Être né en Angleterre vous incombe automatiquement de grande responsabilité. Être anglais en France c'est … La merde comme vous le dites my dearest friend. Puisque malgré l'accent ultra sexy, les excellents goût vestimentaire et la classe naturel anglaise, le cliché qui court après les anglais a tendance à être UN PEU pesant. Un anglais c'est gentil, un anglais c'est aimable, un anglais c'est CALME, un anglais c'est le bon samaritain de service... FAUX ! J'vais vous expliquer ce qu'est un anglais. Enfin, un anglais comme moi.

En premier lieu, un anglais ne nait pas forcement dans une famille bourgeoise, aristocrate et très à cheval sur les manières. Nan, un anglais peut vivre dans une famille … Et bien disons .. Rock'n'roll ? Papa est un Elvis à la retraite, maman fait tourner un bordel, et le grand frère a déjà une moustache de poudre blanche. Vous comprenez maintenant l'origine des mes originaux prénoms... En faite ma mère est fan de Dr Who, vous savez cette série qui n'en fini pas ? Et donc du coup elle voulait m'appeller Doctor. Au final Simba l'a emporté, non à cause du dessin animé, vu qu'il n'était pas encore sorti, mais parce que mon frère avait su par un de ces potes que ça voulait dire lion dans je ne sais quel dialecte africain... Il s'est pas trompé au final. Enfin c'est pas lui qui porte ça non plus. Mon frère s'appelle Sid. Ouais une sorte d'hommage à Vicious, ma famille était légèrement bizarre. Enfin, j'ai pas à me plaindre, j'ai manqué de rien au final sauf peut-être de modèle pour ma vie future.

A 18 ans, j'quitte Londres. Ma mère n'a peut être pas eu tord en m'appellant Docteur au final j'suis aussi aventureux que lui. J'ai jamais vraiment été à l'école mais si ma vie dans les bas fond m'a appris quelque chose c'est bien la débrouille donc j'ai réussi à me faire engager comme marin sur un bateau j'traverse le monde, et j'prend vite goût à la vie nomade. Depuis j'me suis plus jamais posé quelque part. J'ai plus jamais eu de chez moi. Et bordel c'que je peux aimer ça.

Enfin presque, mon parcours de super Indiana Jones, est malheureusement quelque peu taché … Par une française. Anna Bordognac. Une nana .. Mais une nana, juste à tombé quoi. J'lui ai fait le coup du pauvre petit anglais paumé, elle est tombé en plein dedans, amoureuse et tout ça. La galère complète. Sans compter qu'elle est française, on ne lâche pas une française si on tiens à la vie. J'ai bien essayé de m'éclipser en début de relation mais faut croire que le blonde voyait dans le pauvre petit anglais que j'étais l'homme de sa vie, c'qu'elle a pas intégré dans ces paramètres c'est que le petit anglais voulait pas être pris au piège entre les griffes du Dragon qu'elle incarnait. Donc madame a trouvé la parade. Ne plus prendre la pilule – sans me prévenir bien entendu - et tomber enceinte. En tout cas j'ai pas du régler mon Œdipe, vu qu'elle est au moins aussi dingue que ma mère en ce qui concerne les prénoms. Jezekaël... Jezekaël. Sérieusement. Heureusement que j'ai réussi a imposer Billy comme second prénom sinon le pauvre gamin allait se retrouver avec un Socrate, Platon ou je sais plus encore quelle connerie. Pour me remercier la première fois que j'l'ai pris dans mes bras il m'a pissé dessus. Parce que oui, j'ai pas abandonné Anna quand le gamin est né. Pas tout de suite. J'me suis dis que peut être une vie de famille pourrait être aussi excitante que ma vie d'avant. J'l'ai aimé ce gosse, même si c'était un petit braillard, insomniaque, fournisseur de vomi .. J'l'aimais. J'l'aime toujours c'est juste que j'ai pas tenu sur la longueur. Anna et moi, fin elle m'aimait mais pas moi. J'avais de l'affection pour elle mais j'lui en voudrais toujours de m'avoir piéger avec Billy, elle était trop jeune pour avoir un gosse, moi aussi. Elle a jamais su s'occuper du gamin, elle était pas tendre, elle gueulait tout le temps, n'allait jamais le voir quand il pleurait .. J'avais l'impression d'être la nana de la maison et j'étais pas en congé MOI. Au final j'ai craqué. J'suis parti quand Billy a eu 3 ans, il commençait à se calmer. J'ai naïvement cru que ça durerait et qu'Anna pourrait ENFIN s'en occuper correctement. C'est en revenant 5 ans plus tard que j'ai compris que j'avais eu tord. Bien entendu le gamin ne me reconnaissait en aucun cas comme étant son père et Anna m'a littéralement accueilli avec une poêle a frire. 17 points de suture et l'arcade sourcilière explosé. Venez donc prendre des nouvelles de la famille.

