- Je veux qu'il s'appelle Olowan.
- Olowan ? D'où ça sort ?
- On s'en fou j'aime !
Alors, alors, je dois parler de moi. Bon ben je vais vous dire que je suis né à Lahti...Et avant de me demander où c'est ça laissez-moi finir mes phrases s'il vous plait. Bon alors voilà Lahti c'est en Finlande. Oui je suis Finlandais, je suis né et j'ai grandis là-bas. C'est un beau pays même si le soleil ne s'y lève pas souvent, ou plutôt n'est pas assez chaud que pour faire fondre la neige qui y trône presque toute l'année. J'ai appris à faire du ski quand j'étais tout petit, en même temps mon père tenait une station alors il ne peux pas en être autrement, je crois même que je suis né sur un snowboard. La neige c'est cool. Oui je suis un vrai gamin quand j'aperçois un flocon de neige je pense luge, ski, glisse, bonhomme de neige, igloo. Quand j'étais tout petit j'en ai construis un avec ma mère dans notre jardin. Je passais des heures dedans en inventant une histoire, je m'imaginais qu'il y avait des méchants qui voulaient m'attaquer. C'était un peu comme un château fort des glaces. Je me rappelle qu'il est rester presque six mois sans fondre. Après on l'a souvent reconstruit parce qu'avec ma douceur et ma délicatesse je le cassait tout le temps mais c'était quand même marrant et puis c'est un bon souvenir que j'ai partager avec ma mère.
- Olowan mon coeur viens manger.
- J'arrive.
- Olowan Nathan Spearce si tu descends pas d'ici cinq minutes tu es privé de dessert !
Mon enfance à été calme et normale. Pas de drames, pas de choses choquantes, rien de bien méchant. Un petit garçon qui grandit dans une famille où il est le fils unique quoi. J'étais chouchouté, adoré, tout le monde était complètement gaga de moi. Mes grands-parents étaient eux aussi vraiment adorable avec moi. Des deux côtés j'étais choyé. Quand je demandais un cadeau je l'avais, il suffisait que je fasse une petite moue trop mignonne pour qu'on arrête de me gronder. Enfin bref j'étais un vrai petit ange. Oui oui un petit ange je peux vous le promettre. J'allais à l'école, j'avais de bonnes notes, je skiais tout le temps. J'ai même faillit passer professionnel mais ça viendra plus tard ça. Mon père m'emmenais souvent avec lui au travail pour que je puisse descendre les pistes de ski et dés que j'ai réussit à marcher il m'a mis des skis aux pieds et m'a lâcher en pleine neige. Je connaissais tout le territoire par coeur, quand un randonneur se perdait j'allais volontiers aider les flics à le retrouver, on partaient souvent en randonné, on allait voir les animaux, chasser, courir dans la neige, faire des batailles. Bref j'ai toujours été très proche de ma famille.
- Hé regardes c'est le skieur là.
- Ha ouais en plus il est beau gosse !
- Clair, viens on va lui parler.
Toujours ? Non bien entendu ce serait bien trop facile. Avant ma majorité, pour être plus précis à 16 ans, trois mois et vingt-deux jours, j'ai fait une compétition de freeride. J'étais classé second et la descente que j'allais entamée pouvait me permettre de passer premier de ma catégorie. J'ai enfiler ma board à mes pieds, j'ai sauter sur la neige, je me suis avancer sur la ligne de départ et une fois que le coup de départ est parti j'ai glisser sur la piste. Le départ était parfait, la première bosse également, je suis monter ensuite sur le tremplin mais l'atterrissage d'un de mes looping je suis mal retombé. Mon pied c'est décroché de ma planche et je me suis ramassé en beauté. Malheureusement pour moi je n'ai pas réussit à me relever. J'étais couché à terre dans la neige, le froid me mordant les os attendant qu'on me transporte sur une civière. Une fois arrivé à l'hôpital on m'a dit que ce n'était rien, que mon dos avait prit un coup mais que la paralysie n'était que passagère. Mais mon dos avait pris un coup beaucoup trop fort que pour supporter un autre traumatisme. Le lendemain j'ai donc été convoqué chez le médecin qui m'a alors annoncer sans ménagement que pour moi le ski c'était terminé.
