Even in the dark you can find some light [Avery & Jayden]
Auteur
Message
Invité Invité
Sujet: Even in the dark you can find some light [Avery & Jayden] Lun 21 Mai - 19:35
Aujourd'hui, cela faisait exactement deux mois qu'Avery était arrivée à Paris, deux mois qu'elle y était installée, deux mois qu'elle avait laissé tomber ce mariage qui ne rimait à rien, ou du moins c'était ce qu'elle pensait. Deux mois, soixante et un jours, tant d'heures passées à ruminer son passé perdu, tant de minutes à penser à son mari, presque à genoux devant elle, la suppliant de rester et de lui expliquer ce qu'il se passait dans sa tête. Seulement voila, elle ne savait pas elle-même ce qu'il se passait dans sa tête, elle ne savait pas pourquoi elle avait simplement baissé les armes. C'était tellement plus facile ainsi, de se dire que ce mariage ne rimait de toute façon à rien et que si elle était partie, c'était parce qu'elle n'était pas heureuse. Mais c'était un mensonge, flagrant et ridicule, un mensonge qui avait probablement détruit sa vie. Avery n'avait pas été heureuse de devoir épouser cet homme qu'elle n'aimait pas, elle n'avait pas été amoureuse de son mari, mais à force de le côtoyer, à force de pleurer dans ses bras quand elle n'allait pas bien, à force de se battre avec son père et de protéger son mari, à force de l'embrasser pour le calmer quand le stress du travail se faisait ressentir, elle avait fini par tomber amoureuse de lui. Lowell était loin d'être un homme parfait, ni même ce qu'elle avait espéré pour elle en tant que femme, mais il n'avait jamais baissé les bras. Il ne l'avait jamais abandonnée, il n'était jamais parti, même il sentait qu'elle ne l'aimait pas. Souvent, elle avait pensé qu'il était complètement maso, souvent, elle avait pensé qu'il était ridicule et effrayé de ne jamais trouver une femme qui voudrait de lui, mais la vérité était toute autre: n'importe quelle femme sensée voudrait de lui. N'importe laquelle...
Alors qu'elle se remémorait ces souvenirs en regardant la soleil éclairer ses fenêtres, la jeune femme éprouva l'envie de sortir de chez elle, sortir de son petit studio parisien pour aller se promener, profiter de ces quelques moments de répit. Elle enfila une robe noire, attacha ses cheveux simplement, à l'aide d'une pince, pris son téléphone portable et ses clés et sortit du studio. Elle se sentait fatiguée, fatiguée de quoi? Elle ne travaillait pas trop, elle ne sortait jamais le soir, elle ne voyait personne, d'ailleurs, elle n'avait pas vraiment d'amis à Paris. Doucement, les mains dans les poches de sa robe, la jeune femme marchait dans les rues, bien décidée à aller prendre le métro pour se rendre dans le premier arrondissement. Là-bas, il y avait un petit bar, le genre d'endroits qu'elle fréquentait souvent lorsqu'elle était encore à Londres. Elle aimait particulièrement cette ambiance et depuis qu'elle était à Paris, tous ces endroits guindés la fatiguaient. Au moins là-bas, elle retrouvait une ambiance de chez elle, qui lui rappelait délicieusement son Angleterre natale. Dans le métro, les gens se regardaient bizarrement, ils se toisaient. Lorsqu'elle fut enfin arrivée à sa station, elle descendit du métro et se dirigea vers le bar. Avery entra dans la taverne, s'installa au bar et demanda un verre de vin rouge, une de ces breuvages qu'elle appréciait tant. Le serveur lui amena son verre et la jeune femme commença à la déguster, jetant un bref coup d'œil autour d'elle. C'est seulement en regardant les clients qu'elle se rendit compte qu'un visage familier était assis non loin d'elle. Elle plissa les yeux pour tenter de se remémorer où elle avait vu cet homme quand soudain, un flash lui revint. Un diner d'affaires à Londres, avec son père, sa mère et Lowell. Lui-même était accompagné de son épouse.
Faut-il que je sois à Paris pour rencontrer des anglais? Et des personnes ayant fait affaire avec mon père de plus.
La jeune femme sourit légèrement avant de se concentrer à nouveau sur sa boisson. Elle ne s'attendait pas à rencontrer des personnes qu'elle avait connu par le passé, même si on ne pouvait pas vraiment dire que ces deux-là se connaissaient.
Invité Invité
Sujet: Re: Even in the dark you can find some light [Avery & Jayden] Mar 22 Mai - 11:43
“ Even in the dark you can find some light „
Jayden & Avery
Le Café Oz, Paris 1er
Quitter Londres pour Paris n'a pas été une décision difficile à prendre, bien au contraire même. Virer le plus haut responsable de la partie française de mon entreprise pour prendre sa place non plus, ce dernier a refusé de déménager à Londres pour le travail alors je n'ai pas eu d'autres choix. Sachant que j'ai viré mon propre père de sa propre entreprise pour prendre le contrôle, il ne faut pas s'étonner que je vire un parfait inconnu – pourtant compétent – pour prendre sa place. Et quitter la ville où il a vécu avec son ex-femme est aussi un plaisir, dire qu'elle croit encore avoir une chance avec moi …
Mon mariage n'était que financier, je n'ai jamais aimé ma femme ( ou même les femmes en général ) et dès que le contrat fut terminé, j'ai mis fin au contrat m'unissant avec l'ancienne Madame Jayden Williams. Un divorce que j'ai vite fait expédié, ne voulant pas perdre de temps avec ce genre de futilité. J'avais prévu le divorce avant même de me marier avec elle en plus. Je ne lui ai laissé aucune chance.
