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 And if you're homesick, give me your hand and I hold it [Cass']

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MessageSujet: And if you're homesick, give me your hand and I hold it [Cass']   And if you're homesick, give me your hand and I hold it [Cass'] EmptyMer 23 Mai - 21:25

And if you're homesick, give me your hand and I hold it [Cass'] Tumblr_m3k0bomDgU1r94fkgo3_500



Avery Holloway, vingt-cinq ans, malheureuse qui ne s'assume pas, artiste photographe qui n'arrive pas à trouver un contrat d'emploi assez intéressant que pour lui donner envie de rester à Paris. Mais bon, elle commençait à s'installer ici, la vie calme parisienne lui plaisait, même si elle adorait aussi la vie active et pleine de surprises qu'elle pouvait avoir à Londres.
Elle avait réussi à se faire des amis, elle avait des liens très forts avec certains d'entre eux et surtout, elle avait trouvé les bars dans lesquels elle se sentait bien lorsqu'elle voulait oublier les soucis de la vie quotidienne, ou plutôt de sa vie passée.
La jeune femme s'en voulait continuellement, mais la vie devait aller de l'avant et ce même si elle avait l'impression d'avoir manqué à tous ses devoirs, d'avoir été lâche, une véritable lâche.
"You coward!"
Son père avait été clair avec elle. La dernière fois qu'elle lui avait parlé, mais aussi la dernière fois qu'il lui avait laissé un message sur son répondeur.
Il avait raison, au fond d'elle elle le savait, mais comment pouvait-elle s'en vouloir quand elle savait que tout était la faute de son père.
Il avait voulu de ce mariage, il l'avait presque suppliée, et elle avait été assez folle pour dire oui.

Aujourd'hui, elle s'était offerte une nouvelle chance, mais elle n'arrivait pas à en profiter comme elle l'aurait souhaité. Elle ouvrait les yeux et à chaque fois, elle ne voyait que le visage de son mari plongé dans son travail pour tenter d'oublier cinq années de silence et de mensonge.
Raison pour laquelle la jeune femme préférait garder les yeux fermés, avancer à reculons dans un monde qu'elle n'arrivait plus à aimer.
Heureusement, dans ce monde, il y avait encore des éclats de lumière, des gens qui vous font croire que ça en vaut la peine, que tout ça en vaut la peine. Elle ne savait pas pourquoi, mais Cassandre faisait partie de ces personnes. Il n'arrivait rien de spécial, mais elle l'aimait à sa juste valeur, et il l'adorait aussi. Il était la première personne qu'elle avait rencontrée, et probablement la seule personne qu'elle avait tiré de l'eau de sa vie.
Et malgré tout, c'était lui qui était sa bouée de sauvetage. Il l'avait aidée à y voir un peu plus clair, il l'avait aidée à garder la tête hors de l'eau alors que tout allait mal, et qu'elle avait juste envie de quitter le continent et ne jamais y revenir.

Ca pouvait avoir l'air dramatique, tragique même comme ça, mais elle se sentait vraiment mal en arrivant à Paris. Savoir qu'elle avait trompé son mari, même si elle ne l'aimait pas, c'était une douleur inimaginable pour elle.
Avec lui, tout était plus facile: la joie, la peine, le silence et les longues discussions. Tout lui semblait tellement plus simple.
Elle était dans le désert, il l'avait ramenée à la civilisation.
Ils avaient rendez-vous aujourd'hui, comme toutes les semaines, pour aller se promener, peut-être manger une glace et discuter de tout et de rien. Elle voulait son avis sur les papiers du divorce qu'elle avait reçus. Elle en avait parlé à sa meilleur amie, mais elle voulait son avis à lui aussi.
Au fond, Avery savait qu'elle ne voulait pas les signer, mais peut-être qu'elle gardait devant les yeux un voile qui l'aveuglait.
Elle avait embarqué son sac et son portable avant de quitter son studio. La brunette se contenta d'envoyer un texto à Cassandre pour lui dire qu'elle se dirigeait vers le Canal.
Un vague sourire accroché aux lèvres, un faux sourire, le genre de sourire que l'on offrait aux autres pour ne pas les mettre mal à l'aise, elle prit le métro et se rendit dans le dixième arrondissement.
Les mains dans les poches, elle s'approcha du lieu où ils se donnaient régulièrement rendez-vous, juste parce qu'elle aimait la quiétude de l'endroit.
En arrivant, elle remarqua que son meilleur ami était déjà là:


Salut beau gosse!

La jeune brunette s'approcha et déposa un baiser sur la joue du jeune homme avant de se reculer. Le temps était agréable, ni trop chaud ni trop froid.
Aujourd'hui, elle avait juste envie de penser à autre chose, avec Cassandre.



