► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 With insomnia, nothing's real. Everything is far away. Ϟ LUMEN

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MessageSujet: With insomnia, nothing's real. Everything is far away. Ϟ LUMEN   With insomnia, nothing's real. Everything is far away. Ϟ LUMEN EmptyLun 23 Jan - 16:23

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Paris ne change pas vraiment de Londres. Une ville est une ville. Polluée, pleine de personnes aussi prétentieuses les unes que les autres. J'ai toujours détesté la ville, je n'ai pourtant jamais réussi à la quitter. Elle a ce quelque chose qui me raccroche à elle. Ouais, c'est dans ce chaos, cette haine que j'ai à son égard que je me sens bien. Non pas en sécurité, juste bien. J'ai quitté Londres pour ne plus retomber dans le cercle vicieux mortel dont j'étais prisonnier. Pourtant, ici, tout me ramène à mes erreurs. La tentation de reprendre mes conneries m'effleure toujours l'esprit. C'est certainement mon manque de volonté à changer qui me rend comme ça. Puis j'm'en balance. J'inspire longuement afin de laisser la poudre caresser mes narines. Euphorie. Je quitte les chiottes de ce bar en lançant un regard provocateur à quiconque pose son regard sur moi. J'peux pas m'empêcher de regarder le monde qui m'entoure avec un certain dégout. Juste pour écraser les centimètres de plus qu'ils ont sur moi. Le froid de cette nuit d'hiver pique ma peau. Un frisson traverse ma colonne vertébrale pour aller se perdre dans ma nuque. Il fait nuit, déjà. Je n'parviens pourtant pas à me situer dans le temps. J'passe ma main sur mon crâne rasé et soupire. Je resserre entre mes doigts la bouteille de vodka que je tiens. Elle est à moitié vide. Ou à moitié pleine. C'est dans ma gorge qu'un goût brûlant d'alcool se trouve témoin de mon état d'ivresse. J'serais bien rentré chez moi si seulement je n'étais pas si loin de mon appartement. Putain, comment j'suis arrivé ici ? J'soupire à nouveau et tente de me calmer. Allez mec, tu vas pas rester toute la nuit dehors hein ? Pas ce soir, parce que t'as pas envie de te lever avec un mal de dos horrible en plus d'une gueule de bois. Puis on l'sait tous, tu fais qu'des conneries quand t'es seul et complètement défoncé. Un nouveau vent froid s'engouffre dans mon t shirt, m'arrachant alors soudainement de mes pensées. Puis là, dans cette nuit complètement stérile à l'atmosphère légère, y a un visage qui se dessine dans mes pensées. Comparable à celui d'un ange. Ça d'vient alors une évidence. Mon corps tout entier réclame sa présence, sa voix délicate et son sourire toujours lumineux que j'prétends sans cesse détester. J'bois une gorgée d'alcool avant de commencer ma route jusqu'à chez Lumen.

Finalement, par pur miracle j'parviens facilement jusqu'à chez elle. Aussi impensable soit-il, j'me souviens parfaitement de l'endroit où elle habite. C'est certainement mon envie de la voir qui m'fait cet effet là. Mon cerveau complètement bousillé par la drogue peut faire des trucs que personne ne soupçonnerait. Même pas moi. Une fois devant sa porte, j'inspire longuement en m'demandant si j'ferais pas mieux de partir. C'est pas une heure pour aller embêter quelqu'un. Puis, j'm'en balance. Mon poing s'abat à plusieurs reprises sur la porte. Ouais bon, vu ma façon de m'acharner sur ce simple morceau de bois on pourrait penser à un de ces flics qui se sent plus pisser. Alors, j'ressens la soudaine utilité de parler. « Lumen. » Ma voix rauque brise le silence de la nuit. « C'est Jack. » Je déglutis difficilement en frappant une nouvelle fois sur la porte. « Open that's fuckin door ! » J'suis sur les nerfs sans même savoir pourquoi. J'lui hurle dessus alors qu'elle n'y est pour rien. Puis c'est cette putain de nervosité qui m'fait parler anglais. J'ai tellement de mal avec l'français. A la moindre émotion trop forte la langue maternelle revient au galop. « Open. » Cette fois-ci ma voix est complètement basse et désespérée. J'sais même pas ce que fous là, devant sa porte comme un pauvre con. Ah oui, j'ai juste envie de la voir. Pour une fois qu'c'est moi qui vient à sa rencontre. J'pouvais pas attendre demain ? Putain. Qu'un con, mais quel con. J'me dégoûte à tout faire sur des coups de tête idiot. Mais maintenant c'est trop tard, j'peux plus retourner en arrière. De toute façon j'ai envie de tout sauf de ça. Allez, Lumen, ouvre moi cette porte. J'attendrais toute la nuit s'il l'faut. J'crois qu'j'ai besoin de toi ce soir, bien plus que les autres.
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MessageSujet: Re: With insomnia, nothing's real. Everything is far away. Ϟ LUMEN   With insomnia, nothing's real. Everything is far away. Ϟ LUMEN EmptyDim 29 Jan - 15:27

