Je crois qu'à cet instant tout viens de s'envoler, mes souvenirs, nos rires partagées et la douceur que j'ai pu lire autrefois dans son regard, tout ce que j'ai cru est désormais faux et un gout amer me racle la gorge. Je retiens mes larmes par simple désir de me montrer forte devant lui, l'homme que je pensais connaitre par cœur, chaque recoin de bonté ou toute sa haine n'existe plus, je suis face à un inconnu incapable de comprendre ce qui as changé en si peu de moi. Les souvenirs défilent dans ma tête comme un vieux film que l'on passe et j'aurais du m'écouter, j'aurais du faire ce que je m'étais promis ne jamais tomber amoureuse la douleur me consume doucement mais c'est trop désormais pour que tente une dernière fois de lui trouver une excuse pour ces paroles des plus horribles à mon égard. Je le fixe dans le blanc des yeux n'exprimant rien d'autre que de la déception, ces lèvres proche des miennes ne me donne pas l'envie d'un baiser, celle pour laquelle j'aurais bruler autrefois pourtant je sens que c'est toujours là l'étincelle mais peut importe. Je recule " Je n'irais nulle part, je suis autant chez moi que chez toi mais moi non plus je n'ai plus envie de te voir, pas cette partie de toi du moins " je secoue doucement la tête " Ou es tu passé ... " c'est presque une réflexion à moi même en réalité. J'en viens presque à me dire que les autres avaient raison, il n'y as peut rien à sauver ou rien de bon en lui mais je ne peux m'empêcher d'y croire sauf que ce soir la peine qu'il a provoquer cache tout ça " Je m'arrangerais pour ne pas te croiser, mais tu sera d'accord avec le fait que tant que je suis en vie à ton plus grand regret je sais, il a besoin de moi " je baisse les yeux quelques instants, je suppose que malgré tout ça il aime son fils assez pour savoir qu'il mérite une famille durant le temps qu'il puisse nous avoir tout les deux en vie. Je lui lance un bref regard tentant juste de lui faire comprendre tout le mal qui me fait avant de monter dans l'escalier entrant dans la chambre de Jonah, je croise le regard de Jack les mains un peu tremblante mais je ne pleurerais pas devant lui " Merci de l'avoir monté et désolée pour votre moment " je prend le petit contre moi ayant besoin de lui, seul lui peut désormais me réconforte.