiration bloquée. Les formes s’mettent encore plus à bouger autour d’toi, reprennent c’te danse, plus rapide. Leurs mouvements sont moins fluides, moins gracieux. Saccadés, menaçants. L’rythme t’défonce les tempes, tu t’sens vibrer au même son, à la même vitesse. Ton corps t’brûles d’partout, alors qu’tes os s’mettent à craquer, lentement. D’abord l’pied, tu l’sens qui s’heurte à la paroie devenue dure, l’odeur âpre t’prends les narines. Tu la sens d’partout, à l’intérieur d’toi, qui rentre, qui s’mêle à toi, à ton haleine, ton souffle. Tu l’vois entâcher l’mur, c’liquide noir profond, tu l’vois qui forme un tâche, qu’tu fixes. Tout s’démantèle, toi aussi. L’monde perds sa forme autour d’toi, s’détruit. L’décor s’embrase, s’troue, s’défonce, et fini par commencer à s’dissiper, dans l’vent. À disparaître. Tu restes dans l’air, suspendu, alors que l’temps t’sembles s’être stoppé, alors qu’les battements d’ton coeur t’sembles n’plus être. Tu n’sens plus cette danse, tu n’sens plus c’te valse qui s’répète. Tu n’sens plus l’souffle d’vie dans ton corps, plus d’sensations. Plus rien. Tu n’ressens plus d’chaleur, ton corps est froid. La seule chose qu’tu perçois, c’est cette odeur, cette odeur et l’vent gelé qui t’souffles dans l’oreille, une phrase inaudible. Un murmure, tu n’comprends pas. Tu n’comprends plus rien, et ton corps s’mets à chuter. S’enfoncer dans l’vide. Et l’sol s’rapproche, d’plus en plus. Tu l’vois, tu l’toucherais presque. À mesure qu’les centimètres, et les milimètres sont brisés, elle est là. Plus forte, plus présent. Cette odeur, qu’tu sens. Depuis l’début, tu la sens. Cette odeur, humide. Moite, presque. Et sèche, au même niveau. Elle t’sembles de plus en plus proche, d’plus en plus forte. Elle n’sent strictement rien. L’mélange d’un tout, qui n’donne rien. L’mélange de tout, qui n’donne rien. Tu sens déjà l’impact d’la pierre froide contre ton visage, où tu l’supposes. Tu sens déjà l’bruit d’tes os qui s’brisent tous uns à uns, dès qu’ton corps se heurte par terre, tu l’sens. Mais tu n’sens pas la douleur, tu n’arrives pas à l’imaginer. Un foutu voile blanc s’forme dans ta tête, à c’niveau là. Tu n’arrives pas à ressentir la douleur, ni l’imaginer. À chaque fois, ta chute se stoppe avant l’impact, et tu n’sais pas si tu l’aurais sentie. C’te décharge qui t’parcourerait tout l’corps, t’transpercerait d’toutes part, t’détruirait et t’donnant une sensation d’brûlure dans l’torax. Tu sentirais ta respiration s’bloquer, tes forces t’quitter. Et tu resterais là, au sol. Brisé. Dès qu’tu sens l’effleurement du sol, l’béton contre l’bout d’ton nez, et tes orteils, tu t’décides. Tu t’réveilles d’cette imagination, tu t’sors d’ce monde parallèle. Et l’contact du sol contre ton nez n’te reviens pas. Disparu, au milieu d’la brume. À chaque fois que tu t’laisses submerger, allongé sur ton lit, avec c’bout d’tissu sur l’front, imbibé d’parfum, tu n’as qu’des souvenirs olfactifs, et d’vagues images floues dans la tête. Mais tu l’sais, c’mur auquel t’allais t’heurter, et cette odeur creuse qui t’suivais, c’était celle d’la mort.

LA PREMIÈRE DANSE ADÈLE A BIEN DANSÉ, LA SECONDE DANSE LE PONT S'EST ÉCROULE. OH ! DIT LA MÈRE J'ENTENDS LE GLAS SONNER. C'EST POUR ADÈLE ET VOTRE FIL AÎNÉ, VOILÀ LE SORT DES ENFANTS OBSTINÉS.
NOM D'LA PARTIE: A KING WITHOUT CROWN.
FOND MUSICAL: SAIL (AWOLNATION)



