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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Je suis là devant toi et maintenant? (Sylvain)

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MessageSujet: Je suis là devant toi et maintenant? (Sylvain)   Je suis là devant toi et maintenant? (Sylvain) EmptyJeu 26 Avr - 19:17


Voilà ma vie avait changé de façon tellement pertinente que je ne savais plus comment faire ou bien même réfléchir avec le retour de ma mère après toutes ces années, revivant une histoire avec mon paternel qui ne semblait pas avoir compris lors de ce premier abandon, où elle avait laissé un jeune père avec un bébé de quelques mois, j’avais quitté le foyer familial ne voulant me retrouver sur leur toit ayant préféré me réfugier chez Dimitri et Cyprien pour un temps avant de décider finalement de retourner à quelques heures de Paris dans mon internat militaire ou au final je m’y sentais bien mieux, bien que je laissais un père malade derrière moi à la capitale. Et un ancien amour désormais.

Des semaines entières s’étaient écoulées que je revenais pour quelques jours dans ma ville natale me demandant comment allait mon père, ce qu’il en était de sa relation avec ma mère et la hantise peut-être de retrouver Mathias ou non après s’être séparé n’étant pas prête à m’investir dans une véritable relation sentimentale surtout à 17 ans.

A peine débarquée, Cyprien était venu me chercher lui ayant envoyé un sms. Je n’avais pas prévenu de la date réelle de mon arrivée à mon père s’étant quitté sur un silence après notre discussion dans ce café après l’avoir vu au pied de l’immeuble de chez Cyprien et Dimitri ou j’avais trouvé refuge.

Mais je savais que je devrais aller le voir pour discuter, voir comment il allait même si c’était devenu froid entre nous, parfois quelques sms pour lui dire que tout allait bien mais rien de plus, ne lui demandant même pas s’il était toujours avec Amandine ou non, comment évoluait sa maladie, ce genre de choses, que j’avais fui la fois dernière sans même lui dire que je partais, disant simplement que j’étais rentrée à l’internat. Je repensais souvent à nos échanges, nos moments privilégiés, nos engueulades, au fait qu’il m’avait élevé seul sacrifiant de son existence pour m’apporter le maximum en tout point.

Quittant l’appartement de Cyprien et de Dimitri ou je vivais par intermittence je décidais de passer voir mon père, ne sachant pas à quoi m’attendre, il m’avait laissé un message vocal sur mon répondeur ou je lui avais répondu d’un sms simplement ne voulant pas me confronter à lui de vive voix de peur que la conversation ne tourne mal ce qui aurait eu des conséquences, à savoir que je ne me serais pas déplacée pour lui rendre visite. Je l’avais prévenu de mon futur retour en ville…et que je passerais à l’occasion sans grande conviction.

Marchant en direction de mon ancien chez moi, j’arrivais face à l’immeuble, sentant mon cœur battre à tout rompre avant de prendre mon courage à deux mains et de grimper jusqu’à l’appartement frappant avec légèrement. J’attendais nerveusement pendant un instant avant de pivoter sur moi-même le pensant absent mais soudain la porte s’ouvrit ou je le vis bien toujours cette pâleur au visage avant de lui lancer un léger sourire presque forcé.

-Bonjour...

C’était froid il fallait l’avouer surtout que je me demandais si elle serait là ou non et comment j’allais réagir face à elle et surtout face à mon père sachant désormais que j’avais été violée ne lui ayant pas dit lorsque cela s’était produit, une discussion qui allait certainement me mettre mal à l’aise…Mais étant mon paternel il était normal qu’il s’inquiète pour moi, j’avais encore muri c’était indéniable…
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MessageSujet: Re: Je suis là devant toi et maintenant? (Sylvain)   Je suis là devant toi et maintenant? (Sylvain) EmptyJeu 3 Mai - 21:57