Entre deux faut savoir que j'me suis pas uniquement contenté de traversé le monde. Nan mieux. J'étais payé pour ça. Engagé par Discovery Channel suite à une loooongue nuit parisienne impliquant alcool, pute & drogue avec un producteur bien sympathique enfin passons, le fait est que j'suis devenu un star du petit écran. England vs the world. Une émission au concept complétement débile qui consisté à d'envoyer dans un pays différant chaque semaine histoire que je m'essaye à la culture local et qu'à la fin je relève un défi contre un des habitants du pays. Ça a fait un carton, le problème c'est qu'avec les américains il en faut toujours plus, et une fois ça a été beaucoup trop loin, faut savoir que les défis étaient tourné en direct. C'était en Alaska, et après avoir présenté mon reportage sur ce magnifique bout de terre, j'devais avec l'aide d'un habitant allait donner à manger à un grizzly de la réserve naturel semi apprivoisé, l'animal était attaché y'avait a priori pas de problème de sécurité. Seulement voilà, la bête s'est levé j'étais un peu trop près d'elle et j'me suis pris un mémorable coup de patte qui m'a juste complétement détruit le torse et a juste failli me tuer. Le plus fun dans tout ça c'est que mon équipe de tournage, courageux bonhommes, ont continué de filmer sans s'approcher de moi ou de la bête juste histoire d'avoir des images chocs, personne pour appelé le 911 bien sûr, vive le direct. Les médecins n'ont pas arrêter de me dire que j'avais eu une chance énorme que l'ourson ne met pas carrément arraché la cage thoracique rassurant. Après ça j'ai arrêté la tv, enfin, on a été censuré par le CSA, comprenez que des images aussi violente balancé à une heure de grande écoute ça a fait du bruit et accessoirement le tour du monde.

Au vu de ma notoriété j'ai été conquérir hollywood. J'étais plutôt pas mal en temps qu'acteur, j'ai certes tourné quelque navet mais aussi quelque bon films, enfin j'me suis surtout fait ENORMEMENT d'argent, le problème c'est que je ne supportais pas la vie hollywoodienne, à la tv c'était bien je bougeais tous le temps j'avais toujours un truc à faire, je dormais dans des endroits différant chaque soir mais là .. J'me faisais juste chier quoi. Donc j'ai tout plaquer, j'me suis fait critiquer, huer, on m'a clairement dit que j'étais un pauvre con et que j'gâchais un super potentiel … ET BEN FUCK OFF C'EST MA VIE J'EN FAIS CE QUE JE VEUX BANDE DE BOUFFON. Nan mais oh. On m'a jamais dicté ma conduite c'pas maintenant que ça allait commencer.

Donc j'suis retourné voyager, j'ai fait le tour du monde plusieurs fois, et puis j'ai rencontré Cerbère dans un avion, un type vachement sympa, trop sympa même, il a un talent pour me supporter c'est dingue. J'me suis installé à Paris enfin installé c'est un grand mot, j'ai toujours pas d'appart' encore moins de maison, je vis de tout et de rien, j'ai fait quelque allez-retour au poste de police où souvent on me relâchait après que j'ai montré mon énorme cicatrice – qui visiblement semble avoir la côte auprès des nanas qui me prennent décidément pour Indiana Jones Jr - et voilà quoi. Je vis sans me soucier des autres ni de moi-même. Et non j'ai pas cherché à revoir les membres de ma familles, j'ai pas envie de revoir Cerbère allongé dans un cercueil.