❥ Levesques Lysbeth Mady

Âge, date et lieu de naissance ⇝ 22 ans, le 15 Octobre 1989 & à Londres, Angleterre. Statut ⇝ Célibataire. Nationalité ⇝ Anglaise. Métier/Études ⇝ Présentatrice TV. Sexualité ⇝ Hétéro. Groupe ⇝ un autre monde.

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“because I'm m e a n cruel, and inhumane .”

Lysbeth, l'apparence de la jeune fille sensible, sociale et aimable au possible. Certains disent que nous gardons une partie de notre enfance enfouie précieusement au fond de nous, cette proposition était justifiée chez le bout de femme qu'elle était. Si elle avait conservé son faciès d'ange en vertu des années qui avaient filé, une mentalité enfantine avait elle aussi persisté. Cet héritage relevait particulièrement du caprice, de la vantardise et de la cruauté. Fini les rêveries de petites princesses, croyant dur comme fer au prince charmant, la vie de château et de la panoplie d'enfants pour dorer cette tendre histoire féérique. Seuls restaient la cruauté innocente d'un enfant, plus si innocente que cela, et la fâcheuse manie à vouloir s'approprier le monde, le plaquer face contre terre et lui emprisonner l'échine de son talon aiguille Prada. Au fond, elle était toujours cette princesse, en plus moderne et moins abrutie. « Alors tu me jettes ! Comme ça, sans une explication et de la manière la plus brutale possible. ». Lysbeth releva ses prunelles ennuyées vers les traits déçus de son petit-ami, enfin ex petit-ami. Il était capitaine de l'équipe de football, toutes les prétendantes au titre de "reine du bal de promo" se pressaient sous son regard azur, avide d'acquérir une oeillade enjôleuse du grand blond à la mâchoire carrée et dont le regard vous enivrait dès les premières secondes. Sa beauté impassible, la jeune londonienne l'observait dans un silence d'or, prenant sur elle pour retenir un soupir d'exaspération des plus bruyants. Pourquoi fallait-il qu'ils parlent, incapable de se résoudre au fait que leurs jérémiades ne parvenaient pas jusque à ses oreilles ou quand leurs lamentations persistaient, elles ne faisaient la rendre plus hostile encore, que par nature, elle était déjà. « Pas assez brutale finalement puisque ça ne t'enlève pas les mots de la bouche. ». Elle porta la main à ses lèvres, feignant réprimer un bâillement avant de poursuivre d'une voix agacée. « It's over, è tutto finito, c'est fini. T'assimiles bien là ou je continue ?». Elle n'avait pas l'intention de continuer, comme si il existait un minime espoir qu'elle perde son temps à le larguer dans toutes les langues apprises par son esprit rusé, même si cela apportait sa dose d'amusement, elle en convenait. Sans maximes supplémentaires, elle se leva du fauteuil rembourré marron et se dirigea vers l'issue qui la secouera de cette relation des plus chaotiques. Il avait beau être à ses pieds continuellement, lui manger dans la paume de la main et embrasser toutes ses idées, même les plus injustes, l'ennui avait élu son domicile, son pire ennemi sur terre, l'unique solution était de le fuir comme la peste.

Votre pseudo sur le net ⇝ Smarties.
Où avez vous connu OLLP ⇝ Sur un forum de publicité.
Age ⇝ 18 ans.
Présence sur le forum ⇝ 4/7.
Votre avatar ⇝ Rachel Bilson.
Pour nous aider ⇝

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[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Rachel Bilson</b> ◈ Lysbeth M. Levesques

“nothing is more touching that the s w e e t n e s s of a child .”


Tout commença un bon jour d'automne, la famille Levesques, accessoirement l'une des plus grosses fortunes de la vieille Angleterre, reçurent leur premier et unique enfant par la loyale cigogne, porteuse de nouveaux nés. La même chevelure chocolatée de sa mère, les mêmes yeux noisette de son paternel, Lysbeth était une ravissante petite fille dont la dynamique ne cessa d'accroître au fil de ses premières années. Aux premiers abords, elle semblait innocente, la petite fille modèle qui se révélait obéissante et dont tous les regards endurcis s'attendrissaient sans plus attendre à son effigie. Une fierté, rapidement éveillée, elle présentait déjà au monde qui l'entourait ses capacités de raisonnement et son imagination prodigue. Récompensée comme si elle avait été la première humaine a avoir marché sur la lune et confrontée sans fin à cette image de petite fille venue au monde avec une cuillère dorée dans la bouche, elle se fit plus capricieuse. Les adultes Levesques répondirent immédiatement à ses attentes, les jugeant bonnes et mettant fin à ses contrariétés prononcées. La gâterie enfla son côté matérialiste tandis que l'indépendance offerte par ses parents gonfla son orgueil. Ironique et sarcastique à souhait, l'adolescence atteinte, elle devint maîtresse du caprice, pas vaniteuse pour un sou, le seul mot d'ordre était "moi".

