► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Oups... I did it again... (Miwa)

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MessageSujet: Oups... I did it again... (Miwa)   Oups... I did it again... (Miwa) EmptyJeu 8 Déc - 23:17

Une très jolie femme se trouvait devant lui, une très jolie femme dont le corps ondulait au-dessus de lui mais il ignorait qui était cette belle jeune demoiselle car son corps et son visage étaient flou. Néanmoins elle semblait se plaire de sa présence et il sentait ses mains s’emparer de sa délicieuse poitrine, son corps se cambrer mais aucun plaisir ne s’emparait de lui… Soudain, sa maîtresse se mit à hurler, un cri bestial et inhumain qui lui vrilla les tympans. Et la forme se dissipa, retournant dans son inconscient alors qu’il se tournait dans son lit pour aller écraser son réveil matin d’une main puissante. Le vacarme du réveil se tut instantanément et il eut un petit sourire. Il était enroulé dans sa couette et il se sentait bien, il ne voulait pas ouvrir les yeux, il ne voulait pas regarder l’heure et penser au boulot. Il eut un long soupire et l’alarme reprit de plus belle, hurlant presque encore plus fort. Il eut un long râle de méprit et d’agacement et il finit par ouvrir les yeux. Sa chambre était plongée dans le noir, le jour n’était pas encore levé et il n’était pas près de le faire d’ailleurs. Il mettait toujours deux réveils afin d’être sûr de ne pas se rendormir une fois qu’il aurait coupé son alarme. Et ce matin, il était passablement mal luné. Il prit le réveil qui affichait quatre heures trente du matin, donc seulement deux heures après qu’il se soit couché et il le balança contre un mur, l’explosant en mille morceaux. Liam finit par se lever et il alla à la fenêtre de sa belle villa en plein cœur de Paris, observant la vue qui s’offrait à lui. Après une bonne douche et un café bien fort, il se lava les dents avant d’enfiler un jean et une chemise noire. Puis il mit une veste de costard avant de prendre les clés de sa voiture et il sortit de chez lui. Après une petite hésitation entre sa Lexus et sa Lamborghini, le jeune homme grimpa dans la Lexus et quitta sa propriété en trombe. Il fit une pause dans un Starbuck ou il engloutit quelques pancakes, habitude qu’il avait prise durant son passage à Harvard outre-Atlantique. Il eut un petit sourire en voyant au loin le grand H de l’hôpital, un sourire amer. Il finit par se garer à sa place avant de se rendre à la cafétéria ou il reprit un café noir sans sucre et sans lait ni rien. Il donna la monnaie à la caissière qui échangea quelques mots avec lui, tous les deux étant aussi fatigués l’un que l’autre. Il finit par prendre son nectar et il finit par monter à son bureau, saluant au passage quelques charmantes infirmières qui passaient dans le coin, en se disant qu’il allait encore avoir droit à la compagnie de la belle Maëlys ce qui lui plaisait terriblement… On ne pouvait pas dire que la jeune femme était des plus moches. Loin de là même. Enfin bref, le jeune homme entra dans son bureau et il accrocha sa veste de costard et enfila sa blouse blanche qu’une des femmes de ménage lui avait lavé et repassé la veille avant qu’une autre ne vienne l’échanger avec sa blouse habituelle. Il mit la petite plaque avec son nom sur la poche de la blouse et y mit deux stylos, un rouge et un noir avant d’y rajouter un bleu mais qui faisait aussi lampe torche. Ensuite, il alla s’installer tranquillement à son bureau, ouvrant un dossier, il se mit à corriger les copies de ses étudiants de facultés qu’il devait corriger. Car en plus d’être docteur, chirurgien et oncologue, le jeune homme était également maître de conférences à l’université de Médecine de la ville et chercheur. Bref, une vie à toute vitesse qui le fatiguait mais il partait du principe ou il se permettrait de dormir une fois qu’il serait enfermé six pieds sous terre. Après une bonne heure de correction qui le mit dans un état d’humeur qui était passé de boudeur à massacrant, le jeune homme sortit de son bureau et il fit sa petite tournée des patients qui dormaient dans leur chambres et qui étaient traités pour des cancers aussi divers que variés. Des jeunes, des très jeunes, des moins jeunes, des très vieux… sexes féminins et masculins… Bref, un joyeux melting-pot qui lui faisait bien mal. Le cancer n’était ni raciste, ni sexiste, ni homophobe… il frappait tout et tout le monde, faisant bien comprendre que les hommes étaient tous égaux, peu importe les moyens financiers dont ils disposaient. La mission de Liam ? Faire de cette maladie quelque chose d’aussi banal qu’un simple rhum, une maladie qui passe au bout d’une semaine ou deux et qu’elle cesse d’être le cauchemar des êtres humains. Mais il était persuadé que jamais il n’aurait la chance de voir ce moment arriver… Et c’était cela qui le tuait. Annoncer à des femmes d’une beauté rares qu’elles allaient mourir, dire à des parents que leur enfant était condamné… Un patient sur trois mourrait et cela devenait vraiment insupportable. Alors il agissait en parfait enfoiré avec ses patients, leur annonçant les verdicts négatifs de manière très brutale et sans aucun scrupule. Il s’en était mangé des droites… Enfin bref, certains de ses patients allaient mieux, d’autres voyaient leur état empirer. Il finit par lâcher un petit soupire et il finit par retourner dans son bureau. Les heures passaient et Liam était très concentré dans son boulot. Vers deux heures de l’après-midi et après un repas qui avait consisté en un simple petit sandwich, le jeune homme avait fini par sortir de son bureau après qu’une de ses infirmières ne lui ait apporté le dossier d’un patient en phase terminal. Une jeune femme d’à peine vingt-cinq ans, très belle… Elle lui dit que la patiente attendait ses résultats dans la sa six. Il finit par s’y rendre en soupirant, observant les radios afin d’être sur du résultat. Entrant dans la salle dix, le jeune homme aperçu une jeune femme d’une beauté phénoménale. Elle était bien plus belle en vraie qu’en photo. Il se racla la gorge en posant les radios sur les écrans lumineux. Des poumons bourrés de tumeurs cancéreuses… Il eut un petit soupire et ne daigna même pas lancer un regard vers la jeune femme.

