► OOH LA LA PARIS.
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 The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max

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MessageSujet: The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max    The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  EmptyJeu 19 Avr - 18:22

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A. Maxime Orlans-Steib & T-Léo Igor Zerkev


The dreams in which I'm dying are the best I've ever had


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    « Max, tu me prends la tête, arrêtes de parler ». Souvent, je me demande qu'est-ce que j'ai fais au monde pour me retrouver avec une fille incapable de fermer sa bouche un instant le matin. Chaque matin, il me fallait quelques heures pour que je sois prêt à engendrer une conversation avec quelqu'un, or, Maxime avait cette habitude de parler le matin, en particulier quand quelque chose l'excitait. Allongé en étoile de mer sur mon lit, je tentais de me concentrer sur autre chose pour pouvoir me rendormir, or, Maxime continuait de parler et de faire du bruit. Au bout de cinq minutes, je n'en pouvais plus, alors je lui lançais mon oreiller dessus et me levais. L'avantage avec elle, c'était que nous n'avions aucun problème à nous balader en sous vêtements dans l'appartement, alors qu'à mon pensionnat par exemple, nous étions obligés de dormir dans des pyjamas trop chaud et qui grattaient, et ne pouvions pas l'enlever tant que nous n'étions pas passé à la douche. En caleçon, je me baladais dans l'appartement, alors que Maxime continuait de parler. Je n'écoutais pas ce qu'elle me disait, honnêtement, je m'en foutais. Tout ce que je voulais c'était savourer mes tartines devant la télé et prendre une bonne douche chaude. Après m'être fait grillé quelques tartines, pris de quoi les tartiner et ai fais couler du café, je me suis installée devant la télé. Tout en tartinant mes tartines, je me suis mit à regarder une émission sur MTV, le genre d'émission très cons où la traduction est pire que merdique. Maxime n'a pas tardé à me rejoindre, et ô merci mon dieu, elle paraissait obnubilé par la télé et n'a pas ouvert sa bouche. J'aimais le silence, lorsque personne autour de moi ne cherchait à me parler, à me faire la conversation. Ce silence, j'y suis habitué depuis mon plus jeune âge, depuis mes quatre ans lorsque je suis entré à l'orphelinat d'Hossegor. Mon camarade de chambre était un petit fayot, il croyait énormément en ce Dieu là haut envers lequel je n'avais aucune foi et qui m'avait retiré mes parents. Ce garçon là, qui s’appelait Aurélien, passait son temps à travailler et à prier, je ne me souviens pas avoir eut de conversation sensé avec lui, sauf peut-être lorsqu'il m'a dit que j'étais un sale Juif qui n'avait pas sa place ici. Oh oui, pour ça j'étais bien d'accord avec lui que ma place n'était pas ici. D'ailleurs, je n'aurais pu ne jamais savoir quel était ma religion si ma mère ne m'avait pas offert un collier avec l'étoile de David. A l'orphelinat, ils avaient le droit de confisquer à jamais des affaires de leurs pensionnaires, mais pas les affaires religieuses, quelle qu'en soit la religion. Ainsi, ils m'ont enlevé mon collier, et chaque soir, une bonne sœur me prenait à part, et m'emmenait dans le bureau du proviseur où on m'enseignait les règles de la Bible Chrétienne. Ils posaient sous mon nez mon collier pour représenter l'étoile comme