Sylvain était las. Si las qu'il n'avait envie de rien faire. Il se sentait tout simplement seul. Il se demandait ce qu'il était depuis qu'il avait accepté de s'unir de nouveau charnellement avec Eloïse. Un imbécile ? Un obsédé ? Un détraqué en manque d'amour ? Il était vrai que d'être abandonné une seconde fois par Amandine avait fini de l'achever. Le pauvre avait fini par croire que cette femme pourrait l'aimer, qu'elle l'appréciait à sa juste valeur, mais il comprenait à présent que ce n'était qu'un sombre et funeste espoir. Elle était revenue, elle avait vu un homme malade qui ne pouvait rien lui apporter, pas même la félicité de l'argent et elle était repartie, sans un mot. Pauvre bouche-trou, pauvre incapable. Allongé sur son lit, il ne regardait même pas l'heure, capable de rester dans une telle position de l'aurore jusqu'au coucher du Soleil. Pierre avait été emmené à l'école par une voisine qui avait, elle aussi, un enfant de cinq ans scolarisé dans la même école. Ce gamin était l'ami de Pierre, alors pour faire plaisir au garçonnet, il avait accepté. D'autant plus que cette mère de famille possédait une voiture, ce qui était plus simple qu'en transport en commun ou même à pied.
Sylvain restait là, à ne rien faire, observant le plafond de sa chambre. Il ne voulait aucune visite. Il ne faisait que se morfondre, penser à tout ce qu'il avait perdu et qu'il était en train de perdre. Le trentenaire avait bien tenté de se lever, mais c'était peine perdu car sa tête lui tourna aussitôt. Alors il avait accepté son destin. Rester là et mourir. Il avait tout perdu : Marie, Amandine... Et Pierre pouvait bien vivre avec sa mère, bien que celle-ci ne soit pas tout à fait à la hauteur.
Bien qu'il retrouve le sourire en présence de son jeune enfant, il n'avait pas eu le courage de faire le ménage depuis au moins une bonne semaine et même la vaisselle restait sale. Si sa fille le voyait à présent, telle une loque en décomposition, elle aurait honte pour lui et certainement honte de lui. Mais de toute manière, elle s'en fichait, elle ne voulait même plus le voir. Le cœur battant, Sylou fut sorti de sa torpeur par des coups secs donnés contre la porte de son appartement. Quelqu'un... Mais il ne désirait voir personne !

Finalement, en digne père, il se leva, difficilement mais sûrement. Peut-être était-ce la voisine qui lui ramenait Pierre, ayant rencontre un soucis... Mais enfin, c'était peu probable, car Sylvain devait justement aller chercher son fils d'ici trois heures à l'école. Il ne s'en sentait même pas capable. Son esprit se hasardait là et nulle part à la fois, ses yeux semblaient se brouiller alors qu'il se hâtait vers la porte d'entrée.

Lorsqu'il finit par l'ouvrir, il resta pétrifié par la surprise. Marie. Son adolescente de fille se tenait debout, là, sur le pas de la porte, à le regarder. Un Bonjour plutôt froid jaillit d'entre ses lèvres et Sylvain en faiblit. Il ne s'attendait décidément pas à une telle surprise, bien que son enfant lui ait envoyé quelques temps plus tôt un sms l'informant de son retour sur Paris. Mais jamais il n'avait osé avoir l'espoir-même qu'elle se présente sur le pas de sa porte. Rêve ou cauchemar, Sylou ne savait plus quoi croire. Ses sens le trompaient-il ?
Il ne pouvait s'empêcher de penser que la demoiselle était venue lui ressasser encore l'inévitable vérité, qu'elle était venue lui annoncer qu'elle l'avait prévenue. Bref, qu'elle était venue le rabaisser. Okay, Amandine était partie. Mais ce n'était pas la peine de venir retourner inlassablement le couteau dans la plaie. Une plaie récente et béante. Il avait peur de la réaction de Marie, qu'elle le délaisse, elle aussi...
Sylvain se dit qu'il aurait préféré voir Eloïse, avec elle au moins, il se serait amusé et fait plaisir.

