Marginale. S'il y a un adjectif pour qualifier Autumn, c'est bien lui. En effet, la jeune femme a toujours refusé de ressembler aux autres, de devenir un de ces moutons de la société qui obéissent au doigt et à l'oeil et qui se contentent de suivre la mode comme elle vient. Toujours vêtue d'un mini short en jeans fait maison, d'un vieux t-shirt déchiré et d'une veste en cuir de motard, le seul moment où Autumn ressemble aux autres filles de son âge, c'est quand elle se rend sur son lieu de travail. C'est que son look d'ado dépravée ne colle pas vraiment avec son job de call girl. Inutile de préciser que si elle s'est lancée sur cette voie, c'est plus par facilité que par choix, je suppose. Etre payée pour accompagner des hommes orgueilleux dont personne ne veut à des banquets chics et parfois pour coucher avec eux, faut avouer que c'est de l'argent facile. Et autant vous dire que ça gagne bien. Suffisamment bien pour qu'Autumn ait de quoi se mettre sous la dent. De toute façon, l'argent ne l'a jamais intéressée. Selon elle, que l'on soit riche ou pauvre, on finissait tous au même endroit : dans un cercueil. Elle préfère mourir sans le sou en ayant eu une belle vie plutôt que mourir riche. On emporte pas son argent dans sa tombe. Il finit toujours par profiter à d'autres que soi. Autumn quant à elle, préfère partager ses biens de son vivant. En effet, c'est quelqu'un de naturellement généreux. Elle a le coeur sur la main et est prête à tout pour aider la veuve et l'orphelin. Cependant, elle n'est pas du genre à se laisser abuser. Etre gentille ne veut pas dire être faible. Si Autumn accorde très facilement sa confiance, il est également très difficile de la récupérer après l'avoir perdue. Il semblerait que la rancune soit un trait de famille. Il est aussi important de savoir que Autumn n'est pas du genre à parler pour ne rien dire. Tourner autour du pot et gaspiller sa salive, ça ne lui ressemble pas. Soit elle va directement au vif du sujet, soit elle en vient aux mains. Parce que oui, en tant que garçon manqué, la jeune femme adore se battre, ce qui lui a déjà valu quelques séjours de courte durée au poste de police. Aussi, s'il y a deux sujets qu'il faut éviter d'aborder à tout prix avec elle, c'est la religion ( rien qu'entendre ce mot lui donne de l'urticaire ) et la justice. Autumn a une vision très particulière de la justice. Ce n'est pas pour rien qu'elle prône le retour à l'anarchie. En résumé, Autumn est un petit bout de femme révoltée au look extravagant et au fort caractère, mais humaine avant tout.
Dernière édition par Autumn P. Adams le Mer 30 Mai - 22:58, édité 2 fois
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Sujet: Re: Autumn P. Adams Ϟ I'll burn the heart out of you. Lun 28 Mai - 22:08
JÉRICHO LLOYRD ADAMS
« Sometimes being a brother is even better than being a superhero. »
Jéricho, c’est bien plus qu’un frère, c’est un ami donné par la Nature. Je n’imagine même pas ce qu’aurait été ma vie sans lui. J’serais sans doute une ado ordinaire à l’heure qu’il est, une de ces pimbêches qui n’avaient qu’un seul mot en tête : shopping. Si j’avais évité de devenir une copie conforme de toutes les nanas qui se baladaient en mini-jupes et en talons aiguilles, c’était grâce à lui. Depuis que j’porte des couches culotte, j’passe tout mon temps en sa compagnie. D’ailleurs, pour donner un exemple plutôt concret de la relation qui nous unit, le premier mot qui est sorti de ma bouche n’est pas papa ou maman mais bien Jéricho. La preuve que l’affection que je lui porte n’est pas née d’hier. Bref, s’il y a bien une personne qui ne m’a jamais laissé tomber, c’est bien lui. Il m’accompagne depuis mes premiers pas, et j’suis sûre que je peux compter sur lui jusqu’à la marche finale. J’aurais pas pu rêver mieux comme grand frère et j’léchangerais pour rien au monde, pas même une dose de coke. Absolument personne ne lui arrive à la cheville, et c’est pas prêt de changer. L’homme