le mal, et crachaient sur ma religion, mes ancêtres. Quand j'avais quatre ans, je m'en fichais, je ne comprenais rien de toute manière, et puis en grandissant, je me suis procuré en secret la Torah, et la nuit, je la lisais sous ma couette. Avant, je ne savais pas que mon collier représentait l'étoile de David, pour moi, c'était juste... Une jolie étoile en or. La curiosité m'a poussé à me procurer la Torah et la Torah m'a fait réalisé qui j'étais réellement. A mon entrée au pensionnat, on me donnait du porc à manger, et je m'y suis donc habitué, puis lorsque j'ai découvert que les juifs n'en mangeaient pas, j'ai refusé d'en avaler. C'est à ce moment là que les enfants du pensionnat se sont mit à avoir des doutes. Ils étaient assez grands pour comprendre que quelque chose n'allait pas, et afin de me tester, j'étais le sujet de plusieurs farces débiles, telles que me donner à manger un sandwich au porc en me faisant croire que c'était du poulet. Puis les gens ont eut la certitude que j'étais juif, et un jour, j'ai agressé un de mes camarade en plein cours. J'ai du raconter mon enfance au psychologue du pensionnat pour pouvoir continuer à vivre là bas. J'ai essayé, puis après avoir récupéré mon collier clandestinement et avoir rassemblé mes affaires, je me suis enfuit. A quinze ans, alors que je vivais encore à Hossegor, chez des amis à mes parents, je suis tombé amoureux de leur fille, Aubrey. Je croyais que nous allions nous marier, et avoir des enfants, je lui ai donné de faux espoirs, puis j'ai rencontré Maxime, et elle a été la raison pour laquelle j'ai quitté ma copine.
    Dans ma vie, le fonctionnement a toujours été le même "Ceci engendre cela". Si mes parents n'étaient pas morts, aujourd'hui je ne connaîtrais pas Maxime. Grâce à elle, je n'ai pas fuit seul. Depuis mes douze ans, je suis un fugitif... Et depuis mes quatre ans, je suis un hors la loi. Ma vie n'a jamais été simple et ne le sera jamais. Je peux paraître être un mec normal, ce n'est pas le cas, et je pense d'ailleurs à cause de notre "spécificité" que Max et moi sommes si proches. Comme la plupart des gens, Maxime me connaît en surface, et ne sait presque rien de mon passé. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'un beau matin, je me suis incrusté à sa soirée, et m'y suis réveillé le lendemain. J'ai toujours fait ce que je voulais lorsque j'habitais chez les parents d'Aubrey, car en réalité, ils s'en foutaient de moi, c'est d'ailleurs pour cela qu'ils m'ont laissé croupir dans ce pensionnat de tarés. Peut-être que Maxime m'a sauvé? C'est une chose que je ne préfère pas envisager, je ne veux pas être dépendant de quelqu'un... Je ne veux pas qu'on m'aide, ni qu'on m'aime. Je ne veux juste pas être seul.
    Et c'est pourquoi j'aime tant le silence. Ayant mangé, sortis de ma douche, habillé, je me dirige vers le salon où Maxime est allongé dans le canapé et je la regarde. « Allez viens skater avec moi, que tu me montre un peu ce dont tu me parlais tout à l’heure ». J’attrapais mon skate et me dirigeais lentement vers le skatepark, sans un bruit, appart celui de nos skateboards sur le sol. Le vent s’engouffrait dans mes cheveux. Il n’y a que lorsque je roule que je me sens respirer. Et surtout, vivant.
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MessageSujet: Re: The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max    The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  EmptyJeu 19 Avr - 22:47

