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| Sujet: Zeppe ♔ I'm dancing with Lucy in a Sky full of Diamonds Sam 31 Déc - 16:18 | |
| ❥ Ells Constance "Zeppelin" Âge, date et lieu de naissance ⇝ Paris le 21 avril 1992, 19 ans. Statut ⇝ célibataire. Nationalité ⇝ française et anglaise. Métier/Études ⇝ hôtesse au Moulin Rouge. Sexualité ⇝ hétérosexuelle. Groupe ⇝ La javanaise. je m'aime, pas toi ? ⇝ était une ancienne mannequin d'une certaine renommée. Maintenant, elle n'est rien de plus qu'une toxico hôtesse au Moulin Rouge pour le plus grand plaisir des clients. ⇝ Se mordille toujours la lèvre inférieure quand elle est gênée. ⇝ peut devenir extrêmement violente quand elle est en manque, ce qui l'énerve au plus haut point. Évitez donc d'aller lui parler dans ces moments-là, et encore pire, de l'énerver, car elle pourrait très bien vous tuer dans un petit moment de folie... ⇝ Est en réalité une fille adorable qui a tout simplement eu de la malchance durant toute sa vie. ⇝ Elle est née en France, mais est déjà allée en Angleterre pour le travail. D'ailleurs, elle se sent mieux à Londres qu'à Paris, sans vraiment savoir pourquoi. ⇝ N'a jamais connu son père, sa mère n'était jamais présente. En bref, elle a toujours dû se débrouiller toute seule et fait rarement confiance aux autres, ce qui est un véritable problème chez elle. Sa méfiance se transforme bien trop souvent en paranoïa... ⇝ Est arachnophobe, mais quand je dis arachnophobe, je n'exagère vraiment pas sur le terme de phobie. Elle est même capable de faire une crise de panique en voyant une minuscule araignée...
je suis une superstar. Votre pseudo sur le net ⇝ Chinesedoll. Où avez vous connu OLLP ⇝ Bazzart il me semble. Age ⇝ 21 ans. Présence sur le forum ⇝ 5/7. Votre avatar ⇝ Monika GODDESS Jagaciak. Pour nous aider ⇝ - Code:
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[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Monika Jagaciak</b> ◈ Constance "Zeppelin" Ells
Dernière édition par Constance "Zeppelin" Ells le Dim 1 Jan - 14:10, édité 6 fois |
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| Sujet: Re: Zeppe ♔ I'm dancing with Lucy in a Sky full of Diamonds Sam 31 Déc - 16:18 | |
| ❥ Oh la la paris J’avais froid, je frissonnais tandis qu’une pluie torrentielle s’abattait sur la ville de Paris. Et moi, j’étais assise là, sous un abribus, avec pour seuls vêtements me couvrant, un petit short, un débardeur et un petit gilet. Je me sentais mal, je frissonnais sous le vent qui venait souffler contre ma peau, je devais trouver un moyen pour me réchauffer, je devais trouver un moyen pour essayer d’apaiser toute cette souffrance que je ressentais dans mon cœur. Un seul moyen… Rapidement, mes mains se mirent à fouiller dans mes poches et enfin, je retrouvais mon bonheur au fond de mon jeans, un petit sachet en plastique contenant ma vie, mon bonheur, ma drogue. Je détestais cette partie de moi, cette Zeppelin Toxico. Et dire que Constance avait eu la belle vie, du moins, pendant un certain temps. Mais bien sûr, le bonheur n’était qu’éphémère, j’aurais dû m’en douter. Le bonheur était quelque chose que jamais, je n’arriverais à posséder, le bonheur me fuyait toujours alors que je pensais pouvoir l’attraper au creux de ma main, mais à