Âge, date et lieu de naissance ⇝ 19 ans, Londres (UK) Statut ⇝ Alone and free. Nationalité ⇝ Anglaise. Métier/Études ⇝ Mannequin. Sexualité ⇝ Bisexuelle. Groupe ⇝ La javanaise.
je m'aime, pas toi ?
⇝ Elle est née à Londres et y a passé toute son enfance. Elle est donc anglaise, cela dit elle a des origines russes. Elle parle couramment l'anglais, le russe mais aussi le français.
⇝ Elle a une passion pour l'écriture et le dessin. Si elle n'aurait pas été mannequin, elle serait certainement devenue artiste indépendante. Elle est relativement créative et tout ce qu'elle sait, elle l'a appris sans prendre de cours en particulier. C'est une autodidacte pure et dure.
⇝ Son enfance a été une période difficile à cause de sa situation familiale, ça la briser en quelque sorte. Elle a des apparences froides et distantes mais au fond, c'est juste par protection. Elle fuit tout attachement et refuse d'admettre ses sentiments.
⇝ Red est une vraie garce quand elle s'y met. Les gens disent souvent qu'elle n'a aucune morale, aucun remord et c'est sans doute le cas. Elle ne s'excuse jamais, qu'importe le mal qu'elle a pu faire car elle estime les excuses comme de l'hypocrisie. D'ailleurs, elle-même ne pardonne pas pour ces mêmes raisons.
⇝ Elle a toujours été garçon manqué. D'ailleurs, elle a la vision sentimentale d'un homme et elle n'hésite pas à les prendre pour les jeter ensuite. Elle est indépendante et refuse qu'on lui donne des ordres. Dans le cas contraire, elle se montre agressive, voire violente. Cela dit, lorsqu'elle aime sincèrement quelqu'un, sa fragilité l'envahit rapidement. C'est pour cette raison qu'elle ne veut aucune attache.
⇝ Sa soeur lui manque, elle pense souvent à elle et c'est certainement son seul point faible. Elle n'a jamais ressenti cet instinct de protection avec quelqu'un d'autre et ne le ressentira jamais plus. Avec les autres, elle reste totalement désinvolte et il est rare qu'elle apprécie quelqu'un sincèrement. Pour ça, il faut vraiment être spécial à ses yeux.
⇝ Elle a prit son billet pour Paris sur un coup de tête, sans dire au revoir à ses proches. Son but a été de fuir celui dont elle était tombée amoureuse. Elle n'a pas su assumé ses sentiments. Elle n'a jamais aimé Paris pour des raisons qui lui sont personnelles. Elle y est pourtant et elle tente de s'adapter, ou plutôt d'oublier.
je suis une superstar.
Votre pseudo sur le net ⇝ intodust. Où avez vous connu OLLP ⇝ partenariat. Age ⇝ 18 ans. Présence sur le forum ⇝ Régulière. Votre avatar ⇝ Abbey Lee Kershaw. Pour nous aider ⇝
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Dernière édition par S. Red Wild le Mer 11 Jan - 14:33, édité 6 fois
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 0:49
London have my bones.
Ça a commencé dans le sang, ça terminera certainement sur un rail de poudre. Je suis née un certain vingt mars d'une certaine année. C'était au début du printemps, durant la nuit cependant. Je pense que la nuit elle-même s'est mêlée à mon sang. Contrairement à la plupart des gosses qui viennent au monde, je n'ai pas chialé comme si l'on m'écorchait à vif. Ma voix ? C'était le silence. Je suis morte à la naissance, le seul problème de cette journée a été qu'on m'a réanimé. J'ai eu une enfance plus ou moins classique, rien de bien exceptionnel. Londres fût ma ville de prédilection et aussi celle de mon enfance. Je n'étais pas ce genre de gamine turbulente, j'étais plutôt l'inverse. Mais sous mes airs de petite fille modèle, on peut dire que j'étais une vraie peste. Teigne comme pas deux. Surtout avec les personnes que je n'appréciais pas. Dans tout les cas, j'ai toujours su maitriser une pure discrétion, rejetant la faute sur les autres alors que la seule coupable, c'était bien moi. J'avais aussi collé cette image de perfection dans la tête de mes parents pour pouvoir assouvir mes moindres envies et cela avait plutôt bien fonctionné.
