Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 14:09
yurrrrrrrri, il est trooooooop orgasmique. **
Up saw liz 3:24 Stromae Alors On Danse Autre 7
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 15:09
haha ils se sont fait arrêté pour avoir fumer XD
Robert Downey Jr → 41 Johnny Depp → 45 Christian Bale → 55 Heath Ledger → 39
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 15:20
Dans Le Bleu De L'Absinthe 7:12 Damien Saez Debbie Rock/Pop 20
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 18:07
Spoiler:
cause it’s you & me
Le désir et l’envie brillaient dans ses yeux. Ce même désir qui me tordait l’estomac depuis que ce petit jeu avait commencé entre nous ; cette même envie qui nous consumait tous les deux. Je les sentais qui me rongeaient de l’intérieur, tel un acide. C’était pareil à de la lave dans mes veines, pareil à un feu incandescent dans le creux de mon estomac. J’avais la sensation de ne ressentir que ça, mon besoin de lui. Mon besoin de Grayson. Et je voyais les mêmes sentiments agiter le tatoué, me rendant plus fébrile encore. Mon ventre se tordait dans tous les sens, mon cœur tapait comme un oiseau en cage. Si fort que c’était presque douloureux, si intense que je redoutais que mon cœur ne sorte de ma poitrine. C’était vraiment comme sentir mon corps tout entier réagir à son simple contact. C’était puissant, si puissant que mes jambes en flageolaient. Jamais je n’aurais pensé que me retrouver face à Grayson après tout ce temps passé à nous tourner autour me troublerait autant. Jamais je n’aurais pensé qu’il me serait difficile de me retenir, de contrôler cette envie urgente que j’avais de lui. Je devais user de beaucoup de self control pour me contenir et ne pas reprendre ses lèvres avec fougue jusqu’à en perdre le souffle et la tête. Jusqu’à en perdre la raison. Il me rendait fébrile, fou de désir d’un regard, d’une seule caresse. Je pourrais facilement perdre le sens des réalités si je me laissais aller dans ses bras, comme toutes ces fois où il avait réussi à créer un bulle légère tout autour de nous chaque fois que nous avions discuté tous les deux. Je faiblissais à son contact, à son souffle chaud sur ma peau, à ses mains sur moi. J’étais faible, juste faible comme un enfant parce qu’il me plaisait. Gray me plaisait de façon folle et complètement déraisonnable, de cette manière entière et crue. Violente. Je ne pouvais rien contre ça ; je ne pouvais pas lutter contre mes sentiments. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait, j’avais peur de ce que je ressentais pour lui, j’étais complètement perdu dans tout ce tumulte et notre histoire – ou tout du moins son ébauche – ne trouvait aucun sens, aucune logique à mes yeux. Mais putain, je m’en fichais. Je m’en foutais, je voulais juste vivre. Vivre ce lui et moi, enfin. Vivre ce lui et moi sans plus me poser de question, sans plus douter. Et même si j’essayais d’être confiant, même si j’essayais de travailler sur moi pour ne pas laisser mes peurs me guider, me faire reculer, je ne pouvais m’empêcher de me protéger, de dresser mes barrières. Je retrouvais mes réflexes de lycéen renfermé et sauvage. Asocial. Je n’avais pas confiance. Comment le pourrais-je alors que Belasko et lui avaient fricoté ensemble pendant mon absence, s’étaient mis ensemble alors que j’avais cru, réellement cru, que le brun voulait de moi ? Qu’il me voulait moi, pas un autre. Et ça faisait mal d’y penser, ça faisait mal de me dire que Grayson avait soi-disant voulu m’oublier. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi - pourquoi il avait voulu m’effacer de sa vie, pourquoi j’avais encore une fois été renvoyé au banc de touche. D’accord, j’étais en couple, il y avait Cassandre et le brun n’avait pas semblé voir que je ne voulais finalement que lui. Je crois même qu’il était le seul à ne pas l’avoir vu. Alors, assis sur le canapé de son salon, j’attendais. J’attendais des réponses, une explication. Je ne pouvais pas continuer comme ça, avec ce doute qui me bouffait les entrailles. Je ne pouvais décider de m’engager si je ne savais pas exactement ce qu’il s’était passé entre eux. C’était important pour moi ; j’avais besoin de savoir, ça m’angoissait trop d’être dans l’ignorance. Je préférais encore connaître la vérité, aussi douloureuse soit-elle, plutôt que de continuer à me poser des milliers de questions. C’était une situation insupportable, c’était à en devenir complètement fou. Je voulais juste être certain de pouvoir apprendre à lui faire confiance, être certain que cette folie en valait la peine. Que cette douleur qui écrasait ma poitrine chaque fois que je pensais à Belasko et lui dans les bras l’un de l’autre finirait par s’évanouir un jour. Je voulais un peu de certitude dans tout ce foutoir, un peu de stabilité dans cette vie qui semblait prendre l’eau. Grayson pouvait au moins me répondre, pas vrai ? Il pouvait bien me dire les raisons de tels actes qui avaient contredit ses paroles, qui m’avaient fait si mal. Je voulais juste ça, ne désirais que ça ; il me donnait mes réponses et j’étais à lui pour de bon. Sans plus aucune question.