COMME des FUCKDOWN Bacchu10(BACCHUS) «Bacchus? J'dirais qu'ce type est un putain d'sale con, ouai. J'crois même qu'à c'niveau là, c'le seul à pouvoir m'battre. L'pire, c'est qu'il est gerbant d'bon-sens, et qu'la moindre chose illégale, ça l'branche pas. Mis à part c'qui touche à d'la came, où d'la boison. Quand j'étais encore qu'un p'ti emmerdeur d'seconde-zone, en qu'je portais encore des conneries d'slip, j'traînais toujours avec lui. J'ai toujours traîné avec lui, et même si c'le cas encore aujourd'hui, c'pas dans la même dimension. C'différent. J'saurais pas t'dire la manière dont j'ai rencontré c'type, j'devais être sous substance, même si j'devais pas avoir plus d'10 piges, même moins. L'courant est cash passé, d'toutes manières on s'faisait d'la peine, j'pense. Il m'fait toujours d'la peine, d'ailleurs, avec ses vieux dessins. J'cracher pas sur c'qu'il fait, j'dois même avouer qu'c'est en partie grâce à son coup d'crayon qu'j'ai autant d'thune (enfin autant, tout est relatif, j'suis fauché comme un champ -c'te comparaison). C'lui l'type qui dessines les images des bouquins qu'je vends, qu'ce soit l'type en couche, où n'importe quelle autre connerie, c'est l'fait qu'les dessins aient étés fait par un type ayant choisit bac +5, études et tout l'bordel, qui a d'jà voyagé dans pleins d'pays avec un putain d'culture religieuse. Enfin ça, c'est les conneries qu'je racontes aux gens, surtout. Et surtout pas à lui, ils est persuadé qu'je lui demandes ça parce que j'bosses dans une librairie à domicile, c'qui en fin d'compte est plus où moins juste, non? Passons. D'toutes, j'sais d'jà comment ça va s'terminer s'il l'apprends, en putain d'engueulade. Comme la dernière fois. Pour l'coup, avec ma morphologie d'merde, j'vais certainement tm'retrouver à l'hosto', et j'aurais plus d'appart', en prime. C'pas que qu'l'optique d'le perdre m'casse l'cul, c'juste que j'tiens d'abord plus à moi qu'à lui. Et j'peux pas m'permettre d'perdre ma chambre, pour une raison qu'je garde. C'l'instinct d'survie, c'tout. Et pour l'coup, la dernière engueulade, c'tait à cause d'ton commerce illégal, dont m'sieur n'avait pas été informé. Et forcément, j'étais vénère. J'me suis tapé l'type qui s'rapproche l'plus d'son mec, et on s'est perdus d'vue. En même temps, j'le comprends, j'suis qu'un con. J'pensais sincèrement plus l'revoir, et y'a eut c'te soirée à l'hôpital. C'moment où mon regard à croisé l'sien, et tout s'est fait rapidement. L'appart' qu'on squattez ensemble, l'fait qu'on baise ensemble, alors qu'au fond il m'détestes, et qu'je l'détestes aussi. Et c't'histoire, qu'il m'fasses à nouveau confiance. J'vais m'faire griller si j'suis pas prudent, et ça, ça risque d'me faire tomber d'haut.»

COMME des FUCKDOWN Joska10(JOSKA) «Joska, c'est l'type avec qui j'ai, encore une fois, tout niqué. D'toutes manières, j'bousille tout dès qu'je pose l'pieds dessus, et la relation qu'j'avais avec lui a pas fait exception. Ouai, on s'connait d'puis un bout d'temps aussi, mine d'rien, lui et moi. Dans l'genre, les meilleurs amis aussi. Les meilleurs amis qui finissent par s'laisser avoir c'te connerie d'sentiments, où d'ces frissons qui t'faussent la vision dès qu'ma main effleurait la sienne, dès qu'je posais mes yeux sur lui. Il était libre, j'étais libre. J'crois qu'y'a absolument plus rien à dire à c'niveau. Lui et moi, c'était pas fait pour marcher d'toutes manières, et l'couple s'est vite brisé. J'lui en voulait, il m'en voulait pas, c'tait d'un commun accord. On est restés très proches, ouai. Dans l'genre, la même complicité qu'avant. 'Fin ça, avant qu'Jamz s'décide à enfin tout niquer autour d'lui. D'tout détruire, pour une raison conne, d'surcroit. Mais d'toutes manières, j'm'en contre-tape, j'suis toujours maître d'mes actes, non? C'Joska l'fautif, dans l'histoire. C'est lui qui a insisté pour m'présenter son mec, qu'je l'voit. Qu'je m'rende compte qu'ce type est pire qu'sexy. Qu'ce type, je m'le ferait bien. L'truc, c'est que c'type n'm'aime pas, non. Joska lui a causé d'moi, et aujourd'hui encore, il voit bien qu'lui et moi, c'pas tout à fait terminé, dans l'sens qu'on reste complices, comme avant qu'on s'mette ensembles. Je l'vois, l'éclair d'jalousie dans l'regard d'Bloko, dès qu'je m'approche d'Joska, et je l'vois aussi dans les yeux d'Joska dès qu'je m'mets à tenter d'charmer son mec, sous ses yeux. J'suis un p'tit con, j'te l'accorde. Et? J'fais juste c'qui m'semble s'rapprocher l'plus de c'que j'veux, en j'me laisse entraver par personne. J'suis libre, et même si j'dois vendre d'la connerie d'portes-clefs pour ça, j'hésiterais-pas. J'ai d'jà pas hésité, vu qu'c'est actuellement ce que je m'casse l'cul à faire. Rien n'm'empêche d'obtenir c'que j'veux, absolument personne. Et si, pour cette même raison, j'dois m'mettre à dos l'type qu'j'ai toujours considéré comme mon pote, j'hésiterais pas. J'suis légèrement impulsif, j'te l'accorde. D'toutes, j'crois d'jà pouvoir dire qu'j'ai plus où moins foutu ma relation avec Joska, pas b'soin d'pincettes et d'loupe pour s'en rendre compte. L'mal est d'jà fait, autant qu'j'y aille à fond.»