Underestimated look, I'm still around...
code by chocolat
- Monsieur Spearce je suis désolé mais vous ne pourrez plus skier.
- Quoi ? Mais ma blessure est bénigne !
- Oui mais cela à fragilisé votre colonne vertébrale. Soit vous arrêtez soit vous prenez le risque de devenir paralysé.
J'étais effondré. Toute ma vie était basée sur le ski, sur la compétition, les classements, la neige, la poudreuse, les planches, les entrainements. Même à l'école je ne parlais que de ski. Mais à l'école quand je suis revenu après trois semaines de convalescence la plupart des personnes avec qui j'avais l'habitude d'être ne me donnait plus envie d'être auprès d'eux. J'ai eut envie de changer de vie. Je me suis rebeller. J'ai commencé à faire des conneries, à prendre de la drogue, je sortais tous les soirs, je séchais les cours, je couchais à droite à gauche. Un des mecs de ma classe est vite devenu mon meilleur ami mais aussi mon fournisseur officiel, mon dealer. Quand j'étais en manque ou quand il me fallait une dose plus forte c'est lui que j'appelais. Nous faisions toutes les fêtes ensemble, quand on arrivais quelque part je choisissais une fille avec qui il devait passer le reste de la nuit et vice versa. C'était une relation un peu étrange vu de l'extérieur. Mes parents n'ont jamais aimé Maden, et ça se comprend en même temps, mais je m'en foutais. En faite c'est même pour ça que je trainais avec lui. Je voulais que mes parents soient contre moi. C'était plus facile de faire des conneries si ils me détestaient.
Made a wrong turn once or twice
code by chocolat
- Maden ouvres moi cette porte tout de suite !
- La ferme !
- Quoi ?!
Mon pied défonce la porte de la chambre de mon meilleur ami d'une rage folle. Je ne suis pas quelqu'un de violent au contraire mais la drogue me rend quelque peu...méchant. Et là je suis en manque et Maden refuse de me donner quoi que ce soit. La porte saute en un rien de temps et me voilà en train de bondir sur le jeune homme allongé sur son lit. Je l'empoigne et le plaque contre le mur en lui demandant de me donner quelque chose. N'importe quoi. Mais il refuse et me dit qu'il n'a plus qu'une dose d'Héroïne et qu'il comptait la garder pour lui. Nous en venons aux mains et je lui casse le nez et lui ouvre la lèvre inférieur avant de le plaquer de nouveau contre le mur et de le supplier presque de me donner sa dose. Je frappe dans le mur juste à côté de son visage et lâche le jeune homme en le maudissant puis je sort de la chambre. Je tourne en rond pendant dix bonnes minutes dans le salon et finit par sortir de notre appartement pour aller trouver n'importe quoi ailleurs. Je n'en reviens pas que Maden n'ai plus rien et surtout qu'il ne partage pas sa dernière dose. En cinq ans ce n'est jamais arriver. Comment se fait-il que soudainement il n'ai plus rien ?