Seulement, mon univers s'est dégradé. Évidemment. Sinon en quoi est-ce drôle ? L'ironie m'a fait gerbé ces illusions que ma naïveté a crée et j'ai laissé mes espoirs crevés dans les caniveaux de ma rue. Mon innocence s'est fissurée, tout comme cet espèce de truc insignifiant que l'on désigne comme étant le cœur. L'enfance parfaite, remplie de rires et de tendresse s'est faite métamorphosée en bordel assassin. J'ai rien vu venir. Ma petite tête blonde passait trop de temps dans les nuages et les chutes sont connues pour faire mal. La mienne a été longue, si longue que j'ai du arrêté de respirer dans les airs avant que mon cerveau éclate sur le béton armé londonien. Lorsque j'ai compris qu'attendre que les choses s'arrangent ne servait à rien, je me suis émancipée psychiquement de mes darons et de mes émotions par la même occasion. Incapable de les regarder en face, incapable de leur donner la moindre attention. Finalement, j'étais devenue aussi pourrie qu'eux. Et cela n'était que le début.
Heureusement, il y avait ma sœur. Ce petit rayon de soleil qui s'obstinait à prendre exemple sur sa salope d'aînée. Pourtant, j'étais différente avec elle. Plus douce, certainement plus protectrice aussi. J'avais cet instinct simplement car je la trouvais trop jeune pour voir les atrocités qui se déroulaient à la maison. Indirectement, je voulais qu'elle conserve l'innocence que j'avais laissé aux chiens. La protéger était tout ce que je désirais faire. Mes parents m'avaient peut-être brisée mais je ne les laisserais jamais la briser elle. C'était une évidence, quelque chose de graver dans mes os. Ne jamais abandonner Billie.
Dernière édition par S. Red Wild le Mer 11 Jan - 1:40, édité 1 fois
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 1:36
Je vous emmerde foutrement.
Anarchy in the UK. L'adolescence violée par la corruption et de la révolte pleins les poumons. C'est certainement la chanson qui résume le mieux le chaos de cette période de ma vie. À m'entendre, on dirait que la fin de ma vie est proche. C'est certainement le cas, dans un total abandon. Le consentement le plus dévoué qu'il puisse exister. Sale petite conne. Cracher l'acide de mes entrailles sur la vie et la transformer en un cauchemar pour les autres semblaient être mes distractions préférées. La naissance de cette haine s'est faite dans le silence de mes douleurs, celles que mon ivrogne de père avaient créé. J'ai appris à ravaler mes larmes pour en faire du poison, qui se distillait vulgairement dans les mots tranchants que je laissais sortir de ma bouche. Ma situation familiale ne faisait que se dégrader. Mes parents étaient trop occupés à se taper sur la gueule pour comprendre qu'ils foutaient en l'air la vie de leurs gosses et c'était dramatiquement réaliste. Moi, j'avais appris à rester forte. Je n'avais pas le choix, j'étais la grande sœur. Je n'avais pas le droit d'être faible. Je haïssais cette putain de faiblesse et j'ai décidé de la nier avec la haine. Billie, elle, était plus fragile. Ses larmes la noyait tellement qu'elle en oublier parfois de respirer. Satanée hyperventilation. La seule idée que j'ai eu, c'était de l'amener avec moi. Dans mes conneries, dans mes erreurs et elle m'a suivit. Je veillais cependant à ce que les conséquences de ma délinquance ne lui tombe pas dessus, sans cesse.
