❥ Roswell Maddox Dewhurst

Âge, date et lieu de naissance ⇝ 36 ans, né à Londres le 15 Mai 1985. Statut ⇝ célibataire. Nationalité ⇝ franco-anglaise. Métier/Études ⇝ chirurgien plasticien. Sexualité ⇝ bisexuel. Groupe ⇝ l'hymne à l'amour.

⇝ Il refuse de voir son fils de 16 ans qui se montre parfois très homophobe. Malgré les nombreux appels de son ex-femme, Roswell prétexte des excuses bidons pour justifier son manquement paternel.
⇝ Il voue un véritable culte à l'apparence physique. Il ne supporte pas ceux qui ne prennent pas soin d'eux et refuse de discuter avec quelqu'un qu'il considère comme inapte physiquement. Son narcissisme vis-à-vis de sa petite personne est tel qu'il penche dangereusement vers l'égocentrisme.
⇝ Il fume deux paquets de cigarettes par jour, même si dernièrement son médecin lui a diagnostiqué un cancer des poumons. Il s'en fiche, préférant se dire qu'il n'a qu'une seule vie, comme le disait si bien un certain Gerald De Palmas.
⇝ Il s'est plusieurs fois fait opéré pour parfaire son visage. Plus le temps passe, plus il devient accro au botox. Cela ne se voyant pas encore, personne ne lui dit vraiment rien.
⇝ Il n'a jamais dit je t'aime et ne compte pas le faire. Il ne supporte pas les couples, qu'il trouve complètement débiles. Sa dernière relation remonte à 6 mois, avec un interne en médecine. Cela failli lui coûter son poste, ce qu'il n'est pas prêt à recommencer.
⇝ Il est devenu chirurgien plasticien à cause des humiliations qu'il a subit lorsqu'il était adolescent. Les autres se moquaient tellement de son physique qu'il s'est construit un complexe intense qu'il a su effacer en rendant son entourage visuellement parfait.
⇝ Il fut 4 mois un candidat de télé-réalité, allant même jusqu'en finale. Il ne remporta rien, mais sa médiatisation lui donna l'occasion d'ouvrir sa propre clinique dans un quartier réputé de Paris. Face à ce succès, de nombreuses collaborations furent signées, dont l'une avec un centre de beauté situé dans le quartier du Marais.

Votre pseudo sur le net ⇝ VanH.
Où avez vous connu OLLP ⇝ PRD.
Age ⇝ 22 ans.
Présence sur le forum ⇝ 5/7.
Votre avatar ⇝ John Barrowman.
Pour nous aider ⇝

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[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>John Barrowman</b> ◈ Roswell M. Dewhurst