chaque fois, il réussissait à m’échapper… Vite vite, je glissais un doigt dans le sachet, récupérant un peu de cette poudre blanche qui allait m’apaiser, je le passais sous mon nez mais rien à faire, il y en avait bien trop peu. Et j’y glissais un deuxième doigt, j’en avais un peu plus maintenant, mais je savais que ça ne marcherait pas avant mon troisième essai. Et enfin, je me sentais bien. Mes yeux dans le vide, j’apercevais à peine tous ses gens se pressant de rentrer chez eux, ne m’accordant même pas un petit regard ; tous ces fards lumineux m’aveuglant… Et je me souvins de ma misérable enfance…
FLASH BACK
« Maman ? Tu es rentrée ?! » Enfin, elle était là, enfin, nous allions pouvoir manger ensemble. Combien de temps ne l’avais-je plus vu ? Un mois ? Deux mois ? Trois mois ? J’en avais perdu le décompte. Je savais qu’elle ne restait jamais longtemps, mais j’espérais sincèrement que cette fois-ci, elle resterait un peu plus d’une semaine… « J’ai préparé le souper maman. Ton plat préféré. » Et elle s’est tout simplement mise à table, sans rien dire, sans même un regard vers ma direction. J’y suis habituée, mais elle me blessait toujours, inconsciemment… « Tu sais maman ? Je viens de signer un contrat avec une agence de mannequinat ! Ils veulent que je fasse la couverture du prochain Vogue ! Tu te rends compte maman ?! 14 ans seulement et je vais faire la couverture d’un fameux magasine ! » J’attendais qu’elle me dise qu’elle était contente, qu’elle était heureuse pour moi, qu’elle était fière de moi… Mais rien, elle était restée silencieuse, comme toujours. Et le repas se termina dans un silence pesant. Et alors que je me levais pour débarrasser la table, enfin, elle ouvrit la bouche. « Tiens, voici l’argent pour le prochain mois. » Et elle partit à nouveau, en claquant la porte, me laissant retenir ces larmes qui menaçaient de tomber…
FIN FLASH BACK
Ma mère ne m’a jamais aimé, je le savais et pourtant, j’espérais toujours. Mais finalement, je me dis que tout ce temps, l’espoir ne m’a pas fait vivre, il a juste contribué à ma douce descente aux enfers… Et un deux ans plus tard, à 16 ans, elle m’a définitivement abandonnée.
FLASH BACK
« Tu imagines Julian?! On va faire la première page de Vogues ensemble?! Je suis tellement contente ! Oh mon dieu, j’ai tellement hâte de voir le rendu ! Tu crois que… » Je m’étais soudainement arrêtée de parler. De la lumière éclairait mon appartement et cela ne voulait dire qu’une chose… ELLE était enfin rentrée après plus de 6 mois d’absence, 6 mois de silence… « Allo ? Constance, tu es toujours là ? » « Je te rappelle Julian! » Et je lui raccrochais au nez. J’ai couru, encore et encore, jusqu’à en perdre le souffle. Et je suis rentrée en fracas dans mon appartement… pour voir ma mère sur le point de partir, avec une valise… « Maman ? Tu… tu es rentrée ?! » Et comme toujours, elle ne me regardais pas… « Je viens juste récupérer mes dernières affaires. J’avais oublié à quel point il n’y avait rien de moi dans cet appartement. Je t’ai laissé un peu d’argent. Ah, et je ne compte pas revenir. » « Quoi ?! Mais maman… Je… Tu ne peux pas m’abandonner comme ça ! » Elle est restée silencieuse, remettant ses chaussures avant de se diriger vers la porte. « Au revoir. » Non, non, je ne voulais