Andrea → A noter qu'un développement normal n'existe pas, nous sommes tous, au mieux, normalo-névrotiques.
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Sujet: Andrea → A noter qu'un développement normal n'existe pas, nous sommes tous, au mieux, normalo-névrotiques. Sam 23 Juin - 1:51
ANDREA SYLVAIN LEROY-DUCHESNE
❝ A noter qu'un développement parfait n'existe pas, nous sommes tous, au mieux, normalo-névrotiques ❞
ye m'aime, pas toi?
J'suis né à Paris il y a 20 et on m'a appelé Andrea Leroy-Duchesne. Je suis d'origine française. Dans la vie de tout les jours, je suis étudiant en droit. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis tristansexuel , j'suis également dans une situation compliquée et j’le vis bien. Je fais parti des la javanaise et j’en suis particulièrement fier. On m’dit que je ressemble souvent à Jonathan Groff et je remercie uptocome.
je veux en savoir un peu plus.
⇝ Je ne me contente pas de réussir, la perfection est presque une obsession chez moi. Elevé dans l’exigence d’une attitude irréprochable et de résultats scolaires plus que parfaits, j’ai enchainé les succès brillants sans jamais atteindre la fierté que j’espérais ressentir à chaque nouvelle victoire. Jusqu’à obtenir un bac L mention très bien après trois ans de scolarité dans le très célèbre lycée Henri IV. Admis à Paris 2 Panthéon-Assas dans un double cursus droit français, droit anglais, inutile de préciser que je suis toujours aussi brillant malgré la difficulté croissante qui s’expose à moi. ⇝ Je suis bipolaire, ce qui signifie que je dois prendre régulièrement un traitement qui se charge de stabiliser mes humeurs, m’évitant ainsi de tomber dans les extrêmes souvent fréquentés que sont la frénésie, l’euphorie, ou la forte dépression. Je le sais depuis que j’ai appris que mon père frappait ma mère mais que celle-ci refusait de le quitter. Personne en dehors d’elle n’est au courant de cette information que je garde précieusement et avec un acharnement certain pour moi, refusant au monde qu’il puisse avoir le luxe de voir mes faiblesses. ⇝ En plus d'être excellent dans les études et les diverses choses que j'entreprends de faire, je suis aussi multitâches : j'aime beaucoup chanter et je le fais plutôt bien. J'ai pratiqué le chant et le piano dans les meilleurs conservatoires parisien depuis que je suis très jeune, et je pense pouvoir affirmer sans trop m'avancer que je suis réellement bon. ⇝ Je n'ai jamais été dans le besoin. Ma mère travaille dans la très célèbre banque HSBC à un poste relativement important. Quand à mon père, si vous le branchez sur le sujet, il passera des heures à vous expliquer ce qu'il fait avec les actions des gens pour les rendre encore plus riches qu'ils ne le sont déjà. Ma fortune personnelle est donc déjà considérable, même si on évite de s'en vanter dans la famille, préférant plutôt en mettre plein la vue en toute discrétion. ⇝ Je ne sors pas beaucoup, voilà qu'on pourra au moins reconnaitre à mon cher cousin Tristan qui me trouve coincé. Non pas que je ne sache pas faire la fête, simplement, entre toutes les diverses occupations que j'exerce déjà, il ne me semble pas utile de me rendre à des soirées régulières ou de toute façon, je ne pourrais pas toucher une goute d'alcool à cause de mon traitement. ⇝ Il m'arrive de fréquenter des filles, de sortir avec elle, mais je ne suis jamais tombé amoureux. Je ne m'en inquiète pas particulièrement, les femmes n'étant pas ma priorité absolue dans la vie pour l'instant. N'écoutez pas Faure en ce qui concerne ma vie sexuelle quand même, elle est loin d'être totalement inexistante. Merci bien. ⇝ Je ne donne pas mon amitié facilement, bien au contraire. Je ne suis pas le genre de garçon à courir après la reconnaissance des gens et seules les personnes qui me connaissent vraiment peuvent se targuer de faire partie de mes relations amicales.
et toi, et toi, et toi ?