qui grimpera plus haut que lui dans mon estime n’est pas encore né. Jéricho y règne en maître, demeurant indétrônable depuis ma plus tendre enfance. Bien sûr ce n’est qu’un homme comme un autre, bien sûr j’ai tendance à l’élever sur un piédestal, mais j’en peux rien s’il est parfait à mes yeux. So, j’ai toujours pris exemple sur lui, ce qui explique en partie le fait que je sois aussi peu féminine aujourd’hui. En effet, à force de traîner avec des mecs – plus âgés, qui plus est –, on finit par devenir comme eux. J’en étais pas encore au point de pisser debout et de discuter de cul à longueur de journée mais l’idée de porter une robe par exemple m’était presque inconcevable. Heureusement, j’avais pas besoin de ça pour être sexy, c’est dans les gênes des Adams, uhu. Bref, au final, j’étais tellement voulu faire comme lui que j’ai copié ses côtés positifs comme ses erreurs. Malgré ses multiples avertissements de frère poule, j’avais pas pu m’empêcher de plonger dans la drogue. J’avais commencé par un simple petit bédo, comme tout le monde. Sauf que je n’en étais pas resté là. En effet après mon accident, j’avais eu besoin de quelque chose de plus fort qui me permettrait de m’évader. A partir de ce moment-là, même JJ n’a plus été capable de me contrôler. Ma vie partait complétement en couille. J’arrêtais pas de faire tout le contraire de ce qu’il me disait, dans le simple but de l’énerver. Personne a jamais compris pourquoi j’faisais ça, pourquoi j’prenais le risque de me foutre la seule personne qui me supportait encore à dos. Pas même moi. J’suppose que c’était un caprice comme tous les adolescents en ont. Seulement voilà, du jour au lendemain, Jéricho a pris la décision de partir pour la France. Autant vous dire que je m’y attendais pas du tout. Pendant longtemps, j’ai été persuadée que c’était de ma faute. Qu’il quittait son Angleterre natale parce que j’avais dépassé les limites. J’lui en avais longtemps voulu d’avoir déserté, prenant son départ pour un abandon. Je m’étais donc retrouvée seule face à moi-même, la porte ouverte à toutes les conneries. J’en ai profité bien entendu, mais ça a vite fini par me lasser. Mon frère me manquait à un tel point que j’arrivais plus à m’amuser sans penser à lui. Ca en était devenu invivable.
Après avoir essayé par tous les moyens de l’oublier, ou du moins de combler le vide qu’il avait laissé derrière lui d’une façon ou d’une autre, j’avais pris la décision d’immigrer à Paris, moi aussi. Si JJ ne revenait pas à moi, c’était donc à moi d’aller à lui. De plus, ce voyage me permettrait également de me venger, Skeleton étant également domicilié à Paris. J’allais faire d’une pierre deux coups. Joindre l’utile à l’agréable. Après, j’me doutais que ma présence allait pas enchanter mon frère. Il avait toujours eu tendance à me materner. J’le voyais venir à des kilomètres avec ses putain de discours moralisateurs. Mais ça faisait partie du personnage. Même ce côté chiant de sa personnalité me manquait.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’appris que Jéricho sortait avec le mec qui avait failli m’envoyer de l’autre côté. Le mec que je détestais probablement le plus au monde. Skeleton, plus communément appelé Jack. J’espérais que son attachement à ce mec allait pas creuser un fossé entre nous. Sur le plan sentimental, rien n’avait changé certes. J’le kiffais toujours autant, on s’entendait toujours comme cochon, c’était pas ça le problème. J’avais juste peur de pas pouvoir partager l’amour de mon frère avec ce connard, mais d’un autre côté, j’pouvais pas prendre mes distances avec lui. Ca faisait trop longtemps qu’on était séparé. Maintenant que je l’avais retrouvé, la dernière chose dont j’avais envie, c’était m’éloigner de lui. C’était comme ça. Après, personne peut prédire la tournure que vont prendre les choses. Qui vivra verra.
DREAMCATCHER JACK STRIDE
« I would tell you to go to hell, but I think you're already there. »