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| Sujet: Je t'aime pour ce que je ne suis pas, pas pour ce que j'ai déjà. [Kurdt] *Kenzo* Mer 28 Mar - 18:13 | |
| ISRA KENZO AMAO-PINTUS ❝ Je dois parler des choses qui me révoltent, et si c'est dogmatique ou négatif, et bien tant pis : personne ne peut me faire taire. [Kurt Cobain] ❞ J'suis né(e) à Paris il y a 24 ans et on m'a appelé Isra Amao-Pintus. Je suis d'origine Grecs et Tunisiennes. Dans la vie de tout les jours, je suis photographe et organisatrice de soirées à mes heures perdues. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis hétérosexuelle , j'suis également mariée et j’le vis bien. Je fais parti des l'hymne à l'amour et j’en suis particulièrement fier. On m’dit que je ressemble souvent à Shy'm et je remercie Shiya.
je veux en savoir un peu plus. est mariée à un homme riche ⇝ a toujours un appareil photo près d'elle au cas où ⇝ aime plus que tout le chocolat ⇝ est très fidèle à son frère ⇝ est très caractèrielle et s'énerve rapidement ⇝ a un chihahua que lui a offert son mari du nom de Warhol ⇝ voulait être aviatrice lorsqu'elle était petite ⇝ sa couleur préférée est le rouge ⇝ Son plat préféré est le Kebab et son dessert préféré la tarte tatin ⇝ est très très très gourmande et ne prend pas un gramme ⇝
Votre pseudo sur le net ⇝ Scream Où avez vous connu OLLP ⇝ Je sais plus Age ⇝ 15 ans. Présence sur le forum ⇝ Régulière Votre avatar ⇝ Shy'm. Pour nous aider ⇝ ▬▬ Shy'm ◈ I. Kenzo Amao-Pintus
Dernière édition par I. Kenzo Amao-Pintus le Lun 2 Avr - 20:41, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Je t'aime pour ce que je ne suis pas, pas pour ce que j'ai déjà. [Kurdt] *Kenzo* Mer 28 Mar - 18:14 | |
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ohlala paris ❝ il était une fois ... ❞ Un : Je ne suis pas toi, je ne le serais jamais. Je ne suis pas à ton image, je ne suis pas celle que tu aimerais que je sois, je suis juste l'ombre de moi-même...Je suis la perfection, c'est ce qu'on m'a toujours dit, c'est ce qu'on m'a tant répété. J'aurais aimé ne jamais être vue comme la parfaite petit Kenzo, si douce, si souriante, si fraîche. Toujours là pour les autres, intelligente, jolie. Tout le monde m'a toujours bien aimé, et des gens que j'ai rencontré, peu m'ont oublié. Ma mère m'a toujours éduquée comme une parfaite petite poupée, mais je n'aimais pas tout ce rose, toutes ces manières inutiles et répétitives. J'ai toujours été attirée par les jeux de ballons, les éxpéditions dans les bois à se salir de boue et revenir les genoux et les coudes érraflés. J'ai toujours aimé souffrir, souffrir pour m'amuser, m'éclater dans des choses que ma mère détestait. En fait, j'ai toujours été comme ma mère, au grand désespoir de ma mère. J'ai vécu dans une famille heureuse, mes parents se sont mariés jeunes, ont eut des jumeaux à l'âge de 22 ans. Et se sont toujours occupés de nous, à croire qu'à notre naissance, nos parents ont décidé de se répartir notre éducation à mon frère et moi : mon père s'occupait de mon frère Paul, et ma mère de moi. Mon père a toujours voulu que mon frère devienne médecin, or, la science n'a jamais été une chose que Paul aimait, il préférait l'art. Quant à moi, ma mère me voyait avocate, comme l'était sa propre mère, mais je détestais les lois, je me serais plus plu en tant que juge, moi qui aime tant la justice, mais je n'aurais pas eut le courage de voir le malheur sur le visage des gens à chaque nouvelle journée de travail. Non, ce n'était pas pour moi. Lorsque j'étais petite, je piquais souvent l'appareil de photo de mon père, et j'étais d'ailleurs très attirée par cela. A l'âge de quatre ans, pour