Votre pseudo sur le net ⇝ Bohemian Rhapsody Où avez vous connu OLLP ⇝ Sur bazzart Age ⇝ 21 ans. Présence sur le forum ⇝ Régulièrement là. Votre avatar ⇝Jonathan Groff. Pour nous aider ⇝
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[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Jonathan Groff</b> ◈ Andrea S. Leroy-Duchesne
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Sujet: Re: Andrea → A noter qu'un développement normal n'existe pas, nous sommes tous, au mieux, normalo-névrotiques. Sam 23 Juin - 1:51
ohlala paris
❝ il était une fois ... ❞
01. new school, bright future. « Bienvenue au lycée Henri IV, M. Leroy-Duchesne. C’est un grand plaisir que celui de vous avoir parmi nous. » Poignée de mains franchement satisfaite, le directeur du lycée me sourit fièrement, tandis que mon père dépose sa main sur mon épaule. Je suis fier au-delà de toute possibilité envisageable. Bien entendu, je ne suis pas encore au terme de ma troisième, mais je ne me pose pas trop de questions quant à ma réussite en cette fin d’année. L’avenir était très largement ouvert devant moi, et la clé du succès reposait entre mes mains. L’âge n’empêche pas d’avoir de l’ambition. Intégrer Henri IV, puis s’exporter vers l’Angleterre pour faire de prestigieuses études, et faire la fierté de la famille. Seule ombre au tableau, l’éternelle concurrence familiale. Mais l’excitation du concours permanent en vaut la chandelle. Gagner est une sensation bien meilleure qu’obtenir, plus enivrante que posséder. Je ne dois rien, mais tout m’est dû. C’est comme ça qu’il faut se construire homme, comme ça qu’il faut fonctionner. « Merci à vous, M. Corre. » Je souris, éclatant de fierté. Ma mère nous entraine tous les trois en dehors du bureau au style ancien, et je balaye des yeux les couloirs que je fréquenterai l’an prochain, ne pouvant que difficilement masquer l’excitation qui m’habite. C’est pourtant comme ça que ça marche, dans la famille. On ne montre rien, ne tirant de fierté que discrète et des actes les plus nobles. Alors je me contiens, ne dit rien. Mon père s’autorise une petite toux décalée, et ma mère se laisser aller à l’ébauche vague d’un faux compliment : « Ils vont tous être très fiers de toi. » Fin de l’histoire, Henri IV, me voilà comme on arriverait dans n’importe quel établissement mal famé. La normalité n’est pas pour tous la même.
02. virgin suicide. « Je suis rentré ! » Je dépose les clés dans la coupelle en verre qui fait office de porte-clés, dans notre hall d’entrée. Maman est au bout du couloir, les traits tirés, l’air un peu inquiet. Le téléphone est plaqué contre son oreille, et elle chuchote des messes basses que je ne peux pas distinguer sans m’approcher. J’enlève mon manteau et mes chaussures, déposant toutes les choses à leur place. La perfection a sa place dans cette maison, et c’est une chose dont je suis infiniment fier. Elle raccroche le téléphone avant que toute tentative d’espionnage réussisse. « Comment s’est passée ta journée, Andrea ? » Jamais de signes d’affection, au moins quand mon père est dans la maison. Le fait qu’elle m’appelle par mon prénom est une prévention qui signifie qu’il rôde quelque part. Je joue donc la carte de la banalité, haussant une épaule. « Ce fainéant de Tristan était encore absent aujourd’hui. Est-ce que tu peux y croire ? Sinon, rien de particulier. » Je secoue la tête, déposant un tas de copies, toujours excellentes, sur la table basse de notre salon. Ma mère défroisse sa jupe avant de s’asseoir, jambes croisées, sur un des canapés. « A propos de Tristan… J’étais avec Gregory au téléphone. Il semblerait que ton cousin ait tenté de mettre fin à ses jours. » J’entends les mots sortir de sa bouche à vitesse grand V, et ils me font l’effet d’un électrochoc aussi agréable qu’insupportablement douloureux. Je suis réanimé et anéanti, habité par une force nouvelle et réduit à néant. Je me mure dans un silence qu’elle prend sans doute pour une stupeur emplie de tristesse. « Il va bien, ne t’en fais pas. Tout ira bien. » Je m’en fous presque mais l’annonce nouvelle me rassure. J’observe ma mère du coin de l’œil. Tout ça lui coûte. Le suicide est une honte, de notre côté de la famille au moins. Elle ne peut pas comprendre. Moi non plus, d’ailleurs, mais je ne veux pas comprendre de toute façon. Tout ce que je sais, la seule pensée qui m’habite, c’est que Tristan Faure a cédé. Il est en position de faiblesse, et c’est à moi de faire en sorte qu’il y reste. Pour toujours. Je tapote l’épaule de ma mère et sort de la pièce pour masquer le sourire qui prend naissance sur mes lèvres.