Je n'aime pas avoir mes rendez-vous d'affaire dans un bureau du coup j'emmène toujours mes clients et clients potentiels dans des restaurants, cafés, bars mais rarement dans mon bureau. C'est donc pour cela que je me trouve dans ce café avec un client. Buvant une bonne tasse de thé – enfin un endroit qui a du thé respectable ! - j'explique à mon client l'intérêt de signer avec ma société. Ce type est lourd mais il est riche et c'est bien la seule raison pour laquelle je ne lui fais pas comprendre que renverser la moitié de son café n'est pas du tout agréable.
Le contrat signé, il part presque aussitôt. Je suis enfin libre. Je reste dans ce café pour me détendre un peu. Je commande un verre de vin rouge et je lis mes mails sur mon smartphone. Quand je quitte mon smartphone parce que je sens un regard sur moi, je lève donc le regard pour voir une femme qui me dit quelque chose. Je cherche dans mes souvenirs et je ne mets pas un prénom sur son visage mais un époux. Un dîner d'affaire londonien. Je me lève pour aller la voir. « Bonjour, Mrs Holloway. La place est libre ? » je lui demande avant de lui sourire et me voir sourire c'est rare.
Code by Anarchy
Invité Invité
Sujet: Re: Even in the dark you can find some light [Avery & Jayden] Mar 22 Mai - 12:08
"Mrs Holloway", ça faisait relativement longtemps qu'elle n'avait plus entendu ces deux mots l'un à côté de l'autre, pour la simple et bonne raison qu'elle demandait à ce qu'on l'appelle "mademoiselle" depuis qu'elle était à Paris. C'était ridicule au fond, puisqu'elle portait toujours son alliance et qu'elle était toujours mariée. Entre elle et son époux, pas de divorce, simplement une séparation en bonne et due forme, même si son époux n'avait pas la moindre idée de ce qu'il s'était passé dans la tête de la jeune femme. La jeune femme se rappelait parfaitement de diner au cours duquel son père, son époux et cet homme avaient discutés affaires alors que ces dames s'ennuyaient mortellement, ne sachant trop que faire pour égayer leur conversation. Avery n'avait jamais été à l'aise dans ce genre de diners guindés où les femmes étaient simplement mises à l'écart. Souvent, elle s'était demandée pourquoi elle devait accompagner son mari mais la réponse était simple au fond: il fallait que chaque homme ait un objet attrayant à son bras pour donner envie aux autres de venir les rejoindre. Pendant trop longtemps, elle avait été l'objet attrayant de son père, puis elle était devenue celui de son époux. Et Avery n'était pas de ces femmes qui acceptaient de jouer les jolies poupées pour avoir une partie de l'argent de son mari. D'ailleurs, depuis qu'elle était partie, elle n'avait rien demandé à personne, elle se débrouillait seule, même si le règne de la débrouille n'était pas à l'ordre du jour. Mais quoi qu'il en soit, elle ne demanderait rien à sa famille restée à Londres. Maintenant, elle se rappelait parfaitement de l'arrogance de cet homme. Mais elle n'en avait que faire. Elle était suffisamment contente de rencontrer quelqu'un venant de son pays.
La jeune femme fit un sourire à l'homme d'affaires et avala une gorgée de vin rouge.
Je préfère Avery.
Elle n'avait pas envie de lui donner trop de détails sur sa situation maritale, alors elle préférait lui dire de l'appeler par son prénom plutôt que de l'appeler "mademoiselle". L'appeler "mademoiselle" signifierait qu'elle n'était plus mariée, ce qui n'était clairement pas le cas. Lorsqu'il lui demanda si la place à ses côtés était libre, elle se contenta d'ôter le sac à main qui y trônait, de poser son verre sur le bar et lui fit un signe bref de la main.
Je vous en prie.
La curiosité naturelle de la jeune femme fit rapidement surface et elle se demandait pourquoi cet homme d'affaires qui semblait bien installé à Londres la dernière fois qu'elle l'avait vu était venu dans la ville lumière. Si elle avait eu un autre choix, elle n'aurait sans doute pas choisi Paris mais pour l'artiste qu'elle était, c'était peut-être la meilleure option. paris était une ville magnifique mais les parisiens étaient horriblement coincés, ce qui était particulièrement désagréable. A nouveau, une gorgée de vin s'écoula lentement dans la bouche de la jeune femme, avant qu'elle ne reprenne la parole.
Alors, êtes-vous ici pour affaires?
Avery ne se rappelait même pas du nom de cet homme, mais elle imaginait bien qu'il se présenterait probablement à elle, juste pour qu'ils puissent discuter de manière plus agréable. La jeune femme avait toujours du mal à croire qu'elle rencontrait un Londonien, comme ça, dans un café de la capitale française.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Even in the dark you can find some light [Avery & Jayden]
Even in the dark you can find some light [Avery & Jayden]