J'ai mal.. Mon cœur bat contre ma poitrine au point de déchirer ma chaire et de se détacher de mon corps pour mourir un peu plus loin. Mes pupilles observent le plafond sans joie. Perdu dans un mélange de frustration de tristesse , je ne pourrais expliquer un seul instant les sentiments que j'éprouve. Cette chose qui bouillonne à l'intérieur de moi qui me brûle à la gorge. Ces larmes qui remontent qui se font repousser par une force. Mon visage parfaitement blanc reflétant la détresse qui m'entoure maintenant petit à petit. Au bord d'un chagrin profond et sans relâche mon esprit déstabilisé se torture encore plus. La douleur fait trembler tout mes membres , elle me rend faible. Mes souffles qui se relâchent de mes poumons m'auraient semblés parfait si ils auraient été les dernier. Mes lèvres légèrement entrouvertes s'agitent comme une feuille de papier au vent . Mes paupières se ferment et j'essais d'oublier. D'effacer comme si tout pouvait s'en aller dans un coup de brise . Si je ne me retenais pas je m'enfoncerais une lame en plein dans ma poitrine pour en retirer moi même l'organe qui me serre de cœur pour cesser ces souffrances interminables. Ces souvenirs qui s'accrochent à moi qui me colle à la peau. Je ne suis pas une battante , je suis faible et morte. Morte de l'intérieur. Je ne vie plus. Flavie a disparu. Elle s'est enfuie alors qu'on lui en demandait trop. Cette chambre d'hôpital me tient prisonnière. De moi-même et de liberté. Je croise mes poignets qui ont plusieurs cicatrices où mon sang à couler sans recul alors que je continuais à m'ouvrir la chaire sans la moindre conscience. Mes longs doigts fins , qui sont blancs par la contraction que je leur impose , serrent fort le matelas. Je le vois cet objet qui orne une de mes jointures. Ce tatou sur ma main. Une de mes main passe sur mon ventre en respirant calmement avec une panique qui remonte lentement , mais qui redescendait aussi vite. Des pas sourds et longs traversentle couloir. Une ombre apparait sur le mur en face de moi suivit d'une personne bien concrète dans le cadre de porte qui me regardait les larmes aux yeux. Ma tête se détourne en direction de la fenêtre légèrement entrouverte laissant le doux vent caresser mon visage meurtri.« Flavie tu es tout simplement stupide et folle ». Je raclais ma gorge et mes prunelles ne détournèrent pas de vers l'horizon. La présence vint vers moi. Je sentie les doigts froids prendre mon visage pour le détourner. «Regarde moi...». Ma bouche s'ouvrit et se referma je dégageais la main de sur ma peau d'un geste presque violent et sec avec de la panique dans mon regard . Cet homme un nom de simplement de quatre lettres. Will. Ses traits , chaque partie de lui ré-ouvrait de nouveau une plaie. Je m'éloignais de Will , mais je le sentais qu'il me poursuivait encore alors qu'il restait immobile. Son esprit pénétrait le mien et m'analysait jusqu'au moindre détail. Je n'arrivais pas à refermer la barrière devant lui. Empêcher l'accès. Son silence insistait. Je le sentie par la suite accourir dans ma chevelure rousse sans gêne. Un geste qui aurait pu être si réconfortant , mais moi j'avais l'impression qu'on violait mon intimité. «Laisse moi seulement..»«NON ! Ne me touche pas ! Éloigne toi de moi... Va t'en sors d'ici». Les mots se bousculèrent tout aussi brisés les un que les autres. Mes hurlements qui se tenaient sur le bord de mes lèvres restaient engouffrés à l'intérieur de moi. Étouffé par la peur. «Flavie svp...». Ces mots qui me retenait comme un câble accrocher à mon dos. Ces mots qu'il prononçait à chaque fois que je m'éloignais... C'est lorsque le courage me donna la force de le regarder que je venais de plonger dans un mer de souvenirs qui revenaient aussi vite les un que les autres.