And I find it kinda funny, I find it kinda sad. The dreams in which I'm dying are the best I've ever had.

The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Spring10The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Sansti12The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  0020af10The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Tumblr14The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Intoth10The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Tumblr15



Le soleil se levait, doucement. Des couleurs orangées se faisaient miroiter dans le ciel, se répercutant dans des cheveux mouillés châtains et y faisant briller une lueur doucâtre. Il était tôt. Maxime dormait peu. Et c'est chaque matin qu'elle se plaisait à observer ce lever du soleil, quand l'envie lui plaisait, auquel cas restait-elle en position de foetus sous sa couverture de titan. A penser, à entendre des mélodies dans sa tête, à imaginer sa journée, à penser à ses rêves, penser à sa précédente journée. Penser à ce qui n'allait pas dans le monde, ou bien penser aux plus belles choses de la vie. A penser à ce qu'elle avait délaissé derrière elle, Hossegor. Si elle avait fait le bon choix en rejoignant la capitale. En perdant cette mignonne ville, cette plage, ce beau temps, cet air bon et pur, ces têtes familières. Elle n'avait pas peur de refaire sa vie ici, elle n'avait jamais eu de mal à se faire respecter. Seulement de ce qui impliquait de vivre seule - ou du moins à deux. De prendre un nouveau départ. Arrêter ses études quelques mois auparavant avait déjà été un tournant de sa vie, marquant une nouvelle direction à prendre. Max', serra sa grande tasse Pink Floyd de cappuccino et détourna ses yeux de la fenêtre du salon, ses cheveux encore humides tombant sur ses épaules. Elle savait qu'Igor ne tarderait pas à s'éveiller, ça n'était plus qu'une affaire de minutes. Elle ne savait toujours pas où elle en était. Elle ne pensait plus à Ludivine, ne pensait plus seulement à ce qui l'attendait. Et cela l'omnipréssait sans arrêt. Maxime se leva du canapé et prépara des crèpes avant que la bête ne s'éveille.
« Tu vas voir c'que tu vas voir. Tu seras épaté l'ami, crois-moi bien ! »
Max' lui donna un coup de coude. Léger, mais vif. Les deux amis descendaient la longue allée les menant au palais d'omnisport de Bercy sur leurs skate, où de magnifiques pistes les attendaient. Il faisait une douce chaleur, que chacun avait tant attendu après tant d'averses désespérées. A l'allure fière, Maxime allait pouvoir montrer à Igor comme elle s'était améliorée depuis la dernière fois. Elle savait également que c'était peut-être là l'occasion de se rapprocher d'avantages, où tant de tensions n'avait fait que les écarter l'un de l'autre. La jeune musicienne redonnait de l'élan à sa planche d'un coup de pied flexible, ses dock effleurant le sol bétonné. Le vent filait sur ses jambes à demi-nues, son short blanc se plaquant sur sa peau crème. Ses yeux verts cherchèrent ceux d'Igore tout évitant de se prendre un poteaux en pleine face. Le visage si familier de son meilleur ami était baissé, mais elle savait qu'il avait mine plus fraîche plus neuve que plus tôt. Elle avait beaucoup de souvenirs de Bercy, pourtant elle se rappelait seulement de ce grand jardin débordant de vitalité et de ces cafés environnants où voisins comme amis se retrouvaient discuter de tout et de rien. Elle ne savait pas encore si elle aimait Paris plus qu'Hossegor. L'une et l'autre ville étaient bien trop différentes pour pouvoir les comparer et en préférer l'une à l'autre. Pour le moment elle se sentait comme un somnambule sur son fil. Entre ciel et Terre. Où toute sa vie pouvait basculer. Ils arrivèrent près des longues marches et de l'étendue d'herbe, de rambardes où skateurs venaient d'hors et déjà enchaîner en courbes élégantes leurs enchaînements. La jeune femme stoppa net, faisant vaciller son skate sur la terre ferme et plate. Il était tant de montrer. Elle lui en avait fait tout un monologue ce matin. Elle savait bien qu'il ne supportait pas de parler dès le matin. Tout un brouha se former dans sa tête à peine éveillé... Oh ça oui, elle le comprenait. Mais elle n'avait jamais eu ce problème, toujours éveillée avant tout le monde. Max' toucha la poitrine de son vieil ami et lui tira la langue.
« Touché. Viens m’attraper si tu peux ! »
Ses yeux brillèrent, pétillèrent et sans attendre la réaction d'Igor, Maxime se propulsa sur la piste sans se retourner. Elle savait qu'il la rattraperait, il était bien plus expérimenté qu'elle. Seulement elle aimait se lancer des défis. Maxime n'avait pas peur de l’échec. Elle n'aimait pas perdre, et évitait toujours d'en arriver là mais aujourd'hui elle était plutôt de bonne humeur. Et à vrai dire... La complicité qui unissait jadis nos deux Hossegoriens lui manquait terriblement. Max' slaloma tant bien que mal sur le sol et sauta lestement sur une rambarde, se pliant en deux. Arrivée au bout, la jeune femme fit valser sa planche en l'air. Cette dernière se tourna sur elle-même avant de retomber sur le sol, et la jeune femme de tomber sur ses pieds, ses pieds sur son skate. Max' continua son chemin, souriant intérieurement par satisfaction personnelle et s'autorisant à se retourner une demi-seconde. Ils n'avaient pas skaté ensemble depuis bien trop longtemps. A vrai dire les évènements précédents leur arrivée à Paris ne leur en avait pas tellement laissé le temps. Maxime était peut-être impulsive. On pouvait penser qu'elle ne réfléchissait pas et agissait sans penser aux conséquences de ses actes. C'est bien souvent parce qu'elle réfléchit trop que cette garçonne n'agit que quand il faut. Elle avait peut-être eu tord de s'être éloigné de lui. D'avoir fuit son amitié par peur. Mais elle ne regrettait pas. Cette distance profonde lui avait permit de réaliser certaines choses, même si un grand point d'interrogation figurait toujours sur d'autres...
« Ba'lors, t'es nul n'Igor ? »
Elle ne voulait plus perdre son amitié. Elle ne voulait plus le perdre, lui, et ne voulait plus réfléchir au reste. Mais si seulement tout était plus simple... Maxime frôla de justesse un skateur qui lui hurla dessus à tue-tête, s'étant retournée trop tard. Elle lui montra son majeur dignement avec une moue haineuse, avant de poursuivre son chemin.
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MessageSujet: Re: The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max    The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  EmptySam 21 Avr - 17:52