“I was walking on sunshine, o ne d a y when I saw him .”

3 Septembre 1995, il avait suscité son intérêt dès le premier jour de la rentrée des classes. Apeurée, intimidée, c'était la première fois qu'elle était délaissée au milieu d'une fourmilière d'enfants de son âge. Princesse attitrée à la maison, son assurance quand elle portait la couronne s'était dissipée en un seul instant, pile au moment où ses pupilles avaient rencontré les cartables tout neufs de ses nouveaux camarades. Vraie bande de sauvageons, ils courraient dans tous les sens, tiraient les couettes des petites filles, faisaient des croches pieds aux professeurs, que faisait-elle ici ? Elle observa son père serrer la main du directeur d'établissement confiant, les bâtiments pouvaient avoir cet air sévère des vieux pensionnats et les moustaches des enseignants pouvaient être gonflées de prétention, on ne la bernait pas. Élue meilleure école de la contrée, plus ils refermaient les chaînes sur leurs jeunes élèves, plus ceux-ci adoptaient une hargne animale pour s'en découdre. Le coeur battant la chamade, elle n'avait pas eu le loisir de le rattraper, ce monsieur au costume trois pièces qui s'engouffrait dans sa limousine sans un dernier signe de la main à son attention, son père. Déjà, ils commençaient à tourner autour d'elle, armés de grimaces repoussantes et chantonnant à tue-tête ses défauts inexistants. Des petits lutins plein aux as comme elle, censés avoir acquis une éducation irréprochable et respectueuse. A travers de leur nananananananèèèèèèèèèèèèèreuuh, ils lui faisaient bien sentir qu'elle n'était pas la princesse dans cette cour mais assujettie au rôle de servante. Alors qu'elle songeait à capituler, leur tendre ses armes, il était tombé du ciel. Nommé chef de la bande malgré son allure intello à outrance. Cheveux impeccablement peignés, lunettes carrées, le roi de la bêtise et de loin. Surplombant tous les autres petits garnements de malice, il avait été le seul à lui offrir un sourire amical. Il avait juste désigné un arbre à l'autre bout de la cour et elle l'avait compris. Envahie par cet esprit pervers qui consistait à dépasser toujours un peu plus les limites, à enfreindre toujours un peu plus de règles, à rendre la vie des londoniens un peu plus détestable qu'elle ne l'était déjà, Lysbeth avait fait du sac écolier d'une petite blonde son bien avant de le jeter aussi haut que ses bras frêles le lui permettaient. En plein dans le mille, les anses du fourre tout s'étaient emmêlés aux branches et les premières larmes salées roulaient sur les joues rosées de la persécutée. C'est avec une farce des plus simplistes, un concierge ayant le vertige et un proviseur courroucé que le reste d'une vie ostentatoire commençait.

“then, our paths c r o s s e d again & again .”

