Kari Tedsy Owens est né le 22 juin 1988 à Sydney, en Australie. Son père est James Henry Owens, un ancien skipper, reconverti dans la direction des courses de bateaux, voiliers etc. Sa mère est Laura Owens, née Dubois, un professeur de littérature française. Lorsque Kari, ses parents sont mariés depuis cinq ans. Sa mère a fait la rencontre de son père pendant des vacances et, après une correspondance par écrite pendant une année, ils se sont mis en couple officiellement et se sont installés en Australie. Kari passa une bonne partie de son enfance, dans son pays natale. Un pays auquel il est d’ailleurs très attaché.

L’enfance du jeune homme se passa le plus normalement possible. Enfant sage et sérieux, il ne posait jamais de problèmes à ses parents, ses professeurs ou bien ses nounous. A l’école, il rapportait toujours de bons résultats scolaires et n’avait pas de problèmes pour passer dans les classes supérieures. A l’âge de six ans, il eut envie de faire de la danse. C’est en regardant les clips vidéos des Spice Girls à la télévision que cette envie lui ait venue. Ses parents n’ont pas trop hésités et n’ont pas mal pris le fait de voir leur fils faire de la danse classique pendant un an, afin de se former aux bases. Il faut dire, aussi, que Laura a été danseuse dans sa jeunesse. Néanmoins, James voulait que son fils fasse des sports un peu plus « masculins » disons. Pour ça, il apprit à son fils à faire du surf : le sport national australien. Un sport que le jeune homme apprécie beaucoup et qu’il pratique en alternance avec la danse.

La vie de Kari commença à prendre une tournure particulière avec l’adolescence. En même temps, cette période est toujours une période de changements, pour quasiment tout le monde. A l’âge de treize ans, le jeune homme comprit, réalisa, qu’il éprouve une attirance envers les garçons. Bien qu’il peut trouver une fille très séduisante, il ressent plus de choses (émotions, excitations etc.) en regardant un autre garçon. Il en a pris surtout conscience dans les vestiaires, sous les douches, après les entraînements de surf. Il eut son premier baiser (avec un garçon, bien sûr) à l’âge de quatorze ans. Quant à son premier rapport sexuel, ce fut un an plus tard, à l’âge de quinze ans (avec le même garçon, en plus). C’était un soir d’été, sur un ponton. Aujourd’hui, Kari estime que bien que ça soit son premier amour qu’il a vécu avec, et qu’il ne l’oublie pas, ça reste dans le cadre des amoureux d’adolescents.

La vie de Kari prit un autre tournant, avant son entrée au lycée. En effet, sa mère a reçu une promotion. Elle est devenue responsable de département de littérature. Mais, pas dans une université australienne. Dans une université se trouvant à l’autre bout du monde. En France pour être exact. C’est donc pendant l’été 2003 que la famille Owens quitta l’Australie, un pays verdoyant et ensoleillé, pour un autre pays, froid et sombre. Kari a eu beaucoup de mal à s’acclimater à vivre en France, à Paris pour être précis. Pendant plusieurs jours, d’ailleurs, il n’a pas voulu sortir de sa chambre. Il voulait rester en Australie et en a beaucoup voulut à ses parents de vouloir partir. Encore heureux qu’il connait la langue, sa mère lui ayant appris dès qu’il a commencé à parler. En plus, le jeune homme ne pouvait plus surfer, Paris n’étant pas habilité pour ce genre de pratique sportives. Heureusement qu’il pouvait toujours danser. D’ailleurs, dès son arrivée pour ainsi dire, il s’inscrit dans une école de danse.

Kari fit donc ses études dans un lycée français. Il arriva, sans trop de mal, à s’adapter à sa nouvelle vie ici. Mais, l’Australie lui manque encore beaucoup. Ne pouvant s’y rendre tous les ans, il profite donc à chaque fois des vacances qu’il passe là-bas. Kari s’orienta vers des études d’économie et social, où il se révéla être bon. Pour preuve, il a eu son Bac avec la mention Très Bien. Il décida ensuite de continuer ses études à l’université. Sauf que Kari voulait étudier la danse, dans le but de devenir professeur, voir même chorégraphe. Néanmoins, ses parents ne l’entendirent pas de cette oreille, estimant que ça devait rester une activité extra-scolaire, et pas une éventuelle carrière d’avenir. A la place, le jeune Owens fit des études de marketing et de management. Il fit ses études pendant quatre ans, jusque, là encore, sa vie finit par prendre un autre tournant.

Kari n’a jamais parler de son homosexualité à ses parents. Il avait trop peur de leurs réactions. De plus, leurs attitudes envers les homosexuels (hommes et femmes) étaient assez sectaires et refroidissaient le jeune Owens dans son intention de faire son coming-out. Sauf que les choses ne se passèrent pas de façon agréable. Kari avait reçu un camarade de classe, pour un travail en groupe. A un moment, ils se sont pris dans les bras, sans trop d’ambiguïtés. C’est là que Laura, la mère de Kari, est entrée et les a vus. Sur le moment, elle n’a rien dit mais Tedsy sut qu’il allait s’en prendre « plein la gueule ». Dans la soirée qui suivit, une dispute éclata entre la mère et le fils. Une dispute tellement importante qu’elle finit par le renvoi de Kari de la maison familiale. Pendant plusieurs semaines, le jeune homme vécu chez une amie qui l’hébergea sans problèmes. Il tenta de renouer le contact avec ses parents, en les appelants. Mais ses appels furent sans réponses.

Kari finit alors par commencer à se débrouiller seul. Il réussit à avoir une chambre sur le campus universitaire où il y resta environ une année. Il trouva aussi un emploi. Sauf que cet emploi n’est pas un emploi conventionnel. En effet, Kari s’est fait engager comme stripteaseur au EXPRESS YOURSELF, un club gay de la capitale. Depuis environ deux ans, Owens y travaille. Entre le salaire et les pourboires, c’est d’ailleurs bien payer. Il n’a pas de difficultés à la fin du mois, et peut se permettre de payer un loyer et de la nourriture. Pendant quatre années, Kari a étudié le marketing et le management. Néanmoins, il n’a pas oublier son envie d’essayer dans la danse. Il a donc décidé, en septembre 2011, de faire une formation pour devenir professeur de danse, pour essayer. De toute façon, son précédent diplôme peut toujours l’aider à se reconvertir. Il n’a plus vu ses parents depuis presque un an maintenant, ayant abandonné l’espoir de leur reparler. Il a quelques nouvelles de son père, par mail, mais c’est tout. Un an aussi où il n’est plus aller en Australie. Un pays où il hésite à retourner de façon définitive, voir s’il ne sera pas mieux là-bas. Kari s’estime chanceux et pas si malheureux que ça. Il est en bonne santé, il a un toit au-dessus de la tête et ses études se passent bien. Ses parents ne font plus partit de sa vie, mais il s’est habitué à présent, et c’est tout juste s’il a envie de les revoir même.

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