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MessageSujet: Re: And if you're homesick, give me your hand and I hold it [Cass']   And if you're homesick, give me your hand and I hold it [Cass'] EmptyMer 30 Mai - 19:36

« And if you're homesick, give me your hand and I hold it »
❝ Avery Ҩ Cassandre ❞


And if you're homesick, give me your hand and I hold it [Cass'] 697991CEGIF1295Être en congés n'était pas que positif. Certes, je pouvais flemmarder au lit le matin, passer de longue nuit devant mes séries préférées ou sortir. Mais mon travail me manquait, l'odeur de l'hôpital me manquait. J'étais en manque de travail. Je voulais bouger, revêtir ma tenue d'infirmier et soigner des gens. Je voulais faire ce que j'avais toujours fait jusque là. J'avais hâte d'être en juin. J'étais pressé de reprendre pour enfin laisser mon passé et mes problèmes derrière et me concentrer sur mon présent et mon avenir. Et pour le moment, c'était surtout sur quoi je devais me concentrer. Cependant, je ne devais pas non plus oublier certaines personnes dont ma famille et mes amis et surtout ceux qui m'ont soutenu après révélation de mes addictions. Il était important pour moi d'être entourer et de garder près de moi ceux qui le méritaient. En effet, j'avais été déçu par certaines personnes mais d'autres s'étaient révélées particulièrement attentionnées, rassurantes et m'avaient soutenu suite à cette overdose. Je pouvais désormais compter sur ma sœur, Avery, Manech et Wade aussi (même si ce dernier n'était entré dans ma vie il y a peu). J'étais en confiance avec cet homme. Je ne savais pas pourquoi. Dès que mon regard s'était posé sur lui dans ce bar, je me suis senti immédiatement attiré par lui. Je m'étais pourtant promis de ne pas retomber là-dedans, de ne pas chercher à revoir quelqu'un alors que j'étais toujours en arrêt maladie. Mais Wade était différent. Il semblait sincère et même s'il était particulièrement occupé par son travail et ses recherches, je ne pouvais m'empêcher de voir en lui une prochaine et peut-être future relation sérieuse.

Je devais en parler à l'unique personne à qui je pouvais me confier dans ce genre de situation et, comme par hasard, cette même personne cherchait à me voir également. Suite à son texto que j'avais reçu alors que je me baladais non loin du Canal Saint-Martin - notre lieu de prédilection pour nos rendez-vous de dernières minutes - je lui répondis rapidement un : « J'y serais et je voulais aussi te voir pour te parler d'un petit truc... » Je restais vague, le faisant exprès pour garder encore un peu le mystère sur le sujet. J'aimais la faire languir et elle me le rendait toujours bien. Je connaissais bien Avery. Je la connaissais depuis maintenant quelques années alors qu'elle était simplement venu en France pour un voyage. Elle m'avait sauvé de la noyade et, notre amitié n'avait cessé de croître depuis ce fameux jour où j'avais fait un plongeon surprenant dans la Seine. Nous avions gardé contact et il m'était souvent arrivé de partir en vacances en Angleterre rien que pour la voir. C'était une grande amitié qui nous unissait et je ne changerais jamais rien car maintenant qu'Avery était sur Paris, nous pouvions enfin récupérer le temps perdu dans nos deux pays respectifs.

Vêtu d'un bermuda rouge et d'un simple tee-shirt au couleur de la Grande-Bretagne signé I can't get no, I can't get no satisfaction, je marchais le long du canal jusqu'à me poser sur les rambardes d'un pont qui surplombait l'eau ruisselant dessous. Portable et porte-feuilles dans mes poches, lunettes de soleil sur le bout du nez, je n'attendais plus que ma meilleure amie pour un après-midi de pure conversation et probablement de ragots en tout genre. Bras appuyés sur la ferraille de ce pont pour lequel je me demandais encore comment il pouvait tenir avec toute cette rouille, je profitais du temps qui était plutôt clément. Le soleil avait fait une percée sans que la chaleur ne soit pourtant étouffante. C'était idéale pour se retrouver. « Salut beau gosse ! » Je me retournais et apercevais alors une belle créature s'approchant de moi. Elle déposa un baiser sur ma joue que je lui rendis dans le seconde qui suivie après avoir remonté mes lunettes sur ma tête. « Ça va toi alors ? » Je la regardais, l'observais jusqu'à ce que je remette mes lunettes en place. Le soleil était bien trop présent et éblouissait un peu trop mes yeux bleus. « Et tu devineras jamais ce qu'il m'est encore arrivé... Je te laisse quand ta chance pour que t'essaye de trouver mais à mon avis tu n'y arriveras pas. Tu veux quand même essayer ou pas ? »
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