Docteur Liam Jones, chirurgien oncologue. Je vais le faire simple, vous souffrez d’un cancer des poumons avec carcinomes métastasés… autrement dit, vous êtes en phase terminale, on ne peut rien pour vous, le cancer s’est répandu un peu partout dans vos organes vitaux. Il vous reste trois mois, tout au plus. D’ici trois semaines, vous devriez commencer à vous épuiser bien vite et votre respiration va se dégrader et alors vous devrez être hospitalisés et vous finirez vos jours ici. Faut voir le bon côté des choses, vos proches ont du temps pour vous faire un enterrement décent ! Et vous ne verrez pas la crise économique ou les conséquences du réchauffement climatique…

Il reprit ses radios qu’il remit dans le dossier et il observa la jeune femme avec un regard froid et vide.

Vous n’êtes qu’une pauvre idiote ! Vous devriez lire les messages sur vos paquets de clopes !
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MessageSujet: Re: Oups... I did it again... (Miwa)   Oups... I did it again... (Miwa) EmptyVen 9 Déc - 1:44

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Quand on est jeune et en bonne santé, on a tendance à vouloir jouer un peu trop avec son corps. Et le problème avec Maya c'est qu'une fois qu'elle a une idée dans la tête, c'est impossible de l'engager dans un chemin qui diffère trop du sien. Depuis son arrivée en France, elle enchainait entrainement sur entrainement, que ce soit à la poutre ou aux barres asymétriques, on ne pouvait pas dire qu'elle se laissait des moments de répit. Après tout, cette compétition était un bon moyen de montrer à son père qu'il pouvait avoir confiance en son avenir et que son image ne craignait pas d'être salie. D'un côté, elle le comprenait, elle comprenait ses inquiétudes, disons simplement qu'elle aurait aimé qu'il soit un peu plus intéressé par ce qu'elle faisait depuis maintenant des années. Ce n'était pas rose tous les jours, croyez-moi, mais quand elle sentait qu'il valait mieux qu'elle fasse une pause en général elle le faisait. Sauf ce matin. Passant d'une barre à l'autre avec légèreté et grâce, elle ne semblait pas ressentir cette fatigue qui commençait à s'emparer d'elle. Le niveau était élevé, elle ne voulait pas se contenter d'être bonne, elle ne voulait pas le minimum de ses performances, elle voulait que tout soit parfait jusqu'au moindre détails, au moindre mouvement. Être préparée à contrer n'importe quel adversaire et n'importe quel soucis technique ou physique. La préparation mentale et physique étant aussi importante l'une que l'autre. Avoir une bonne volonté était bien, mais ce n'était pas toujours suffisant. Alors qu'elle lâchait pour la dernière fois sa barre, elle alla atterrir gracieusement sur un des énormes tapis au sol. Équilibre impec, sourire, tout allait bien. Après avoir été félicité par sa coach, celle-ci la fit ainsi passer à la poutre. Grand écart, saut, figures, tout allait bien, jusqu'au moment ou elle du faire sa dernière figure : un salto arrière qui devait lui permettre de reprendre ses appuis sur le sol. Malheureusement, même si elle n'avait jamais eu aucun problème avec ça, elle rata son atterrissage au sol, avant de s'effondrer dans un cri de douleur. Alertée par le bruit et les filles qui couraient vers elle, le coach Ming accouru et ce fut avec désarroi que la suite de la journée se déroula. Bon nombre de ses amis furent installés dans une salle d'attente, pendant qu'on emmenait la brunette dans une salle ou un médecin devait l'y rejoindre. Au moindre mouvement brusque, une douleur vive s'emparait de son genoux. Non, c'était impossible, elle ne pouvait pas s'être blessée, pas maintenant ! Comment avait-elle pu rater sa sortie à ce point ? Elle espérait tellement que ce ne soit pas trop grave.. Allongée sur un des lits en attendant que quelqu'un vienne s'occuper d'elle, on lui constitua un dossier avant de lui faire une prise de sang. Les infirmiers sortis, la jeune femme lâcha un long soupire accompagnée d'une larme d'angoisse. Ses yeux rivés sur son genou endolori, elle ne semblait pas très rassurée. C'est rien, t'en fais pas, une bonne journée de repos, des medos, et demain on remet ça. Voilà ce qu'elle passait son temps à se répéter dans sa tête. Le début des épreuves étaient dans 3 petites semaines maintenant, et les gens ne pouvaient pas comprendre l'enjeu et la pression qu'elle avait en ce moment précis.

Se tripotant les mains comme si elle cherchait à se démonter les doigts, elle contenait son inquiétude. Toujours vêtue de sa tenue d'entrainement, qui se comportait d'un justaucorps, seul le blouson et le jogging de l'équipe qu'elle avait mis avant de partir, lui permettait de ne pas se cailler complètement. Après quelques longues minutes, un jeune homme, entra dans la pièce. Pas même un bonjour, rien, ça commençait fort, surtout que celui-ci ne semblait pas très amicale pour le compte. L'observant faire irruption dans la pièce, elle termina par ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais elle n'eut pas spécialement le temps de dire quoique ce soit qu'il prenait la parole après avoir mis des radios en évidence. Les regardant attentivement, elle détourna son regard sur le brun qui ne semblait même pas se rendre compte de l'erreur qu'il commettait. A la limite, ça, ça allait encore, mais la façon dont il l'annonçait... bordelou, il n'avait donc aucun coeur ? Toujours dos à elle, son humour cynique semblait la rendre perplexe alors que son regard se montrait incompréhensif. Il termina par se tourner vers elle, et venant alors le scruter droit dans les yeux, elle se redresser légèrement sur le lit, grâce à l'aide de ses mains. Une fois son petit spectacle fini, la demoiselle lui jeta un regard qui semblait complètement affolée par ce qu'elle venait d'entendre. Non pas qu'elle pensait que c'était pour elle, mais ses paroles étaient tout simplement blessante et absolument pas digne d'un cancérologue ou de qui que ce soit.