« Pourquoi t'es venue ? » finit-il par maugréer à l'attention de sa fille, d'un air froid. Son ton était glaciale et il ne la regardait même plus.
Sombre idiot.
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MessageSujet: Re: Je suis là devant toi et maintenant? (Sylvain)   Je suis là devant toi et maintenant? (Sylvain) EmptyVen 11 Mai - 16:01

  • Je venais à peine d’arriver à la capitale ou Cyprien était venue me chercher à la gare de Lyon, que j’étais venue rendre visite à mon père, car malgré tout cela il en restait que c’était lui qui m’avait élevé, aimé pour deux, même si ma mère avait fait sa réapparition mettant de nouveau en l’air notre vie stable qui nous avions réussi à avoir malgré sa fuite d’il y presque 17ans…J’avais appris pour la maladie de mon père lors de ma précédente venue à Paris, aux dernières vacances scolaires et lui avait su pour mon agression, et puis cette femme qui était venue mettre de nouveau la pagaille dans nos vies que j’en étais repartie contrariée, en colère, laissant mes parents ensembles, m’écartant d’eux, de leur existence commune pour aller vivre chez Cyprien qui venait d’officialiser en quelque sorte son union avec mon ami Dimitri, un chouette couple et s’aimant passionnément. Ils avaient beau être gays, mais je trouvais une certaine stabilité avec eux, telle une vraie famille.

    Me voilà donc devant la porte de ce qui fit durant toutes ces années passées, notre chez nous avec mon géniteur, vivant de bons moments et des moins bons certes, mais toute une vie paisible et heureuse puisque j’étais couverte d’amour, de tendresse par une seule personne, lui, celui qui avait fait tant de sacrifices pour que je ne manque de rien. Et il avait réussi jusqu’au jour où cette Amandine refit son apparition, sujet de discorde, personne nous ayant séparé. Au jour d’aujourd’hui je ne savais s’ils étaient encore ensemble ou non, n’ayant pas demandé le moindre renseignement à Cyprien ou encore à Dimitri.

    N’étant pas non plus une fille ingrate, sachant les sacrifices de mon paternel, m’ayant toujours fait passé avant lui, je me devais d’aller lui rendre visite et voir comment il se portait mais au premier abord il ne semblait pas là, personne ne répondant après que j’ai toqué à la porte de mon ancien chez moi. Mais soudain ce fut avec surprise que je vis cet homme, mon père toujours avec une triste mine, aux traits fatigués qui m’ouvrit. Il parut plus que surpris, après lui avoir lancé un « bonjour » froid mais disons plutôt timide ou encore sur un ton réservé, après tout ; tout était devenu compliqué entre lui et moi, mais je l’aimais toujours autant malgré tout, disons que nous avions une divergence d’opinion.

    La porte ouverte laissant apparaitre mon père, et un bref salut quelques peu indécise à savoir que lui dire au final, il prit la parole après être resté ^pétrifié un moment. Chacun restait à sa place sans bouger, et bien l’ambiance était des plus pesantes, il fallait l’avouer ! Peut-être arrivais-je mal ? L’avais –je déranger alors qu’il était tranquille avec Amandine, ma …ma mère ?! Je ne pus m’empêcher de jeter un coup d’œil furtif à l’appartement qui ne semblait pas aux premiers abords avoir changé plus que cela, du moins de ce que je pus en voir du seuil de la porte. Puis il prit la parole ou je fus soulagée qu’il m’adresse la parole, enfin jusqu’à ce que ses mots sortent de sa bouche, des mots qui me blessèrent au final.

    « Pourquoi t'es venue ?

    Etonnée mais ne comptant pas chercher la guerre, je pris sur moi.

    -Je t’ai prévenue que j’étais de retour et...et queje viendrais te voir à l’occasion…mais apparemment je tombe mal…alors je ferais peut-être mieux d’y aller…désolée je ne voulais pas vous déranger.

