Sujet: PAULINE ϟ baby, heaven’s in your eyes Mer 28 Mar - 15:56
PAULINE BÉA BOURGEOIS
❝ tell me i'm your national anthem ❞
ye m'aime, pas toi?
J'suis née je ne sais pas où il y a 18 ans et on m'a appelé Pauline Bourgeois. Je suis d'origine inconnue. Dans la vie de tout les jours, je suis lycéenne. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis hétérosexuel, j'suis également célibataire et j’le vis bien. Je fais parti des La Javanaise et j’en suis particulièrement fier. On m’dit que je ressemble souvent à Ashley Benson et je remercie Tumblr.
je veux en savoir un peu plus.
est une vraie bosseuse, ne néglige pas ses études ⇝ est raisonnable avec l'alcool ⇝ est plutôt fêtarde le week-end ⇝ a été adoptée et ne connait pas ses vrais parents ⇝ est très proche de ses amis, on la dit réconfortante ⇝ rêve du grand amour ⇝ aime ses parents adoptifs qui l'ont toujours chéri comme leur propre fille ⇝ adore la musique et la lecture ⇝ boit un café tous les matins ⇝ quand elle était petite, elle certifiait qu'elle allait devenir présidente de France ⇝ est très douée avec les langues ; elle parle le français, l'anglais, l'espagnol et apprend le russe ⇝ se pose beaucoup de questions sur ses origines mais les garde pour elle ⇝ a quelques moments de déprime et de remises en question où elle regarde simplement par la fenêtre ⇝ porte souvent des chignons ébouriffés ⇝ peut changer d'humeur de manière impressionnante.
et toi, et toi, et toi ?
Votre pseudo sur le net ⇝ Juiice ou summertime sadness. Où avez vous connu OLLP ⇝ Cerises & Pacotilles. Age ⇝ 12, mais essayez d'oublier ça. Présence sur le forum ⇝ Presque tous les jours. Votre avatar ⇝ Ashley Benson. Pour nous aider ⇝ ▬▬ Ashley Benson ◈ Pauline B. Bourgeois
Dernière édition par Pauline B. Bourgeois le Jeu 29 Mar - 18:18, édité 2 fois
Invité Invité
Sujet: Re: PAULINE ϟ baby, heaven’s in your eyes Mer 28 Mar - 15:56
ohlala paris
❝ il était une fois ... ❞
Les histoires commencent toutes de la même façon. Pour commencer, on trouve toujours Il était une fois. Vous savez quoi ? Celle de Pauline ne commencera pas par ça, parce que personne ne sait d'où elle vient, cette « fois ». Le commencement de la vie de Pauline n'est qu'un mystère qu'elle ne tente même pas de percer.
Who am I ? That the Lord of all the earth, Would care to know my name.
Nous étions aux alentours de minuit. C'était une nuit sèche, sans étoiles, sans précipitations. La tour Eiffel illuminée fixait les passants qui se faisaient rares à cette heure-ci de la nuit. Une sirène de police retentissait, au loin. Elle s'approchait de l'imposant monument. Les rues de Paris étaient sans vie. La camionnette de police qui venait d'arriver freina d'un coup sec. Un agent en sortit. Il courut vers la dame de fer qui lui faisait face. La sirène ne s'était pas arrêtée, car le policier n'en avait pas pour longtemps. Lorsqu'il revint, il était accompagné d'un bébé enveloppé d'une serviette trempée. Tout ce qu'on savait, c'est que ce pauvre enfant avait été abandonné.
L'adoption. Un rituel qui, pour tout couple, est sacré. On n'adopte pas un enfant sans savoir ce que l'on fait. Pour adopter, il faut avoir le sens des responsabilités. Marie et Benoît Bourgeois le savaient mieux que quiconque. Ils avaient toujours désiré des enfants mais Marie était stérile. Une grande déception pour le couple, mais ce n'était pas une raison pour abandonner. Un enfant, c'était ce qu'ils voulaient par dessus tout, et ils allaient l'obtenir. Chez les Bourgeois, on ne manque pas de détermination, que voulez-vous ! Ils ont donc accueilli chez eux la petite Pauline, une fillette potelée qui passait son temps à brailler. Ses nouveaux parents la considéraient déjà comme leur propre fille, qui ne savait bien sûr pas que ceux qui la chérissaient tant ne partageaient pas son sang. Une fois en âge de marcher, Pauline a pris de l'allure : elle s'est tout de suite démarquée pour sa joie de vivre et sa maturité. Marie était tellement fière d'elle. Elle l'accompagnait partout où elle souhaitait aller, elle faisait tout ce qu'il fallait pour éduquer correctement Pauline. Ils étaient des parents exemplaires, sans pour autant manquer d'autorité. Pauline ne se posait pas de questions sur ses origines que ses parents n'avaient jamais remis sur la table. Elle était leur fille, point. Mais arrivée à un âge plus avancé, il était temps d'annoncer à leur enfant qu'elle n'était pas leur propre fruit. « Pauline, avait dit Benoît, est-ce que tu sais d'où tu viens ? » C'est de cette voix calme qu'on lui avait annoncé qu'elle avait été adoptée. Pauline avait une douzaine d'années. Elle a reçu la nouvelle avec calme. Elle n'avait pas réagi de manière incontrôlable, non. Elle s'était contentée de hocher la tête de regagner sa chambre, où elle s'était allongée sur son lit. Elle avait passé des heures là, à se poser des questions. Ses parents avaient tenté de l'atteindre mais Pauline était comme enfermée dans une bulle. Elle n'était pas en colère. Elle n'était pas triste. Elle ne comprenait tout simplement pas. Elle se demandait qui elle était vraiment. C'était un peu tôt pour se remettre autant en question, mais Pauline se fichait pas mal de son âge. Elle restait tellement concentrée. A l'école, ses points restaient brillants. On la voyait beaucoup retirée, seule. Sa joie de vivre l'avait quittée pour laisser place à un inconditionnel sentiment de détresse. On aurait dit qu'elle voulait prouver au monde qu'elle n'était pas différente. Ses parents la regardaient, impuissants. Un jour ils ont réussi à l'aborder. Ils lui ont dit qu'elle n'était pas différente. Qu'elle avait beaucoup de chance d'être qui elle était, une jeune fille resplendissante, exceptionnelle. Pendant de longues minutes, ses parents ont tenté de lui redonner sa confiance, son courage, sa joie. Ça a porté ses fruits. Après une nuit de réflexion, Pauline s'est ouverte. Sa bulle s'était percée. Elle est devenue si joyeuse que ses parents en pleuraient. Ils étaient tellement heureux de revoir leur fille, leur vraie fille. Depuis ce jour, Pauline n'a pas arrêté de profiter de la vie. Elle était consciente de la chance qu'elle avait eue de tomber sur des parents aussi attentionnés. L'adolescence. Elle était tombée dedans, comme ça. Comme toute fille respectable, elle avait ses crises de nerfs. Elle avait ses moments de petites remises en question, mais jamais elle ne replongeait dans cet enfer qu'elle avait vécu.
Pauline avait dix-sept ans et toutes ses dents. Lorsqu'on la regardait dans la rue, on pouvait à peine la différencier des autres. En quelques mots, les passants pourraient la décrire comme jolie, énergique, peut-être peu sûre d'elle mais elle cachait bien son jeu. Pauline Béa Bourgeois, fille de on-ne-sait-pas-qui, était comme une équilibriste : lorsqu'elle tombait, elle se reprenait. Elle recommençait, se reprenait en main. Pauline a beau ne pas être funambule, quand on la voit, on sait qu'elle a le contrôle d'elle-même.