mon anniversaire, mes parents m'ont demandé ce que je voulais comme cadeau, et j'ai demandé un appareil photo jetable. Ils n'ont pas compris pourquoi je désirais quelque chose que je ne garderais pas longtemps, n'empêche qu'ils me l'ont tout de même acheté, et à chaque nouveau trimestre, j'avais le droit à un appareil, ou un album pour pouvoir y mettre tout mes clichés. Mes parents ont rapidement compris que c'était ma vocation. Ca ne les a pas empêché de continuer à essayer de me convaincre de devenir avocate. Mon frère aimait beaucoup me servir de mannequin, alors parfois, on se déguisait et on se prenait en photo. C'était des parties de rire interminables, et nos parents ne se sont jamais opposés à nos passions. Paul et moi, vers l'âge de quinze ans, nous sommes mit à créer des catalogues de photos, que nous allions présenter à différentes sociétées. Nos travaux ont rapidement plu et nous avons commencé à tourner dans Paris. Paul et moi étions une équipe, et ils arrivaient que les gens veuillent nous séparer. Nous avons essayé de travailler séparemment, mais le travail n'était pas aussi bon qu'ensembles, alors après cela, nous avons décidé d'envoyer bouler toutes les personnes qui nous proposaient de travailler séparemment. Jusqu'ici tout allait bien... Puis mon frère est sorti avec un homme, ça a choqué tout le monde à la maison, sauf moi... Ce n'était pas parce que les hommes plaisaient à Paul autant que les femmes que ça changeait la personne qu'il était, et entre nous, ce n'était pas une surprise pour ma part. Mon frère avait toujours eut du goût pour les fringues de filles, bien plus que moi parfois, mais il était toujours resté masculin. Il avait cette capacité de pouvoir tout porter, que ce soit masculin ou féminin, et c'est d'ailleurs ce qui plaisait aux photographes. Mes parents ont très mal prit cette nouvelle, et ne l'ont plus vu de la même manière. J'avais beau aimer mes parents, c'était mon frère qui passait en premier. Ils ont voulu le mettre dehors, car désormais, leur petite famille parfaite n'était plus. Je me suis battue pour Paul, et il s'est battu aussi, mais rien à faire. Un soir, alors que Paul et moi rentrions du lycée, j'ai trouvé des valises dans le couloir de l'entrée. J'ai cru que mon père partait en voyage d'affaire, mais lorsque je suis passée devant la chambre de Paul, je l'ai vu assis sur son lit, abattu. Il n'y avait plus rien, il ne restait rien de ses affaires. Les murs étaient vides, la pièce ne contenait qu'un lit, un bureau et une armoire. Mes parents avaient tout emballé. Lorsqu'ils sont rentrés le soir même, on leur a demandé des comptes, Paul avait une heure pour s'en aller. Je n'en revenais pas, comment des parents aussi aimants pouvaient ainsi tourner le dos à leur enfant? N'avaient-ils toujours pas compris que c'était soit Paul et moi, soit personne? Je me souviens de la scène dans les moindres détails. Paul et moi étions allongés sur mon lit double, on regardait le plafond en se posant des questions, il me parlait de son copain, et il me disait qu'il était heureux avec lui, je souriais, j'étais heureuse pour lui. On savait tout les deux quelle était l'intention de nos parents, mais nous avions tout de même l'espoir de les faire changer d'avis. Après tout, peut-être était-ce une folie de leur part? Lorsqu'ils ont ouvert la porte, on s'est jetés sur eux, et on a commencé à hurlé, tout ce que mon père a trouvé à dire c'est "Il n'y a jamais eut d'homos dans la famille et il n'y en aura jamais...!" A ces mots, j'ai faillis vomir, ils me répugnaient tellement... J'ai accouru dans ma chambre, et j'ai fourré mes affaires les plus précieuses dans tous