    Je tournais sur moi-même m’en allant me sentant comme de trop, je pouvais l’entendre par l’intonation de la voix de mon père, car malgré cette distance et toutes ses chamailleries, il me manquait, c’était normal non ? Mais si je pouvais à mon tour faire qu’il se sente mieux, qu’il vive paisiblement alors je m’en irais, ne me faisant pas voir qu’il souhaitait que je reste …Et puis j’avais dit « vous déranger » pensant qu’il était avec ma mère, ne sachant pas du tout ce qu’il était advenu de sa relation avec elle, n’ayant pas cherché à en savoir davantage depuis mon départ…
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MessageSujet: Re: Je suis là devant toi et maintenant? (Sylvain)   Je suis là devant toi et maintenant? (Sylvain) EmptyLun 18 Juin - 15:24

Sa fille se présentait enfin à son domicile après des semaines et des semaines d'attente, de mutisme, de non-dits et Sylvain réagissait comme le plus indigne des pères. Non seulement il ne l'accueillait pas comme il se devait, mais il arborait un air des plus détachés. Mais tout cela n'était qu'un masque, une parure. Marie comptait énormément pour lui et il était heureux de la revoir... Et pourtant, il ne parvenait pas à faire le premier pas, à la serrer dans ses bras, à lui dire à quel point il était heureux de la revoir. Il se sentait comme ce rejet de la nature, ce type qu'on a à peine envie de revoir, qu'on vient observer par curiosité ou qu'on prend en pitié. Ou alors qu'on aborde seulement lorsqu'on en a besoin. Même sa fille prenait des airs de monstre, de bestiole affamé qui venait lui dire à quel point elle avait eu raison et à quel point il avait eu tord. Et Sylvain se demandait s'il pouvait encore aimer qui que ce soit. S'il était encore capable d'aimer ses enfants, sa famille, de vouloir voir le monde d'un œil nouveau. Tout lui semblait vain, de plus en plus vain chaque jour que Dieu faisait, chaque jour que le Seigneur lui donnait à vivre. Autrefois, il prenait cela comme une succession d'épreuves à surmonter, mais à présent, il n'y voyait que de la tourmente.

« Marie.... »
souffla-t-il alors qu'elle lui tournait déjà le dos. Il ne savait pas ce qui s'était produit dans son propre esprit, mais il avait fait un pas en avant, il l'avait saisie par le bras. Il la retenait. Et ce fut avec le regard d'un père qu'il l'observa, cherchant ses mots. De quoi lui parler ? Que devait-il lui dire ? Devait-il lui raconter le départ d'Amandine ? Devait-il lui parler d'Eloïse ? Il ne savait absolument pas.
« Rentre. » finit-il par affirmer. Ce simple mot aurait pu sonner comme un ordre, mais non, il résonnait comme une complainte, une supplication. Il la tira vers lui, refermant la porte derrière eux. Même si elle voulait partir, elle ne partirait pas, il la retiendrait. Pourtant, il avait voulu la laisser s'en aller, fuir. Le fuir. Etait-il cruel de la retenir ainsi ?
Après l'avoir observé quelques longues secondes sans dire un mot, il l'invita à s'asseoir, si elle le désirait. Sur le sofa du salon trônait un magnifique lion en peluche, l'un des jouets favoris de Pierre. Sylvain s'assit et s'empara de la peluche, la serrant simplement contre lui. Il fallait bien lancer la discussion et commencer par quelque chose. Autant faire dans le concret.