Mais rien ne venait. J’avais beau lui avoir expliqué mes doutes, lui avoir posé toutes les questions que je désirais, rien ne venait. Le tatoué n’avait fait que se lever du canapé, se poster devant sa fenêtre. En silence. Pas un son n’avait franchi le rempart de ses lèvres depuis que j’avais terminé de parler. Et tout ce silence était insoutenable, inconfortable. Et je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas un tel mutisme, une telle attitude. Je désirais seulement quelques mots qui me rassureraient. Mal à l’aise, triste aussi, je l’observais sans rien dire, restant là, sans bouger, toujours à attendre. Ses grands yeux bruns se fixèrent un instant sur l’extérieur et j’eux la pensée saugrenue qu’il était encore plus beau en vrai que sur de simples photos. Et je m’en voulus de penser une telle chose en de telles circonstances parce que j’avais la désagréable impression d’être pris pour le dernier des idiots. Alors je me sentis stupide. Je me sentis totalement stupide d’être là, à moitié nu, le jean défait sur un début d’érection tout à fait inapproprié tandis que l’ambiance semblait d’être considérablement refroidie. Un frisson désagréable me traversa de part en part et je croisai les bras sur mon torse, comme en position de repli. Il s’alluma une cigarette, il fumait des Lucky Strike, toujours sans rien me dire. Un petit nœud se forma au ceux de mon estomac, je le sentais qui se serrait lentement, doucement jusqu’à me filer des crampes douloureuses. Mais je crois que j’aurais finalement préféré que le brun reste silencieux parce que quand il commença de me répondre enfin, son ton froid et sec me mit encore plus mal à l’aise. Je baissai les yeux, ne sachant plus tellement où me mettre. Je me sentais encore plus idiot, même si je ne comprenais pas pourquoi Grayson semblait si énervé. Je devrais être celui en colère, blessé par cette situation. J’avais la sensation qu’il m’avait baladé pendant tout ce temps, qu’il s’était joué de moi. Je demandais juste à être rassuré, qu’il m’explique. Alors même s’il désirait que cette soirée ne soit qu’un lui et moi, je tenais quand même à ses réponses. Son regard dardé sur moi, je l’écoutais sans émettre le moindre son. J’avais peur de faire le moindre geste et de le braquer pour de bon. Alors je restais silencieux et l’écoutais. Je l’écoutais me parler de lui et Belasko, de son envie de m’oublier parce qu’il n’avait jamais cru à notre histoire, de ses doutes et de ses peurs. Il essayait de me persuader que je n’étais pas celui qui faisait office de lot de consolation, de me faire comprendre que j’étais celui qu’il avait choisi., celui qu’il désirait. Que c’était pour moi qu’il avait des sentiments, et pas pour Gaël. Les dents serrées à m’en faire mal aux mâchoires, j’absorbais ses paroles, ses mots qui me faisaient mal. Parce que tout ça n’était que mensonges. Juste des belles paroles pour me berner, m’adoucir. Parce qu’après tout, c’était Belasko que le tatoué avait choisi. Plutôt que de m’attendre cette semaine, plutôt que d’attendre que je revienne de Londres, Gray avait préféré se précipiter dans les bras d’un autre que moi sous prétexte qu’il s’était persuadé tout seul que ce nous tant désiré n’allait jamais arriver. Je pouvais comprendre qu’il ait douté, je pouvais comprendre qu’il n’y ait pas cru, il n’en restait pas moins que j’avais été blessé. Profondément blessé. Parce que j’avais laissé des sentiments incontrôlés m’envahir, prendre le dessus sur ma raison. Parce que j’avais cessé de réfléchir de façon rationnelle dès le moment où j’avais enfin admis que mon cœur s’était remis à battre pour le brun. C’était complètement fou, insensé, et tout comme ces sentiments puissants que j’éprouvais pour lui, la douleur et la