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 22, avenue Matignon ϟ kari

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MessageSujet: 22, avenue Matignon ϟ kari   22, avenue Matignon  ϟ kari EmptyVen 27 Jan - 14:01



❝ today is the beginnin'
of the rest of our life. ❞


La quête d'objet rare ne s'arrêtait pas seulement aux broquantes et aux marchés au puce, non, loin de là. Julian savait que pour obtenir ce qu'il y avait de mieux en matière d'antiquité, il devait faire en sorte de se créer un nom, une réputation, et de se faire connaître afin que des particuliers viennent d'eux-mêmes se présenter à lui et lui proposer de racheter certains biens qu'il possédait. C'était précisément ce qui faisait de Julian l'un des meilleurs antiquaires de toute la capitale ! Sa capacité à attirer des gens, toutes classes sociales confondues, dans sa boutique afin que, d'eux-mêmes bien sûr, ils lui proposent de racheter, la plupart du temps, une partie du patrimoine familiale. Et c'était précisément ce qu'il s'était passé avec les parents de Kari Owens. Certes, ce qu'ils avaient à vendre n'avait rien d'extraordinaire, des breloques tout au plus que Julian parviendrait à revendre le double de leur prix d'acquisition mais pour la famille en question, il s'agissait toujours de se débarrasser d'objets anciens ayant appartenu à leurs ancêtres et c'était donc toujours avec un léger pincement au cœur revendait leur bien. Une marche à suivre commune, banale, dont Julian avait fini par s'habituer. Si un léger relan de culpabilité le hantait autrefois, aujourd'hui, il n'en était plus rien. Il ne faisait que son métier, métier qui lui rapportait de quoi subvenir à ses propres besoins et qui lui permettait de rester en vie, ici, à Paris !

Depuis quelque temps, cependant, la motivation et l'excitation n'étaient plus vraiment au rendez-vous. Ce jour-là, en se préparant pour rejoindre le 8e arrondissement, Julian n'éprouvait rien d'autre qu'un sentiment assez lourd de lassitude complète. Ses journées ne lui ressemblaient plus, sa vie non plus. Il passait son temps à veiller un gamin qu'il connaissait à peine et lorsqu'il n'était pas à l'hôpital, il travaillait ou se donnait le droit de planer un peu. Sa vie partait en vrille, il fallait être bête pour ne pas encore l'avoir remarqué et si Julian ne faisait que se leurrer en espérant que le temps adoucirait le goût amer que prenaient les récents évènements, il n'était pas sans ignorer qu'à trop faire l'autruche, il finirait par mourir étouffer sous ses problèmes. Ils n'étaient pas à l'ordre du jour, non ! Alors enfilant rapidement un jean délavé simple, uni, qu'il habilla d'un t-shirt blanc et d'une veste chaude, il fit ce qu'il faisait toujours ; il prit sa vie à bras le corps et avança. Il n'avait de toute évidence pas d'autre choix que de se faire au rituel de son métier s'il voulait éviter de plonger dans les tumultes d'une vie sans saveur et sans odeur ! Fuir ses problèmes était le seul remède à ses blessures, du moins, pour l'instant. Alors il affronta le froid de cette journée qui, déjà, laissait un arrière-gout amère sur le cœur du jeune antiquaire. Son bonnet protégea ses oreilles du froid mais à l'instant même où il sorti du métro dans le 8ème, ses joues devinrent roses, puis rouges. Le vent était léger mais suffisamment froid pour vous entailler la peau, pire que cents lames de rasoir. Une fois à destination, Julian sorti de sa poche un bout de papier sur lequel il avait pris le temps d'inscrire l'adresse exacte des Owens et se surpris à contrôler qu'il fut au bon endroit. Il sonna ensuite à la porte, attendant patiemment que quelqu'un lui ouvre.

ce rp a eu lieu quelques semaines avant l'agression.
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MessageSujet: Re: 22, avenue Matignon ϟ kari   22, avenue Matignon  ϟ kari EmptyMar 31 Jan - 18:35