Mon dieu, mais vous vous entendez parler ? Vous avez eu votre diplôme dans un kinder surprise c'est ça ? J'veux bien que vous n'ayez aucune compassion, mais un minimum de respect pour vos patients serait souhaitable je pense. A moins qu'ici, en France, vous ne pensiez qu'annoncer un cancer ne peut avoir aucun impact sur la personne concernée.

Ce fut avec son petit accent qui laissa paraître exactement d'où elle venait qu'elle lâcha ses paroles. Elle était tout simplement outrée.

J'espère pour vous que c'est une façon de ne pas trop souffrir face à une telle annonce, car sinon, vous êtes un vrai sans coeur ! Quoiqu'il en soit, c'est gentil, mais je ne fume pas, et mon nom est Maya, et pas -se penchant un peu en avant, un nom en gras apparu à ses yeux sur le dossier qu'il tenait dans ses mains- Océane, comme le dit le dossier...

L'observant un instant, elle voulu se lever pour partir, préférant encore avoir mal que de rester dans cette pièce une minute de plus. Elle qui était très à l'écoute des gens, et qui avait une telle bonté en elle qu'il était difficile de penser qu'elle puisse s'énerver, elle ne pouvait rester calme face à.. ça. Cependant, son genou la rappela à l'ordre au moment même ou elle posait son pied au sol,la faisant tomber au sol lourdement, la douleur l'ayant empêchée un quelconque appui.
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MessageSujet: Re: Oups... I did it again... (Miwa)   Oups... I did it again... (Miwa) EmptyVen 9 Déc - 16:12

Liam devait aller en salle six mais sous le coup du stress à l’idée de devoir annoncer un futur décès, le jeune homme c’était trompé de salle et il s’était rendu dans la salle dix et non six ou se trouvait une jeune femme assez ressemblante à celle qu’il devait voir et cela l’avait encore plus dégouté de son métier. Alors oui, il était froid et il se conduisait comme un parfait enfoiré avec ses patients condamnés et même avec les autres. Mais bon, cela était surtout dû au fait qu’il voulait garder des distances avec ses patients, ne pas trop s’engager sentimentalement pour ne pas se faire broyer de la même manière que ses collègues. Il en avait connus qui avaient sombrés dans la drogue ou dans l’alcool et même un qui s’était suicidé il y a deux ans. Enfin bref, il était entré et avait fait le docteur sans cœur mais il assumait complètement et il s’était déjà pris des gifles et des droites au point que cela ne lui faisait plus le moindre effet désormais. Presque des piqures de moustiques comparés à la douleur qu’il éprouvait de devoir faire une telle annonce à des gens qui ne la méritaient souvent pas. Comme aujourd’hui. Alors cela lui faisait mal au cœur de se dire que cette charmante jeune femme était condamnée mais bon c’était comme ça et jamais il n’aurait pu la mettre dans son lit alors à quoi bon avoir des regrets ? Il lui expédia les résultats du test dans la figure avant de donner son point de vue personnel, il ne pouvait pas s’en empêcher, une si belle demoiselle, c’était un foutu gâchis. Quand il ouvrit la porte, s’apprêtant à quitter la pièce, il vit marqué sur la porte le chiffre dix et là, il comprit son erreur. D’ailleurs, la voix de la jeune femme ne tarda pas à troubler le silence quasi intime de la pièce et il se tourna vers elle pour l’écouter attentivement. Il eut un petit sourire quand elle lui parla de son diplôme qui devait venir d’un kinder surprise et il secoua la tête de gauche à droite doucement, ses beaux yeux bleus se déposant sur ceux de la jeune femme. Son accent japonais était à croquer et il aurait pu tout de suite tomber à ses pieds rien qu’à cause de ça. Cela lui rappelait ses nombreux voyages au pays du soleil levant et il eut un petit sourire à cette pensée. Il se rappelait d’une fille qu’il avait connu là-bas et avec qui il avait eu une petite aventure fort sympathique d’une semaine. Une semaine de bons moments de rigolade ou il avait découvert une mentalité toute autre que celle des européens, une mentalité d’ailleurs qui lui plaisait bien plus. La jeune femme qui se trouvait devant lui était belle, bien plus belle que bien des demoiselles qu’il avait pu rencontrer. Il quitta la pièce, alla donner le dossier à l’infirmière et prit celui de la salle six avant de revenir près de la jeune femme qui s’appelait donc bel et bien Maya. Tandis qu’il accrochait la radio aux écrans, il repensa à la seconde phrase de la jeune femme et il finit par laisser le dossier sur une table pour se rapprocher de la jeune femme. Mais Maya se leva pour partir et fit une belle chute bien avant qu’il ait put la rattraper. Il s’approcha doucement, la souleva et il la rallongea sur la table. Il eut un petit soupire et il observa la jeune femme tout en lui relevant son bas de jogging ainsi que le bas de sa combinaison jusqu’au-dessus du genou douloureux. Il observa cette belle jambe un moment avant de relever les yeux vers elle.

Désolé de mon erreur… je suis très fatigué et débordé de travail. Et puis… Vous savez, si je lui annonce son cancer gentiment ou méchamment, elle ça ne lui change rien, elle l’aura toujours. Moi par contre… si elle me déteste ça rend juste les choses plus faciles. Je ne suis pas là pour être gentil ou embellir sa fin de vie… Je suis là pour la soigner et si je dois lui faire ce genre d’annonce, c’est que j’ai mal fait mon travail et que je ne mérite que sa colère et sa haine. Je perds un patient sur trois, ce qui est plutôt un bon résultat dans mon métier mais quand vous devez annoncer à des parents que leur gosse de sept ans va mourir, que vous annoncez à des enfants du même âge que leur père ou leur mère va décéder d’un cancer… Je n’ai pas envie de finir alcoolique ou de me tirer une balle dans la tête. Si mes patients me détestent, c’est plus simple car je me déteste aussi de ne pas pouvoir les sauver.

