Sujet: Ash ϟ Je te laisserai sur ma peau te tatouer Ven 29 Juin - 5:51
Ash & Naïs
Je me réveille tranquillement et j’ai l’impression d’être au paradis. Ça ne devrait pas être autorisé ce genre de béatitude mais c’est comme ça je crois qu’on se lève du bon pied. J’ouvre doucement les yeux pour m’habituer petit à petit à la lumière du soleil et émerge sans faire trop de bruit. Je ne tiens pas à réveiller Ash qui dort à mes côtés telle une déesse. Je me tourne sur le côté pour pouvoir l’observer les yeux fermés, j’espère qu’elle dormira encore longtemps rien que pour que je puisse encore la contempler. Je sens sa main partir à ma recherche dans le grand lit et me rapproche d’elle pour que l’absence de mon corps trop éloigné du sien ne la réveille pas. Il ne faut surtout pas, je tiens à rester là comme quelques minutes. Le temps passe pendant que je l’observe en repensant à notre soirée de la veille. C’était délicieux : un fête, de la musique, toutes sortes de personne et elle au milieu de la foule qui me choisissait une nouvelle fois pour être sa compagne d’une nuit alors que d’autres aussi ne regardaient que elle en espérant d’avoir ma chance. Quelque part, je comblais avec elle une certaine nostalgie de mes premiers moments avec Louise, mais d’autre part il y’avait aussi que tout simplement, je ne prenais pas la tête et vivait l’instant présent avec une nymphe. Lorsque je constate qu’elle s’est bien rendormie profondément, je m’extirpe hors du lit et enfile le premier tee-shirt qui me tombe sous la main comme une chemise de nuit. Hors du lit, je referme un peu plus les rideaux pour que la lumière du soleil ne l’éveille pas comme elle l’a fait avec moi. Je zieute mon téléphone et réponds aux messages que j’ai ignorés la veille. Des « T’es où ? » et des « Va te faire salope ! » C’est tout ce à quoi j’avais eu droit. Rien de vraiment intéressant. Rapidement, je file à la cuisine. J’essaie de ne pas faire de bruit de peur de réveiller Ella & Jonah ; il est encore bien trop tôt pour eux et un dimanche, on ne se réveille pas aux aurores – à moins de s’appeler Naïs et d’aimer être levée par le soleil. Je prends le temps de préparer un plateau de petit déjeuner et retourne dans ma chambre située à l’autre bout de l’appartement, ma chambre qui est aussi mon atelier. C’est un genre de garçonnière et j’y retrouve Ash encore endormie dans mon lit. Je pose le plateau à côté d’elle à l’endroit que j’occupais et l’entend gémir. Elle s’étire doucement & se réveille.
Alors que je la regarde se retourner pour être sur le dos, elle s’éveille tranquillement et ouvre les yeux. C’est à ce moment-là que j’en profite pour m’installer sur elle à califourchon sans trop la brusquer. Je me pince doucement la lèvre en pensant au fait qu’elle soit nue en dessous du drap et me penche lentement vers elle pour l’accueillir parmi les éveillés. « Bonjour, tu as bien dormie ? » Je demande d’une voix presque sensuelle avant de poser tendrement mes lèvres contre les siennes. Cette étreinte dure un moment, je dépose des baisers dans son cou, l’embrasse, la cajole et la câline. Je l’enveloppe de douceur pour que son réveil soit optimale mais aussi parce que j’en ai gravement envie. J’ai beau avoir partagé plusieurs nuits avec elle, je suis encore en proie aux même émotions et envies. C’est ça, la passion. Je finis par me redresser pour la regarder du haut de mon siège. Je glisse mes mains sous les couvertures pour la découvrir au moins jusqu’au niveau du bassin et l’observe. Totalement en admiration devant une telle beauté, je la regarde sous tous les angles et inscrit dans un coin de ma tête ses formes. Je songe sincèrement à la peindre au réveil. Les meilleurs peintres ne font-ils pas eux aussi de belle esquisse de leur maîtresses ? « Ash ; tu es magnifique. Je voudrais graver cette image éternellement. » Je confesse avant de poser mon regard sur mon chevalet plus loin. Je l’ai laissé là hier avant de partir ; d’ordinaire, je ne laisse pas un travail en suspend mais je n’avais pas eu le choix. Je me lève donc hors du lit et me dirige vers lui tandis qu’Ash comment à se servir dans le plateau que j’ai amené.