déception avaient été des plus violentes. Crues. Il l’avait choisi, lui et pas moi. Il m’avait laissé tomber, il avait préféré un de ses plans cul à moi. En voyant ça, comment étais-je censé réagir, me comporter ? Que devrais-je ressentir à part la colère, l’incompréhension et la douleur ? Et même si ses explications étaient compréhensibles, même s’il semblait sincère, je continuais d’avoir peur. Peur que tout ça ne recommence, peur que Belasko ne finisse par remporter la partie. Peur que mes sentiments ne soient pas suffisants. J’étais pourtant prêt à lui offrir beaucoup si seulement il m’en laissait l’occasion, la chance. Gray avait bien dit ressentir la même chose que moi, non ? Alors pourquoi ne pas m’avoir attendu ? Pourquoi ne pas avoir attendu mon retour de Londres ? J’avais pensé que le tatoué avait compris, qu’il savait que ce que je ressentais pour lui ne pouvait pas être ignoré.
Je sentis à nouveau sa présence tout près de moi, sa chaleur se mêler à la mienne et toutes mes pensées s’embrouillèrent soudainement. J’avais pourtant tant de questions encore à lui poser mais elles s’évaporèrent en un clin d’œil lorsque les doigts de Grayson se posèrent sur mon buste. Son contact me fit perdre le fil de mes pensées, toute cohérence et toute lucidité ; plus rien ne comptait sinon la brûlure que laissaient ses mains sur ma peau. C’était comme une marque au fer rouge, une trace devenue indélébile sur ma chair. Il me touchait et je perdais pieds ; il posait sa paume sur moi et je fondais. J’étais incapable de lui résister, je m’en rendais compte désormais. Alors lorsque son souffle caressa ma bouche, je me sentis faiblir un peu plus. Mon cœur palpita plus vite dans ma poitrine, se percutant encore contre mes côtes, mon ventre se tordit douloureusement. Et dès cet instant, j’oubliai tout – mes doutes, mes peurs, mes questions. Mes réticences. Il n’y avait rien d’autre que ses lèvres qui vinrent se poser sur les miennes, que ses caresses légères qui remodelaient les muscles de mon torse nu. Il m’avait eu, une nouvelle fois. À force de belles paroles, de promesses alléchantes, de baisers tendres et d’attouchements bien placés, il m’avait réduit au silence, à l’état de poupée de chiffon gémissante. Il avait réussi à m’embobiner, comme toutes ces fois où ses mots doux m’avaient fait craquer, flancher. Comme toutes ces fois où, afin d’adoucir ma colère et ma rancœur, il m’avait servi ces mots que je désirais entendre. Je ne savais plus distinguer le vrai du faux. Je ne savais plus que croire. Mais je m’en fichais. Je m’en fichais parce que j’étais là ce soir, avec Grayson, pour ce lui et moi que je désirais tant ; je m’en fichais parce qu’à l’entendre dire, c’était moi qu’il avait choisi finalement. Même si je me souvenais très bien que Belasko avait mentionné sur Facebook qu’il avait décidé de quitter le brun pour nous laisser une chance de construire quelque chose ensemble même si je savais aussi que Gaël était toujours amoureux du tatoué. C’était moi qu’il semblait vouloir ; Langlois me promettait tout ce que je désirais au fond dans ses paroles. Je ne pouvais donc que me laisser aller à lui, malgré tout. Glissant une main sur sa nuque, j’accentuai la pression de sa bouche contre la mienne. Je fermai les yeux, un frisson chaud me parcourant le corps tout entier, m’abandonnai à la sensation que me procurait son baiser au creux de mon estomac. Des papillons virevoltaient, un nœud se formait dans mon ventre, des crampes le retournaient encore et encore. J’avais chaud, partout. C’était comme étouffer de sa chaleur. La respiration coupée par ce trop plein de sensations enivrantes, je remerciai le peu de bon sens dont j’avais fait preuve ce soir qui m’avait poussé à m’asseoir pour tenter