03. love is painful. Il est plus de trois heures du matin, et je tourne encore dans mon lit, incapable de fermer l’œil. J’ai un entretien demain matin avec le directeur d’un nouveau conservatoire que je dois convaincre de me prendre alors même qu’il n’est pas situé dans mon secteur et qu’il croule déjà sous les demandes diverses. Il me le faut pourtant, sans autre option possible. J’inspire, m’extirpe de mon lit. J’ai chaud, mon cœur bat trop vite. J’ouvre la porte de ma chambre et descends lentement les escaliers, pour rejoindre la cuisine. Je tends l’oreille derrière la porte en entendant du bruit, malgré l’heure tardive. Des éclats de voix. On dirait que… Je fronce le nez, pousse la porte. « Henri… » Le spectacle est affligeant et me prend aux tripes, je recule de quelques mètres. Ma mère est recroquevillée dans un coin de la pièce, mains haussées devant la tête. Mon père se dresse devant elle, son poing haussé dans les airs. Je grimace, écarquille les yeux. Dans l’ensemble de confusion qui me prend aux tripes, je crois distinguer du sang. « Mais… » Ma mère m’avise et perd toute expression de peur qu’elle arborait quelques secondes auparavant au profit d’une honte franche. « Andrea… » Mon père se détache et se tourne, plantant son regard dans le mien, retrouvant un calme stoïque qui contraste avec la colère qu’il semblait ressentir. « Bonne nuit, Andrea. » Je hoche la tête. Jette un regard vers Maman qui sanglote sur le sol de la cuisine. « Bonne nuit, j’ai dit. » Je recule jusqu’à me retrouver en dehors de la cuisine et regagne ma chambre sans faire de commentaire, sentant quelque chose s’effondrer au plus profond de mes entrailles.
04. don't act like you don't know. Maman descend la première. Elle affiche une mine fatiguée, son visage est soigneusement maquillé malgré l’heure. Je mange un bout de pain, assis droit sur ma chaise. Elle m’embrasse dans les cheveux, s’assoit en face de moi. « Tu as bien dormi, mon chéri ? » Je hoche la tête, me demandant si elle compte aborder l’épisode de la veille ou non. Elle se sert un thé, que vient de déposer notre bonne devant elle, et découpe un bout de brioche qu’elle mange du bout des doigts. « Quel est ton programme pour la journée ? » Visiblement, rien de planifié à propos du léger incident de cette nuit. Je soupire un peu, referme le Figaro que je feuilletais d’un œil distrait. « Il faut que je révise. Et je ne sais pas. J’irais sans doute faire un tour. » Elle me fait un clin d’œil, manière silencieuse d’approuver ce que je lui dis. « Pourquoi n’irais-tu donc pas faire un tour chez les Faure ? Peut être que tu pourrais aider ton cousin avec ses cours. » Mauvaise idée. Mais une nouvelle fois, je hoche la tête. Je trouverai bien autre chose à faire dans son dos. C’est au tour de mon père d’émerger dans la salle à manger. Il me tapote sur l’épaule pour me saluer, la virilité avant tout, et dépose un baiser sur les lèvres de ma mère, qui ne tique pas. Je fronce le nez, sentant une étrange sensation d’intrusion grimper en moi. Je recule ma chaise et m’éclipse, profondément mal à l’aise. « Je vais me préparer. » Effectivement, il faut que je trouve quelque chose à faire. Loin.
