❥ Ella louise maresquo

Âge, date et lieu de naissance ⇝ dix huit ans, trente et un octobre milles neuf cent quatre vingt treize à milan. Statut ⇝ en couple. Nationalité ⇝ italienne. Métier/Études ⇝ lycéenne. Sexualité ⇝ hétérosexuelle. Groupe ⇝ la javanaise.

Votre pseudo sur le net ⇝ new yorkaise.
Où avez vous connu OLLP ⇝ depuis le début.
Age ⇝ vingt ans.
Présence sur le forum ⇝ tout les jours.
Votre avatar ⇝ lucy hale.
Pour nous aider ⇝ écrire ici. (remplir correctement avec les codes indiqués plus bas, cela nous permettra lors de votre validation, de vous inscrire dans le bottin des avatars.)

Les rires résonnaient dans la maison, enfin pas les rires j’entendais surtout ceux des enfants qui courraient un peu partout dans la grande maison blanche. Toutes sortes d’enfants se trouvaient là, que ce soit des asiatiques, il y avait la petite Chang ces longs cheveux noires tressés dans son dos et ces yeux sombre en amande, elle était mignonne bien qu’un peu trop timide par moment. Il y avait quelques français mais très rares, je crois qu’il n’était que deux, les jumeaux François, sympathique mais incroyablement macho se prenant pour le centre du monde à a peine sept ans. Mais le nombre d’italien était en plus grand nombre ce qui sembler normale dans une ville telle que Milan.

J’étais en retard encore une fois c’était devenue une habitude cette semaine pourtant je tentais réellement de faire un effort pour être polie et ponctuelle mais cela était une chose dont je n’avais pas l’habitude. Je courrais à travers les couloirs assez rapidement, tentant de ne bousculer personne bien sûr, glissant mon corps à travers tous ces enfants, je m’arrêtais devant la porte rouge. C’était la deuxième fois que j’avais rendez-vous ici et ce n’était pas un endroit que j’aimais réellement. Je détestais me confier et devoir raconter des choses que je n’aimais pas. Poussant la porte j’entrais doucement « Bonjour » dit-je assez poliment comme toujours tentant de paraitre agréable, alors que j’allais m’excuser pour mon retard elle me coupa et me pria de m’installer sur le fauteuil prévu pour moi. Elle m’offrit un petit sourire « Tu sais pourquoi tu es là Ella ? » hochant la tête « Parler de moi non ? » elle me sourit et commença un petit discours habituel sur ce qu’elle savait déjà puis elle me demanda le plus normalement du monde « Je t’écoute ma puce » je n’avais pas l’habitude que quelqu’un daigne me nommé ainsi « Vous me le demandez à chaque fois mais je n’ai pas envie de parler, je n’ai absolument rien à vous dire » c’était sans aucun doute l’adolescente qui s’exprimait en moi. Je sortis marchant jusqu’à ma chambre avec mon air un peu triste, je détestais ça devoir me confier de dire ce que je ne voulais pas. Je partageais ma chambre avec deux autres filles. L’une d’entre elle était un peu plus vielle que moi, sa peau clair rappelait la perle et ces yeux blonds une fontaine d’or, c’était dommage qu’elle soit si impolie et vulgaire car c’était réellement une belle fille je réalisais que je ne lui avais même pas demandé son prénom et pourtant cela faisait déjà deux semaines que j’étais dans cette endroit. Mon autre colocataire était une rousse qui avait perdus ces parents dans un accident de voiture il y a quelques mois, elle était triste et son visage avait toujours ce côté pâle et sans vie pourtant elle était la fille la plus douce et la plus gentille que j’avais rencontrée, en y repensant c’était triste de perdre ces parents à treize ans mais ni elle ni moi ne pouvions faire quelques choses.

En y repensant, en repensant à Lucia et à la triste vie qu’elle avait je me disais que finalement je ne m’en sortais pas trop mal. Je détestais parler de moi et provoquer la pitié chez les autres, je n’avais pas une vie parfaite mais c’était au fond ainsi et je ne pouvais pas la changer. J’eu une vague pensée vers ma mère, elle me ressemblait beaucoup, de longs cheveux bruns et des yeux légèrement noisette. Elle était très grande avec une fine taille, elle travaillait en tant que secrétaire je crois, je n’avais pas de grand souvenir d’elle, je ne l’avais vu que rarement, elle travaillait souvent puis du jour au lendemain elle avait disparu, sans donné de nouvelle, papa et elle avait divorcée, elle disait ne plus le supporter chose que je ne comprenais vraiment pas. Papa était l’homme le plus gentil du monde, toujours prêt à aider les autres c’était aussi un excellent cuisiner il faisait la soupe comme personne et je le revoyais presque m’appeler princesse quand je m’endormais sur ces genoux le dimanche. Malheureusement sa boîte fit faillite et il perdit son travail et tout ce qu’il avait. Ma mère ayant disparu, il n’avait plus que moi et j’ai gâché sa vie.