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A. Maxime Orlans-Steib & T-Léo Igor Zerkev


The dreams in which I'm dying are the best I've ever had


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    J'avais appris à faire du skate avec des amis d'Hossegor lorsque j'avais treize ans, et je me suis rapidement avéré être plutôt doué. J'avais plus de facilités que les autres à faires des figures, à sauter haut. J'étais souple, agile et léger, tout ce dont mes amis m'enviaient. Mais le skate a faillit me tuer lorsque j'habitais chez Aubrey, et que je me suis amusé à faire du skate sur la rambarde d'un pont. J'ai eut de la chance qu'un garçon vienne me stopper dans ma folie et me fasse redescendre de là. Ce n'était pas pour autant que cet évènement m'a dégoûté du skate, parce que de toute manière, je n'ai jamais été suicidaire, sinon cela aurait fait belle lurette que je me serais fait sauter le caisson, c'est juste que j'étais un peu... Casse-cou et que j'aimais me risquer à des expériences dangereuses. A cette époque là, je pensais que je n'avais rien à perdre, voilà donc pourquoi je n'avais pas peur, pas peur du vide alors qu'en principe j'ai le vertige, pas peur de l'eau alors que ce jour là elle était gelée. Si avant je ne tenais à rien, pas même à ma vie, ce n'était pas le cas aujourd'hui. Maintenant, j'avais Maxime, et je ne me sentais pas capable de la laisser seule à cause de mon imprudence alors que je l'avais mise en danger et éloignée de sa famille. Puis elle n'était pas une simple amie, ni une simple meilleure amie, des sentiments étaient nés et aujourd'hui, je ne pouvais plus nier le fait d'être tombé amoureux d'elle.
    Debout sur mon skate, tout en roulant, je l'observais. Elle ne pouvait s'empêcher d'être en mouvement, ce qui me fit sourire. Ses cheveux se plaquaient sur son visage tandis qu'elle roulait, mais ça ne paraissait pas l'embêter. « Tu vas voir c'que tu vas voir. Tu seras épaté l'ami, crois-moi bien ! » Elle s'approcha de moi et m'assena un petit coup de coude dans le torse, ce qui me fit légèrement chavirer. Comme à mon habitude, je me contentais de sourire, je ne parlais presque jamais en tant normal, encore moins avec Maxime. J'avais compris qu'elle cherchait à m'impressionner, et je pus remarquer qu'elle avait progressé depuis la dernière fois où nous avions skaté. Elle paraissait plus sereine et plus stable sur son skate. Je savais que notre complicité d'autrefois lui manquait, comme à moi, mais les choses avaient changés et même si je ne pouvais pas vivre sans elle, je ne savais pas comment agir en sa présence. Nous arrivions au palais omnisports où déjà pleins de personnes faisaient toutes sortes de figures démentes ou tombaient et allaient s'asseoir pour observer les autres pratiquer. J'avais toujours été un looser pour pleins de choses, mais je savais qu'il y avait deux choses auxquelles je n'avais aucun mal : le skate et l'art. « Touché. Viens m’attraper si tu peux ! » Elle me toucha la poitrine et commença à rouler. Je n'avais pas spécialement envie de jouer, certes j'étais un grand joueur, mais surtout un grand râleur. Malgré ça, je me mis à la poursuivre avec un petit sourire aux lèvres. J'avais beau essayer de le cacher, cela me faisait extrêmement du bien de retrouver ma Max. J'étais à deux doigts de la rattraper lorsqu'elle enchaîna une série de figure. Je m'arrêtais, surpris de ce que je venais de voir, et lorsqu'elle se retourna pour voir ma réaction, je me lançais de nouveau en avant. « Ba'lors, t'es nul n'Igor ? » Je me mis à rire et à peine avait-elle terminé de me dire cela qu'elle échappa de justesse à une rencontre plutôt mouvementé avec un autre skateur. Celui-ci râla et elle lui fit un doigt d'honneur, je me mis à rire de plus belle, et la rattrapais. Je commençais par attraper sa taille, puis ma main s'accrocha finalement à son bras et je me plaçais devant elle, lui barrant alors le passage. « Mmmh... Je ne crois pas non. T'as peut-être progressé mais t'es toujours aussi arrogante! »
    Je me mis à rire de plus belle. Il y avait des choses qu'elle était capable de faire, que je ne ferais jamais...
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MessageSujet: Re: The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max    The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  EmptyDim 22 Avr - 17:16