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"Open that fuckin' door !"
"Fuck you"
J'étais à peine rentrée de soirée et tout juste couchée. Je n'avais qu'une seule envie : dormir et oublier la soirée on ne peut plus emmerdante que je venais de passer.
Voulant sortir m'amuser pour décompresser après ces dernières semaines de partiels, j'avais décidé de me rendre à la soirée d'ouverture d'un petit club repéré quelques semaines auparavant en faisant du shoping. C'est donc pomponnée comme pour un réveillon que je me suis rendue dans le 7ème arrondissement pour rejoindre une file d'attente impressionnante. J'avais pourtant prévu le coups et étais arrivée tôt (tôt pour une nuit en boite bien sûr). J'observais tout ce qui se passait autour de moi, histoire de me faire une idée de la soirée que j'allais passer et cela s'annonçait tout simplement awesome ! De la musique ? Ça semblait OK. Des clubeurs en folie ? Ça semblait plus qu'OK. Des mecs canons prêts à déchirer mes fringues en morceaux après quelques verres ? Oh Dieu oui, c'était OK ! Je pouvais difficilement faire mieux. Je retrouvais au milieu des plus grands fêtards de la capitale une fille que j'avais rencontré quelques fois en soirées. Nous passâmes quelques minutes à parler de la file qui n'avançait pas avant de rester silencieuses. Pendant longtemps. très longtemps. A part cette file d'attente, nous n'avions aucun points communs, aucun sujet de conversation plausible et j'étais tellement coincée contre le mur d'entrée que je ne pouvais même pas me retourner pour faire face à quelqu'un d'autre. Je restais donc ainsi pendant presque une heure avant d'entendre des proclamations venant de l'avant. Pour des "raisons de sécurité", plus personne n'était autorisé à rentrer dans le club. L'annonce de l'ouverture avait fait le tour de Paris visiblement, et je me retrouvais recalée à l'entrée d'une boite pour la première fois de ma vie. Je n'avais en rien le courage d'aller protester et une fois les gens dispersés autour de moi, je décidais de marcher. Sans même dire un mot à la fille dont je ne connaissais pas même le nom, je tournais les talons. J'errais pendant un moment dans les rues avant d'entrer dans le premier bar éclairé et commander de quoi oublier que je me faisais royalement chier. Je me fis aborder par des hommes saouls comme des pots en âge d'être mon père et des types à peine sortis de l'adolescence, au niveau de français encore plus bas que le mien qui me promettaient le "grand voyage". Après une heure à faire la sourde oreille, à essayer de me contenir en me disant que ça pouvait être pire (même si je voyais difficilement comment) je décidais de laisser tomber mon self-control et de rentrer chez moi. Il était à peine 3h et ça me coutait vraiment de devoir me coucher si tôt mais ma bonne humeur s'était fait la malle. Je marchais dans l'étonnante douceur de cette nuit de janvier pendant une demi-heure avant d'atteindre mon immeuble. J'avais consumé cinq cigarettes sur le chemin et je me sentais soudain bien plus calme. Je montai au second étage et une fois dans mon appartement, je laissais ma robe et mes talons tomber sur le sol. En un rien de temps, j'avais enfilé un débardeur et un leggings et m'étais glissée dans mon lit. Plus vite le lendemain serait là, mieux je me sentirais. J'avais été raisonnable sur la boisson dans ce bar, mais j'avais assez d'alcool dans le sang pour m'endormir comme uns souche en à peine quelques minutes. Et ça aurait été le cas si je ne m'étais pas sentie tomber dans mon rêve après avoir entendu des coups à ma porte. Une voix d'homme se fit entendre, je ne compris pas ce qu'il avait dit et planquais ma tête sous mon oreiller. Peu m'importait la personne qui venait troubler le seul moment sympa de ma soirée, je n'étais pas d'humeur à héberger quelqu'un, là, tout de suite. Les coups se firent plus fort et je ne pouvais décidément pas ignorer la voix qui hurlait sur mon palier. "Open that fuckin' door" Je me levais d'un bond, bien décidée à l'envoyer se faire voir. "Fuck you" dis-je une fois devant la porte. "Open" La voix se fit moins violente et j'hésitai un instant à ouvrir. Je ne savais pas qui c'était et je me maudissait de ne pas avoir de Judas. Je déverrouillai finalement la serrure et ouvrais la porte. Quel choc. Je fis un pas en arrière. J'avais beau le connaitre depuis quelques temps, me retrouver face à un homme entièrement tatoué à 4h du matin me fit premièrement sentir inconfortable. "Jack ?!" Je lui jetais un regard emprunt d'incompréhension. J'oubliais mon objectif premier qui était de l'envoyer balader pour me demander ce qu'il faisait ici. Jamais je ne l'avais vu débarquer chez moi à l'improviste, encore moins en pleine nuit et je pouvais compter sur les doigts d'une main le nombre de fois où il était entré dans mon appartement. "What the hell ... fuck. Qu'est ce que tu fais là ?" J'étais sous un petit choc. Que s'était-il passé pour qu'il vienne frapper à ma porte à une heure pareille ? Je ne pensais même pas à le faire entrer, attendant sa réponse, toujours une mine étonnée dessinée sur mon visage. Jack était un type génial, je l'appréciais beaucoup malgré le fait qu'il soit si distant. Sans être la fille la plus démonstrative du monde, j'aimais sourire, câliner quelqu'un quand je l'appréciais, mais visiblement, il n'était pas plus touché que cela. Alors qu'est ce qui l'avait amener à se pointer là à 4h du mat' ? Toujours dans l'encadrement de la porte, j'attendais qu'il me réponde.
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MessageSujet: Re: With insomnia, nothing's real. Everything is far away. Ϟ LUMEN   With insomnia, nothing's real. Everything is far away. Ϟ LUMEN EmptyDim 19 Fév - 23:41