Dernière édition par Jamz Khursh le Jeu 5 Juil - 22:19, édité 19 fois
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 13:34

    j'quémanderais un phat lien. obligé. COMME des FUCKDOWN 2684926262
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 13:35

d'toutes, j't'aurais forcée si t'avais pas voulu, t'sais COMME des FUCKDOWN 2684926262
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 13:48

    m'forcer ? c't'un appel au crime ça. COMME des FUCKDOWN 2684926262
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 14:02

mais avoues qu't'aimes ça COMME des FUCKDOWN 2684926262
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 14:14

    Re welcome, sexy moustachu COMME des FUCKDOWN 2684926262
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 14:15

haha, merci COMME des FUCKDOWN 2684926262 mais j'sais pas, j'me plait pas tant qu'ça en moustachu, ça m'perturbe Arrow
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 14:23

ReBienvenue
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 14:27

Jamz Khursh a écrit:
mais avoues qu't'aimes ça COMME des FUCKDOWN 2684926262

    j'kiff ouais. COMME des FUCKDOWN 2684926262 enfin, j't'autorises d'me violer dans les allées sombres d'paris.
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 14:43

bon, l'moustachu n'est plus. merci mady COMME des FUCKDOWN 2684926262 s'tu m'autorises, c'plus du viol meuf Arrow
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 14:50

    ouais, mais tu peux m'violer et j'peux aimer ça. ->
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 14:52

tékass, j'vais pas m'priver COMME des FUCKDOWN 2684926262
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 14:54

Bienvenue COMME des FUCKDOWN 239769179
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 14:56

merci COMME des FUCKDOWN 2684926262
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 15:01

    R'marque t'es beau quand même rasé et avec ta casquette COMME des FUCKDOWN 2684926262
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 15:11

t'as vu un peu COMME des FUCKDOWN 2684926262
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 15:14

    J'fais que ça, voyons COMME des FUCKDOWN 2684926262
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 15:16

haha, bah azy, t'gêne pas, c'est fait pour ça COMME des FUCKDOWN 2684926262 -et bordel, j'avais pas vu qu't'avais boyd, il est mouillant, lui-
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 15:19

    S'tu commences à m'inciter, hein COMME des FUCKDOWN 2684926262 (Et j'plussoie pour Boyd **)
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 15:27

bah azy, j't'y incite COMME des FUCKDOWN 2684926262 (ouai, en général j'ai du mal avec les mannequins blonds, mais j'le kiffe bien lui :heartt:)
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 18:36

    c'toi twaggle ? O:
    ohmyfuckonfiebfiebfkrnofnonongod, d. quel homme de ma vie putain !
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 18:38

il est beau celui-là. COMME des FUCKDOWN 1564138967

re-bienvenue à toi et bonne chance pour ta fiche. COMME des FUCKDOWN 3681609067
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 19:09

c'moi, ouai COMME des FUCKDOWN 2684926262 t'as vu, bordel, l'bg d'd. -et merci d'pas avoir filé l'nom, ahah COMME des FUCKDOWN 277638789- COMME des FUCKDOWN 2684926262 et merci nemo (j't'ai déjà dit qu'je trouvais nemo trop mignon?) :heartt:
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MessageSujet: Re: COMME des FUCKDOWN   COMME des FUCKDOWN EmptyJeu 28 Juin - 22:05

Bienvenue . bave Je te baise quand tu veux ou tu veux quand tu peux . (a)
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