And I find it kinda funny, I find it kinda sad. The dreams in which I'm dying are the best I've ever had.

The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Spring10The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Sansti12The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  0020af10The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Tumblr14The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Intoth10The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Tumblr15



Bien assez vite, Igor la distança et finalement lui barra la route. Non, franchement, elle n'avait pas été au maximum de ses capacités. Elle s'en serait voulut d'avoir parut meilleure que lui. Cette femme aimait se voiler la face avec de fausses idées. Il la stoppa d'avantage en lui serrant la taille de son bras, une, deux seconde ou même trois avant de placer sa main contre son bras nu. Rapprochement qui lui donna un léger frisson.
« Mmmh... Je ne crois pas non. T'as peut-être progressé mais t'es toujours aussi arrogante! »
Un rire lui chatouilla les oreilles. Un rire presque contagieux, un rire... Non, venait-il de dire qu'elle était arrogante ? Max' le regarda, rire de plus belle. Se moquait-il d'elle ? Elle fit une moue dubitative, tout en posant un pied à terre. Le rire cristallin d'Igor lui chatouillait même le ventre... A vouloir l'en faire rire également. Un petit sourire se dessina sur son visage, puis un rire nerveux sorti de ses lèvres avant d'en devenir un véritable et naturel. A quoi bon chercher à avoir le dernier mot ? Elle avait beau paraître méchante avec les autres, elle savait que même en le taquinant continuellement, elle ne pourrait jamais l'attaquer, aussi bien verbalement que physiquement. Elle reprit quelque peu son souffle, cessant enfin de rire. Pourquoi riait-elle ? Parce que ça faisait du bien. La tension qui la maintenait à vif depuis quelques jours s'était presque dissipée en quelques secondes. Max' attrapa son skate et se détacha quelque peu de son ami. Non pas qu'elle n'apprécie pas cette proximité... Mais simplement parce que les happy ends, c'était pas son truc. Ca la rendait même presque nerveuse.
« Bon. D'accord, d'accord, je l'avoue. T'es toujours aussi bon au skate ! »
Elle leva les yeux au ciel. Cette phrase lui était sortie de ses tripes, au plus profond il pouvait en être bien sur. Elle croisa les bras, observant son ami continuant de rire. Elle savait qu'ils étaient différents l'un de l'autre, pourtant beaucoup de choses les rapprochaient. Il avait quitté beaucoup, par sa faute. Elle ignorait réellement si c'était ce qu'il avait toujours voulut. Il ne prenait pas ses décisions au hasard, seulement elle n'arrivait pas à savoir s'il était ici pour son avenir, pour fuir ou... Pour elle. Elle savait combien il avait souffert de l'absence de ses parents. Même s'il n'en parlait pas. Quelque part, elle l'admirait par sa façon d'être. Elle savait que jamais elle n'arriverait à rester impassible face à des situations ou même des personnes difficiles. Elle, avait toujours eu tout devant elle et à sa portée. L'argent, les parents, la putain de belle baraque. Elle avait toujours tout refloué, s'était toujours débrouillée pour fuir cette vie-là, de gosse de riche attitré que tout le monde aimerait pour son fric. Quelque part elle voulait lui ressembler. Mais elle n'avait pas à se plaindre. Elle ne savait pas réellement ce qu'il pensait d'elle. Ce qu'il foutait là avec elle alors qu'elle était insupportable à lier. Alors aujourd'hui, elle voulait tenter de faire attention à lui, non pas seulement pour une question d'amitié ou d’irrévocable amour insoupçonné mais pour cette belle enfance qu'il n'avait jamais eue... Et qu'elle aimerait lui offrir. Max' sourit, satisfaite. Pas à Igor, mais plutôt à elle-même.
« Dis, tu me montres une de tes figures phénoménales ? Non, parce que c'est pas que je t'admire, ni rien du tout d'ailleurs, mais disons que ça fait longtemps que j'ai pas eu de beau spectacle à admirer. »
Elle l'observa, ou plutôt le détailla de ses yeux verts brillants d'un éclat nouveau, espérant qu'il lui offre du lourd.