05. bad day, bad news. La porte de ma chambre s’ouvre, et je lâche un soupir fortement contrarié. Bon sang, on ne peut donc jamais être tranquille ? « Andrea ? » J’inspire, écarte ma chaise de mon bureau pour aviser mon père qui se tient debout, devant la porte, mains enfoncées dans les poches de son pantalon de costume. « Je ne suis pas d’accord pour que tu vives tout seul ici. » Je fronce le nez, bien entendu, tout ça était beaucoup trop facile. « Mais… » Il secoue la tête, lève une main sèche. « Pas de mais. Ta mère et moi avons réfléchit et il est hors de question que tu passes les deux prochaines années ici tout seul. » Je soupire, découragé. « Nous avons trouvé une excellente solution qui arrangera tout le monde bien que je sois légèrement sceptique sur les personnes qu’elle t’amènera à fréquenter… » Il roule des yeux, songeur, et je me crispe un peu. Une solution ? Faut-il tout faire pour me pourrir la vie au maximum ? Je pensais être enfin tranquille, pouvoir profiter de ma vie et me construire en dehors de la psychorigidité de mon père, on dirait cependant qu’il n’en sera rien. « Qu’est-ce que… » Il secoue la tête. « Ta mère et ton oncle Gregory ont estimé judicieux que tu t’installes avec ton cousin le temps que durera ma mission. » Mon oncle Gregory ? Mon… mon cousin ? Je serre mon stylo dans ma main droite et me mords l’intérieur de la joue suffisamment fortement pour ne pas hurler. Je secoue la tête, non, c’est la pire chose qui pourrait éventuellement arriver. Je ne peux pas m’installer avec Tristan, c’est tout simplement inenvisageable, impossible. « Papa, Tristan & moi on ne s’apprécie pas, et puis on vit à un rythme complètement différent il… » Mon père acquiesce, visiblement un peu agacé. « Je sais très bien quel est le mode de vie de ton cousin. Pour autant, l’alliance me parait judicieuse. » Oh, vraiment ? Lui et moi, dans un appartement. Son sens infini de la débauche et du manque de sérieux, du n’importe quoi magistral et de l’insouciance prépubère ? Je ricane un peu, la décision n’est pas possible à remettre en question. « Il a gentiment proposé que tu apportes tes affaires cet après-midi. » Oh, oui, quelle grandeur d’âme.
06. it's a wonderful life. J’inspire. Ma valise, un sac. J’ai les clés de l’appartement de toute façon, je peux retourner chercher mes affaires manquantes là bas. Mais j’ai l’interdiction formelle d’y passer ne serait-ce qu’une nuit seul. Mon cauchemar est sur le point de démarrer, dans quelques secondes ma tranquillité sera définitivement un souvenir lointain. Je ne peux m’empêcher de me dire que j’aurais dû aller acheter un verrou dans une quelconque boutique des alentours. Tout ça est une très mauvaise idée. De toute évidence, je déteste mon futur colocataire, sans doute autant boire plus qu’il ne me déteste lui-même. Je me mords la lèvre, me décide finalement à m’achever une bonne fois pour toute et frappe un coup sec à la porte. Il finit par ouvrir la porte, au bout de longues secondes d’attente dont je profite largement. « Entre. » Son look saut du lit à presque dix sept heures me donne envie de faire une réflexion mais je m’abstiens. « Merci. » Je soupire, traine ma valise à l’intérieur et laisse mes yeux effleurer les lieux. « La porte à droite c’était mon bureau, tu n’as qu’à t’installer ici. » J’acquiesce, ouvre ladite porte et soupire un peu, laissant mon sac tomber sur le sol. « Tu comptes débarrasser ou je dois dormir entre tes… » Je penche la tête. « Cours ou peu importe ce que c’est, et le reste des trucs qui trainent ? » Je suis agacé, vraiment agacé, sans trop savoir pourquoi. Qu’on me force à le supporter pour ne pas que je vive seul me rend malade. Je le déteste, lui et son mode de vie aléatoire. « Je te rappelle que tu es chez moi Princesse, alors du calme et commence pas. » Je grimace, serre les poings et entre dans le