« Nous mêlons l'alcool à la beu, la beu à la coke, la coke aux ecstas, les mecs baisent des putes sans capotes et jouissent ensuite dans les copines de leurs petites soeurs, qui se font de toute manière partouzer du soir au matin. Nous sommes en plein délire, emportés dans une course effrénée de gaspillage gargantuesque, de luxe luxurieux. »

Paris, 16ème arrondissement. Il n'y a que des hypocrites, mais je m'y plais. Tout n'est qu'apparence. Dans ce monde-là, on ne dit pas que notre père est parti en prison pour détournement de fonds, on dit qu'il est parti créer une nouvelle entreprise à Dubaï, comme nous a dit Marissa il y a de ça 3 semaines. On ne dit pas non plus qu'on a tenté de se suicider parce qu'on a appris que notre mère refaisait sa vie avec une femme, on dit seulement qu'elle a pris une colocataire. Et on dit encore moins qu'on se drogue pour oublier nos vies de merde, non, on préfère dire qu'on profite de notre jeunesse et de notre argent. Non, on fait croire à tout le monde qu'on est heureux et qu'on est parfait.
Je marchais sur mes Louboutin de 12 cm de haut zigzaguant dans les rues, une fiole de vodka entre les mains, les narines pleines de coke, avec mes pseudos amies, Marissa et Azalee. On pouvait croire qu'on étaient les meilleures amies au monde, on se connaissait depuis le bac à sable, mais en réalité on se détestait. On est toutes les trois en perpétuelles compétition: qui sera la plus belle? Qui aura le plus d'argent? Qui se tapera le plus beau mec? Qui aura la meilleure drogue? Et, s'en vouloir me vanter, je les dépassais toutes les deux, à chaque fois. Une limousine nous attendait au coin de la rue. Sans se poser la moindre question, nous entrions dedans. Des "amis" à nous nous y attendez. Ils étaient quatre. En entrant j'embrassais à pleine bouche les quatre garçons. C'était des fils à papa, le genre de mecs qui ne savaient rien faire de leurs deux mains à part dépenser l'argent de papa. A vrai dire ils me dégoûtaient. Mais après tout je suis comme eux. La limousine redémarra et nous partions pour une nouvelle soirée de débauche, à exhiber notre richesse dans le carré VIP de la boîte, à sniffer, à avaler des pilules et à boire, pour oublier nos vies qui ne nous apportait au final aucune satisfaction. Et paradoxalement, je ne voulais pas d'une autre vie. C'était comme si dans cette sphère de débauche et d'inconscience, rien ne nous atteignez, comme si on était puissant face au reste de la "populace" comme on aimait à l'appeler. Je me réveillais le lendemain matin, dans mon immense lit, réveillée par l'employée de maison. Ma tête tournait, nue sous les draps, aux côtés d'un mec dont je ne connaissais rien. La réalité me fit soudain face. Je me levais alors et j'avalais de nouvelles pilules. Défoncée du matin jusqu'au soir, c'était ça ma vie. Et je n'ai aucune conscience. Vous vous demandez certainement pourquoi j'ai reçu une éducation comme celle-là non? A vrai dire je n'en ai jamais reçu. Mes parents ont très peu été à la maison durant mon adolescence, toujours à l'autre bout du monde, ou en cure de désintoxication. Ma mère est la fille d'un grand PDG industriel, une des grosses fortunes Parisiennes. De plus elle possède un grand magasine de mode. C'est aussi une junkie. Et oui, la fille tient de la mère. Mon père quant à lui est devenu un très avocat, surtout grâce à l'argent de mon grand-père. Il trompe ma mère, et ce depuis des années. Le pire? Elle le sait. Mais elle a toujours eu cette peur de finir vieille fille, de mourir seule, donc elle le laisse faire, sans rien dire. Je n'ai pas choisi mon avenir professionnel. Oh non, on me l'a imposé.Il faut dire que je ne vois pas d'avenir professionnel pour moi. Peut-être reprendre le magasine de ma mère quand elle crèvera d'une overdose. En attendant, mes parents en ont décidé autrement. Je suis étudiante en droit. Chose qui me barbe au plus haut point. Je ne vais que très rarement en cours et pourtant, j'ai toujours de bonnes notes. Il faut dire que je sais me montrer persuasive, surtout avec mes professeurs masculins. Mais mes parents aussi arrivent à se montrer convaincants, mais eux grâce à l'argent. Je vis encore "chez papa et maman", même s'ils sont de moins en moins présents, prétextant que je suis grande maintenant et que je sais me garder toute seule. Pour ce qui est de l'amour... Ah l'amour! Pour moi ce n'est qu'un prétexte, cela n'existe pas. C'est juste qu'on a tous cette peur de mourir seul. Alors, on part à la recherche de cette "perle rare" qui arrivera à nous supporter quand on deviendra des légumes. C'est vraiment pathétique! Et puis quand on se met en couple, on partage tout, on se confit tout. Et pour moi, il est hors de question que je remette mon coeur et mon âme entre les mains de quelqu'un. On ne peut faire confiance à personne, même pas à nous-même.

« Je continuerai à sortir, à taper, à boire et à persécuter des cons. Jusqu'à ce que j'en crève. L'humanité souffre. Et je souffre avec elle. »

Alors toi va falloir qu'on parle, parce que t'as le pseudo qui tue, Marloes en avatar et plus une histoire coolos, donc je te valide ma poule <3
Félicitation, tu es désormais officiellement un Ooh la la Parisien. Nous t'invitons maintenant à faire grandir ton personnage parmi nous à travers les liens et les topics. De plus, Ooh la la Paris adhère au système facebook qui consiste à créer un vrai compte facebook à ton personnage afin de faciliter l'intégration avec les autres membres du forum. Évidemment, la chatbox et le flood sont deux autres moyens très efficaces et nous vous encourageons à y participer pour connaître l'ambiance de fou qui règne ici. Si les moyens cités plus haut sont inefficaces, n'hésite surtout pas à demander à un administrateur ou à un habitué d'ollp de te parrainer. Nous te souhaitons de merveilleux moments parmi nous et nous espérons que tu pourras trouver ton bonheur ici.

Grayson, Yannie, Ella, Lumen & Cheshire.