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MessageSujet: Re: The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max    The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  EmptyDim 22 Avr - 20:31

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A. Maxime Orlans-Steib & T-Léo Igor Zerkev


The dreams in which I'm dying are the best I've ever had


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    Je n'avais jamais eut beaucoup d'amis, j'étais plutôt le genre de personnes solitaire qui aime se retrouver seule et réfléchir à ses problèmes en toute tranquilité. Mais à ma grande surprise, il n'y avait qu'une personne avec qui je n'étais pas le même, et cette personne était Maxime. On m'a souvent dit que j'étais le genre de personnes que l'on oubliait jamais à cause de ma spécificité. Personnellement, je n'arrive pas à déterminer si cette remarque est sensé être positive ou négative, il n'empêche que je n'ai jamais oublié ce fait, et que j'y repense chaque jour. J'ai toujours su que je n'étais pas comme tous les autres petits garçons, et je n'ai jamais voulu être comme tout le monde. Je n'aime pas que l'on dicte ma vie, je n'aime pas les règles, je n'aime pas obéir et devoir des comptes à quelqu'un. Si je suis sur cette Terre c'est pour vivre ma vie et peut-être être heureux, pas pour passer les quelques années qui me seront accordées à lécher le cul d'autres personnes. J'ai dans l'idée que l'on est tous sur cette Terre pour quelque chose. J'ai longtemps cherché une raison. Lorsque j'étais petit, j'avais dans l'espoir de me découvrir un frère ou une soeur caché qui vivrait lui aussi un enfer, mais je n'ai découvert personne. Pas de frère, pas de soeur, pas de famille. Je me suis fait à cette idée. Puis lorsque j'ai rencontré Aubrey je me suis dit que je devais vivre ma vie avec elle, c'était mon premier amour, mais je me suis rapidement rendu compte qu'elle ne me correspondait pas. Je ne voulais pas d'une vie facile, je ne voulais pas d'une femme, je voulais en baver, mériter l'amour. Je l'ai quitté. Et Maxime était désormais là, lorsque j'ai connu son frère, je savais qu'on devait le fuir, il allait lui faire du mal un jour ou l'autre, je le sentais, je le savais. Aujourd'hui, je me dis que je suis né pour elle, pour être à ses côtés. Elle a eut ce que j'ai toujours désiré, et pourtant elle a toujours refusé la vie qu'on lui imposait. Nous sommes des rebels, peut-être des rescapés d'une nouvelle façon de vivre qui consiste à avoir la vie parfaite. La perfection ce n'est pas ce que nous voulons, ce n'est pas nous.
    Lorsque je vais place de la Bastille, je vois des personnes comme moi, des personnes comme nous, qui n'ont pas voulu être des enfants parfaits, des adultes travailleurs et respectueux. D'un côté, c'est mal, mais d'un autre c'est bien. Cela prouve bien que nous avons tous une part d'humanité encore en nous, une spécificité qui montre que nous ne cherchons pas tous à devenir des clones. Nous avons une conscience, peut importe qu'elle aille dans le bon sens, elle fonctionne correctement...
    « Bon. D'accord, d'accord, je l'avoue. T'es toujours aussi bon au skate ! » Sa jolie voix grave voilée me tira de ma rêverie et me ramena auprès d'elle. Elle s'était éloignée de moi, et je regrettais un instant le contact de nos peaux. Mais je secouais la tête comme pour chasser cette chose de ma tête et tentais de me concentrer sur ce qu'elle venait de me dire. Retrouvant le fil de la conversation je secouais la tête et me mis à rire. « Eh Poulette, le talent ça ne s'en va pas comme ça... » Fis-je d'une voix sensuelle en la toisant de haut en bas. A la suite de ça, je m'esclaffais. Je m'asseyais sur mon skateboard et me mis à observer la piste. Il devait y avoir une dizaine de personnes, d'un côté une petite bande de quatre environ, et de l'autre, des personnes venues seules pour s'entraîner tranquillement. Je n'aimais pas m'entraîner dans les skatepark, je préfèrais de loin la rue, ou les rampes d'escaliers. Il y avait bien plus de choses à faire dans la nature.
    « Dis, tu me montres une de tes figures phénoménales ? Non, parce que c'est pas que je t'admire, ni rien du tout d'ailleurs, mais disons que ça fait longtemps que j'ai pas eu de beau spectacle à admirer. » Je me mis à rire et sans attendre, je me mis à rouler, mes fesses toujours sur mon skate, puis je me mis d'un seule coup accroupis sur mon skate lorsque j'eus assez d'élan et me lançais. Je roulais jusqu'à une piste et attrapais mon skate avec ma main arrivé en haut et retombais pile dessus, puis une fois au sol, je posais ma main sur le sol et tournais autour avec mon skate, et repartais vers les barrière. Je m'appuyais sur ma planche et sautais sur la rembarde avant de la parcourir en équilibre sur un côté. Comme quoi cela m'avait servi à quelque chose de m'entraîner sur les rembardes d'un pont... Et pour terminer en beauté, j'arrivais près de mon amie en dérapant. « Le spectacle vous a-t-il plu Mademoiselle Orlans-Steib ? ». Je l'embrassais sur la joue en passant près d'elle et m'allongais sur une piste de skate. Je me mis à observer le ciel.
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MessageSujet: Re: The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max    The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  EmptyDim 22 Avr - 23:23