bureau. J’abandonne ma valise dans un coin et soupire un peu, ramassant les feuilles qui trainent pour en faire un tas. « Merci pour ton aide », je râle, agacé. « De rien. » Il croise les bras, inactif, mal élevé. C’est à ce demander comment lui et moi on peut appartenir à la même famille. « Ce soir mes amis viennent dîner, si c’est pour que tu sois toi toute la soirée je peux t’apporter un plateau repas dans ta chambre. » Je secoue la tête et roule des yeux, m’interrompt un instant. « Oh, eh bien devine quoi ? » Je ricane légèrement. « Je ne compte pas être quelqu’un d’autre de moi. Si tu as besoin que je m’en aille quelques heures je le ferai parce que je suis un homme civilisé. » Je m’approche un peu, déjà au bord de la crise de nerfs. « Cette colocation te plait pas ? Flash info, elle me plait pas non plus. Ca veut pas dire qu’on partage pas cet appartement à partir d’aujourd’hui. La vie est injuste, ta mère te l’a jamais dit ? » Je lui claque ses affaires dans les bras et pivote pour ranger ce qu’il reste. « Quelques heures ? C’est jeudi soir, et le jeudi soir on ne fait pas que dîner, l’after te plairait sans doute si tu n’étais pas qu’un petit bourgeois snobinard désagréable et coincé. » Bien évidemment. Je tique, soupire de nouveau en même temps que je ramasse des trucs qui trainent. « Je sais faire la fête Tristan, mais à l’inverse de toi, je ne ressens pas le besoin viscéral de m’enfoncer dans la débauche pour vivre dans l’illusion d’être au dessus de tout. » De nouveau, je lui donne ses affaires et entreprend d’ouvrir la fenêtre pour aérer les lieux. Je suis déjà insupporté, et ça ne fait que quelques minutes que je suis ici. « Elton John n’est pas au programme de ma sauterie je suis navré. » Quel con. On ne grandit donc jamais dans le monde de Tristan Faure ? « Et tu fais la mijaurée, mais je suis certain que la débauche t’intéresse plus que tu ne le dis. Après tout avec l’éducation que tu as reçu tu n’a pas du tester grand chose. » Il décroise les bras, affiche un sourire nettement plus pervers. « Tu vois, ça ne m’étonnerait même pas que tu sois vierge. » J’acquiesce, émet un ricanement désabusé. « Ca t’énerve hein ? De savoir qu’on peut être bon dans tous les domaines ? Avoir une vie sexuelle et passer les années avec la mention très bien ? Etre intelligent, brillant et quand même attirer les regards ? » Je lui adresse un clin d’œil. « Tes parents comprennent sans doute. En tout cas, ta mère. C’est difficile d’être bon partout. » Je m’attache à vider les affaires de mon sac tranquillement, mais il revient à la charge, visiblement décidé à ne pas me laisser tranquille. « Permets moi de douter de tes capacités sexuelles. Tu en dis beaucoup mais rien n’est vérifiable, et à moins de coucher avec toi, je ne pourrais vraisemblablement jamais te croire sur ce point là, Valentine Laval-Fields, n’est pas un exemple si tu veux mon avis. » Je soupire, quel enfant. J’ai l’impression perpétuelle de retrouver nos disputes des plus basses classes. C’est un idiot, qui s’est arrêté de grandir en pleine crise d’adolescence. « Mais Tristan, j’en ai absolument rien à foutre que tu doutes de mes capacités sexuelles, de toute évidence, ça ne te regarde pas. » Je ricane légèrement à mon tour et sors mon ordinateur de mon sac. Je ricane légèrement à mon tour et sors mon ordinateur de mon sac. « Je m’intéresse à mon cousin préféré voilà tout.... » Je secoue la tête, buté. « J’aimerai te retourner le compliment mais je ne fais usuellement pas dans l’hypocrisie ». Je lui adresse un sourire fortement ironique tout en continuant à ranger, attendant qu’il se lasse et dispose. « La chaine porno est à ta disposition, si tu veux parfaite ta culture. » Je roule des yeux, secoue la tête. « C’est cela oui ». Il quitte la pièce et je m'autorise un soupir de soulagement ; finalement, ça aurait pu être pire.
