❥ Cole Logan Jared Mitchell

Âge, date et lieu de naissance ⇝ 21 ans, 26 novembre 1990, Toronto. Statut ⇝ célibataire. Nationalité ⇝ canadienne. Métier/Études ⇝ vendeur dans un magasin de guitares/études de musique. Sexualité ⇝ hétérosexuel. Groupe ⇝ un autre monde.

⇝ J'ai un deux tatouages sur les clavicules "Unus" à droite et "Amore" à gauche), deux tatouages sur le torse "We All Have Been Degraded" ainsi que "We All Will Be the Greatest", un sur la cage thoracique "Some People Have Real Problems" un sur la hanche gauche, la lettre "V" et un sur le haut du bras, le signe "=". Je compte en avoir d'autres prochainement.
⇝ Je joue de la guitare et je chante. J'aimerais également apprendre le piano et la batterie.
⇝ J'ai tendance à passer ma main dans mes cheveux lorsque je suis nerveux.
⇝ Je ne vis pas sans mon Starbucks du matin. Sinon je suis grincheux toute la journée.
⇝ J'ai surnommé ma première guitare, qui en était une acoustique, Bella. Ma première guitare électrique, quant à elle s'appelle Pansy. Elles sont les prunelles de mes yeux. Ne les touchez pas sans mon autorisation et si vous lez brisez, je ne donne pas cher de votre peau.
⇝ J'aime les filles au style provocateur. Pas les décoltés plongeants, juste les filles tatouées, qui sortent de l'ordinaire, qui n'ont pas peur de s'affirmer et qui disent tout haut ce qu'elles pensent.
⇝ Je suis romantique. Je suis près à faire une sérénade à la fille qui va conquérir mon coeur. J'ai l'air un peu macho, mais c'est que je ne veux pas que l'on me brise le coeur. J'ai juste peur.

Votre pseudo sur le net ⇝ mons✝er.
Où avez vous connu OLLP ⇝ sur ILH.
Age ⇝ 18 ans.
Présence sur le forum ⇝ 3/7, j'essaierai.
Votre avatar ⇝ john o'callaghan.
Pour nous aider ⇝

Code:

[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>John O'Callaghan</b> ◈ Cole L. J. Mitchell

Maman,

Je suis certain que si tu voyais ce que je suis devenu, tu aurais honte de moi. Toi qui étais tellement fière de voir que ton petit garçon était bien, respectueux et faisais toujours tout ce qu’on lui disait de faire et le faisait bien. Oh maman, je suis désolé. Si tu savais. J’aurais tant voulu devenir quelqu’un de bien, je te jures, si tu n’étais pas partie alors que j’avais le plus besoin de toi, j’aurais probablement fait quelque chose de bien de ma vie. Oh non, ne t’imagines pas que je mets tout ce qui m’arrive sur ton dos, ce n’est pas le cas. C’est l’imbécile qui te servais de mari qui est la cause majeure de mes déboires. Je devrais probablement te dire que je suis désolé de parler de lui ainsi, mais je ne le suis pas. Je ne veux pas te mentir. J’ai déjà pensé qu’il était un homme bien. Jusqu’à ce que j’aie douze ans. J’aurais du te le dire maman, mais je ne comprenais pas tout à fait ce qui se passait. Je ne comprenais pas pourquoi papa l’embrassait elle et pas toi. Je ne comprenais pas pourquoi il était si distant avec toi, mais je voyais que les choses avaient changé. Et puis, tu crois que j’aurais parlé même si j’avais compris l’ampleur de la situation? Tu crois que j’aurais pris le risque de voir votre couple se détruire? Non, je ne l’aurais pas fait, même si j’avais compris parce que je tenais trop à vous. Maman, je voulais que vous soyez heureux pour toujours. On m’a dit que ce que l’on ignorait ne pouvait pas faire de mal… Pourtant, tu as bien fini par le découvrir. Je ne t’avais jamais vu ainsi, j’avais peur. Peur de ce que tu allais dire et peur de ce qu’il aurait pu te faire. Je pensais qu’il allait te frapper, mais tu ne lui en a pas laissé le temps. À la place, tu as pris tes clés de voiture, tu m’as dit de te suivre et nous sommes montés dans la voiture.