de parler avec Grayson parce que mes jambes tremblaient trop présentement. J’aurais été incapable de tenir debout. Mon corps tout entier était comme en ébullition, le sang bouillait dans mes veines. J’avais chaud, si chaud. Ses doigts déclenchaient de véritables brasiers sur ma peau partout où ils se posaient. Peut-être que j’allais finir par me consumer de l’intérieur tellement je paraissais brûler de partout. Était-il seulement possible de se sentir mourir lentement, doucement et d’en ressentir un plaisir inconnu jusque là, d’en être stupidement heureux, bien ? Je me redressai, sans lâcher sa bouche, faisant basculer Gray jusqu’à l’allonger précautionneusement sur son canapé. Prenant automatiquement place entre ses cuisses, son corps svelte sous le mien, je fis dériver mes lèvres jusque dans son cou avec lenteur. Je prenais le temps de découvrir le goût de sa peau, sa texture, d’en savourer le contact sous ma bouche. C’était nouveau, ça avait le goût d’interdit, de folie. J’avais la sensation de savourer le tout nouveau parfum d’une glace, d’un bonbon. C’était inédit et c’était surtout bon. Bon à me damner. Et si l’Enfer avait cet exquis goût de Paradis alors je m’y plongeais avec plaisir et sans hésiter. Je ne voulais plus penser, je ne voulais plus réfléchir ; j’allais laisser parler mon cœur pour une fois, l’écouter, le laisser guider mes gestes, prendre les décisions. Et enfin m’abandonner à mes sentiments même si ça m’effrayait. Je ne voulais plus me retenir, je ne pouvais plus contenir tous ces sentiments qui m’agitaient. Si je ne laissais pas exploser mon envie de lui, alors je finirais par devenir fou, par perdre la tête.
Mes lèvres dérivèrent sur la ligne de son ventre plat, mes doigts effleurant ses côtes, m’amusant toujours à retracer les dessins encrés sur sa peau que je devinais pâle et laiteuse sous la couleur de ses tatouages. Lorsque ma bouche buta contre son jean foncé, je relevai les yeux vers Grayson, observant son visage. Un petit sourire malicieux effleura mes lèvres et je commençai à lentement baisser son pantalon sur ses hanches étroites. Il paraissait tellement maigre comparé à moi. J’avais même l’impression stupide et folle que je pouvais le briser à tout moment si je le serrais trop fort. C’était impensable mais j’avais comme la sensation que sa fragilité ressortait encore plus maintenant que je l’apercevais à moitié nu. Il était émouvant à sa manière, fragile sans vraiment l’être ; il dégageait cette aura qui m’attirait, m’envoutait. Un regard et je me sentais fondre ; un sourire et je craquais. Un simple effleurement et je lui étais soumis. Fou, pathétique et dangereux sans le moindre doute, mais le brun réussissait à me toucher là où personne d’autre n’avait pu même espérer aller. C’était comme si, en l’espace de quelques semaines, il avait fait tomber chacune de mes barrières. Je me retrouvais sans défense, comme mis à nu alors que je ne savais presque rien de lui. Alors qu’il ne savait rien de moi. Mais il y avait ce quelque chose entre lui et moi, c’était indéniable. Je le sentais jusque dans mes tripes et je n’avais qu’à le regarder, là, allongé sous mon corps chaud, pour espérer, croire que c’était réciproque, que c’était partagé. Que j’avais une chance d’être heureux. Pourquoi Grayson ? Pourquoi mon cœur avait-il choisi le tatoué alors que Cassandre avait tout ce qu’il fallait à n’importe qui pour être heureux ? Je ne savais pas, je n’avais même pas compris pourquoi. Mais à croire qu’il manquait quelque chose, qu’il me manquait quelque chose, je n’avais pas semblé me satisfaire de ce que l’infirmier pouvait m’offrir et avais succombé à cette tempête qu’était Langlois. Tout était bouleversé désormais et plus rien ne serait jamais pareil.