07. welcome home. « Comment allez-vous aujourd’hui Monsieur Leroy-Duchesne ? » J’inspire, fais pianoter mes doigts sur le bois usé de l’accoudoir du fauteuil dans lequel je suis installé. J’acquiesce un peu. « Ca va. » Il fronce un peu les sourcils, dénote sans doute une intonation suspecte dans ma voix. Je le consulte depuis que j’ai trouvé ma mère par terre dans notre cuisine. C’est son idée à elle, mais elle n’a jamais dit un mot sur l’origine de son inspiration, préférant prétexter les bons conseils d’une amie avisée. Monsieur Durand a été d’une aide précieuse mais également synonyme de révélations cuisantes. C’est grâce à lui que je sais que je suis bordeline, on dit bipolaire chez les gens normaux mais chez les gens riches à cheval sur leur réputation, bordeline, ça fait mieux. « J’ai emménagé chez mon cousin hier soir. » Je grimace, baisse les yeux. « Je le déteste. Et je vais devoir vivre avec lui toutes les jours de chaque semaine jusqu’à ce que je sois en âge de vivre seul ou en tout cas jusqu’à ce que j’aie les moyens de me payer le luxe d’un appartement. » Il hoche la tête, semble m’encourager dans la voix de la poursuite. « Il est très agaçant. Il vit dans un autre monde, ne suit pas les cours, est insolent, insouciant, se couche à des heures hallucinantes et vit comme un libéré qui se croit tout permis… » Mes muscles se tendent, je grimace un peu sous le poids de l’agacement. « Je le déteste. » Il acquiesce, fronce les sourcils à son tour, visiblement inquiété par une des phrases que je viens de lui dire. « Vous pensez que la colocation va être supportable ? » Je n’en sais rien. J’étouffe quand il est autour de moi, mû par des envies de meurtre. Je veux l’attraper et l’étrangler, et… Je grimace. Mon rythme cardiaque est bien trop rapide, et mon ventre réagit d’une façon particulière que je ne m’explique pas. Tristan Faure est né pour me pourrir la vie. Je serre les poings, ferme les yeux et fais de mon mieux pour respirer.
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Sujet: Re: Andrea → A noter qu'un développement normal n'existe pas, nous sommes tous, au mieux, normalo-névrotiques. Sam 23 Juin - 8:30
andreaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
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Sujet: Re: Andrea → A noter qu'un développement normal n'existe pas, nous sommes tous, au mieux, normalo-névrotiques. Sam 23 Juin - 11:23
Bon retour parmi nous ! =)
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Sujet: Re: Andrea → A noter qu'un développement normal n'existe pas, nous sommes tous, au mieux, normalo-névrotiques. Sam 23 Juin - 11:45
Welcome back, beau gosse.
Ella Maresquo membre
✧ ÂGE : vingt et quatre. ✧ JOB : assistante sociale dans une association ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 11185 ✧ HERE SINCE : 07/05/2011
Sujet: Re: Andrea → A noter qu'un développement normal n'existe pas, nous sommes tous, au mieux, normalo-névrotiques. Sam 23 Juin - 14:03
Bienvenue parmi nous une nouvelle fois :heartt: ta fiche est parfaitement remplie à nouveau donc je te valide une nouvelle fois
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Sujet: Re: Andrea → A noter qu'un développement normal n'existe pas, nous sommes tous, au mieux, normalo-névrotiques. Sam 23 Juin - 14:25
BIENVENUE!!!!!!!!!! Garde moi un lien au chaud ♥
Invité Invité
Sujet: Re: Andrea → A noter qu'un développement normal n'existe pas, nous sommes tous, au mieux, normalo-névrotiques. Sam 23 Juin - 18:02
Merci à tous Et pas de problème pour les liens .
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Sujet: Re: Andrea → A noter qu'un développement normal n'existe pas, nous sommes tous, au mieux, normalo-névrotiques.
Andrea → A noter qu'un développement normal n'existe pas, nous sommes tous, au mieux, normalo-névrotiques.