❥ O'Rourke Arsène

Âge, date et lieu de naissance ⇝ 21 ans, 20 octobre 1990, à Paris. Statut ⇝ Marié à un ananas (relation libre). Nationalité ⇝ Irlandais d'origine, français sur les papiers. Métier/Études ⇝ Mécanicien. Sexualité ⇝ Préfère la nourriture, le reste, c'est trop compliqué. Groupe ⇝ La javanaise.

⇝ Arsène est étrangement allergique au chocolat, il en a même peur.
⇝ Il adore les fruits, c'est un peu sa passion dans la vie, surtout les ananas.
⇝ Il touche tout le temps ses cheveux car il se considère souvent comme en détresse capillaire.
⇝ Il est adepte des salopettes, il trouve que c'est sexy.
⇝ Il met toujours la musique à fond quand il travaille, si bien qu'il est un peu sourd parfois.
⇝ Quand il est de mauvaise humeur, il a tendance à parler anglais (son accent irlandais est incroyable).
⇝ Son clip préféré est "Uptown Girl" de Billy Joel. Il connait la chorégraphie par cœur.
⇝ Il était amoureux dans son camarade de chambre, Abban, quand il était en internat. Il n'a jamais assumé.

Votre pseudo sur le net ⇝ Jazz
Où avez vous connu OLLP ⇝ Bazzart (je pense que c'est assez surprenant)
Age ⇝ 18 ans (quelqu'un a envie d'être détourné ♥ ?)
Présence sur le forum ⇝ Je n'sais pas trop, tout dépendra de mon intégration ici =))))
Votre avatar ⇝ Alex Pettyfer, ouè ouè
Pour nous aider ⇝

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[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Alex Pettyfer</b> ◈ Arsène O'Rourke

C'est sous les accords de Babe I'm gonna leave you que Jarlath Bullock quitte la jeune O'Rourke. Maeve O'Rourke, très étourdie, étudiante en Sciences Politiques. Une reine pour le pauvre Jarlath qu'il est. Lui, c'est le bouffon. Évidemment, il n'amuse personne sauf Maeve. " Je ne te mérite pas ", dit-il.
Leave you when the summer comes along...
Les yeux brillants, Maeve le regarde lâcher ses mains, alors que le solo de guitare enflamme le bar. Ce bar où ils s'étaient rencontrés pour la première fois. ll était venu avec des amis... Ceux-ci l'avaient défié d'aborder Maeve... Puis boum, badaboum, ont fait leurs coeurs... Puis elle avait renversé son verre de Mai Tai sur son jean. Puis Jarlath s'était fait chambré pendant plusieurs mois à cause de cet événement.
Il l'avait embrassé en la raccompagnant chez elle, le pantalon encore mouillé, ce connard. Mais elle l'aimait, Maeve. Ou tout du moins, elle s'était attachée à lui, s'était accrochée comme jamais, durant des années. Des années.
Maintenant il la quitte. Je t'aime, murmure-t-il du regard. Maeve a le visage humide de ses larmes salées. L'expression décomposée, elle termine son Mai Tai, et cette fois-ci, ne le fait pas tomber sur un tendre inconnu. C'est fini maintenant. On remballe les effluves amoureuses et on rentre à la maison. On retourne dans le monde réel, ma belle.
Maeve ne savait pas qu'elle était enceinte.
Alors, revenir à tout jamais dans le monde réel, ça ne lui dit plus trop. Elle a réussi à garder un peu d'amour de Jarlath dans son ventre. Ce sera un garçon, et son deuxième prénom sera celui de son père.
Ce dernier ne le saura que dix-huit années plus tard, alors qu'ils se rencontreraient dans ce même bar, sous les airs d'une chanson de Queen cette fois-ci - Bohemian Rhapsody. Il verrait son fils jouer au piano, alors que sa mère siroterait un Mai Tai - elle n'aura jamais arrêté depuis leur rupture.

Mais nous ne sommes qu'à l'aube de la vie du petit Arsène. Arsène, à cause d'Arsène Lupin, bien sûr (par la suite, il lui en voudra de lui faire porter un prénom pareil).
Sa croissance se fit sans encombre aucune, à part une légère dyslexie. Arsène ne réclamera jamais la présence de son père - il comprit dès qu'il était en mesure de réfléchir. Arsène a toujours été quelqu'un de logique, d'où ses études de mathématiques interrompues à ses vingt ans pour devenir mécanicien.