Pourquoi a-t-il fallu que cet idiot prenne le volant. Pourquoi as-t-il fallu qu’il conduise à une vitesse excessive, pourquoi a-t-il fallu qu’il rentre dans notre voiture? Et pourquoi toi? Je te jures, chaque putain de jour, je me dis que j’arais mieux fait de crever. Parce qu’avec lui, c’est l’enfer. Il veut que je devienne comme lui. Il veut que je sois un homme en veston cravate. Non, mais tu m’imagines toi? Passer ma journée derrière un bureau! N’importe quoi. Il a tenté de m’amener au travail avec lui, mais tu sais comme je suis borné et quand je veux – ou ne veux pas – quelque chose, c’est moi qui fini par gagner. Et comme toujours, j’ai gagné. Tu sais, il a tenté de me rentrer dans le crâne que j’allais devenir comme lui, mais j’ai tout fait pour que ça n’arrive pas. Maman, je me suis trouvé un boulot, j’ai économiser, mais j’ai fait des rencontres pas positives du tout. Y’a eu cette fille, Carly. C’est elle qui m’a entraîné dans tout ça. Elle était tatouée, percée, elle fumait et buvait. Elle était tout ce que papa n’aimait pas. Et elle est devenue ma petite amie. Tu aurais du voir son visage à mon paternel quand je suis arrivé à la maison, mon bras autour des épaules de Carly, une bière dans l’autre main. Il était rouge et a hurlé, mais ma compagne et moi sommes montés dans ma chambre et… je ne peux pas te raconter le reste. Je peux juste te dire que ça a été bruyant. Fallait faire chier papa jusqu’au bout. Ce petit cirque a duré quoi… de mes 16 ans à mes dix-neuf ans. J’étais au plus bas. J’étais perdu et j’aurais eu besoin de ma mère pour me dire quoi faire. Pas de mon père pour me dire qui devenir. Enfin, je me suis acheté une guitare, un micro et j’ai chanté. J’ai enregistré des petites chansons par-ci par là.

J’ai lâché les études à vingt-ans. Je voulais devenir musicien. Pas besoin de grande formation pour ça. J’ai commencé à suivre des musiciens, à parler avec eux lorsqu’ils venaient à Toronto. Puis, il y a eu ce groupe qui m’a demandé de m’occuper de leur stand de marchandise quelque temps, parce qu’ils voulaient aller voir leurs fans et aller manger un morceau, ce que j’ai fait avec joie. Ils ont trouvé que j’ai fait un bon boulot et m’ont demandé de les suivre pour le reste de la tournée. Je n’ai même pas pris le temps d’aller dire au revoir à mon père. Je suis rentré à la maison, j’ai mis mes vêtements dans un sac et je suis retourné dans la caravane de tournée. Et là, je sais plus trop comment, ils m’ont entendu chanté et m’ont dit que j’avais du talent, que je devrais tenter de percer. Évidemment, ça m’a encore plus encouragé. Une fois cette tournée terminée, j’ai déménagé dans un appartement. J’ai fais la tournée des bars, j’ai joué mes compositions et je me suis fait remarquer par un producteur. Ça n’a malheureusement pas fonctionné, nous n’avions pas la même vision du business. J’ai continué à travailler d’arache-pied et me suis fait un nom. J’ai ensuite contacté des groupes, j’ai remplacé des guitaristes malades, j’ai été technicien pour d’autres. C’est d’ailleurs ce qui m’a amené à Paris, il y a de cela quelques mois. J’étais technicien pour un groupe assez connu, dont je tairai le nom, et ils faisaient une tournée européenne, la dernière date étant à Paris. J’ai tellement aimé la ville, les femmes, leurs accent, que j’y suis resté. J’essaie également de me faire un nom ici. Entre-temps, je vends des guitares et j’ai recommencé les études. En musique, cette fois-ci.

Je fumes encore et bois encore. Je sais c’est mal maman, mais que veux-tu. C’est rendu mon style de vie. Je te promets, je vais essayer d’arrêter, de devenir plus sage. Ce n’est pas garantis que j’y arriverai par contre.

Tu me manques, tu sais? Je donnerais tout pour pouvoir te revoir une dernière fois, pour entendre ta voix me dire : « Cole, arrête. S’il te plait. » Je traine toujours ta photo dans mon porte-monnaie. Ça peut sembler idiot, mais parfois, je la regarde et j’ai l’impression que tu te tiens debout derrière moi, ou que tu me regardes. Je ne suis pas fou, je m’ennuie seulement de ma mère.

J’espère qu’ils te traitent bien là-haut, comme la femme exceptionnelle que tu étais ici-bas.

On se reparle bientôt.

Je t’aimes.

Cole x