Il alla observer un peu plus minutieusement la radio pour constater qu’il y avait apparemment une petite entorse des ligaments croisés mais il ignorait si les ligaments externes étaient touchés ou non. Il revint donc vers la belle brune et ses mains longèrent sa jambe délicatement, exerçant un massage assez délicat sur la jambe de la jeune femme. On aurait même pu dire tendre si elle n’était pas sa patiente et lui son médecin. Une fois ses mains arrivées à son genou, il fit des gestes d’une précision chirurgicale en essayant de lui faire le moins mal possible. Il finit par la lâcher, prenant un des stylos dans la poche de sa blouse et il prit le petit carnet à prescription. Il finit par quitter la pièce pour revenir quelques minutes plus tard avec une atèle et des béquilles qu’il avait piqué dans la réserve.

Bon en principe je vous les prescris et vous allez en pharmacie les acheter mais là c’est offert par l’hôpital.

Il lui enfila l’atèle et rebaissa ses vêtement avant de l’aider à s’asseoir au bord du lit, lui posant ses béquille juste à côté. Il gribouilla quelques mots sur un papier avant de l’arracher du carnet pour le donner à Maya.

Voilà Maya ! Bon alors c’est une entorse des ligaments croisés, vous avez un peu trop forcé à la gymnastique. La bonne nouvelle, c’est que les ligaments internes n’ont rien, la mauvaise, c’est que vous devrez rester au lit un petit moment. Vous devrez porter cet atèle six semaines et gym interdite sinon vous vous romprez les ligaments et là vous en avez pour six mois. Alors… je suppose que vous avez un tournoi d’où votre présence en France donc je vous ai noté le numéro d’un ami à moi qui est kiné pour les différentes équipes de France… Avec lui, en deux semaines vous pourrez retrouver la compétition, avec une certaine prudence alors ça ne vous coute rien d’essayer. Et je vous ai prescrit du voltarène en cachet contre la douleur, un toutes les six heures et du voltarène en gel à appliquer sur le genou, devant et derrière au réveil et au couché…

Il observa la jeune femme et il eut un petit soupire.

Désolé de la manière dont on s’est rencontré, j’ai finis mon service et je me demandais si pour me faire pardonner, ça vous dirait d’aller boire un petit verre avec moi ? Je pourrais vous faire une petite visite de Paris.

Il avait dit cela en japonais, langue qu’il maîtrisait à la perfection.
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MessageSujet: Re: Oups... I did it again... (Miwa)   Oups... I did it again... (Miwa) EmptyLun 12 Déc - 23:31

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Elle n'aimait décidément pas la France, les gens avaient de drôle de manière et honnêtement, ce médecin venait de la dégouter tout simplement. Elle qui habituellement se faisait toujours à la culture des pays, ce coup-ci on pouvait dire que bien des choses lui échappait. M'enfin bon, ce n'était pas non plus comme si elle venait vivre ici, alors elle s'en remettrait, mais ils avaient un sacré toupet malgré tout. Déjà qu'elle était traumatisée à l'idée de s'être blessée trop gravement, alors si ce jeune homme débarquait pour lui annoncer un cancer, mais qu'en plus il le faisait de cette manière, il y avait fort à parier qu'elle irait se pendre entre temps. Voilà pourquoi elle avait finalement décidé de rompre le silence afin de lui faire voir sa façon de penser. Elle n'avait jamais sa langue dans sa poche et ses parents le lui avaient toujours reproché. Cependant proche ou non de la famille impériale, ce n'était certainement pas ce qui lui éviterait d'agir à sa guise. Manquerait plus qu'on lui demande d'agir comme une princesse juste parce que son père est leur avocat. Quoiqu'il en soit, après ses paroles, elle voulu ainsi descendre de la table sur laquelle elle était assise, mais le succès ne fut que de courte durée étant donné qu'elle tomba au sol lourdement, se refaisant mal au passage. Un peu sado-maso la fille en prime. Enfin bref, le médecin vint finalement l'aider, la reposant sur la table d'auscultation, avant de commencer à s'excuser pour son erreur. On dit bien que l'erreur est humaine pas vrai ? Et ce fut donc en l'écoutant d'une oreille clémente qu'il commença à regarder son genou, mais aussi les radios. Elle avait jamais compris comment ils arrivaient à lire ça, c'était impressionnant. Lui laissant relever son jogging, elle termina par reporter son attention sur lui silencieusement afin de ne pas dire un mot jusqu'à ce qu'il ai fini. Au fond, son petit doigt lui avait dit qu'il n'agissait pas de la sorte sans raison, mais ça ne l'avait pas empêché d'avoir cette réaction à la Maya. Que vouliez-vous, ce genre de comportement, elle ne pouvait pas le tolérer. Il y avait bien des façons de se protéger de la souffrance et celle-ci était de loin la pire qu'elle n'ai jamais vu. C'est un métier difficile, quoiqu'on puisse en dire et ça elle en avait bien conscience. Et puis, heureusement qu'il y avait des gens comme lui pour soigner des gens... comme elle. Qui passait leur temps à se blesser. Mais cette fois ce n'était franchement pas le bon timing.

Ça ne va pas la guérir, ça ne va pas avoir un effet magique, mais elle pourrait se sentir soutenue et respectée. Non pas en tant que malade, mais en tant que personne. Essayez un jour, vous verrez, on peut se sentir bien de cette façon, et ce, même si on vient d'annoncer une mauvaise nouvelle. Vous savez, je pense qu'on est toujours récompensé pour nos efforts, même si le résultat final ne nous convient pas. Et ça éviterait qu'on vous prenne pour un sans coeur qui fait ce métier uniquement pour le fric.