And I find it kinda funny, I find it kinda sad. The dreams in which I'm dying are the best I've ever had.

The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Spring10The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Sansti12The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  0020af10The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Tumblr14The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Intoth10The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  Tumblr15



Max' s'assis également sur son skate, ses jambes d'une finesse maladive se croisant l'une à l'autre. Son ami lui en offrit, du spectacle. Conquise par la silhouette et la courbe élégante qui constituait cet homme qu'était Igor, elle le contempla sa démonstrative démo de figure qui la fit se sentir nulle. Très nulle, même. Elle l'observa avec une attention certaine lui montrer se qu'il valait. Elle aurait été juré qu'elle l'aurait choisi, lui contre toute attente. Bon, peut-être un peu parce qu'il était son meilleur ami, mais beaucoup aussi pour son talent. Le voyant revenir à elle tranquillement, elle l'applaudis tranquillement, un sourire plaqué et gravé sur ses lèvres.
« Le spectacle vous a-t-il plu Mademoiselle Orlans-Steib ? »
Elle ne cessa d'applaudir que lorsqu'il l'embrassa sur sa joue fraîche. Elle sourit d'avantage, sans rien dire, le laissant s'éloigner d'elle et s'allonger un peu plus loin sur la piste colorée. Max' se leva de son skate, le fit quelque peu rouler et se stoppa net à sa hauteur. Le regard rêveur d'Igor se tournait vers le ciel baigné d'une infinie couleur menacé par de fins nuages. La jeune femme s'allongea à son tour, collant son bras au sien sans s'en détacher comme elle l'aurait fait d'ordinaire par horreur de proximité. Elle l'observa à son tour, ce ciel bleuté azuré déparsemé de nuage et dont la pureté et la spiritualité envahissait l'imaginaire.
« Énormément. »
Un murmure presqu'inaudible qui, pourtant, avait dû chatouiller les oreilles de son ami.
« Il m'a énormément plu, mon cher Monsieur Zerkev. »
Poursuivit-elle d'une voix rieuse. Elle ne détourna pas son regard, simplement chercha à déceler une irrégularité dans le bleu du ciel sans y parvenir. Seulement en tournant la tête vers celle d'Igor, elle décela au loin un petit nuage qui lui fit songer à une guitare. Son esprit se tournait toujours vers la musique malgré elle. Elle aurait pu trouver dans ce ciel des accords de fa dièse diminués comme d'un doux rythme fait de triolets à l'en faire valser la tête et le coeur.
« Igor ? »
Maxime se racla la gorge, pour planter ses yeux dans ceux, d'un doux chocolat, de son interlocuteur. Ils la rassuraient. Ils l'incitaient à poursuivre sa demande.
« Tu ne regrettes pas d'être... Parti d'Hossegor, n'est-ce pas ? »
Elle sentait le sol se confondre en elle, son coeur battre si fort qu'il en battait le sol rouge brique. Après tant de journées passées à ignorer les interrogations qui la tourmentaient et à fuir ce qui les confrontaient l'un à l'autre, peut-être allaient-ils enfin pouvoir discuter de ce départ soudain qui les avaient conduits ici, à la belle et enivrante capitale qu'était Paris.
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MessageSujet: Re: The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max    The dreams in which I'm dying are the best I've ever had | Ft Max  EmptyMer 25 Avr - 18:25

