“Il y a deux choses que j'apprécie dans ma vie : l'envie de vivre et vivre grâce à l'envie.”

Tu dois toujours avoir du plaisir à rire et à vivre ma fille - Combien de fois j'ai entendu radoter mon père à propos de la vie. Sérieusement, ça commence à me prendre la tête avec le temps. Déjà que j'ai du mal à supporter que l'on me répète dix mille fois les mêmes choses mais, là ça devient pénible.

Commençons part le commencement.

Je suis née d'une mère inconnue, une mère porteuse. Pourquoi me direz-vous ? C'est simple, mes parents sont deux hommes, des homosexuels ou des gay si vous préférez ! Je n'ai pas honte d'eux, je sais parfaitement rabaisser les gens ou bien, les ignorer quand ils décident de les critiquer sur leur sexualité. Ils se connaissent depuis le lycée donc, vous pouvez en déduire que cela fait un bon moment qu'ils sont ensemble. Ils ont réussi leur vie malgré les regards, cette force en eux m'on permis d'avancer et d'évoluer au fil du temps. Je ne suis pas choqué par les gay, mon entourage en est entièrement constitué. J'ai deux tantes gay également. Pour vous dire : je ne porte pas de jugement à leur égard. Alors, qu'on ne me traite pas de "raciste" ou quoi que ce soit, ça risque de m'énerver. Au passage, l'on adore me traiter de "sale bobo prétentieuse", tout ça parce que je vis dans un bon quartier, dans un bon logement et que je me permets d'avoir des vêtements en "bon état". Pitié, épargnez-moi vos dialogues à deux balles, je m'en fiche de vos critique, bien que je sois susceptible, ce genre-là ne n'atteint pas la blanche colombe que je suis...

Hormis tous mes défauts, aussi mauvais soient-ils, j'ai de bons côtés tout de même ! Je suis quelqu'un d'ambitieuse, agréable, qui a de la conversation, de la répartie et je suis une passionné d'art et de mode. Ma vie entière ne se résoute qu'à l'amour de la mode et de ses brindilles qui défilent sur les podiums à Paris. Chanel, Dior etc. J'aimerais beaucoup rentrer dans ses agences un peu plus tard, pour l'instant, je termine ma formation en stylisme. AICP, une école spécialisée dans la branche du modélisme. Une bonne école, sympathique où il fait bon vivre. Même si une majorité se prétendent être de futurs Jean-Paul Gauthier ou Karl Lagerfeld, elles se mettent le doigt dans l'oeil, elles font vraiment de la merde les pauvres. Aberrant. Quoi ? Je suis trop vache ? Non mais, faut relativisé parfois, elles ne sont pas douées pour un sous. A part, peut-être leur piston car, ce genre de personnes sont des "fils à papa", peu importe le talent, ces personnes seront prisés par les plus grandes agences. Le talent n'est pas offert à tout le monde, le problème, c'est que les personnes les plus talentueuses n'ont pas les poches pleines d'argent.En ce qui me concerne, je suis ni trop riche, ni trop pauvre. J'ai de l'argent, je le vis bien mais, je ne suis pas milliardaires. Mes deux pères sont dans la photographie, un pour les animaux et l'autre pour la mode. Ils ne sont pas reconnus comme étant des monstres mais, ont eu droit à un article dans un magasine spécialisé. Plutôt cool non ? J'aime admirer le fait qu'ils ont eu le privilège d'avoir obtenu un tel prix. On récolte toujours ce que l'on sème et ici, c'est de la fierté. Je veux me sentir fière également. Il y a peu, j'ai ouvert mon blog consacré à la mode, il y en a tellement que je ne rivalise pas avec les plus grands mais, j'ai également intégré mon book de plusieurs de mes créations et également, je mets en vente ces derniers (avec en plus, des vêtements d'occasion à prix cassé). Je prends des modèles dans la rue, j'apprécie croiser de belles personnes dans la rue, homme ou femme, je vais à la conquête du modèle idéal, même s'il m'envoie chié, je lui dirais qu'il deviendra célèbre grâce à moi (tôt ou tard bien-sûr, mes promesses ne sont pas indestructibles...).

Je ne suis pas perfectionniste mais, tout de même. Je ne suis pas non plus trop matérialiste...Quoi que, je tiens à pas mal de chose en faite. Je suis confiante quand à mon avenir car, je suis une battante, qui arrive toujours à ses fins mêmes en ne foutant rien. Je me balade en long en large dans les rues de Paris, prend le moindre objet insignifiant en photo en espérant qu'il m'inspire. Je suis très patiente en ce qui concerne son intégration dans mon "futur" projet artistique. Je stocke beaucoup pour au final, piocher très peu d'idées. Je ne suis pas perfectionniste mais, tout de même. Je ne suis pas non plus trop matérialiste...Quoi que. Je suis confiante quant à mon avenir car, je suis une battante, qui arrive toujours à ses fins mêmes en ne foutant rien. Je me balade en long en large dans les rues de Paris, prend le moindre objet insignifiant en photo en espérant qu'il m'inspire. Je suis très patiente en ce qui concerne son intégration dans mon "futur" projet artistique. Je stocke beaucoup pour au final, piocher très peu d'idées. Le problème : je suis quelqu'un de souvent bordélique, je suis une perfectionniste de la beauté mais, pas du reste.. Ce n'est pas de la maniaquerie que d'aimer la perfection ? Si ? Passons. Je hais la routine, la fuit comme la peste bubonique ou le choléra, faut que je sois libre de mes mouvements, mes pères me laisse l'entière responsabilité de ma personne, si quelque chose m'arrive, cela voudra dire que je l'aurais bien cherché. Ils sont comme ça, ils ont voulu que je sois quelqu'un d'autonome depuis mes premiers pas. Sociable, j'essaye de le devenir de plus en plus, quand j'étais plus jeune, il m'était difficile d'avoir une conversation avec les autres enfants. J'étais assez renfermé sur moi-même avec comme seul ami : mon doudou et un livre pour enfant. Beaucoup de maîtresses voulaient que j'aille jouer dehors mais, je préférais dessiner des femmes à l'intérieur (vous remarquez ma passion pour la mode, très jeune !). Par la suite, je suis devenue plus ouverte, dragueuse etc. J'avais pas mal de petits-amis au lycée mais, dès que j'eus le déclic vis-à-vis de la mode : plus rien avait d'importance. Balayage des hommes, des numéros... J'avais tout zappé pour me consacrer à ma carrière avant-tout. Je fûs insulté de toutes les manières par-eux mais, je m'en fichais pas mal de ces boulets, ils n'avaient aucune ambition les pauvres ! Désespérant, parfois, ma critique trop facile et mon jugement envers les gens vont me coûter des bricoles... Je m'en fous ! Je croque la vie à pleine dent : je sors, je bois, je fume, j'ai aventure d'un soir, je bosse... Je vis ma vie en toute simplicité, comme tout le monde devrait le faire ! Sauf que personne n'a les couilles de l'affronter. Mais, quand on veut on peut non ? Alors, foncez les mômes ! Tchouss !