Elle termina cependant par lui vouer un petit sourire, avant d'avoir un petit sursaut et un geste de recul, se redressant, alors qu'il venait inspecter son genou avec minutie. Une grimace de douleur s'était affichée sur son visage malgré sa délicatesse et elle observa néanmoins chacun de ses faits et gestes. Sa curiosité était légendaire au japon, il en deviendrait de même en France d'ici peu. Après quelques minutes, il termina par sortir un stylo et une feuille sur laquelle il commença à écrire. Puis soudainement, il quitta la pièce. Sans trop comprendre ce qui arrivait, la brunette baissa alors à son maximum son jogging avant de s'assoir sur le bord du lit, attendant ainsi, sagement. Quelques minutes plus tard, le jeune homme revint avec béquilles et atèle. Eurk non, tout mais pas ça. L'expression sur son visage confirma d'ailleurs sa pensée sans qu'elle n'ait besoin de le dire à voie haute. Alors qu'il lui installait l'atèle, la jeune femme regardait fixement cette chose, sentant les larmes monter à ses yeux. Ça ne lui inspirait pas confiance pour la suite des évènements. Lui lançant un léger « merci », elle termina donc par prendre une béquille dans chaque main, restant pour le moment assise sur le bord du lit. C'est alors qu'il termina par reprendre la parole et qu'elle eut le sentiment qu'elle allait faire une crise cardiaque.

6 semaines ?!!

Ce fut la seule réaction de panique qu'elle arriva à avoir sur le coup, avant d'écouter la suite de ses paroles, son calme et sa tranquillité ayant disparu de son visage. Alors qu'il lui tendait finalement le numéro du kiné en question, la jeune femme observa un moment le numéro avant de reporter son attention sur lui.

Et vous pensez vraiment qu'en 2 semaines ça peut être jouable ? Je peux pas me permettre d'être hors compétition... pas cette fois.

Dans un soupire, elle baissa sa tête vers le sol, avant de la relever brusquement et visiblement très étonnée, alors que son interlocuteur se mettait à parler d'un japonais plus que parfait.

EN JAPONAIS :: Vous êtes pardonné. Mais je ne sais pas trop si pour le verre c'est une très bonne..

C'est alors que le coach de la jeune femme entra dans la pièce, accompagnée d'une infirmière prise de cours. Coupant Maya dans sa phrase.

EN JAPONAIS :: Miwa, je suis désolée c'est de ma faute, je n'aurais pas du te faire t'entrainer autant. Comment va ton genou ?

EN JAPONAIS :: Ça va aller ne t'inquiète pas, je ne vous abandonnerais pas.

La coach fut alors raccompagnée à l'extérieur de la pièce après avoir été mise au courant par Liam, lui demandant alors de prendre soin d'elle et de se soigner à fond. Se levant donc, la jeune brune, voulu prendre appui sur ses béquilles, mais ce fut dans une perte d'équilibre qu'il y eut collision avec le jeune homme toujours près d'elle.

Oups... pardon. Battue par des béquilles. C'est quoi cette invention encore.


Dernière édition par Maya S. Azuki le Dim 25 Déc - 23:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Oups... I did it again... (Miwa)   Oups... I did it again... (Miwa) EmptyMar 13 Déc - 20:05

Liam n’était pas un être méchant même s’il aimait que ses patients lui foutent la paix en pensant qu’il était comme ça. Mais cela avait une raison, c’est que lorsqu’il était interne, il avait rencontré cette ravissante jeune femme qui lui avait terriblement plus et qui souffrait d’un cancer du sang, la fameuse leucémie. Il s’était vraiment attaché à elle et travaillait sur son cas avec l’oncologue en charge de la demoiselle. Une nuit, alors qu’il était de garde et qu’il inspectait les patients, il s’était rendu dans sa chambre. Elle avait beau être malade, elle était en phase de rémission et devait sortir de l’hôpital quelques jours plus tard. Ils avaient couchés ensemble et cela avait été un moment réellement magique pour le jeune homme ainsi que pour la demoiselle. Mais le jour de sa sortie, après des examens de confirmation, ils lui avaient diagnostiqués qu’elle était en pleine rechute… Elle est morte deux semaines plus tard, une rechute foudroyante qui n’avait laissé aucune chance aux docteurs. Le problème des cancers, c’est que pour les soigner, on utilisait de hautes, très hautes doses de produits hautement toxiques, de vrais poisons. En soignant la leucémie de la jeune femme, ils avaient donnés naissance à un second cancer terrible, foudroyant. Il eut un petit soupire à cette pensée mais au final, il revint à sa patiente du moment qui était bien plus belle et bien en meilleur santé que la demoiselle qu’il avait connu des années plus tôt. Il se rappel du mal qu’il avait ressenti et c’était la raison pour laquelle ses patients devaient le détester et qu’il faisait tout pour. Combien de ses collègues allaient jusqu’à coucher avec plusieurs patients tous les soirs ? Non, ça c’était très peu pour lui, il préférait encore être l’homme le plus détesté de ce bas monde. Un long soupire quitta ses lèvres et il finit par relever les yeux vers elle. Maya était le genre de jeune femme à avoir un visage terriblement expressif. Il aimait ce genre de personne, il les trouvait touchantes. Liam vit tout de suite que la jeune femme était traumatisée par ce qu’il venait de lui annoncer et il eut un petit sourire en voyant qu’il avait raison, comme bien souvent. Il haussa doucement les épaules à ses premières paroles qui lui firent repenser à cette petite amourette qu’il avait eue avec une patiente. Maya avait raison, mais c’était comme ça qu’il agissait et elle avait de la chance de ne pas être une de ses patientes car il aurait été comme ça même avec elle, malgré sa beauté. Mais bon, cela lui aurait fait terriblement mal. Il eut un petit sourire à son égard.

Quand j’étais interne, j’ai couché avec une patiente qui devait sortir… j’étais amoureux et elle aussi mais en la soignant on lui a déclenché un autre cancer… et elle est morte. Je ne fais pas ce métier pour l’argent ou la gloire. Je pensais le faire pour soigner des patients mais en fait, je le fais pour lutter contre une maladie. Je… je suis quelqu’un de très émotif, je m’attache très vite. S’ils me détestent c’est plus simple.

Il lui rendit son délicieux sourire et lui annonça la sentence de sa blessure avant de lâcher un petit soupire en lui mettant l’atèle. Il espérait simplement que son concours, elle pourrait y participer. Il se rappelait de l’époque où il était compétiteur en Kung-Fu et le stress ainsi que la pression des évènements comme ceux qui attendaient la jeune femme. Il faillit sursauter quand elle faillit s’étrangler avec son annonce sur les six semaines de repos et il observa la jeune femme qui avait besoin qu’il la rassure concernant sa compétition. Il ouvrit la bouche pour lui répondre quand la porte s’ouvrit à la volée et qu’un monsieur japonais entra en parlant japonais. Il lança un regard assassin à l’infirmière qui lui indiqua qu’elle n’avait rien pu faire.