Je laisse tomber quelques gouttes d’eau sur la peinture sèche avant de lui redonner sa forme, je mélange le tout de façon à ce qu’elle prenne bien la consistance que je souhaite et emporte ma palette avec moi jusque sur le lit. Ash est assise et sans gêne, je reprends la place que j’occupais deux minutes plus tôt : sur ses jambes à califourchon. « Je peux ? » je demande en lui montrant le pinceau. Je révèle clairement mon intention de l’utiliser sur elle et ne m’en empêche pas. « Penche toi un peu en arrière pour voir. » Je partage un sourire complice avant qu’el ne fasse ce que je demande. Le pinceau touche la peinture puis sa peau que je recouvre d’un joli rouge. Le pinceau glisse sur sa peau, je sens quelques frissons mais n’arrête pas pour autant, captivée par mon travail comme si l’eût été possible d’embellir la beauté elle-même. Je dois dire que là, je suis totalement dans mon élément. Je peins, tout en étalant du doigt la peinture. C’est excitant et en même tellement frustrant de ne pouvoir que toucher.
Sujet: Re: Ash ϟ Je te laisserai sur ma peau te tatouer Ven 29 Juin - 21:27
Mischief Managed
Léphémère, une ombre qui s’échappe. Sa chimère accroché dans mes rêves artificiels, je m’approche lentement dans un drapé couleur de lune au bord de l’eau, le vent porte mon fantôme dans ses particules, dans l’écrin de ses poussières. J’avance sous les étoiles écrasant des cadavres sans visage, comme une enfant silencieuse révolté et trop sauvage pour exister, je marche vers son ombre. Je plonge dans cette eau sombre et illusoire qui se transforme en sang. Mon visage se place devant le sien, dans mes doigts il y a cette envie de lui arracher chaque cellule de sa peau et à l’intérieur mes lèvres ont envie de s’y poser, car elles ne se s’y posé qu’une fois, son corps les a rejetées. Mes défenses tombes, une par une, brique par brique. Personne n’avait réussi à détruire mes remparts d’un regard. Ma sensibilité explose, un cœur pur dont je ne connaissais pas l’existence apparait, se pose entre ses phalanges et se brule en cendre. Même son ombre en a déjà un, celui-ci ses yeux l’ont désiré et ce n’est pas le mien. Mon squelette devient aussi dur que du métal, froid, glacé comme la neige qui m’a vu naître et puis cette chaleur qui apparait, me fait respirer dans la réalité. Mes paupières blanchissent et rougisses, je prends le temps de me rappeler ou je suis avant de les ouvrir. Je me souviens d’avoir pris ma veste, mes clopes, des allumettes et ma moto. De m’être enfuit et d’avoir rejoint Naïs. Je reconnais son odeur aussi délicieuse que tendre, elle n’est pas très loin. Etrangement j’ai cette sensation de vertige de n’avoir plus d’énergie, son souffle raisonne encore dans mes tympans. Nos corps se sont frôlé jusqu’à s’épuiser. Les déluges dans mes iris se calment, ils s’emportent dans le son du silence. Paris reste mon énigme, la soit disant ville de l’amour possède aussi ma destruction entre les souvenirs de ses murs. Même si j’en étais pas dépendante, je m’étais débarrassé de toutes ses merdes que j’avais ingéré adolescente. Connaître la dépendance peu importe ses marques, je n’avais pas connus. De mon enfance jusqu’à maintenant. Certain ont besoin de leurs parents, d’autres de produits illicite, certain de sexe. Je pouvais m’en passé sauf peut-être une chose que j’essayais de me débarrassé pour ne pas apparaitre faible. non, je me trompe c'est faux. J'ai ma liberté.
