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| Sujet: Ce soir, c'est notre soirée [Octave] Dim 29 Jan - 18:28 | |
| → Octave & Anastasia« Ce soir, c'est notre soirée » |
Ce matin, je me suis réveillé la tête dans le ***, je l'avoue, mais je ne regrette pas d'être sorti, passer la soirée avec Gray et surement le meilleure remède pour oublié toute la semaine que j'ai passé, une longue semaine. Pas la peine d'entrée dans les détails, entre les shootings et les soirées avec mes clients de l'agence d'escorte-girl, je ne vois pas vraiment le temps passé. Mais j'ai pas vraiment le temps de m’apitoyer sur mon sort, ce soir, ma belle Octave passe à la maison et j'ai encore tout à faire. J'ai préparer la salade piémontaise, j'ai continué par une bonne blanquette de veau, pour enchaîner ensuite sur un bon nougat glacé. J'ai passé presque toute mon après-midi dessus, mais je m'en fichais, je n'avais rien d'autre à faire de toute manière. Ce ne fut que vers 17h que j'ai jugé qu'il était temps pour moi d'aller sous la douche, je devais me préparer avant de recevoir Octave, je pouvais pas la recevoir en nuisette, pas coiffé ni maquillé, ça serait un crime... Bon une fois propre, j'ai séché mes cheveux et j'ai ondulé légèrement le bas, je me suis légèrement maquillé et j'ai fini par m'habiller et me parfumé à la vanille. Il doit être environ 20h quand on sonna à ma porte, je suis aller ouvrir pour faire face à ma magnifique Octave, je lui souris. « Bonjour ma jolie. » Je me suis effacé pour la laisser rentrer, tout en l'observant. « Comment tu vas ? » Comme tout hôte qui se respecte, je l'ai aidé à se dévetir et j'ai posé le manteau de la demoiselle sur le porte manteau. Je finis par la guidé dans la salle à mangé. « Assis-toi si tu veux. »
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| Sujet: Re: Ce soir, c'est notre soirée [Octave] Mar 31 Jan - 23:35 | |
| Cela faisait un moment qu’elles ne s’étaient pas retrouvées. Entre des petits tracas relevant de la pure jalousie à l’Opéra et la peur de se retrouver une nouvelle fois confrontée à l’inconnu, à devoir affronter le fait qu’elle était autant attirée par les hommes que par les femmes. Ce n’était pas une question d’assumer ou d’avoir honte, non et même si cela n’était pas encore bien accepté dans son milieu. Aujourd’hui, toute cette situation devenait déroutante, car en plus l’unique personne qui lui avait ouvert les yeux sur sa sexualité s’avérait être une escort-girl. La jeune femme avait bien cherché à éviter cette confrontation en mettant tout sur le dos de son travail, mais il fut un temps où toutes les issues possibles étaient condamnées. Ce soir là, Octave était au pied du mur incapable de refuser l’invitation d’Anastasia. « Bonjour ma jolie. » Jusque là, rien de particulier dans le comportement de la blonde. Le regard d’Octave ne put éviter la tenue de son amie. Simple, mais carrément femme fatale. Elle dut se mordre l’intérieure de la joue pour revenir à la réalité. À côté, elle faisait presque négligée : petite robe blanche fluide sur des collants chairs et une paire de bottes. « Anastasia… » Rassurée, la jeune danseuse la prit dans ses bras de façon amicale afin de la saluer. Petite habitude américaine conservée depuis son arrivée en Europe. En effet, la transition avec le rituel de la bise ne passait pas très bien. Et puis quand on ne sait pas exactement ce que l’on représente pour l’autre, il n’est pas conseillé de s’aventurer d’avantage.
« Comment tu vas ? » Octave haussa tout bêtement les épaules. « On fait avec les répétitions intensives et les remarques en tout genre. » Cela faisait des mois qu’elle allait mieux, du moins que la jeune femme essayait d’en convaincre son entourage. Pourtant elle avait toujours le droit aux « tu te sens bien » et autres petites demandes pleines d’attention de la part d’autres danseuses et de l’équipe médicale certes, mais agaçantes à la longue pendant que les chorégraphes et la danseuse Étoile ne la ménageaient pas. Notre danseuse professionnelle vivait dans un monde cruel. Comment voulez-vous qu’elle ne replonge pas ? « Assis-toi si tu veux. » Octave ne se fit pas prier et s’exécuta. À vrai dire, elle était crevée par sa semaine. Elle méritait parfaitement ce moment de détente où elle n’avait pas besoin de se préoccuper de quoique ce soit. « Qu’est-ce que tu racontes de ton côté ? » |
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