pas qu’elle parte… Non…Pourquoi ? Il me fallait une réponse… « POURQUOI NE ME REGARDES-TU JAMAIS DANS LES YEUX ?! » Elle s’est arrêtée sur le palier et sa réponse me brisa complètement le cœur… « Parce que tu ressembles trop à ce mari que j’ai divorcé. » Et elle est partie… Je connaissais la réponse pourtant, et l’entendre n’a fait que confirmer cette affirmation que je cachais au plus profond de mon cœur… Et me voilà seule dans cet appartement vide… Et j’ai pleuré… « S’il-te-plait maman, revient, ne me laisse pas seule… Ne me prends pas ce qu’il me reste de plus précieux, ne me prends pas ma maison…» Mais en partant définitivement, elle m’avait tout pris…
FIN FLASH BACK
Je me sentais mal, trop mal. Pourquoi est-ce que mes souvenirs ne remontaient à la surface que maintenant ? J’ouvrais les yeux… Ah oui, il pleut… Tout ça c’est passé dans un jour pareil à celui-ci, où la pluie tombait à tout rompe. Même ma douce n’avait pas pu me calmer. Je savais que je devrais en reprendre mais j’avais peur, peur de retomber dans ce cercle vicieux. Parce que je n’étais pas bien du tout, presqu’au bord du gouffre, je devais me trouver un moyen de me raccrocher à ce qui restait de ma misérable vie. Au début, il était là, lui qui était mon tout. Mais maintenant, je n’avais plus rien si ce n’est cette petite poudre blanche. La Constance de l’époque, celle qui faisait la première page des magasines les plus tendances, avait disparu, remplacée par Zeppelin, une toxicomane qui n’avait plus rien à faire, qui enchaînait les petits boulots dépravants les uns à la suite des autres pour pouvoir se nourrir. Cette époque me manquait, ses bras me manquaient… Tout ça, c’était à cause de lui, cet homme qui m’avait totalement détruit…
FLASH BACK
« Arrête de te faire du mal ! Arrête de prendre ces saloperies ! Pourquoi tu fais ça ? Je t’avais dit que tu pouvais te reposer sur moi ! » [color:bcf3= indianred] « Laisse-moi tranquille ! J’en ai besoin, tu ne comprends donc pas ?! » « Cette merde va te tuer un jour ! » « Me tuer ? Mais voyons, tu sais bien que je suis déjà morte. En m’abandonnant ce soir-là, ma mère m’a pris le peu qu’il me restait… » « Sauf que j’étais à te côté, aurais-tu oublier ? JE suis venu te voir ce soir-là. JE t’ai consolé. JE t’ai accueillie chez moi ! Et c’est comme ça que tu me remercies ?! En te droguant devant ma gueule ?! » « LAISSE-MOI TRANQUILLE BORDEL ! » Je savais que je n’aurais pas dû m’emporter ainsi, mais je n’étais tout simplement pas contrôlable quand j’étais en manque. En manque ? Non, je ne l’étais jamais, je pouvais arrêter quand je le voulais, du moins, c’est ce que je me persuadais. « Je te laisse une dernière chance Constance… Jette cette merde ou tu pars. » Je ne l’entendais déjà plus. Doucement, mon esprit se sépara de mon corps et je me sentis planer. Enfin, j’étais libre de ce corps malade, j’étais libre de faire ce que je veux. Je ne souffrais plus, je me sentais bien, tout simplement. Je ne l’ai pas senti me prendre dans ses bras, je ne l’ai pas senti me porter sur son lit. Je me suis endormie et le lendemain, l’appartement était totalement vide. Il était parti… Il m’avait abandonné comme ma mère. Et j’ai pleuré, encore et encore, sachant que, cette fois-ci, j’étais la seule et unique fautive.