« Tu es sûr de ce que tu fais… ? demandai-je subitement tandis que le brun se retrouvait avec le jean baissé à mi-cuisses. Je veux dire… Tu ne vas pas le regretter plus tard… de ne pas avoir choisi Gaël ou de ne pas être resté libre tout simplement ? Tu tiens à lui, non ? ne pus-je m’empêcher de demander, même si je me doutais que le tatoué n’apprécierait pas forcément. »
Mais j’avais besoin de savoir. Si j’allais devoir me battre autant savoir quelles cartes mon adversaire avait en mains. Avec quelles armes je devrais l’affronter. J’aimais me préparer pour une bataille, y réfléchir. Toujours penser avant d’agir – et je me plongeais pourtant dans une histoire les yeux fermés, mon cerveau cessant de fonctionner dès qu’il m’embrassait. Et j’avais appris depuis peu que trop réfléchir, poser trop de questions n’apportaient pas que des réponses, ou le soulagement. Concernant Gray et ce lui et moi possible, les réponses amenaient encore plus de questions cependant que parler de Belasko et de leur pseudo-relation me rendait stupidement jaloux et en colère. Alors je n’avais pas besoin d’une preuve de plus de leur lien – je n’avais qu’à me connecter sur Facebook et j’obtiendrais toutes les preuves que je voulais. Fallait-il que je sois si stupide pour tendre le bâton pour me faire battre ? Pourquoi demander alors que je savais pertinemment que ça ne me plairait pas ? Que ça ne me plairait pas du tout. Je recommençais à marcher selon ma tête et non plus mon cœur. Il fallait que j’arrête, que je laisse les choses se faire d’elles-mêmes. Que pouvait-il arriver de toute façon ? Que Grayson finisse par se rendre compte que je n’étais pas celui qu’il lui fallait, qu’il voulait et qu’il me quitte pour retourner auprès de Balasko ? Eh bien, je supposais que je ne pourrais rien faire contre ça si cela arrivait. En attendant une telle éventualité, je ne pouvais que profiter de ce que le brun m’offrait, de notre histoire. Et espérer. Espérer que la douleur ne soit pas insurmontable ; espérer que je m’en sorte sans trop de mal. Espérer qu’il reste avec moi – pourquoi pas. Je pouvais toujours protéger mon cœur pour éviter quelques cicatrices de plus, je pouvais toujours le protéger pour qu’il ne soit pas brisé. Même si je savais que ce serait difficile de ne rien ressentir, je pouvais néanmoins espérer que je ne finirais pas entièrement déchiré, anéanti et vide à la fin. L’amour ne pouvait pas faire si mal, si ?
« Mmh, laisse tomber. Oublie, repris-je rapidement, le regard baissé. Tu n’as pas besoin de répondre, je m’en fiche. Je ne veux pas savoir. Et puis, ce n’est pas important ce que tu peux ressentir pour lui en fait. C’est pas grave. Alors oublie. »
Et comme pour oublier le fait qu’au fond ma question avait bien toute son importance à mes yeux, comme pour ne plus penser à Belasko et à Grayson ensemble, je remontai le long du corps du tatoué pour venir m’emparer de sa bouche sans beaucoup de douceur. Avec un peu de brutalité. Comme s’il fallait que je sème cette sensation dérangeante d’angoisse au creux de mon estomac qui me laissait le cœur au bord des lèvres. La main accrochée à sa nuque, j’appuyai un peu plus mon baiser. Il fallait que j’oublie Gaël, que j’oublie mes peurs. Langlois avait décidé d’être avec moi. C’était moi qu’il avait choisi. Moi, moi, moi. Moi.