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A. Maxime Orlans-Steib & T-Léo Igor Zerkev


The dreams in which I'm dying are the best I've ever had


.


    Lorsque j'habitais à Hossegor, j'avais cette habitude de m'allonger dans l'herbe et de m'abandonner à la contemplation du ciel. J'aurais voulu savoir voler, être un Superman un peu moins superficiel et Ken et pouvoir sauver des enfants dans la tourmente, tout comme moi. Maxime était une enfant comme moi, elle avait des rêves dans la tête, qui malheureusement, ne convenaient pas à tout le monde. Il y avait tant de choses qui prouvaient que nous étions fait pour être ensembles, du moins pour nous entendre. S'étant allongée à mon côté, elle se mit elle aussi à contempler le ciel, je sentais son bras contre le mien, et j'eus l'envie de prendre sa main. Mais je la plaquais sous ma jambe pour l'empêcher de bouger et de commettre une énorme bêtise. La voix douce et éraillée de Maxime murmura un mot que je parvins à entendre :« Énormément. ». Mon coeur fit un bond dans ma poitrine. C'était le genre de ton que prenaient les filles lorsqu'elles étaient charmées, mais je me calmais en me répétant en boucle que Maxime était différente et ne réagirait jamais de cette manière là. « Il m'a énormément plu, mon cher Monsieur Zerkev. ». Je poussais un petit soupir. Je ne m'étais pas trompé, Maxime avait sûrement été déconcentrée par l'immensité du ciel et m'avais répondu ainsi, sans arrière pensée. Déçu, je tournais la tête dans le sens opposé où elle se trouvait et fronçais les sourcils. Je me mis à observer le parc de Bercy. J'aurais aimé pouvoir grandir dans ce genre d'endroit, me balader dans ce parc en compagnie de mes parents, rire avec mes amis et draguer des petites filles au terrain de jeu en leur offrant des fleurs et en leur disant "Tu veux être mon amoureuse?" et "Je peux avoir un bisou?". Je suis ce genre de garçon là, confiant, dragueur et attentionné, mais mon passé a changé bien des choses, dont ma façon d'agir. Me souvenant alors que Maxime m'avait parlé, je lui souris tristement comme pour lui répondre, et recommençais à observer le parc.
    « Igor ? » Elle se racla la gorge, et je tournais la tête vers elle. Je lui souriais de nouveau, d'un sourire sincère. J'avais peur de la suite, car ce n'était pas souvent que Maxime prenait un ton sérieux comme à cet instant. Jusqu'ici, elle ne m'avait jamais demandé comment s'était déroulé mon enfance, ce qui m'arrangeait, et pendant les quelques secondes de blanc, je priais pour qu'elle ne rompe pas ce silence qui a tant duré. « Tu ne regrettes pas d'être... Parti d'Hossegor, n'est-ce pas ? » Au lieu de soupirer de soulagement comme j'aurais du le faire, j'affichais une tête surprise. Il était vrai que je ne m'attendais pas à cette question, car il était évident pour moi que j'étais bien mieux ici, mais après mûre réflexion, je me souvins qu'elle ne savait rien de ce qui m'était arrivé avant que je fasse sa connaissance. « Même si je le voulais, je ne pourrais pas regretter d'être parti... Je suis bien mieux ici, avec toi... ». Je lui souriais et la regardais dans les yeux. Puis me rendant compte que je lui faisais des avances, je tournais la tête brusquement et recommençais à regarder le ciel. J'étais un tel imbécile... « Et toi. Tu regrettes? » Demandais-je à mon tour.
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