« Tu sais à qui est cette peluche ? » demanda-t-il de manière rhétorique. Ils avait évidemment que Marie ne le savait pas et que la surprise serait immense. « Elle est à ton petit-frère. » déclara-t-il après avoir laissé s'écouler une bonne minute de suspens. Sur ses lèvres, un petit sourire malicieux trônait. Penser à ses enfants, avoir Marie près de lui le mettait en réalité comme dans une situation d'extase. Il était bien et il ne se gardait pas de le laisser paraître. Le trentenaire serra encore davantage la peluche contre lui, une façon de pallier au fait qu'il voulait serrer fortement Marie dans ses bras, mais qu'il n'osait pas. Il avait trop peur de la brusquer ou qu'elle le repousse.

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MessageSujet: Re: Je suis là devant toi et maintenant? (Sylvain)   Je suis là devant toi et maintenant? (Sylvain) EmptyLun 18 Juin - 15:52


  • Et bien voilà j’étais revenue en la capitale et j’étais venue voir mon père, celui qui avait toujours été là pour moi malgré tout même si la réapparition d’Amandine ma mère, cette mère indigne avait ressurgit du passé. Mais cela avait été la goutte qui avait fait déborder le vase, il l’avait choisi ELLE, qui l’avait tant fait souffrir et moi dans tout ça ?! N’avais-je pas le droit de réagir face à cette situation ? Elle nous avait fait être inséparable depuis toujours et là elle avait eu l’effet d’une bombe à revenir dans nos vies, elle avait été celle qui nous avait séparé et je ne pourrais jamais lui pardonner. Mais étant mature je savais que les sentiments pouvaient parfois prendre le dessus certes, mais à quel prix ?

    Au moment de partir, il m’agrippa le bras, et sans aucune retenue je le suivis à l’intérieur de ce qui fut notre appartement, sans broncher et pris place sur l’une des chaises de la cuisine, regardant si certaines choses n’avaient pas changé et ce fut le cas, il y avait des changements, je pouvais les voir. Au fond je savais qu’il était le même homme, celui qui m’avait élevé avec amour et compassion le père idéal.

    Puis il prit dans ses bras sur énorme peluche de lion, un jouet que je ne reconnaissais nullement pour ne pas m’avoir appartenu et il me posa une question tout à fait inattendue à laquelle je restais bouche bée avant de rétorquer avec non chalande.

    « Tu sais à qui est cette peluche ? »

    -…Non je n’en ai aucune idée, pourquoi cette question ?

    Puis le voyant serrer cet énorme lion, il reprit sans plus attendre.

    « Elle est à ton petit-frère. »

    Je ne pus retenir un léger rire, ce genre de rire que l’on a quand on se voit surpris par une telle révélation, ne comprenant plus rien à la situation.

    -Je n ‘ai jamais eu de frère et puis c’est quoi cette histoire, Amandine a eu un enfant caché je ne sais où ?

    Je me levais et regardais mon père après avoir pris une profonde inspiration !

    -Je fais des efforts pour toi, en venant te voir sachant que peut-être je vais tomber sur …sur elle et toi tu me dis que j’ai un petit frère sorti de je ne sais où ? J’étais venue pour faire la paix, histoire qu’on est encore cette relation de père-fille mais je me suis encore trompée à ce que je vois.

    Ça en était trop j’étais perdue pour la première fois de ma vie ne sachant plus comment agir avec mon propre père.

    -Qu’attends-tu de moi ? Que je sois la gentille fille acquiesçant à tout, mais tu m’as oublié depuis qu’elle est réapparue tu n’as pensé qu’à ton bonheur, je peux essayer de comprendre mais décidément tu me mets à l’écart de tout alors peut-être que j’ai bien fait d’avoir quitté le foyer familiale. Tu me manques et je ne dirais pas le contraire mais…j’ai plus ma place ici à croire que c’est ce nouvel enfant qui l’a prise, j’espère simplement pour lui qu’il aura une vie différente de la mienne…

    Le regardant avant de m’essuyer les yeux d’un revers de main je repris avec un léger sourire forcé.

    -Je crois qu’il est temps que je te laisse malgré tout et je te souhaite du mieux et une vie pleine de bonheur…

    Sur ce, je voulus repartir le cœur serré…
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