Mes yeux s’ouvres, laissant se désagréger mon voyage dans le monde de mon cortex. Je vois Naïs s’installer sur moi, elle est rayonnante et dégage une beauté composé de trait simple qui s’esquisse devant mes pupilles. « Bonjour, tu as bien dormie ? » J’entendais sa voix suave se délier de ses lèvres. Oui, j’avais bien dormis comparer à toute mes nuits d’insomnies. Il faut dire qu’on s’était épuisée à n’en plus finir hier dans des jouissances libératrices. Je voyais le plateau qu’elle avait préparé, j’avais souris. Naïs était d’une gentillesse rare avec moi, c’était quelqu’un de rare. « Bonjour, oui et toi ? Oh, c’est gentil merci» dis-je d'une voix un peu cassé par le sommeil. Elle avait vite compris que j’avais un estomac qui semblait ne pas avoir de fin. Je sens ses lèvres brulantes s’emparer des miennes, on se serre l’une contre l’autre. J’ai toujours été d’une distance insaisissable, une fille qui part toujours avant les premiers rayons de l’aurore, qui ne laisse personne entrer dans l’endroit où ses affaires sont posées. Une distance qui se détruit dans les bras de Naïs, parce que je la laisse me tenir dans ses bras, que je ne m’enfuis pas. « Ash ; tu es magnifique. Je voudrais graver cette image éternellement. » Je me tais, je ne sais pas quoi dire, ni quoi penser. Il y a quelque mois, j’ai pensé très fort que les belles choses apportent les larmes alors je tacherai de ne rien croisé de beau. Pour ne plus me retrouvé comme un insecte paralysé sur une toile. Naïs représenté une beauté physique et mental, je m’enfuyais pas. Je restais là à vivre simplement. Me laissant faire, ce qui est une chose rare. Je déjeunais ce qu’elle avait apporté en la remerciant encore.
Elle disparait, réparé comme une petite lumière. Une sorte de fée, qui me pousse dans mes limites. Elle revient se tenir contre moi, j’aime cette sensation. Je regarde les grains de sa peau étrangement je ne lui veux aucun mal. Je ne ressens pas se déchirement de furie qui viole mes organes, une sensation de plénitude se voile dans mes veines. « Je peux ? », elle n’était pas venue les mains vides, son pinceau dans les mains. Je la laisse faire en voyant la couleur qui rythme mes rêves. « Penche-toi un peu en arrière pour voir. » On se sourit, j’aime voir cette esquisse apparaitre sur son visage, j’admire et j’exécute la demande de l’artiste. Je me penche en arrière fessant ressortir mes côtes, je frisonne a chacun de ses mouvements. Mes yeux se referment, j'essaie de me métamorphosé en statue mais cela me demeure impossibles. Ma nature est celle d’un ouroboros en cendre, j'ai une envie violente de me relever et de l'embrasser mais je me retiens pour ne pas saccager son travail. Je laisse son inspiration se baladé sur ma peau, ma chair frissonne et mes phalanges caressent ses bras. J’envoie valser mes pensées, j’envoie danser les illusions et je profite de la lumière. Je remonte lentement le long de ses formes en m'amusant à créer des frissons. Je sens ses os sur moi, sa chair, son odeur. Je me relevais doucement et j'enlevais le tissus dont elle s'était recouvert. Mes lippes s'ouvraient pour lui chuchoté « tu vas te salir ». Il y avait une part de vrai dans cet argument un peu faible, mais je ne voyais pas pourquoi je devais me tenir nue et elle pas. Ma langue s'était mise a glisser sur son cou, entre sa poitrine jusqu'en bas de son ventre. Nos yeux se sont fixés pendant un long moment et puis je me suis repositionné comme elle le désirait. Tout ce que je pouvais offrir c’était mon corps en cendre qui n’aspiré qu’a retrouvé son cœur dans l’orage.
