Célestin && Dhiar.

► hellsangels.

Ah Paris. Ses lumières, ses amoureux, ses boutiques de luxe, sa tour Eiffel. Aucune ville ne peut rivaliser avec la capitale française. On m'a toujours dit que Paris était la ville à visiter une fois dans sa vie et aujourd'hui, pour y vivre, je suis bien d'accord avec eux. C'est une ville d'apparence ordinaire et pourtant, elle peut nous apporter énormément de choses. 7h10 du matin, allongé dans mon lit deux places, seul. La place à mes côtés est froide, d'habitude chauffée par le corps de ma partenaire de nuit, mais aujourd'hui, rien. J'étais seul, le regard vide, fixant désespérément le plafond de ma chambre parisienne. Le ciel gris de Bristol commence lentement à me manquer. La solitude française ce n'est pas vraiment pour moi. L'envie n'est pas là. Je tendais la main vers ma table de chevet et attrapais mon paquet de clopes dans un des tiroirs. Sur les nerfs. Une agence de stylisme a décidé de regarder le croquis de mes créations. L'idée qu'ils les refusent me hantais. Pour une fois qu'ils avaient daigné y jeter un coup d'oeil, voir mon rêve partir en lambeaux aussi vite me ferais vraiment bien chier. Je place ma clope entre mes deux lèvres et allume rapidement celle-ci. Je tire une taffe et la souffle lentement. Je ferme les yeux et respire un grand coup. Ce n'est qu'une journée facile. Une journée comme les autres.

Aujourd'hui, Dhiar voulait que je vienne chez lui dans la matinée. Nous étions samedi, mais tant pis. Mon boss n'a pas vraiment d'horaire avec moi. Disons que je ne veux pas d'horaires avec lui. C'est loin d'être un patron ordinaire et de tout façon, je pense qu'il ne se veut pas ordinaire. Pourquoi j'allais chez lui? Pour tester ses nouveaux parfums. Quand je ne vend pas, je teste, je suis polyvalent. Après avoir pris une douche, je me plante devant mon dressing. La partie la plus dure de la journée est arrivée: savoir comment je pourrais me fringuer. Je décide finalement de mettre un jeans plutôt foncé et une chemise blanche un poil rentré dans celui-ci ainsi qu'un perfecto. J'attrape mon iPhone pour envoyer un message à Dhiar pour lui dire que j'arrive et je pars de chez moi. 63 avenue Kléber. J'y suis. Je frappe à la porte. J'attend sagement devant la porte, espérant voir bientôt arriver mon patron. Mon patron sexy soit dit en passant.