2 juin 2006

L'année s'achevait et voilà qu'un autre été s'annonçait dans cette orphelinat sans parent et sans famille une fois de plus. Je savais que je n'allais pas quitter dès demain le grand établissement , mais mes choses avaient déjà pris leur placent dans ma valise. La nuit tombée chaque enfant avait retrouvé leur lit douillet pour un sommeil réparateur. Je ne participe pas à la vie commune de cet endroit ma solitude je l'adore . Je me permettais toutefois de me balader dans les couloirs en silence malgré le couvre-feu. À pas de souris j'avais sortie de la chambre commune sous les ronflements des autres qui dormaient sur leur deux oreilles. On pouvait y compter quelque enfant assient sur un fauteuil à travers de nombreux coussins à lire un livre ou à discuter. Dans ma marche habituel je vis deux jeunes hommes arriver à la course. Ils semblaient être âgés seulement d'une année de plus que moi. Les deux fuyaient surement quelque chose en particulier puisqu'ils jetaient souvent des petit regards par derrière. Les deux garçons arrêtèrent à peine à quelques mètres de moi à bout de souffle et je vis à peine quelques secondes par la suite de leur arrêt un des responsables de l'établissement qui tournait le coin. «HEY VOUS TROIS LÀ !.» Je faisais maintenant partie de leur problème super. Sans même que j'ai pu placer une parole les deux inconnues m'attrapèrent dans une course infernal à travers les couloirs jusqu'à trouver un placard ou ils m'enfermèrent avec eux une main plaquer sur ma bouche pour m'empêcher de parler. Je ne me gênais pas pour lui mordre la chaire pour qu'il me lâche en lui retirant un aie !. « Mais ça va pas merde !»«Ha oui ? C'est qui qui vient de m'enfermer dans un placard ?»«Chuuut vous deux !». Les pas s'avancèrent vers la porte et mon coeur commençait à prendre un rythme beaucoup plus rapide. Enfin après quelques secondes ces derniers s'éloignèrent ce qui me donna une vague d'apaisement. Je me tournais vers l'un des inconnues enfin ce que je pouvais voir à travers l'incroyable noirceur. «Bande de stupide la prochaine fois laisser moi tranquille. !». Un silence s'installe et j'aurais cru voir qu'un simple haussement d'épaule s'étaient échangé entre les deux. Un des deux se rua vers la porte l'autre me poussa dans le font . Les deux hommes sortirent du placard en refermant la porte pour me laisser prisonnière sans moindre objet pour m'aider. «Ça c'est pour la morsure de tout à l'heure.» Je les entendais rire et s'éloigner par la suite. J’eus beau frapper pendant des heures seulement au petit matin que la porte s 'ouvrit. C'est étrange moment fut ma première rencontre avec Will.

20 avril 2008

Mes pieds frottaient sur le carrelage de la salle de bain froid et salle. Enfermé dans une cabine je ne bougeais plus un moindre geste. L'endroit était vide et un silence lourd composait cette dernière. Je resserrais lentement mes bras autours de mon ventre et je tenais dans mes mains faibles une bouteille de téquila. Encore bien pleine , l'alcool n'avait pas encore coulée le long de ma gorge. On dit que cela aide à oublier ou à relaxer. Je fermais les yeux et retirais le bouchon pour le lancer un peu plus loin. La bouteille vint se coller contre ma bouche avec satisfaction. Elle se vidait de plus en plus à chaque gorgée que je prenais sans me rendre compte de la quantité que j'avais pu avaler. Un sursaut traversa le long de ma colonne vertébral quand le sons de la porte grinça à mes tympans. Je me relevais sur mes deux pieds et me plaçais pour voir entre l'ouverture de la porte de la cabine la présence qui venait de s'infiltrer. Je ne restais toutefois point dans ma cachette un bon moment en voyant que la personne ne bougeait pas. Mais lorsque que la vis parfaitement mes pieds reculèrent dans un frottement rapide pour rentrer de nouveau. Trop tard il m'avait déjà vu. Ce cher Will. Déjà deux ans maintenant que je ne comprenais point notre relation. Il me manipulait de toute les manières possibles sans le moindre remord. J'étais son pantin , un simple jouet. «Tien tien Flavie...» Son sourire malicieux décorait une fois de plus son visage. Je m'approcha de lui. Je n'ai pas peur de cet homme. D'une main il souleva un sachet qu'il secoua dans les airs pour me le montrer. «Tu en veux ?» Mes sourcils se froncèrent et de son cotée il en consommait déjà avec délice. «Aller ma belle tu vas aimé ..» Le sachet tourna un petit moment entre mes mains et quelques minutes plus tard j'étais dans les vapes avec lui. Ce ne fut pas la dernière fois qu'on s'adonna à faire ce genre de choses. Nous avions l'habitude de nous retrouvez dans les toilettes pour ce genre de conneries.