EN JAPONAIS : Non mais oh ! Ça ne va pas ? Vous vous croyez ou ? On n’est pas dans un moulin ici alors du balai ! Elle n’a qu’une entorse du genou, vous n’y êtes pour rien, par contre je vais vous coller une entorse à la gueule si vous ne dégagez pas d’ici au pas de course !

Il chassa l’entraîneur manu-militari avant de se tourner vers la jeune femme et quand il croisa son regard, il se sentit coupable de ce qu’il venait de dire, il eut un petit soupire.

Je… vous lui direz que je suis désolé… moi et les relations humaines au boulot…

Il s’approcha doucement d’elle et il eut une petite moue amusée avant de s’asseoir à ses côtés.

L’homme que vous allez voir est un kiné un peu particulier. Il vous soignera vite et bien mais vous allez devoir l’écouter avec grande attention ! Quand je faisais du Kung-Fu, j’ai remporté les championnats du monde avec le gros orteil fracturé grâce à lui. Il fait des miracles ! Mais si vous refusez de venir boire un verre, je lui dirais de ne pas vous soigner.

Il finit par se relever pour lui faire face avec un petit sourire, la releva quand elle faillit tomber à cause des béquille, rigolant à sa phrase et il finit par sortir avec sa patiente. L’entraîneur n’était plus là, sans doute vexé par l’attitude du jeune homme qui partit dans les vestiaires après avoir montré à la jeune femme comment marcher avec des béquilles. Un petit sourire aux lèvres, il revint vers elle avant de la regarder droit dans les yeux. Il lui fit faire un petit tour rapide de Paris, lui offrant un verre sur l’avenue des Champs-Elysées, une glace sur le toit de la Tour Eiffel et une petite balade au bord de la Seine. Puis, une fois la nuit tombée, il trouva même un moyen de lui offrir un petit dîné simple mais où ils discutèrent bien. Le courant semblait passer et c’était assez surprenant. Une fois devant chez elle, elle lui proposa une partie de Wii qu’il accepta. Il l’observa mettre la clé dans la serrure et la tourner avant de lui pendre la main pour la tourner vers lui avec douceur.

C’est un vrai plaisir de te connaître Miwa… tu me permets de t’appeler par ton surnom ?

Il lui adressa un petit sourire avant de, sans trop savoir pourquoi, déposer ses lèvres sur celles de la jeune femme. Il finit par se reculer de lui-même avant de faire de nouveau face à un regard cette fois perplexe.

Excuse-moi… je… J’avais juste envie de t’embrasser… Je suppose que tu veux que je m’en ailles ?
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MessageSujet: Re: Oups... I did it again... (Miwa)   Oups... I did it again... (Miwa) EmptyDim 25 Déc - 23:35

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La France était un pays qu'elle appréciait, mais elle avait toujours trouvé les gens, la culture et les coutumes étranges. Elle n'était pas le genre à juger, mais elle les trouvait beaucoup trop sérieux et peu respectueux. Bien sur il y avait toujours des exceptions et ça elle ne le niait pas, bien au contraire, mais il était bien vrai que c'était assez rare de voir un sourire sur un visage. On disait pourtant que Paris était la ville la plus belle, et la plus magique, tout du moins pour ça il semblerait qu'il faille aller à Disneyland, mais pour sa part, elle n'avait pas vraiment le temps, alors si les gens pouvaient lui faire le petit plaisir d'arrêter de se plaindre 5 minutes ça aurait pu être sympa. En arrivant à l'hôpital, elle avait été tellement inquiète que tout ça lui était passé au-dessus de la tête, mais lorsque le jeune homme était apparu, ses envies de meurtre avait commencé à ressurgir. Dur dur quand on est pacifiste de rester zen et calme face à ce type de situation. Néanmoins, la suite des évènements se passa beaucoup plus... disons moins gênante et plus agréable. Il lui avait d'ailleurs entre temps expliqué son comportement et elle n'avait eu autre choix que de compatir à sa douleur. Elle comprenait ce qu'il devait ressentir, et elle ne souhaitait ça à personne même à son pire ennemi. Peut-être était-elle trop gentille. Enfin bref, quoiqu'il en soit, il lui donna ses béquilles et l'inquiétude commença à se faire sentir. Il avait beau lui dire connaître un bon kiné, il fallait avouer que ce n'était pas très... rassurant. Quand on fait du sport à haut niveau il faut s'attendre à tout moment à ce genre de situation, ce type de blessure... mais sincèrement, elle avait la sensation que le sort s'acharnait sur elle depuis quelque temps, c'était vraiment frustrant. Kung-fu hein ? Elle l'observa alors avec un petit sourire avant qu'il ne vienne finalement lui dire que si elle refusait son verre, il ferait en sorte qu'elle ne soit pas soignée. Elle eut d'ailleurs un petit rire amusé suite à cette phrase.

Serait-ce une menace ?