Vol à l'étalage, agression verbale, détention mineure de stupéfiants, dégradation des lieux publiques et encore toutes une liste de plaintes déposées sur mon nom car on m'a chopé avant que je me tire. Je tentais d'apaiser la haine en la vomissant sur la société. Cette haine que j'avais face à l'indifférence totale de mes parents par rapport à ma destruction. Toutes les conneries que j'ai pu faire ne les ont jamais ramener à la raison. Toutes ces dépravations n'étaient que de la pure provocation pour que l'on m'écoute. Mais j'avais beau hurlé toute la haine du monde, ils restaient impassibles et j'ai balancé les restes de mon cœur dans une benne à ordures lorsque j'ai compris ce fait. Ma seule raison de tout arrêter, c'était Billie. C'était la seule à pouvoir me contenir, me dire « Arrête. » sans que je ne puisses protester. Elle avait ses larmes au fond des yeux qui crucifiaient mon égoïsme. C'était aussi la seule à voir que malgré mes apparences de salope affirmée, je souffrais. Comme l'humanité toute entière au fond. Je me guérissais avec ses sourires, je reprenais des forces lorsque je l'entendais rire. Et ça me donnait une bonne raison de me lever le matin.
Finalement, mes conneries ont eut un prix. Les services sociaux m'ont envoyé dans un foyer à Bristol lorsque j'avais dix-sept ans. J'avais fait de la résistance, bêtement car cela ne servait à rien. On m'a séparé de ma sœur, elle était toute seule avec mes parents. Et ça a du être la première fois de ma vie que j'ai ressenti ce qu'était la peur. Ma carcasse tremblait à l'idée qu'il lui arrive quelque chose et c'est pour cette raison que je l'appelais chaque jour. Je ne voulais pas qu'elle se sente abandonnée, qu'elle se sente seule et perdue dans une furie qui n'était même pas la sienne. Elle était tellement sage et innocente, tellement pure par rapport à toute cette merde qui l'entourait. Je comptais les jours avant mon retour, faisant une croix dans le calendrier lorsqu'un d'eux se terminait. La vie au foyer était stricte, les éducateurs nous traitaient comme des chiens certainement parce qu'on avait l'habitude de traiter l'humanité de la sorte. Les premiers mois, je les ai passé seule. À écrire comme si ma vie en dépendait. Je dessinais aussi, mêlant la haine avec toute cette noirceur que mes géniteurs avait laissé s'accumuler au fond de moi. Je n'ai jamais été du genre à faire la conversation aux femelles. Elles parlaient de choses trop futiles pour capter mon attention. Et puis j'ai toujours eu cette apparence de garçon manqué malgré mes longs cheveux blonds. J'étais très bien toute seule et aucune de ces pouffiasses ne s'était risqué à m'approcher. Tant mieux d'ailleurs. La première personne qui m'ait adressé la parole était un garçon. Plutôt mignon, relativement hyperactif. J'en riais. Ce mec en question est devenu mon meilleur ami. J'ai compris l'évidence de ses mensonges lorsqu'il s'est livré à moi, sans que je lui demande quoi que ce soit. Il l'avait fait de par lui-même sans que je ne sache pourquoi. Sous ses apparences de popularité, c'était un écorché vif et il me semble que j'étais la seule à être au courant de ce fait.
Dernière édition par S. Red Wild le Mer 11 Jan - 14:46, édité 2 fois
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 1:37
coke'n'marlboro lights.
J'ai quitté Bristol peu de temps après mes dix-huit ans. Entre temps, j'avais réussi a avoir mon émancipation officielle ainsi que la tutelle de ma petite sœur. On s'était décidé avec mon meilleur ami, de prendre une location lors de notre retour à Londres. Avec ma petite sœur évidemment. Un vide immense s'était infiltré dans mon thorax et mes battements cardiaques étaient la seule chose qui confirmait que je n'étais pas morte. Les illusions salissent la réalité, enveniment les choses. Ce sont les espoirs éclatés par la vie qui m'ont assassiné, arrachant ce qu'il restait de mon humanité pour la laisser se dissoudre dans de l'acide citrique. Les premiers mois se déroulèrent plutôt bien. Et malgré ma froideur qui ne cessait de prendre de l'ampleur, j'ai su conserver ce lien précieux qu'il y avait entre ma sœur et moi. Comme toujours, elle arrivait à dessiner des sourires sur mon visage délavé. Londres m'avait manqué et j'étais heureuse d'avoir réussi à avoir la tutelle de Billie. Plus jamais elle ne serait obligée de vivre dans ce cycle malsain qu'est le mélange de l'alcool, de la haine et de la violence. Non, plus jamais. Elle s'entendait bien avec mon meilleur ami, elle semblait guérir de jour en jour. Et cette façon qu'elle avait d'illuminer mes cauchemars confirmait l'utilité de chacune de mes respirations.