« Tu sais quel jour nous sommes aujourd'hui ? ». Rendue aveugle, elle n'avait conscience juste de la douceur des mains qui lui barraient la vue et de la voix de velours s'aventurant au creux de son oreille. Il était venu la surprendre, comme un ravisseur en quête du moment opportun pour bondir de sa haie après qu'un an se soit écoulé, comme chaque année depuis 1995. Il était la personne dont elle était le plus entichée au monde, celui qui n'apparaissait qu'un jour sur les trois cents soixante cinq compris. Pourtant, à chaque fois que son odeur assaillait ses narines, elle était au bord de l'euphorie, comme devenue hystérique, elle si froide d’accoutumée. Butée comme une jeune mule, elle s'était gardée de dire qu'il était sa faiblesse, capable de la rendre aussi heureuse que désespérée. « Le 3 septembre 2011. », murmurra-t-elle, satisfaite qu'il soit toujours aussi ponctuel. Sa démission pour Londres avait marqué leur séparation au fer chaud, jeune ambitieux, il avait rendu réel son penchant pour Paris et avait fini par joindre ces parisiennes à l'esprit léger tout comme leur jambe. Excessivement jalouse, elle l'avait en tout premier maudit, devenus correspondant, elle le pourrissait au bout du fil sans état d'âme et répondait à ses cartes postales par de brèves affirmations. Puis, il était revenu l'année suivante, le 3 septembre, deux mille neuf, et comme une gomme, il avait effacé tout le surplus de crayon de bois et lui éclaira sa mémoire. Affamés de ne pas avoir posé leurs yeux l'un sur l'autre depuis un temps élastique qui ne cessait de s'être étiré, il avait emprisonné ses lèvres fougueusement, lui coupant le souffle et la laissant agréablement surprise. Ses yeux chocolat noyés par l'émotion, elle lui avait répondu, ses doigts allant jusqu'à s'aventuraient aux boutons de sa chemise. Mais avant qu'elle ne se laisse emporter par le parfum sauvage qu'il exhalait, la vérité la frappa férocement à la joue, mettant fin à ses chimères. Il repartirait le lendemain, l’abandonnant de nouveau et trinquerait à son exil avec ses potes parisiens. De plus, il y avait cette amitié, incapable de se dénouer, ils se l'étaient jurés et c'est d'un commun d'accord qu'ils optèrent à prendre le chemin de la pente de l'amitié. Posant genou à terre sur le sol anglais à chaque septembre nouveau, leur complicité et sa connerie avaient chassé toute ambiguïté. La vérité avait été placée dans un coffre de bois, verrouillé par une clé avalée et enterrée en bas d'une statue de Peter Pan dans le Kensington Gardens. Ils étaient bien trop lâches pour s'avouer à eux-mêmes la sincérité de leurs émotions.

“paris, a town f u l l of light & intoxicating .”


Un drap noir avait recouvert la ville des lumières depuis un temps qu'elle ne comptait plus. A présent plus lucide, son regard terre de Sienne s'était détaché de sa montre argentée en début de soirée. Bien avant qu'on ne lui amène tous ces verres qu'elle avait descendu un par à un à l'enthousiasme générale. Handicapée par sa petite taille, elle avait vite réussi à en faire abstraction et attirer des regards mérités pendant qu'elle tanguait d'une hanche sur l'autre en dessous de la boule à facette. Fêtarde dans l'âme, elle s'était laissée appâter par la boîte bruyante dont l'odeur puante de l'alcool s'échappait sans châtiments. Dorénavant captive par l'ivresse qui s'écoulait dans ses veines, lui conseillant d'exécuter multiples pirouettes sur la piste et d'échanger des regards sans pudeur avec les inconnus qui se pressaient autour d'elle. Sa chevelure brune fouettait ses épaules, imprégnait d'une délicieuse odeur de pomme, attirant des jeunes hommes taillés dans le marbre à l'intérieur de ses filets. Elle apporta une nouvelle mixture à ses lèvres, ajoutant un verre de plus dans son estomac mais quand deux grands bruns ténébreux vinrent se coller à ses jambes, elle se sentit assaillit et quitta la zone où tous ces passionnés de danse laissaient libre cours à leur art. L'air froid lui cingla le visage et ses talons claquèrent sur le bitume, à l'horizon, elle pouvait apercevoir la tour Eiffel, la référence même française. Titubant, elle leva la main en l'air, dans l'espoir de voir un taxi s'arrêtait devant elle comme par enchantement. Un sourire conquérant fendit son visage quand elle devina avoir vu juste, une voiture s'arrêta à sa hauteur et elle glissa ses bouclettes à l'intérieur. Pendant une seconde, son visage se figea et sa bouche légèrement maquillée forma un "o" surpris. La même tignasse mal coiffée, le même sourire enivrant et la même nuance de peau. Elle se trompait, ce n'était pas lui, contestation faite, son coeur repris son rythme normal et elle accorda un clin d'oeil au conducteur. Elle n'était pas venue dans la ville de l'amour pour le retrouver, encore moins pour trouver un bon parti et se caser pour l'éternité. Ses études avaient été ponctuées de réussite, elle avait enfin reçu l'offre d'emploi qui lui sied à la perfection. Mais peut-être, au détour d'une ruelle, à l'insu du brouillard hivernal, sous la pluie printanière, derrière un rayon de soleil estival, elle le reverrait avant la date annoncée.