    .__My head is spinning.
    I think she will explode.


Fuck you ! Au moins, j'suis fixé, elle est là. J'cesse alors de frapper à la porte comme une brute. J'me recule, attendant presque sagement qu'elle vienne m'ouvrir. Allez, grouille toi Lumen, j'vais crever de froid devant ta porte sinon. Et mon coeur qui bat vivement, inlassablement. Je jette un bref regard derrière moi. J'déteste cette impression d'être suivit. J'tremble comme une feuille. Certainement à cause de la dose trop forte de drogue que j'ai consommé ce soir. Mais j'me sens tellement mieux, maintenant. J'suis plongé dans une profonde psychose. Je ne vois qu'une lumière qui m'éblouit et m'apaise. Je marche alors sans savoir où mettre les pieds. C'est tellement plus réconfortant, j'ai perdu cette impression de marcher sur de la braise. Et, si je souffre en ce moment même ce n'est que de solitude. Lorsque les minutes s'écroulent j'ai la ferme impression que Lumen ne me répondra pas. Qu'elle me laissera ici. Nan, impossible. J'irais jusqu'à défoncer la porte s'il le faut. J'sais pas pourquoi je persiste à vouloir la voir. Merde, c'est une personne comme les autres. Elle va rien changer à mon délire, rien du tout. Puis enfin, alors que j'baisse les yeux, y a un grincement qui vient caresser mes tympans. J'devrais sourire depuis le temps que j'attends ce moment mais non, j'suis là, comme un con à la regarder froidement. Jack ?! Elle prononce mon prénom, mon putain de prénom sort de sa bouche. Alors j'lève les yeux et pose mon regard sur ses lèvres. C'est moi … c'est moi. Et je caresse à présent du regard son cou, incapable de plus. Incapable de soutenir son regard. Parce que j'veux pas qu'elle voit à quel point j'suis déchiré. J'ai encore la naïveté de croire que j'pue pas l'alcool à des kilomètres et que mes yeux sont pas explosés. J'suis con, que voulez-vous ? Et encore, j'trouve le mot bien petit. Mais c'pas grave, c'est pas le moment de se prendre la tête pour trouver un adjectif au niveau de ma connerie. What the hell ... fuck. Qu'est ce que tu fais là ? Et j'peux pas m'empêcher de rire. Elles sont toutes les mêmes, les femmes, elles veulent toujours savoir ce qui se passe quand quelque chose va de travers. Connaître l'origine des choses mais parfois, il n'y en a pas. Comment lui expliquer que j'sais même pas pourquoi je toque à sa porte en mode déchet ? Comment lui dire ? Alors j'fais ce que je sais faire de mieux. J'me la ferme, sans lâcher du regard ses belles lèvres. Pathétique, j'suis pathétique. Mais c'est pas grave, c'est pas comme si je cherchais à ce que les autres aient du respect pour moi. J'plonge mes mains dans mes poches et tourne mon visage sur le côté. Comme pour accuser le vide autour de moi.