Le temps se trace alors que c'est l'meilleur qu'on vit là

Once upon a time, l’histoire de la perfection. On ne nait pas parfait, on le devient. Cette tirade, Roswell ne cesse de la clamer haut et fort. Et ce, depuis maintenant longtemps. Cependant, avant d’être un prince, il y avait ce crapaud qui sommeillait en lui. Un crapaud hideux, qu’un baiser donné par la vie métamorphosa. Tout remonte à ce 15 Mai 1985, un jour à marquer d’une pierre blanche. La naissance du premier fils –et dernier- de la famille Dewhurst. Un petit garçon qui apporta une certaine joie de vivre à la maison, ébranlé par un drame éprouvant. Même si ses parents l’adorait, le choyait, quelque chose en eux ennuyait Roswell. Il ne savait pas pourquoi parfois, ils entretenaient cette distance avec lui. Une distance difficile à supporter pour le petit garçon, qui demandait sans cesse l’attention et l’amour de ses parents. Il ne comprenait pas non plus pourquoi sa mère passait son temps à l’appeler Maddow, qui n’était pas son prénom officiel. La vérité ne lui fut révélée qu’à l’adolescence, cette période de la vie ou chaque déclaration pour détruire une vie. Il revenait du collège, en ayant essuyé son habituel lot de moqueries. Les ados ne sont pas tellement tendres entre eux. En particulier envers ceux qu’ils jugent différents. Pour la majorité des gens, Roswell était ce petit garçon chétif, boutonneux, portant de grandes lunettes. Un moche, selon leur jargon. Pour ne rien manquer, il était intelligent, peut-être trop pour avoir la moindre chance d’être accepté. Pour réussir dans la vie, y’a pas beaucoup d’option. Être beau permet d’ouvrir presque toutes les portes. Être beau et con, c’est acceptable. Être beau et drôle, c’est un bonus. Être beau et intelligent, c’est être un Dieu. Mais quand on est moche, seul l’humour peut nous sauver. Malheureusement pour lui, Roswell était chiant à mourir. Quand il parlait, personne ne l’écoutait. Il était invisible. Quand il revint donc ce jour là, des traces de larmes sur ses joues de porcelaine, il se décida à tenter le tout pour le tout. D’une démarche assurée, il s’était dirigé vers la chambre de ses parents, dans laquelle il n’était plus rentré depuis maintenant quelques années. Son but ? Fouiner dans les secrets parentaux pour déterminer la cause du rejet de ses parents, en particulier de sa mère. L’armoire ne donna rien, il préférait ne pas imaginer ce que ses parents faisaient avec toutes ces chaines… La table de chevet lui donna plus de contentement. Si l’on peut dire cela comme ça… a l’intérieur, des photos. Des photos d’un petit garçon, de sept ans environ. Un petit garçon magnifique, un sourire angélique incrusté sur son visage parfait. De l’autre côté de la photo, l’écriture penchée de sa mère s’étalait. La date du 7 Septembre 1975 y était inscrite. Un prénom trônait en son centre. Maddox. Roswell ne comprenait pas. Il poussa plus loin ses investigations, trouvant par hasard en milieu de tous les papiers le livre de famille. Un livret de famille sur lequel figurait un certain Maddox Zacharie Dewhurst. Né en 1969, décédé en 1975. 10 ans avant sa propre naissance. Tout s’éclaira pour l’adolescent. Si sa mère l’appelait Maddox, c’était en souvenir de ce grand frère qu’il n’avait jamais connu. Si elle pleurait en le regardant, c’était seulement parce qu’il ne ressemblait en rien à ce fils rêvé qu’elle possédait avant. Cela lui brisa le cœur. Quelque chose s’était cassé en lui. Roswell ne voulait qu’une seule chose, montrer à ses parents qu’il pouvait lui aussi être charmant, angélique et drôle. Autant que Maddox. Il ne parla jamais à ses parents de sa découverte, préférant se concentrer sur son changement d’image. Quand il intégra le lycée, son corps s’était élégamment sculpté, de nombreuses d’heures de musculation ayant fait leur œuvre. Ses boutons n’étaient plus que de l’histoire ancienne, de même que ses lunettes, puisqu’il portait maintenant des lentilles. De suite, sa côté de popularité explosa. Tous ceux qui pensent qu’être beau ne sert à rien se mentent à eux-mêmes. Jamais Roswell n’avait eut autant d’amis, de petites amies et de vie sociale. Il sortait tous les soirs, enchainant les conquêtes, buvant plus que de raison, juste pour se sentir exister. Il se construisait d’une façon tellement superficielle, qu’il oubliait peu à peu qui il était réellement. Quand on lui demandait son prénom, il répondait Maddox, inlassablement. Il n’était plus ce garçon chétif portant le nom de Roswell, il était Maddox, le séduisant Maddox.

C'est rare quand je fuis pas comme c'est rare encore quand t'es là

C’est à l’âge de 18 ans qu’il rencontra la pseudo femme de sa vie. Une fille plutôt belle, quoique complètement débile, avec qui il sortit pendant un an avant de la demander en mariage. Il regretta sa demande au moment même où elle lui répondit oui en hurlant. Cette fille, il ne l’aimait même pas. Il sortait avec elle pour faire comme les autres, pour faire plaisir à ses parents, en s’oubliant au passage. Lorsqu’ils se promenaient tous les deux dans les rues de Londres, Roswell avait tellement honte d’elle qu’il s’écartait d’elle en permanence. Mais quel coup au lit ! C’était la seule chose qui maintenait le jeune homme auprès d’elle. Après le mariage, il commit une autre erreur. Vous connaissez tous la suite logique d’après le mariage je présume ? Et oui, en plein dans le mile. La jeune gourgandine annonça à Roswell qu’il allait être père. Père d’un petit garçon, qui au vu du patrimoine génétique de ses parents serait une catastrophe nationale. Pour oublier la présence de sa femme et de ses envies étranges, Roswell s’enfermait dans son bureau, préférant suivre avec assiduité les cours de médecine qu’il suivant présentement. Il désirait devenir chirurgien plasticien, pour corriger l’apparence des autres, pour donner à tout le monde la même chance de réussir dans la vie. Lui-même subit plusieurs opérations, dont une pour atténuer la bosse de son nez et quelques unes pour gonfler ses lèvres qu’il trouvait trop fines. Cela restait tellement discret que personne ne lui fit aucuns commentaires. Ils décidèrent de nommer leur fils Ianto, un nom anglais classique, juste parce que Roswell ne voulait pas se fouler. Lorsque sa femme accoucha, il n’était pas là, buvant un verre avec des amis dans un bar gay de la capitale. Récemment, le jeune homme s’était découverte une attirance pour les garçons, n’ayant encore jamais passé le cap du simple baiser. Le reste lui faisait peur. Mais ce soir-là, il était décidé à franchir le pas. Sa victime était un homme d’une trentaine d’années, sexy comme pas un, qui n’avait pas décroché son regard de lui de toute la soirée. Tandis que sa femme s’acharnait à sortir le petit monstre qui lui déchirait le corps, Roswell faisait de même avec l’autre type. Il ne pensa pas une seule fois à sa dulcinée, préférant largement les gémissements de plaisir du beau brun ténébreux. Une fois son affaire terminée, Roswell s’était empressé d’aller à l’hôpital, croisant les doigts pour que son héritier soit déjà dehors. Entendre les cris de sa femme ne lui plaisait guère. Quand il frappa quelques coups à la porte, un infirmier lui ouvrit, avant de lui présenter son fils. Le jeune homme n’eut de regard que pour lui, ignorant totalement la présence de sa femme. Seul comptait son adorable fils, si parfait. Le temps passait et Roswell faisait de Ianto sa petite poupée, l’habillant comme une figure de mode, cherchant sans cesse à le rendre encore plus mignon qu’il ne l’était présentement. Sa femme râlait, essayant sans succès de calmer cette folie. Le jeune homme ne la supportait plus. En trois ans, elle affichait 50 kilos de plus qu’avant. Elle était encore plus bête qu’avant, et son visage ne cessait de se dégrader. Il continuait ses études de médecine, s’orientant vers son domaine de prédilection, la chirurgie plastique. A l’aube de ses trente ans, alors que Ianto passait le cap des 10 ans, il annonça à sa femme qu’il désirait divorcer et prendre la garde de leur fils, accessoirement. Elle lutta corps et âme pour ne pas laisser son fils partir, mais le juge fut en faveur de Roswell. Et puis comment pouvait-elle savoir qu’ils avaient couchés ensemble quelques mois auparavant, hein ? Une nouvelle vie débutait pour Roswell, une vie à deux, sans cette furie.