30 août 2008

Un bâtonnet volait dans la pièce en se fracassant sur le mur de la salle de bain. De mains violente j’agrippais le miroir que je fis fracasser contre le sol . Les larmes redoublaient sur mon visage et la douleur brûlaient dans mon estomac. Je voulais hurler en m'en déchirer les cordes vocales. La vitre atterrie sur le sol vint se planter à certain endroit sur mes pieds , mais j'en oubliais la douleur et le saignement présent. Mon ventre n'était plus seul maintenant. Pourquoi moi ? La colère mélangeait à la tristesse . Cette colère me brûlait dans le ventre. Cet homme je le détestais au plus au point. Il en avait profité comme chaque gentil bonhomme . Comme chaque profiteur il avait attendu que dans nos rapprochements que lorsqu'une simple confiance nous liaient rendait tout de façon dangereuse. Je martelais mon estomac en donnant des coups de poings sans répit en espérant tuer la vie qui naissait à l'intérieur. Il me volait une partie en partant avec ma virginité en espérant me détruire , mais il ne paraît pas seul. Au cours des derniers mois avant qu'il ne décide d'aller plus loin , je l'avais considéré un peu comme mon frère. Celui que j'avais perdu. Il me martyrisait et me détruisait sans cesse et je m'accrochais toujours plus à lui. Lorsque je croisais son regard malsain je n'arrivais pas à lire à l'intérieur de celui-ci. À chaque moment ou je m'éloignais de lui sont petit «Flavie svp...» ressortait. Comme si ma disparition pourrais lui faire quelque chose. Tout ça n'était qu'un reflet de mensonges et de manipulation qui s'empilait encore de plus en plus. Je quittais la pièce dans un coup de vent m'enfonçant dans ma cuisine sortant tout le contenu que j'avais. Mes mains tremblante agrippèrent chaque sachet pour en déverser le contenu sur la table. J'aspirais la moindre poudre jusqu'à ce que mon corps n'en peut plus. Jusqu'à une overdose sans scrupule.J'étais tombé sur le sol comme une poupée et avant de perdre tout contact avec la lumière je lâchais dans un souffle. «Je ne veux pas porter l'enfant de ce monstre..»

31 août 2008 matin ; chambre d'hôpital

«On ne vous gardera pas plus longtemps mademoiselle vous pourrez partir d'ici quelques heures»«Je vais bien ? Tout est correct?»«Oui par contre...»« Quoi ?»«D'ici 9 mois vous serez mère.» Cela m'avait frappé comme un coup de point au visage. J'avais tenté de me suicider justement pour éliminer cet être. j'étais resté impassible devant l'infirmière et un simple hochement de tête que j'avais affirmé , mais je souffrais à l'intérieur.

3 septembre 2011
«Tu viens pour ta fille ?»«Oui...»Surprenant soit-il je n'avais pas eu recours à l'avortement pour me débarrasser de cet enfant. Oui belle et bien neuf mois plus tard au mois de juin 2009 le 30 elle m'avait rejoins. Mais pas comme une simple mère aimante je l'avais gardé quelque temps dans mes bras et je l'avais refilée à deux parents adoptifs que j'avais choisi au cours de la grossesse. Je ne parlais jamais de l'existence de cette petite depuis sa naissance. Seule ma famille connaissais son existence. Plutôt comme une personne qui se débarrassais complètement de son enfant je la visitais plusieurs jours par semaine pour la voir. Elle se nomme Ivory, elle a maintenant deux ans. Son père n'a jamais été au courant non plus de son existence. Ivory fait partie de moi , mais je le cache.

Un an , presque an voilà que j'avais quitté Paris pour enfin reposer mes valises. Bien étonnamment j'ai passé tout ce temps en Espagne de quoi faire le vide au maximum. L'avion venait out juste d'atterrir et ma première destination ne se posait même pas. Les quartiers riches bordées des demeures luxueuses en dessinaient déjà sur mes pupilles. Ma petite , ma chaire , ma Ivory que j'avais laissé ici oubliant tout les efforts pour la ravoir. Mes pas finirent devant sa nouvelle maison et je la vis. Ses cheveux roux châtains dansant sous les rayons du soleil. Une poupée à la main dans une robe verte qui se confondait avec l'herbe. «FLAFLA!»Ma poussière d'ange me prit par les jambes en me serrant fort. Mon coeur manquât un battement. Elle ne m'avait pas oublié...«Maman ! Maman flafla est revenu...» Mon sourire déguerpie . Maman? Pourtant encore au mois de septembre c'était moi qui portait ce titre. Tout devenait flou , les larmes cristallisèrent au coin de mes yeux avant de couler et retombr ur le visage de l'enfant. Florence apparu à travers quelques perles. «Je te demanderais de partir Flavie. Et de ne plus revenir» Je n'avais plus la force de retourner ses mots que je lui retournais le dos.

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