FIN FLASH BACK
Lui… Je n’aurais jamais dû le rencontrer, je n’aurais jamais dû céder à la tentation. La première fois, je n’avais rien ressenti. Cette poudre était censé me faire du bien, or, je ressentais toujours cette douleur dans mon cœur. J’en ai repris une deuxième fois, puis une troisième et avant que je ne m’en rende compte, il était déjà trop tard, je n’arrivais plus à me défaire de cette merde, de cette coke qui m’avait enlevé à lui, cet homme que j’aimais par-dessus tout. Et pourtant, il m’avait promis de rester quoiqu’il arrive. Il a failli à cette promesse mais je savais pertinemment que c’était de ma faute. C’est moi qui l’avait rejeté, c’est moi qui l’avait poussé à bout et je ne méritais que ça. Je connaissais cette sensation d’abandon et normalement, je n’aurais pas dû m’en faire. Mais ce fut tout le contraire, j’avais encore plus mal. J’ai quitté cet appartement où j’y avais vécu pendant plus d’un an. Je ne le supportais plus, tout me rappelait cet homme que j’aimais trop, tellement que j’en souffrais. Non, je ne l’ai jamais vendu mais je n’y suis plus jamais retournée. Maintenant, je me retrouve dans un petit taudis dans un des quartiers mal famé de Paris, je passe mes journées à bosser dans un café et le soir… Le soir, je ne sais pas trop, j’erre par-ci, par-là. Parfois, on me prend pour une pute, ce qui n’a rien d’étonnant vu comment je m’habille. La nuit, on me dépouille des quelques biens qui me restaient. Et le lendemain, je ne retournais pas travailler. J’avais enchaîné les petits boulots dégradants, encore et encore, ne restant pas plus de deux semaines dans un même endroit. Comment est-ce que je faisais pour arrondir mes fins de mois ? Je ne le faisais pas, tout simplement. Je ne dépensais mon argent que dans la coke, je ne mangeais presque plus. Du moins, tout ça, c’était la Zeppelin d’il y a un an. Maintenant… Maintenant, je suis retombée dedans mais je prends un peu plus soin de moi. Maintenant, je mange et je dors… Parfois.
FLASH BACK
« Hey Zeppe ! » On m’appelle Zeppelin ici, je n’ai jamais compris pourquoi. En fait, si. Sans doute parce que, la première semaine où je suis arrivée dans ce centre, je ne parlais à personne, je passais mon temps à fredonner cette mélodie, sa préférée… "Since I’ve Been Loving you" de Led Zeppelin. Je connaissais les paroles par cœur et je ne faisais que ça de la journée. Rapidement, j’en perdais mon prénom, celui que ma mère m’avait donné à la naissance. Même maintenant, on ne m’appelait que par ce surnom. Je ne me présentais que par lui. Constance était morte il y bien longtemps et seule Zeppe arrivait encore à survivre. « T’écoutes quand on te parle ? » Je relevais la tête de mes yeux croisèrent les siens. Mon partenaire, mon compagnon, mon frère. Il avait été le premier à m’appeler Zeppelin, il avait été le premier à me parler, il avait été le seul à me voir, à faire attention à moi. Je lui souriais doucement, mes pensées ailleurs. Lui aussi, il allait m’abandonner. Il partait aujourd’hui du centre et j’avais bien l’intention de faire pareil. « Tu vas me manquer chérie. » « Toi aussi… Ne fais pas trop de bêtises dehors hein. » « T’inquiète mon cœur, je resterais à l’écart de tout problème. J’espère que la prochaine fois que je te verrais, ce sera dehors ! » Je l’espérais aussi. Je n’avais pas osé lui avouer que je comptais partir avec lui. Je ne l’ai pas fait, voulant lui faire la surprise en me pointant chez lui le lendemain. Sauf que ce lendemain n’arrivera jamais. « Prend soin de toi mon cœur. Je t’aime, ne l’oublie pas. » Moi aussi je l’aimais. Comme un frère, du moins et j’étais certaine que c’était également son cas peu importe ce que les autres me disaient. Comment un gars comme lui pouvait tomber amoureux d’une merde comme moi ? C’était tout bonnement impossible. « Moi aussi je t’aime. » Son visage s’illumina d’un magnifique sourire. J’étais heureuse pour lui, tellement heureuse… Il méritait d’avoir toujours ce sourire sur ses lèvres et je m’étais promise de tout faire pour. C’est pour ça que, ce soir, je m’étais décidée de partir avec lui.
FIN FLASH BACK
Tout doucement, les effets s’estompaient. La pluie s’était arrêtée et j’étais trempée. Lentement, je me relevais. Je faisais pitié à voir avec mes poches sous les yeux, mon petit jeans et mon petit gilet. Mes cheveux étaient sales… J’avais besoin d’une bonne douche et c’est en pensant à mon frère – ce frère que je n’ai plus jamais revu après avoir fugué du centre – que je suis rentrée dans mon taudis, mon nouveau chez moi.
Dernière édition par Constance "Zeppelin" Ells le Dim 1 Jan - 14:32, édité 1 fois |
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