Combien de moments on dispose avant que tout explose ?

Roswell réussit sans surprise ses études, devenant chirurgien plasticien à part entière dès l’âge de 34 ans. Ianto grandissait, ses 14 ans de vie filant aussi rapidement qu’un pot de Nutella. Les deux garçons s’entendaient relativement bien, même si Roswell n’usait pas d’autorité pour son fils, qui faisait un peu ce qu’il voulait. Pour autant, son père s’en fichait. Tant qu’il ramenait des bonnes notes et qu’il ne mettait pas sa vie en danger, le reste ne lui importait pas. Mais un soir, tout dérapa. Alors que Roswell était sérieusement engagé dans une relation avec un homme rencontré la veille dans un bar, Ianto entra dans sa chambre sans frapper et resta figé d’horreur face au spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Il claqua la porte violement, se précipitant dans sa chambre. Roswell avait demandé à son copain de partir, avant de s’engouffrer dans la chambre de son fils, un air douloureux sur le visage. Malgré ses excuses, ses promesses et ses prétextes, son fils ne l’écoutait pas. Il était décidé à retourner vivre chez sa mère, ne voulant pas vivre sous le même toit qu’une tapette. Interloqué, Roswell le laissa partir, sans même chercher à le retenir. Deux ans plus tard, il n’avait aucunes nouvelles de lui et ne désirait pas en avoir, même si son ex femme essayait sans succès de les réconcilier. Il noyait sa peine dans le travail, passant plus de temps au boulot que chez lui. Il entretenait d’ailleurs une relation avec un interne en deuxième année de médecine, relation qui fut très mal vue par la direction. Il échappa de justesse à la porte, se battant pour prouver qu’il valait plus qu’un simple plan cul. Ce type fut sa dernière relation, tout sexe confondu. Il fut ensuite sélectionné par une grande chaîne de télévision française, qui recherchait un anglais pour participer à l’une des ses nombreuses émissions de télé réalité. Roswell accepta, s’envolant pour la France, à Paris, emménageant dans le 16ème arrondissement, le plus luxueux. S’il ne gagna pas l’émission, sa notoriété était telle qu’il se décida à rester en France, ouvrant un cabinet en plein cœur du 16ème arrondissement. Il fut même contacté par un centre de beauté situé dans le quartier gay de paris, le Marais, où il passait quelques fois pour donner quelques conseils. L’argent ne manquait pas, il était beau, reconnu, il possédait enfin tout ce qu’il avait toujours rêvé. Et quand bien même son médecin détectait en lui un cancer des poumons à cause des deux paquets de cigarettes qu'il fumait tous les jours, Roswell s'en fichait. La seule chose qui lui manquait, même s’il n’arrivait pas à se l’avouer, n’était autre que la présence d’un homme ou d’une femme. Et d’essayer, s’il le pouvait, de ne pas foirer une nouvelle relation amoureuse.