Faites place au mauvais garçon à présent. Il avait tout du connard par excellence. L'allure, le regard désinvolte, la clope entre les lèvres et cette indifférence qui ne faisait que cacher un mal être constant. Dans chaque histoire, il y a une ombre qui vous charme. Il était cette ombre pour moi, celle qui m'avalait pour me gerber ensuite. Des jeux corporels qui finissent dangereusement dans les violences à cause de la possessivité. « Tu es à moi. » Qu'il avait dit fièrement. Je lui avais craché à la figure comme seule preuve d'amour. C'était l'indescriptible, on se foutait en l'air à la place de s'abrutir avec le romantisme. Mais on s'aimait malgré tout cela. Aujourd'hui, il n'y a plus que de l'indifférence. Je ne vois plus en lui qu'une espèce de sous-merde prétentieuse. Je ne vais pas m'étaler sur notre histoire, sachez juste que j'en ai souffert jusqu'à la destruction. J'ai perdu le respect de ma personne, il m'a arraché la seule force qu'il me restait : Ma fierté. Mon squelette faisait saillir ses os dans les catacombes de mes vices. J'ai flirté avec les extases de la drogue et mon âme est devenue étanche à tout sentiment. Je ne ressens que du dégoût face à cela et l'histoire s'arrête ici. Ces quelques lignes, ils ne les méritent même pas.
Cette histoire de bons sentiments – ironie quand tu nous tiens. - s'est finie par ma fuite. J'ai tout quitté du jour au lendemain. Abandonnant mes derniers principes, laissant ma sœur ainsi que mon meilleur ami alors qu'ils n'étaient en rien coupable de toutes les saloperies que je vivais à ce moment-là. Je n'étais plus capable de ressentir de l'amour, à moins de finir en overdose. Les urgences étaient devenues mon terrain de jeux et je les faisais souffrir donc j'ai préféré quitter Londres. Pour une durée que je ne sais pas déterminer encore à l'heure actuelle. J'ai rappelé cet agent qui m'avait interpellé quelques mois auparavant pour lui demander si il serait toujours possible que je commence ma carrière de mannequinat. Et par chance, il accepta en disant qu'il attendait mon appel. J'ai fait mes valises et je me suis cassée, en ne laissant derrière qu'une lettre bafouée par les choses immondes que l'amour crée en moi. Une lettre qui était destinée à ce connard qui m'avait rongé le cœur.
Une fois que la machine de la mode était lancée, ma vie n'a pas réellement changé. Mise à part que tout va plus vite, furieusement plus vite. Les strass, les paillettes, le sexe et la drogue, c'est un quotidien dont je me nourris. Je me défonce à la mort certainement mais j'en ai plus rien à foutre. Sois belle et tais toi. Marche ou crève. Prend l'expression qui te plait. Dans tout les cas, moi ça me plait. Je suis trop brisée pour supporter l'hypocrisie du bonheur. Alors passe ta route si tu veux me décrocher un sourire sincère.
Dernière édition par S. Red Wild le Mer 11 Jan - 14:41, édité 1 fois
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 2:04
Bienvenue sur OLLP
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 2:09
Merci
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 8:51
welcomeee :)
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 9:15
Bienvenue à Paris
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 10:37
Ouh mon Dieu comme ton personnage m'a l'air intéressant !
Bienvenue sur OLLP sinon ! En espérant que tu te plairas parmi nous, je te souhaite un bon jeu !
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 10:49
Welcome to Paris !
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 14:37
Welcome♥
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 14:53
Merci tout le monde. Aaron, merci. Même si je dirais plutôt que Red est emmerdante XD
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 16:28
Bienvenue
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Mer 11 Jan - 19:49
Bienvenue à Paris
I love you babe
Tay Januário administrateur
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Jeu 12 Jan - 0:59
Abbey . Ö
bienvenuuue (:
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Sujet: Re: RED ▲ born to die Jeu 12 Jan - 13:48
Christofer '0' Bref, merci
Ella Maresquo membre
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