Le dernier jour du reste de ta vie

Hola, moi c'est Clove, ouais on est d'accord ça fait kitch comme prénom, c'est celui de mon arrière grand mère, et ma mère l'adorait, so, vous l'aurez compris, je ne l'utilise pas. Mon deuxième prénom est largement plus convenable ! Avalon, j'aime bien. Je crois que c'est celtique un truc comme ça, pourtant je n'ai aucune origine irlandaise, galloise.. ou tous ce qui se rapporte au celte. Je suis une américaine pure jus ! Si si je vous assure. Je viens du Kentucky, de Louiseville. Enfin je suis née là bas mais j'ai vécu surtout à coté, à la campagne, en pleine nature. Certes la ville était juste à coté, mais mes parents pensaient qu'une éducation en pleine nature serait meilleure. Ils n'ont pas eu tort, j'ai adoré vivre en plein milieu des bois. Je suis la cadette d'une famille comportant trois garçons et une fille - la fille c'est moi - autant vous dire que j'en ai bavé avec mes trois grands frères, mais je les adore, il me manque un peu parfois.

On vivait dans un grand chalet paumé. C'est simple je crois qu'il n'y avait rien autour de 10 kilomètres. Parfois je trouvais cela pénible, pour voir des amis ou qu'eux puisse venir, mais on s'y fait et franchement vivre à la campagne c'est chouette. Au lycée j'étais cheerleader. Même capitaine, j'avais ma notoriété, j'ai toujours aimé attirer l'attention. Je faisais aussi partie de la troupe de théâtre, j'étais une des comédienne bien sûr et j'aidais à mettre en scène. Le théâtre une vieille passion. Déjà petite pour Noël et pour Thanksgiving je faisais des spectacles devant toute ma famille, et j'étais super fière ! Tous les étés on partait à Hawaï et là-bas j'ai appris à faire du surf, ce qui est devenu une passion, j'adore. J'adore aussi l'équitation ma tante tenait un centre équestre à la sortie de la ville et je m'y rendais régulièrement, c'était à la fois mon job pour gagner de l'argent, et mon loisir hors activité du lycée.

Je travaillais pour me payer une voiture. Mais finalement mes parents ont décidé de me l'offrir à mes 16 ans, lorsque j'ai eu mon permis. Du coup tout l'argent mis de coté j'ai décidé de le garder pour un autre rêve. Paris. Si il y avait bien un truc que je rêvais de faire c'est bien d'aller étudier à Paris. J'étais une excellente élève, je faisais parti d'un tas de club qui ne sont généralement que des plus pour une université, alors je me suis mise en tête qu'après avoir eu mon diplôme de fin d'année au lycée, j'irais à la Sorbonne, la prestigieuse université de Paris, où récemment un cursus théâtre et cinéma c'est installé. A l'époque je ne parlais pas spécialement bien le français, mais j'apprends vite et j'ai des notions, puisque je prenais des cours avec le lycée.

J'ai donc postulé, je n'avais rien à faire après tout. Et lorsque j'ai reçu ma lettre, d'admission ou de refus, j'étais surexcitée ! Je l'ai ouverte avec mes frères et mes parents. Je tremblais de partout. J'ai d'abord lu dans ma tête, et je me suis mise à pleurer. Pas de petites larmes, ils se sont tous demandés ce qui se passait, j'ai fais croire que j'étais refusée, mais la lettre disait bien que j'étais admissible à la Sorbonne et que je bénéficiais d'une bourse d'étude. J'ai fini par leur dire et bien sûr ils étaient super heureux et soulagés. Ma famille m'a toujours soutenu !

Je suis partie juste après, mon père m'a accompagné pour trouvé un appartement, et m'installer correctement. Puis il est reparti et à 18 ans j'ai eu Paris, mon rêve ! Je me suis très vite fais des amis à la fac, et je reste le petit clown de service. Je suis maintenant ici depuis 3 ans, et je m'y plais plutôt bien, il me reste deux ans d'étude mais je crois que je vais rester.. Paris m'a envouté.. Pour gagner de l'argent je vous dans quelques pièces pas très connues, je suis serveuse aussi à mi temps.

Mais récemment j'ai découvert quelque chose. J'avais depuis plusieurs mois de violent maux de tête. J'ai fini par trouvé un médecin qui m'a donné un traitement, celui ci n'a pas fonctionné. Je commençais à avoir des nausée aussi. Petit à petit je perdais pied je le sentais, je voyais des trucs qui n'existaient pas. J'ai donc été à l'hôpital sous le conseil de mon médecin. Et il s'est avéré que j'avais une tumeur au cerveau. Elle est logée dans une zone dangereuse, presque inopérable. Les médecins ont tenté tout de même d'en retirer le maximum, mais il y a des forts risques pour qu'ils touchent une zone qui pourrait me faire perdre l'usage d'une parole correcte, ou même me faire perdre la mémoire, ou la vision. Du coup je suis un traitement qui ralentis considérable la croyance de la tumeur, pour que j'ai plus de temps à vivre. Le pire dans tout cela c'est que je suis la seule au courant, je n'ai prévenu personne, et je profite de la vie, car pour moi elle peut s'arrêter n'importe quand !