Quoiqu'il en soit, sa mère ne lui en parlera que bien plus tard, à l'âge réjouissant où on commence à sortir avec des tas de filles et à faire le grand con. L'adolescence. Ingrate époque, se souvient Arsène, alors que ses rapports avec sa mère s'étaient électrisés. Pourtant proches, le bébé de sa maman s'était un peu éloigné de l'emprise maternelle pour vivre sa vie : déboires sentimentaux et ses débauches illicites à profusion - avant de revenir sur le droit chemin et de reconnaître que rien ne vaut son foyer d'origine. Arsène aura fait la misère à sa mère aux prémisses de sa puberté. Elle fut obligée de le mettre en internat tout le long de sa scolarité pour éviter que les conflits ne dégénèrent. Obtenant finalement son bac, sortant de cette pension plus mûr, devenu un homme, il retrouve sa mère et lui enseigne l'art du piano, instrument auquel il avait joué d’innombrables nuits grâce à son colocataire d'internat, Abban. Il se lance dans de longues études scientifiques, avant d'y renoncer pour exercer le métier qu'il désirait depuis le début : la mécanique. Il n'en oublie pas moins la musique, qui compose une grande partie de son existence. Arsène se plaît à exercer cette autre passion dans le bar préféré de sa mère. Mais il ne chante pas : il ne sait pas. Il n'écrit pas non plus ; il n'a pas assez confiance en lui et en ses mots pour inventer une quelconque chanson. Lui, il compte sur son sens du rythme et son acuité auditive pour créer des mélodies. Il fait trop de fautes d'orthographe et n'a pas assez de vocabulaire pour cela. Il a toujours été complexé par cela, préférant dès lors les chiffres aux lettres. De ce fait, Arsène n'a plus touché de stylo depuis longtemps.

Quant à sa vie sentimentale, elle reste assez mystérieuse. Il parle de ses anciennes relations sans problème, avec humilité et dérision, se moquant ouvertement du jeune garçon naïf qu'il a pu être avec certaines filles. Car, soyons honnêtes, Arsène est du genre à se laisser manger tout cru par la première musicienne qui passe. Il avoue avoir un faible immense pour les pianistes. Même s'il joue lui-même du piano, il a toujours été charmé par une fille caressant ces touches. Arsène s'est pris pas mal de claques en amour, mais cela ne l'arrête pas pour autant. Il a uniquement des difficultés avec les relations qui deviennent trop sérieuses et trop longues. Il se lasse très rapidement.

Arsène est irlandais d'origine mais a toujours vécu à Paris. Ses parents sont irlandais pure souche. Ils ont beau s'être connus à Paris, dans ce fameux bar, ils viennent tout droit de Wicklow. Cette coïncidence avait fini d'achever Maeve, qui avait alors profondément cru à l'homme de sa vie. Elle est cependant restée à Paris quand elle a su qu'elle était enceinte - ses parents (sa mère plutôt) l'auraient tué. Elle a prétendu s'être trouvé le job de ses rêves en Angleterre et a squatté l'appartement d'une amie pendant deux ans, alternant son boulot de serveuse et de danseuse dans un petit cabaret, jusqu'à monter sa propre entreprise, retapant un vieux garage. Après le décès de sa mère, son père, Josef, est venu vivre avec elle, et l'a aidé dans son garage où les factures augmentaient de plus en plus. Elle a construit son petit chez-soi au deuxième étage de son garage, et a élévé son fils du mieux qu'elle pouvait, même couverte de camboui. Sa vie était bien remplie et il semblait qu'elle soit heureuse. Elle s'épanouissait dans l'éducation d'Arsène et son travail. Josef s'occupait régulièrement de son petit-fils. Il avait d'abord été surpris et vexé de n'avoir appris son existence que trois ans après sa naissance. Mais les raisons de Maeve avaient été tristement justes : sa mère l'aurait quand même chassé de leur maison. La mère O'Rourke était une tempête furieuse à elle toute seule et faisait beaucoup de dégâts, souvent irréparables. Longtemps, Josef avait songé à divorcer. Longtemps, Josef avait renoncé. Parce qu'au-delà de la catastrophe naturelle qu'elle était, sa femme était tout de même un bijou à l'état brut, tout comme Maeve. Il avait été spectateur et acteur des plus belles choses de sa vie. Sa femme, puis sa fille, puis maintenant, son petit-fils. Il vécut heureux jusqu'à la fin et s'éteignit à la majorité d'Arsène. Sa mère et lui se rendent tous les Dimanches sur sa tombe.

Quant au retour inattendu de Jarlath, c'est une autre histoire. Ce n'est plus celle d'Arsène, en tout cas, qui refusera de faire la connaissance d'un simple inconnu. Outre son charme et son humour lourd, c'est tout ce qu'Arsène retiendra de son père. Maeve, quant à elle, deviendra son amie. Il retournera en Irlande et lui rendra couramment visite, espérant toujours un peu qu'Arsène acceptera cette fois de lui adresser la parole... Ses efforts demeurent vains.

Maeve finira par retrouver l'amour cette année... Dans les bras d'une femme. Cette nouvelle perturbera un peu Arsène, qui ne s'attendait pas à ce que sa mère tombe amoureuse d'une... femme. Néanmoins, il vit très bien cette situation. Arsène est heureux de voir que sa petite maman a définitivement trouvé le bonheur. Elle s'appelle Marianne, elle est anglaise, elle est peintre à ses heures perdues, elle adore le Mai Tai et parle couramment le français.

Quelques parts d'ombres sont précieusement gardées par Arsène. Il possède tant de choses encore, de couleurs, de saveurs et de mélodies en lui qu'on ne saurait s'en défaire rapidement... Peut-être a-t-il hérité de Jarlath de ce côté-là.