« Franchement, je trouve ça aberrant que tu oses parler avec un autre alors que tu as refusé de ME parler ! Tu sais, j’aurais à la limite pu comprendre que tu ne veuilles pas en parler seulement savoir que tu peux discuter de ton ex à un autre que moi me rend furieux ! Et stupidement jaloux aussi même si j’ai franchement honte.
Maintenant, j’espère qu’il pourra t’aider plus que je n’ai pu le faire et que la situation n’est pas trop grave avec cet ex revenu d’on ne sait où.

Il n’empêche que tu me manques quand même. »

« C'est mauvais pour la santé de s'énerver.. »

« …
Merci pour ces propos d’un intérêt ô combien capital. Vraiment. Tu viens de changer ma vie là… »

« Et bien que veux-tu que je dise au juste ? »

« Rien. Laisse tomber. Ça n’a pas la moindre importance de toute façon, pas vrai ?
Bye. »

« Tu m'agresses et tu t'en vas ? Pourquoi pas. Mais au moins, explique-moi ce qu'il te passe par la tête ou non : contente toi de me dire où tu veux en venir exactement parce que je suis très mauvaise pour les devinettes. »

« Je n’ai rien à dire. »

« C'était bien la peine de faire un tel cirque pour rien. »

« Si c’est rien pour toi alors tant mieux. Seulement ça n’est pas le cas de tout le monde désolé. Ça n’est pas mon cas. »

« Je ne pense pas que "c'est rien" justement. Je n'aurais pas cherché à comprendre et je t'aurais envoyé sur les roses comme je sais si bien le faire.
Alors si tu n'as pas envie d'en parler, soit. Mais ne viens surtout pas me dire que je n'ai pas essayé de discuter.

Maintenant boude bien dans ton coin et renvoie moi un texto le jour où tu deviendras un adulte. Parce que là, ma patience s'est complètement envolée.

A bon entendeur,
Salut. »

« J’avais juste besoin d’une amie. De retrouver mon amie. Apparemment je me suis trompé de numéro. Et j’ai cru comprendre que le mien ne te servirait plus également.
Alors je suis peut-être un gosse, mais à une époque pas si lointaine, tu m’acceptais tel que j’étais. À moins que cette période ait été miraculeusement effacée de ta mémoire, bien entendu.

Enfin, je vais arrêter de t’emmerder. Je suis sûr que tu as bien mieux à faire… »

« Comme toujours, je suis la mauvaise de l'histoire. Logique implacable tu me diras. Mais avant d'aller mourir en paix, je vais te donner un objet de réflexion :p eut-on demander aux autres de faire quelque chose que nous-même sommes incapable de faire ?

Quitte à ce qu'on ne soit que des inconnus l'un pour l'autre, je vais te dire les choses franchement puisque je n'ai plus rien à perdre. Tu oses dire qu'on est amis, mais au fond, on n'est rien du tout. On ne se connait pas, et on ne se connaitra jamais.

Sur ce, je te souhaite quand même d'être heureux dans ta petite vie et de réussir.

Salut. »

« T’es qu’une idiote. T’es vraiment qu’une idiote Melissa. Comment tu peux seulement dire qu’on n’est rien l’un pour l’autre hein ? Après toutes ces années, je pensais qu’on était un peu plus que « rien » tous les deux.
Alors oui, peut-être qu’il y a des non-dits et des secrets entre nous (et je ne nie pas que ça vient également de moi) mais ça ne signifie pas que tu ne comptes pas pour moi. Putain mais merde, Mely, je t’aime bordel ! Et j’ai besoin de toi dans ma vie ! Et c’est parce que j’ai ce besoin vital de t’avoir à mes côtés qu’il y a certaines choses dont je ne veux pas parler. Parce que je ne veux pas que ton regard change, parce que je ne veux pas que tu me voies différemment. J’ai besoin de rester Aaron à tes yeux, pas quelqu’un d’autre. J’ai juste besoin de rester ton Aaron… »

« Arrête donc ça. On sait très bien toi et moi que si on entretient un semblant de relation, c'est parce qu'Ash t'as fait faux bond.
Arrête donc de me prendre pour une idiote. Ça m'épuise. Parce que toi qui pense être mon ami, toi qui pense si bien me connaitre, tu oses dire que ma vision de toi changerait vis à vis de ton boulot d'Escort. Et oui Aaron, je sais que tu as vendu ton cul pour du fric, je sais comment tu les faisais jouir tes clientes. Aurais-tu oublié que je fréquentais ce milieux il y a un temps pas si lointain ? Et puis pour te rafraichir la mémoire, je te signale qu'on s'était aperçu dans l'une de ces soirées et que t'avais passé la soirée à me fuir comme la peste.

Est-ce pour autant que mon comportement a changé ? J'étais là malgré ça. Malgré mon incompréhension totale, j'étais là. Parce que malgré tout tu restais Aaron. Et l'idiote que je suis avait bien compris qu'il y avait certainement une question d'argent derrière ce boulot ingrat. Mais je n'ai jamais voulu aborder la question, par respect. Parce que ce n'était pas à moi d'en parler.

Alors ton petit discours bien fait, garde le pour tes groupies. Moi j'en crois pas un seul mot. »

« Si tu crois que c’est facile toi d’avouer à quelqu’un qu’il se fait payer pour escorter des bonnes femmes et parfois même coucher avec. Si tu crois que je suis fier de faire ce boulot. Si tu crois que je ne me rappelle pas de cette soirée où je t’ai vue et j’ai juste cru mourir de honte.
Tu peux croire que tout mon petit discours comme tu dis est surfait, c’est ton choix. Et je ne peux pas te forcer à pense que tout ce que je dis est la vérité.

Seulement, sache une chose. Peut-être qu’on s’est rapproché l’un de l’autre par défaut, parce que ton frère nous a lâchement abandonnés tous les deux. Mais je n’ai jamais menti sur ce que je ressens pour toi. Je n’ai jamais menti lorsque je disais que tu étais importante pour moi.
Si ça n’avait qu’à cause d’Ashley, tu crois que je serais encore là ? À vouloir retrouver mon amie ? »

« Tu as raison sur un point : tu ne peux pas me forcer à croire tout ce que tu dis. Et puis tu as toujours de très bonnes justifications de toute façon. »

« Ouais…
Eh bien je crois que nous n’avons plus rien à nous dire alors…

Bye. »