Lâcha-t-elle avec amusement avant d'accepter finalement son invitation. Il avait l'air d'être quelqu'un de bien, et comme il le lui avait dit, les relations humaines c'était pas son point fort. Ça, elle l'avait compris toute seule, et à deux reprises en moins de quelques minutes. Il battait tous les records en fait. Son entraineur étant parti vexé suite à la remarque du docteur Jones, après tout, elle n'avait rien à perdre, et rien de spécial à faire d'autre non plus, alors pourquoi pas. Et puis ça l'occuperait et ça lui éviterait de faire des bêtises. Après tout, avoir mal elle s'en fichait elle, tant qu'elle pouvait tenir debout... oui bon, elle était pas suicidaire non plus et elle avait bien entendu sa mise en garde... et d'un coup, 6 semaines ça lui paraissait pas si long, surtout s'il y avait possibilité de la remettre plus vite sur pieds et elle l'espérait sincèrement. Sortant donc de la pièce, elle l'attendit quelques secondes alors qu'il partait se changer. Observant autour d'elle, elle eut l'impression de remarquer des regardes étonnés de la part des infirmières alors qu'ils partaient ensemble du bâtiment, mais elle ne releva pas, après tout peut-être que son cerveau lui jouait encore un tour. Une petite visite de Paris, c'était très apprécié. Et puis, elle était en bonne compagnie, il aurait fallu être vraiment difficile pour dire le contraire d'un jeune homme pareil. Il avait tout pour plaire. La question du style « et vous êtes seul dans la vie ? », lui avait brûlé les lèvres une bonne partie de l'après-midi, mais elle avait trouvé ça pas très correct... et puis, elle n'était pas célibataire. Mais bon, cette question aurait surtout été par curiosité car il semblait seul et en manque d'affection.. chose étonnante... il suffisait de le regarder dans ses beaux yeux bleu pour le trouver craquant. De toute évidence, côté caractère ça passait plutôt bien, et c'était assez agréable. Et puis franchement, tomber sur quelqu'un qui parle aussi bien sa langue en prime, c'était plus que du bol. La nuit commença cependant à tomber et ce fut après un dernier tour dans la grande ville qu'elle lui proposa finalement de venir finir la soirée chez elle.

Bon bien sur, avec elle, ce n'est jamais une proposition malsaine, et puis elle avait besoin de compagnie. Le moral ne faisait pas partie de ses potes ce soir, et un peu de monde autour d'elle ne lui ferait pas de mal. Surtout qu'il lui avait déjà pas mal changé les idées. Il avait un humour assez particulier, mais ça lui plaisait. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il sortait du lot. Arrivant donc devant chez elle, ils sortirent de la voiture et se battant avec ses béquilles, elle termina par parvenir à mettre les pieds dehors afin de se diriger vers l'entrée de la maison au plein coeur de la rue principale. Une petite maison qui ne payait pas de mine de l'extérieur, mais qui, de l'intérieur, montrait clairement le milieu qu'elle fréquentait. Bien qu'elle n'était pas le genre à s'en vanter. Montant ainsi les 3 petites marches qui menaient à la porte, elle termina par sortir ses clé après une dernière bagarre, venant l'insérer dans la serrure, alors qu'elle sentit au même moment une main venir se déposer sur la sienne, la faisant ainsi se stopper dans son geste pour la tourner vers lui. La surprise fut lisible sur son visage, tandis qu'elle écoutait sa première phrase, avant de lui rendre son sourire.

On va dire que c'est un surnom plus intime qu'autre chose, pour les personnes qui me sont proches, mais je veux bien faire une exception pour toi.

Ses paroles terminées, elle n'eut que le temps de le voir s'approcher d'elle afin de déposer ses lèvres sur les siennes. D'avantage surprise que quelques secondes plus tôt, elle se contenta alors de le regarder avec perplexité tandis qu'il venait se reculer tout en s'excusant, lui faisant alors part de cette envie qu'il avait depuis un petit moment. Reprenant son équilibre sur ses béquilles, elle baissa les yeux un instant, avant de se pincer légèrement la lèvre inférieure tout en venant replonger ses yeux dans les siens.

Non... non... tu peux rester. Mais je ne suis pas célibataire..

Poussant alors la porte qu'elle avait ouverte avec le bout de sa béquille, elle lui voua un petit sourire gêné avant de lui montrer qu'il pouvait entrer s'il le souhaitait toujours. Il termina alors par rentrer et l'observant un petit sourire plus à l'aise se posa sur ses lèvres avant d'entrer à sa suite. Du marbre et un parquet en bois pu arriver à son champ de vision, tandis qu'elle l'emmenait dans un salon immense ou trônait une immense cheminée et un écran plat géant accroché à un mur. Une décoration toute en finesse qui mêlait un peu tout, son univers, sa culture, et aussi évidemment son côté fille. Tout ça donnant un ensemble chaleureux et accueillant. Ils entamèrent ainsi une partie de wii sport endiablé, la jeune femme ne semblant pas décidée à se laisser battre et voulant toujours sa revanche. Le courant continuait de bien passer ça ne faisait aucun doute, et c'est jus de pamplemousse sur jus de pamplemousse qu'elle enchainait les coups. C'est durant une courte pause que son sentiment de malaise réapparu finalement, et elle qui en temps normal ne buvait jamais, s'ajouta une bonne dose de wisky dans son verre, qu'elle avala d'une traite alors que le jeune homme revenait de la cuisine.

T'es infatigable, je me rend...

Lança-t-elle alors en venant s'assoir sur le canapé tout en posant son pied sur la petite table devant elle afin d'allonger sa jambe endolorie.
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MessageSujet: Re: Oups... I did it again... (Miwa)   Oups... I did it again... (Miwa) EmptyMer 28 Déc - 14:12