Ne pleure pas, je fermais les yeux tentant de contenir mes larmes. Je détestais pleurer. J’avais essayé d’oublier toute cette histoire, tout avait commencé il y a quelques temps, un an et quelques jours. Dire que c’était une journée parfaite, j’avais douze ans et quelques jours à peine, le soleil brillait dans la ville. Je profitais d’une glace dans le centre en ville avec mon père et une de mes voisines d’école. Mes parents c’était séparé depuis peu mais papa allait bien, il avait retrouvé le sourire et semblait malgré tout heureux. Alors que je courais avec mon amie après une chose que j’avais oublié, ma tête se mit à tourner si fort que j’avais presque la sensation de ne plus touché le sol, quelques secondes après je m’effondrais sur les pavé. Le réveil fut difficile, je ne sentais pas mes muscles et j’étais totalement épuisée, les murs verdâtre me firent comprendre que je me trouvais dans un hôpital et aussi toutes ces machines et ces tubes. Un médecin arriva, il semblait assez calme et souriait mais je supposais que c’était son métier après tout, il se présenta à moi et je tentais de retenir son nom mais seul son prénom m’atteint « Louis » sans doute car il me rappelait mon deuxième prénom Louise celui de ma grand-mère. Tentant de lui accordait mon attention, il parlait avec une voix très douce mais au fur et à mes mesures que ces mots virent à moi, il perdait ce petit éclat dans ces yeux et semblait triste ou quelques choses du genre, je compris, je compris en entendant ces mots, deux qui me frappèrent « La Leucémie » je n’avais rien entendu hormis ceci, mes ses mots me glacèrent le sang jusqu’à la moelle. J’étais un peu perdu, je fixais mes bras et les aiguilles pour les perfusions sans doute, je paniquais doucement et je criai « PARDON ? » c’était assez violant, j’avais l’impression de rêver, il tenta de me calmer et m’expliqua. J’avais ce que l’on appelle couramment un cancer du sang ou une leucémie, elle c’était déclenché il y a peu mais je n’avais rien remarqué sans doute pensant à une maladie banale. Il me demanda de ne pas paniqué et de resté calme, j’allais passer des tests et il ferait tout son possible dit-il calmement. Dans la même journée je passais des centaines de test en tout genre et un jour j’allais mourir plus tôt que les autres, mais un jour. Il promit de faire son possible pour me garder en vie, mais je n’étais pas stupide, j’avais vite compris. Mon premier réflexe fut de lui demander le temps, combien de temps pourrais-je encore respiré, il l’ignorait, tout pouvait changer.

Je m’y suis habituée depuis le temps. Mais mon père c’est ruiner dans mes soins médicaux, c’est ma faute si il a dû vendre son entreprise, voulant me tenir en vie, il avait tout sacrifié, m’offrant les meilleurs hôpitaux et les meilleurs spécialiste. Je crois qu’au fond c’était beaucoup plus dur pour lui que pour moi et je m’en voulais de lui faire ceci. Je grandis en Italie, puis un jour alors que l’argent manqué et que mes opérations coutaient de plus en plus cher, il s’associa à un homme pour avoir de l’argent, ceci lui couta un aller-retour en prison pour de longue année. Sans prendre le temps d’étudié mon cas je me retrouvé dans un foyer en ville, ou je partagé ma chambre avec deux filles et ou je devais parler au psy de mes problèmes mais à quoi bon tout ça ? Il n’y avait qu’une vérité, j’avais gâché sa vie.

Un jour j’ai eu 15 ans, je me surprenais à être encore en vie. L’Italie me rendait malade, je vivais dans ce foyer depuis presque deux ans, et c’était affreux. Il y avait en France, à Paris une femme de ma famille, lointaine certes mais de ma famille, elle était la femme du frère de ma mère et même si il avait divorcée, elle accepta de me prendre chez elle, nous nous entendions bien à l’époque et j’avais besoin de partir. Sans prendre une minute pour réfléchir, je fis mes bagages et partie en direction de la France. Elle ne posa jamais de question, sans doute parce que je ne lui disais pas la vérité, le pacte était simple, elle hébergée et me nourrissait le temps que je trouve une autre solution, mais cela faisait du bien d’avoir quelqu’un qui était là même si ce n’était pas parfait. Je repris mes études m’inscrivant dans un lycée de la capitale. Pour payer mes frais médicaux, je faisais appels aux aides, et j’avais toujours l’argent des petits boulots que j’enchainai, vendeuse, livreuse, je prenais tout ce qui passais sous la main pour survivre. Je continuais ma vie, me demandant s’il y aurait un demain puis au bout d’un moment j’oubliais, ces fardeaux qui était le mien me refusant à vivre une vie triste, seule et effrayé. Je tentais d’être forte, je me battais de toutes mes forces contre ça, et un jour tout alla mieux, j’allais mieux comme un miracle je retrouvais un peu d’espoir. A 17 ans, je vivais toujours à Paris, j’avais réussi à me trouver une chambre d’étudiant, pas très grande mais 30 mètres carrés c’était suffisant pour moi, j’avais obtenu une bourse pour mes bons résultats et j’allais passer en terminale en septembre en marketing, j’étais plutôt bonne en réalité. Cependant j’ignorais une chose, mon état et ma santé recommençait à me jouer des tours.