« Tu ne préfères pas qu’on aille plutôt dans ta chambre ? m’entendis-je susurrer tout contre sa bouche tandis que mes mains ne pouvaient s’empêcher de le toucher, de continuer de baisser son jean autant qu’elles le pouvaient. »
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 18:08
L’alcool est un anesthésique qui permet de supporter l’opération de la vie.
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 18:13
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 18:14
Que fais-tu ? ☂ Que bois-tu ? ☂ Qu'écoutes-tu ☂ Que manges-tu ? ☂ Quelle heure est-il ? ☂ Que comptes-tu faire après ce questionnaire ? ☂
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 18:19
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 18:19
If You Run 3:58 You Me At Six Take Off Your Colours 46
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 19:00
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 19:04
Spoiler:
Je déteste cette impression de ne pouvoir rien faire pour Aaron, alors que je prends conscience que son moral est au plus bas en ce moment. J'aimerais pouvoir y faire quelque chose, mais tout ce dont je suis capable, c'est de l'achever un peu plus qu'il ne l'est déjà, intensifier sa sensation de vide à l'intérieur de lui. Je m'en veux terriblement de ne plus avoir la possibilité de me rendre chez lui juste pour l'embrasser et le prendre dans mes bras ; être là pour lui comme avant, avoir ce sentiment de l'avoir aidé à se sentir mieux. Je me sens alors con d'être obligé de m'enfouir sous mes couettes toute la journée en me demandant ce qu'il fait, où il est, s'il va bien. Et encore plus quand j'apprends que ce n'est pas le cas, qu'il compte boire pour tout oublier. Je suis impuissant, je ne peux rien faire d'autre que rester allongé sur ce lit maintenant vide depuis qu'il n'a plus le droit de me rejoindre dedans. J'aimerais tant le soutenir et retirer sa souffrance, seulement je me dois de m'occuper d'Eliott désormais, je ne veux plus le laisser à quelqu'un d'autre sous prétexte que j'ai mieux à faire avec Aaron. Au jour d'aujourd'hui, tout ce que j'ai la capacité de faire, est de lui envoyer des sms. Néanmoins, je ne suis pas comme Aaron qui réussit à me calmer par le biais de mots. Je ne sais pas m'exprimer comme lui, étaler mes sentiments à travers de belles phrases. J'essaye parfois mais c'est toujours un échec, et pourtant c'est bel et bien ce qu'il aurait besoin en ce moment. Alors encore une fois, je me sens crétin de ne pas parvenir à le rassurer et calmer, à lui éviter une souffrance trop grande, à l'aimer comme il se doit même séparé de lui. De plus, les textos ne sont certainement pas une bonne chose, dans le sens où il peut me mentir comme il le désire. C'est bien son genre de ne pas préciser qu'il crève à petit feu, juste pour ne pas m'inquiéter.
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 19:42
T’imagines un énorme aspirateur qu’on lui branche pour retirer le gosse et étrangement tu te fous à rire en imaginant la scène.
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 19:44
Ahahah Fien. XD
Spoiler:
Meuh . dit Ahah. Tiens donc. Eh bien, j'imagine que ça va entre toi et moi, non ? Enfin je pensais. Meuh . a dit (19:39) Si ça va, eh bien alors je vais bien. Et donc tu vas bien aussi.
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 20:56
Ce n'est pas moi qui l'a écrit
Si la future mariée choisit une femme comme témoin, celle-ci devra sans aucun doute participer aux essayages de la robe, aux tests de coiffures, donner son avis sur les bonbonnières, mais aussi aider pour la décoration de la salle et le choix des fleurs.
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 20:58
ELLES SONT BELLES QUAND ELLES MENTENT, QUAND ELLES CHERCHENT ET QU'ELLES TREMBLENT
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Sujet: Re: Qu'y a-t-il dans ton ctrl+v ? Dim 27 Mai - 21:27