Le beau Liam était très doué pour tout ce qui touchait à la médecine mais pas seulement, il était aussi très fort pour séduire les jeunes femmes car il avait la chance d’avoir un physique terriblement séduisant et il était très fort en sport… En fait, il était doué dans tout ce qu’il entreprenait et cela lui donnait souvent du succès auprès des autres. Mais il n’en jouait pas, malgré tout il restait une personne totalement humble et cela plaisait aux gens. Le beau brun venait d’envoyer chier l’entraîneur de la belle demoiselle avec qui il parlait depuis quelques minutes maintenant. Normalement, ce n’était pas son boulot de s’occuper des patients n’ayant pas de cancer mais devant cette beauté, il avait fait une exception. Pour une fois qu’il pouvait voir une patiente sublime sans lui annoncer la date de son décès, il n’allait pas rater l’opportunité. Et puis, il s’en voulait terriblement de la manière dont ils s’étaient rencontrés, la première impression qu’elle avait eu à son égard était terrible et il ne voulait pas qu’elle garde uniquement cela en mémoire. Aussi, elle put faire une virée dans la belle capitale française en compagnie du Liam, le vrai, celui qui savait sourire et s’amuser autrement qu’en pariant avec ses collègues qui de ses patients allait vivre ou mourir. Une petite fin de journée bien agréable, qui faisait du bien au beau brun. Voir toute cette vie autour de lui, cela le changeait de l’horrible impression qu’il avait d’être le bras droit de la mort, de pouvoir dire qui allait vivre ou mourir. Alors ce n’était pas vraiment ainsi mais la frontière était mince. Deux patients ayant la même maladie n’étaient pas sûrs d’avoir un résultat au traitement identique. Manque d’argent, de temps, d’effectif… de médicaments… Il devait s’efforcer de gérer tout cela sans avoir l’impression d’avoir du sang sur les mains quand il débranchait ses patients. Il fallait qu’un jour cette maladie devienne comme un simple rhume, qu’elle puisse être guérie avec des antibiotiques ou quelques jours de repos. Les personnes atteintes de cancers n’étaient pas des patients mais des cobayes dans la lutte contre le crabe. Enfin bref, bizarrement, un simple regard accordé à la jeune femme lui faisait oublier chaque sombre pensée qui pouvait venir le travailler. Elle avait une bouille exceptionnellement sublime, un vrai délice pour le regard. Une chance finalement qu’il se soit trompé de salle sinon, il aurait raté la merveille du monde. Mais il ne comptait pas la draguer pour autant, passer un simple moment en sa compagnie lui était suffisant. Et puis, elle était gymnaste, sans doute en couple alors… Lui demander cela aurait été sans doute indécent et puis bon, il savait que si jamais elle lui disait qu’elle était célibataire, il se prendrait à rêver d’une relation avec elle, ce n’était pas tous les jours qu’on était face à un ange. Quand il lui parla de son surnom, il eut un petit sourire. Il se doutait que c’était le surnom que lui donnait sa famille, voir son petit ami… Son sourire se déplaça au coin de ses lèvres. Il finit par hausser doucement les épaules.

Alors tu seras simplement mon abeille Maya…

Un petit air malicieux sur le visage, il finit par la raccompagner chez elle, avenue des Champs-Elysées, soit à deux pas de chez lui. Il lui indiqua qu’il habitait dans la villa quelques mètres plus loin, du même côté qu’elle d’ailleurs. Elle lui lança un défi Wii qu’il ne put que relever mais devant chez elle, un simple baiser mit tout en péril… Il s’empressa de reculer ses lèvres, la regardant avec une inquiétude mêlée à une profonde envie de disparaitre sous terre. Il avait passé une superbe journée, apprit à connaître une jeune femme dont la beauté physique était dépassée uniquement par la beauté intérieure et la douceur qui émanait d’elle. Il ne voulait pas gâcher cela même si dans quelques semaines elle s’en irait au Japon pour ne plus jamais revenir peut-être… Une amitié qui serait difficile… Enfin bref, quand elle lui proposa quand même d’entrer chez elle pour ce défi Wii, il fut surprit mais aussi rassuré. Il ne voulait pas qu’elle pense qu’il avait fait tout cela pour qu’ils finissent au lit ensemble ou quoi… Il n’était pas comme ça. Il finit par l’accompagner chez elle alors qu’elle lui confirmait qu’elle était en couple et il eut un petit sourire.

Il en a de la chance d’avoir un an… Une fille comme toi. J’espère simplement qu’il en a conscience. Excuse-moi de t’avoir embrassé, j’ignore ce qui a pu me passer par la tête… et je ne suis pas le genre à briser des couples ou à chasser toutes les filles pour les mettre dans mon lit.

Après ces petites paroles accompagnées d’un regard sincère, le jeune homme et la belle demoiselle entreprirent une partie assez intense de Wii Sports mais il était avantagé par la blessure de la jeune femme même s’il essayait de se limiter dans ses gestes. Elle était surprenante même avec un genou en moins. Mais il finit par avoir raison d’elle et la belle abandonna. Il était partie dans la cuisine cinq secondes et en revenant il l’avait vu siffler un verre de whisky comme une pro et cela l’avait fait sourire.

Fait gaffe jeune femme, cela pourrait te faire tourner la tête. Et ça ne te feras pas oublier ton genoux… Enfin si, cette nuit mais demain il te le fera payer.

Il écarta soigneusement le whisky de la portée de Maya avant de s’asseoir à ses côtés. Ils trouvèrent encore des sujets de discussion, de plus en plus animés et intéressants. Quand il regarda l’heure, il était trois heures et demi du matin et il se sentit coupable de l’avoir accaparée tout ce temps… Il lui annonça qu’il allait rentrer chez lui et lui prit son téléphone portable sur lequel il nota son numéro de téléphone.

Au cas où tu voudrais me tenir au courant pour ton genou et ta compétition… et si tu souhaites me revoir pourquoi pas…

Il lui fit un sourire et alors qu’il lui faisait la bise, l’écran de l’ordinateur s’alluma sur Skype ou la caméra s’activa ainsi que les enceintes. Des sons qui faisaient comprendre qu’une jeune femme prenait bien du plaisir tandis qu’elle chevauchait un homme se firent entendre. Ils parlaient en japonais…

JAPONAIS : Pour une fois qu’on peut le faire chez toi, heureusement qu’elle a sa compétition l’autre !

Il observa la jeune femme un long moment avant d’aller éteindre l’ordinateur. Inutile pour le moment d’empirer les choses mais il était évident qu’il n’était pas à sa place ici… Aussi, il se contenta de s’approcher de la jeune femme qu’il prit doucement dans ses bras. Il ne pouvait rester, à moins qu’elle ne lui demande cela, mais il pouvait au moins essayer de l’apaiser un peu. Il ne dit rien, il n'y avait rien à dire dans ces moments-là, rien que des paroles qui énervent ou augmentent la douleur... Aussi, il se contenta de la prendre dans ses bras. Une main vint essuyer une des larmes qui perlait sur sa joue...
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MessageSujet: Re: Oups... I did it again... (Miwa)   Oups... I did it again... (Miwa) EmptyLun 20 Fév - 15:12

J'archive, si besoin, m'envoyer un message et je le re-déplacerais. (:
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