mes sacs. J'ai hurlé le nom de mon frère pour qu'il vienne m'aider. J'étais tellement en colère, je ne voulais plus les voir. Je suis partie sans me retourner, sans un regard, sans un au revoir. Je les haïssais. On a commencé à marcher, la voiture était en bas de la rue. J'avais eut la chance de passer mon permis récemment, ainsi j'avais ma propre voiture et il était plus facile de partir où nous voulions. Sur le chemin, mon frère avait du mal à respirer, tandis que moi je fulminais. Arrivés à la voiture, j'ouvrais le coffre de mon petit 4x4 d'occasion et y balancais nos affaires, puis je fis de même pour les sièges arrières. Nous sommes montés dans la voiture, et mon frère a éclaté en sanglots. Je l'ai pris dans mes bras et ai tenté de le consoler, mais les larmes coulaient et ne voulaient plus s'arrêter. On est restés quelques minutes ainsi, puis j'ai démarré. Deux : Tu as été mon sauveur, tu as été mon espoir. Pourrais-je un jour te remercier pour que tu comprennes combien je t'aime?Grâce à l'argent que Paul et moi gagnions de temps à autres, nous n'avions eut aucun mal à nous trouver un logement. Lorsque nous avons quitté la maison, nous sommes allés demander conseil à certains de nos amis qui nous ont hébergés pendant quelques semaines, puis nous nous sommes achetés un petit appartement dans le quartier chinois. On a vécu dans ce petit appartement pendant quelques mois, puis on a décidé de démménager au bout d'un an. On s'est installé dans le centre de Paris. Mais nous avons dû trouver un deuxième boulot afin de pouvoir payer nos études. Nous avons commencé à travailler, tout était vraiment dûr mais on s'en est sortis. Nous n'avons pas reparlé à nos parents depuis notre départ de la maison. Paul et moi nous sommes arrangés pour passer prendre nos affaires à la maison alors qu'il n'y avait personne, et y avons laissé nos clefs. C'est la dernière fois que nous sommes retournés chez eux. Paul et moi avons traversés de dûres périodes où nous n'avions plus d'argents et où le boulot était compliqué à gérer. Et puis la chance a tourné, et j'ai rencontré celui qui me paraissait être le bon. Il était beau, intelligent, et... riche. A peine l'avais-je rencontré que je savais que c'était le bon, je n'ai pas tardé à me fiancer à lui. Quelques mois passèrent, et nous étions mariés. Je m'appelais désormais Madama I. Kenzo Amao-Pintus. Malgré tout ce qui s'était passé avec mes parents, j'avais décidé de garder le nom de mon père pour garder une trace de mon passé, je ne voulais pas l'oublier, je devais me souvenir à jamais de ce qu'ils avaient fait à mon frère pour ne jamais me laisser avoir de nouveau par eux. J'ai quitté l'appartement et Paul et moi avons du nous séparer. Mais ça n'a rien changé à notre situation, nous sommes toujours aussi proche, car rien, pas même le mariage, peut nous séparer...
Dernière édition par I. Kenzo Amao-Pintus le Lun 2 Avr - 20:26, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Je t'aime pour ce que je ne suis pas, pas pour ce que j'ai déjà. [Kurdt] *Kenzo* Lun 2 Avr - 18:58 | |
| Ooh la belle Shy'm, c'est la première fois que je la vois sur un forum ! c'est un très bon choix, ça change de Nina Dobrev, à force je peux plus la voir en peinture Bienvenue à toi en tout cas |
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Ella Maresquo membre✧ ÂGE : vingt et quatre. ✧ JOB : assistante sociale dans une association ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 11185 ✧ HERE SINCE : 07/05/2011
| Sujet: Re: Je t'aime pour ce que je ne suis pas, pas pour ce que j'ai déjà. [Kurdt] *Kenzo* Mar 3 Avr - 18:55 | |
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