    Il y a des périodes, dans une vie, où tout peut très bien se passer et pas le moindre problème se profile à l'horizon. Mais, il y a aussi d'autres périodes où les ennuis s'accumulent comme une impressionnante liste de courses, dont nous avons du mal à nous séparer. Dans ce genre de situations, il est fréquent de ne pas trop savoir quoi faire et, bizarrement, lorsque nous tentons quelque chose, comme par hasard, ça ne se finit pas toujours bien. De plus, toujours aussi bizarrement que ça puisse paraitre et toujours par le plus grand des hasards, les périodes négatives sont plus fréquentes que les périodes positives, bien que beaucoup moins appréciées. Mais, la vie va ainsi et, si nous raisonnons de façon pessimiste, elle ne va pas aller en s'améliorant. Que pouvons-nous faire, dans ce genre de cas ? Pour tout vous avouer, on ne peut pas y faire grand-chose en fait. Il faut juste faire face et attendre que ça passe, que ça s'améliore. Même si ce n'est jamais évident, le mieux serait de raisonner en se disant que les choses vont finir par s'arranger. Bien que la fameuse petite voix dans votre tête ne cesse de vous dire, en même temps, de façon aussi perverse que possible : '' mais ça peut aussi empirer encore plus '' ...

    Kari Tedsy Owens est un jeune parisien de 23 ans. Étudiant à La Sorbonne, il mène une vie tout ce qu'il y a de plus normal, pour un jeune homme de son âge. Vivant encore chez ses parents, il dispose néanmoins d'une certaine liberté. Le fait d'avoir sa propre voiture, sa propre carte bleue, de ne pas avoir de loyers à payer à la fin du mois et de subvenir (pour le moment) à ses propres moyens aide beaucoup. Que ça soit pour avoir une certaine liberté, mais aussi pour avoir une vie normale. Petite précision : Kari n'est pas le genre de gosse de riches, né avec une cuillère en cristal pur dans la bouche. Il travaille pour avoir son propre argent, paye lui-même son forfait téléphonique, l'essence et l'assurance de sa voiture etc. Il ne pense pas être plus né sous une bonne étoile que n'importe qui d'autres. Bien que d'autres personnes (beaucoup trop nombreuses, malheureusement) ont moins de chances que lui et ça, Kari le sait. Kari avait terminé sa journée de cours, n'en ayant essentiellement pendant le matin. Il était donc rentré chez lui aux alentours de 15h00 et ne savait pas quoi faire, encore, de sa soirée. Depuis la fermeture de la quasi-totalité des sites de streaming, le jeune homme ne peut plus voir ses films et ses séries favorites. Quand à ses DVD, il les connait pour ainsi dire par cœur. Mais, sa soirée risque de devenir un petit peu plus intéressante ...

    Kari entendit alors quelqu'un sonné à la porte. Se trouvant dans le salon, en train de réviser ses cours, il se leva et alla ouvrir. Il se doutait un peu de qui il devait s'agir : ses parents ont informés le jeune homme qu'un séduisant antiquaire allait venir s'occuper de quelques objets, que les Owens veulent vendre. Enfin, pas Kari qui n'en a absolument rien à faire (ou presque). Ouvrant la porte, il vit alors le bel antiquaire, sur lequel il a craqué il y a environ une semaine. Il lui sourit et se poussa pour le faire rentrer. Il referma, ensuite, la porte derrière-lui, qu'il prit soin de verrouiller au passage bien sûr. « Bonsoir Julian ! Je suis désolé, mais mes parents ne sont pas là. Cependant, je peux peut-être vous aider. » dit-alors le jeune étudiant, un petit sourire au visage. Quelques idées, de la façon dont Julian pouvait l'aider lui, en tout cas, traversèrent son esprit. C'est alors que Kari réalisa qu'il avait employé un ton un peu trop '' hypocrite '', alors qu'il n'est absolument pas comme ça à la base. Et, en plus, Julian ne mérite que l'on soit ainsi avec lui. Owens espère alors que le beau brun ne lui tiendra compte de rien, qu'il fera comme si il n'avait rien entendu ou presque ...
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