    « J'voulais pas faire le con. Pas ce soir. J'te promets. J'étais dehors. Puis ... » Non en fait j'sais même pas pourquoi je lui parle. Je cherche pas sa pitié, juste qu'elle me claque pas la porte au nez. Alors, j'passe ma main sur mon visage en riant nerveusement. Puis là, ouais, c'est à c'moment là que j'me rends compte que mon nez pisse le sang. Il m'fait mal aussi. Tout comme ma main, recouverte de sang. Et j'me souviens toujours de rien. Certainement un dealer qui m'a cassé la gueule. « J'peux entrer ? »


Puis, sans attendre sa réponse, j'entre dans l'appartement d'une marche nonchalante. J'me retiens d'abord à un meuble pour pas tomber comme une grosse merde. J'tente à nouveau des pas et m'agrippe cette fois au porte manteaux. Mauvaise idée. Celui ci se casse la gueule et moi avec. J'me fous à rire et me relève à l'aide de mes coudes. « Ca va ça va. » De toute façon, j'plane tellement que la douleur ne me fait plus rien. Demain par contre j'sais déjà que je vais charger. Ma main saignante est loin d'être belle à voir. J'suis juste bon à enfermer, suffit d'voir mon addiction à l'héroïne et toutes ses copines terminant par le même son. Une fois debout, j'reste appuyé contre le mur pour pas goûter à la moquette une seconde fois. « T'as pas quelque chose à boire ? » J'ai la gorge vachement sèche et un peu d'alcool serait pas de refus. Le goût brûlant du liquide dans mon palais me manque déjà. Désespérant me murmure Skeleton mais j'l'envoie balader. J'veux pas savoir son avis, j'veux rien savoir. JE VEUX PAS L'ENTENDRE. Et j'pose mes mains sur mes oreilles pour le faire taire. J'prends la peine de lancer un regard rassurant à Lumen. C'est pas ça qui va changer quoi que ce soit à l'image qu'elle doit avoir de moi en ce moment. Jack le type solitaire qui n'a besoin de personne est bien loin de cet appartement ce soir. Je fixe alors mes pieds pour ignorer le monde bien trop vaste autour de moi. Merde. J'ai 26 piges et j'suis qu'un gosse complètement paumé. Si c'est pas magnifiquement pitoyable ça ? Je n'entends plus que les battements rapides de mon cœur sous mes côtes. Et, bizarrement ça m'rassure, ça m'rassure parce que ça me prouve que j'suis bien vivant. Un frisson traverse ma colonne vertébrale pour aller se perdre dans ma nuque. Pas un frisson prouvant ma vulnérabilité comme les autres. Nan, un frisson de froid. J'ai petit à petit l'impression de revenir sur terre. Et c'est là que j'plonge mes yeux rougis par la peur dans ceux de Lumen, pour la première fois depuis que j'suis entré dans cet appartement. J'ai juste besoin d'aide ce soir. Besoin de toi. J'te promets que je prendrais le temps de m'excuser à l'avenir.
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MessageSujet: Re: With insomnia, nothing's real. Everything is far away. Ϟ LUMEN   With insomnia, nothing's real. Everything is far away. Ϟ LUMEN EmptySam 5 Mai - 4:44

Soirboooooooon, est-ce que je peux archiver ? <3
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MessageSujet: Re: With insomnia, nothing's real. Everything is far away. Ϟ LUMEN   With insomnia, nothing's real. Everything is far away. Ϟ LUMEN Empty

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