Sujet: Re: Ash ϟ Je te laisserai sur ma peau te tatouer Sam 7 Juil - 16:32
Ash & Naïs
Avec mon pinceau, je touche sa peau délicatement, je dessine avec beaucoup d’attention t me montre pointilleuse. Ash est une œuvre d’art au naturel mais dans un délire d’artiste, j’aime la faire mienne car j’ai pour elle, une passion nouvelle. Sous mes coups de pinceau, je sens son corps qui s’agite et qui frémis. Devant moi, sa poitrine se durcie ce qui capte mon attention ; l’envie d’elle est omniprésente et pourtant, je parviens à en faire fis le temps que je dessine. Ca a toujours ainsi, l’Art capte mes pensées et m’empêchent de songer à autre chose. En silence, des formes commencent à prendre forme sur le corps tendu d’Ash : des fleurs. J’aime les fleurs, elles sont si naturelles. Ses yeux trop concentrés à me contempler, j’ignore si Ash voit le résultat. Ca n’est pas dérangeant, mieux vaut regarder lorsque tout est fini, autrement il n’y a pas de surprise. Je sens ses mains se faufiler d’un coup sous mon tee-shirt et juste sur mes hanches, je réprime un frissons à son contact mais arrête de dessiner un instant, je me laisse chatouiller par ses mains qui remonte le long de mon corps jusqu’à me faire retirer le tee-shirt que j’ai enfilé en me réveillant. Je frissonne lorsqu’elle me déshabille, mais encore plus lorsque je suis nue devant elle. Je me pince la lèvre. Bordel ! Que j’aime être nue devant ses yeux ; j’aime la regarder lorsqu’elle me contemple et qu’elle a envie de moi. C’est beau de la regarder et en même temps, c’est très excitant. « Tu vas te salir » me dit-elle comme si cela justifiait qu’elle me déshabille, ou bien montrait un intérêt pour le vieux tee-shirt qui me sert de chemise de nuit. Sale, je le suis déjà. L’une de mes mains est pleine de peinture à force d’étaler celle que je dépose sur le corps d’Ash qui se transforme petit à petit en rosier humain. J’arrête cependant mes dessins lorsqu’elle se rapproche dangereusement de mon buste tout juste nu. Un gémissement m’échappe lorsqu’elle pose sa langue au creux de mon cou ; une vague d’excitation se déverse alors dans tout mon corps et me paralyse. Ma respiration ne tarde pas à s’accélérer alors que sa langue me chatouille entre les seins jusqu’au niveau du nombril. Je ferme les yeux et profite ; jusqu’à se qu’elle se remette en place, suivant ma demande d’il y’a plusieurs minutes. Elle me laisse sur ma faim. Je la regarde tendue vers moi ; mes yeux se posent sur les petites roses que j’ai dessinés sur elle et dont la couleur des pétales se marie parfaitement avec le bout de ses seins. Je reprends là où je m’étais arrêtée et termine les motifs.
D’une voix douce et pendant que je peins, je demande. « Tu aimes les roses ? » On peut appeler ça la curiosité ou la simple envie de faire la conversation. Il faut également y ajouter le fait que je n’aimerais pas peindre sur elle des motifs qu’elle n’aimerait pas. Ca serait d’ailleurs bien la première fois que quelqu’un me laisserait m’exprimer sur son corps ; au salon, les gens me disent ce qu’ils veulent et j’execute. Ash, c’est différent, j’ai l’impression qu’elle se livre totalement à moi et que malgré son air plein d’assurance, bah’ c’est pas souvent qu’elle le fait. Arrive rapidement le moment où je termine de compléter mon dessin ; Ash est un rosier, un magnifique rosier plein d’épine. C’est hyper réaliste dans un sens. Réaliste et excitant. Je repose le pinceau sur ma pallette juste à côté du lit et place mes deux mains sur le mur comme pour l’emprisonner. « Tu me donne quoi en échange si je te laisse te regarder dans un miroir ? » Grand sourire, j’ai envie de la garder prisonnière et en même temps envie de la voir s’échapper.
c'est moche ; j'ai honte de le poster mais j'ai eu des soucis avec le net & j'ai pas envie de te faire attendre encore plus :roll: bref ! si ça va pas, tu peux me le dire.
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Sujet: Re: Ash ϟ Je te laisserai sur ma peau te tatouer