Bad decisions that's alright
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Je suis donc retourner dans l'appartement et Maden était là, allongé sur le canapé, complètement à l'Ouest et à côté de lui une infime dose encore utilisable. Je l'ai prise, j'ai fait un garrot autour de mon bras et je me suis injecter le reste d'héroïne. Les avantages d'une injection intraveineuse est que l'effet est immédiat. Bon comme mauvais. A peine la seringue reposée sur la table basse que je sens les effet envahir mon corps. Mais pas comme d'habitude. Je me sens mal, j'ai du mal à respirer, je me sens oppresser. Je n'ai jamais compris comment mais j'ai finis par m'écrouler au sol et je ne me suis réveiller qu'une fois à l'hôpital. Ce que je n'ai pas compris c'est comment Maden à fait pour appeler les urgences dans l'état dans lequel il était lui-même. Il m'a sauver la vie ce jour-là et j'en ai garder un bleu pendant des semaines. Oui parce que Mad pensait que je faisais juste un mauvais flash et il m'a frapper plusieurs fois avant d'appeler l'hôpital. Une fois là-bas j'ai refusé de revoir mes parents qui on voulu venir me rendre visite. Je voulais pas qu'ils me voient comme ça. Je voulais juste rentrer chez moi c'est tout. Et ce n'est qu'une semaine après que j'ai enfin pût quitter l'hôpital complètement dingue et en manque.
So complicated look how big you'll make it
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- Monsieur Spearce veillez reculez je vous pries !
- Maden ! Laissez-moi passer bon sang !
- Il est trop tard Olowan, Maden est mort depuis longtemps.
En revenant à l'appartement quelle ne fût pas ma surprise en découvrant l'appartement complètement en feu. Les flamme montaient jusque dans les toits, les fenêtres avaient explosées sous la chaleur, la fumée infectait tout le quartier.
- Laissez-moi passer je vous dis !
- Laisse-le vas-y.
Mon regard se pose sur le flic face à moi qui m'entraine un peu plus loin.
- Ecoute Maden est mort et...
- Non ! Tais-toi ! Tu mens ! Je...il peut pas...
- Calmes-toi je sais que c'est difficile à entendre mais il était déjà mort quand les pompiers sont arrivés.
- Déjà mort...
- Les voisins l'ont entendu hurler pendant plusieurs minutes quand l'incendie c'est déclaré.
- Comment ça ? Pourquoi ils ont rien fait alors !
- Olowan ils auraient pût y rester !
- Je m'en fou ils auraient dût faire quelque chose !
- Arrêtes tu es complètement défoncé !
- Lâches moi !
Lui c'est mon oncle.
Pretty, pretty please if you ever ever feel like you're nothing you are perfect to me
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- Olowan tu vas venir avec moi à Paris c'est compris !
- Pourquoi Paris ?! Non je veux pas partir !
- C'est un ordre ! tu vas intégrer l'école de police là-bas.
- Tu te fous de moi j'espère !
- C'est la seule solution !
- La solution à quoi ?!
- Tu es rechercher pour meurtre !
- Quoi ?
- Olowan la mort de Maden c'est pas un accident. Il est pas mort d'une overdose.
- Mais je croyais que...
- Le rapport de la police indique que l'incendie est partie de l'endroit où on à retrouver son corps mais on sais du témoignage des voisins qu'il était encore vivant quand le feu c'est propagé puisqu'il hurlait. Ils ont vus quelqu'un partir en courant Olowan ! Prenant la fuite !
- C'était pas moi !
- Je le sais ! Seulement t'as un casier long comme mon bras, des séances au poste de police et à l'hôpital t'es un coupable parfait !
- Alors prouves que c'est pas moi ! Je veux pas quitter Lihta.
- Pourquoi ? T'as rien construit ici.
- Je...
- Écoutes j'essaye de te sauver la vie là alors fais ce que je te dis.
C'était il y à quatre ans. Aujourd'hui j'ai fini l'école de police, j'ai été affecté à plusieurs de mission et ma vie vient de prendre un nouveau tournant puisque j'ai été admis dans la DCRI. Qu'est-ce que c'est que ça ? La direction central du renseignement intérieur. En gros c'est un peu comme le FBI mais version Française donc en plus pourrie. Bon ok je suis hyper fière quand même. Plus de drogue, plus d'alcool, plus rien d'illégal et même mon casier à été totalement blanchis.
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( vous saurez donc tout demain en faite ) 
Et ravi que tu es pris Tyler. Il a quand même une plus belle tête que l'autre et il est beaucoup sexy. Surtout pour un flic 
