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 « Allô maman bobo » ft. Angel

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MessageSujet: « Allô maman bobo » ft. Angel   « Allô maman bobo » ft. Angel EmptyVen 25 Nov - 23:04

« Allô maman bobo » ft. Angel 7jExp5B9UoSDnLI


    Angel représente pour moi cette amie d’enfance avec laquelle j’ai grandi et évolué. Malgré nos parcours complètements opposés, beaucoup de points communs font que ceux-ci sont toujours liés. Entre autre, nous sommes des filles à carapace ; vous savez, ce genre de personnes qui se donnent un air qu’elles n’ont pas. Je ne la côtoie pas à l’hôpital, mais je pourrais mettre ma main à couper qu’elle a cette attitude de femme froide et insupportable avec tout le monde. Je ne connaissais, de mon côté, que la fille courageuse qui s’occupait seule de son enfant. Cette fille qui malgré tout ce qui ne va pas en ce moment garde le sourire et surtout, l’espoir. Peut-être était-ce sa carrière professionnelle qui la poussait à avoir cet esprit d’esprit. Quand bien même, j’ai toujours connu ses parents avec ce même caractère combatif… Cela faisait d’ailleurs un moment que nous n’avons pas parler de nos familles respectives. Toujours est-il qu’elle était assez grande pour juger de qui doit être au courant de quoi. Après tout, ce n’est parce que nous nous connaissons depuis des années qu’elle doit forcément tout me dire.
    Ah l’ancien temps… Tout était tellement plus simple. A l’heure d’aujourd’hui, tout a changé : je me retrouve seule, larguée par le seul homme que je me suis permis d’aimer et Angel à charge d’une petite fille sans « vrai » père. Ce qui est marrant, c’est que nous vivons plutôt bien ce statut de pauvre célibataire poursuivie par la malchance. En effet, il nous permettant pas mal de moments originaux. Entre les soirées à garder la petite Maxine –avec laquelle on en s’ennuie jamais- et les sorties dans les bars -comme quand nous étions ados-, il n’y avait pas de quoi s’apitoyer sur notre sort. Toujours est-il que ce soir, j’allais joué les nourrices expertes avec la petite princesse.

    J’étais toujours très enthousiasmé à l’idée de garder Maxine. C’est un bébé, certes, mais je suis capable de regarder sa petite bouille pendant des heures et rire à chacune de ses « bêtises ». De plus je n’étais pas sa simple nourrice, mais aussi sa marraine. Je prenais d’ailleurs ce rôle très au sérieux ; J’avais beau avoir vingt-ans et être une simple étudiante en droit, j’étais assez responsable pour prendre soin d’un enfant, surtout Maxine. J’allais me mettre en route pour rejoindre l’appartement d’Angel. Pas besoin de bus ni de métro, nous habitions dans la même avenue, à cinq minutes d’intervalle. Pratique, non ? Comme à son habitude, elle avait tout préparé et organisé : les couches, les crèmes, le nettoyant, son pyjama, son biberon… Comme si je n’étais pas assez dégourdie pour m’en charger toute seule. Son attitude perfectionniste me fera toujours rire… Elle avait filé au quart de tour pour cette fameuse opération de jenesaispluscombiend’heures.
    Maxine était beaucoup moins joyeuse que d’habitude, voire grincheuse. Elle ne voulait ni jouer ni marcher, choses qu’elle adorait faire en temps normal : il y avait un problème. Je lui fis prendre son biberon, attendit qu’elle fasse son rho et tentai un nouveau jeu avec elle. Son petit sourire se transforma rapidement en pleurs plaintif. Ses joues n’étaient pas rouges : ce n’était pas une poussée dentaire. Je ne l’avais pas lâché des yeux depuis mon arrivée, elle ne s’était cognée nulle part et je n’avais rien fait pour la contrariée. Que se passait-il ?

    Les pleurs incessants de ma filleule commençaient sérieusement à m’inquiéter. Sa couche était propre, son dernier biberon remontait à moins d’une heure et elle ne voulait pas dormir. Quand on aime un bébé, on ne supporte pas de le voir pleurer, peu importe la raison. Je la tenais dans mes bras et la berçait tandis que ma voix chantait machinalement un petit air de comptine pour enfant. Je posai mes mains sur le ventre de la petite, même à travers du sur-pyjama, je pouvais sentir une chaleur plus ou moins suspecte. Ces mêmes mains atteignirent son front : il était brûlant. La température d’un bébé n’est pas à prendre à la légère, elle peut parfois cacher quelque chose de grave. Devais-je appeler les pompiers ? Les urgences ? Le pédiatre de garde ? Un médecin ? Oui, un médecin. Et la seule personne capable d’être là dans les plus brefs délais était sa mère. Comment faire pour la prévenir sans trop l’inquiéter ? Peu importe, je déposai la petite dans ce magnifique berceau fabriqué main et composai le numéro de l’hôpital, pré-enregistré dans le téléphone fix de mon amie. « Hôpital Necker, que puis-je faire pour vous ? » C’était la standardiste de l’hôpital, cette grande pinbèche à l’air hautain. J’usai de ma voix la plus sérieuse et autoritaire « Je souhaite parler d’urgence à une de vos résidentes, le docteur Necker » Elle marqua un temps d’arrêt puis répondis machinalement : « Je suis désolée elle est en pleine opération, rappelez d’ici trois heures » TROIS HEURES ? Impossible ! S’il arrivait quoi que ce soit à Maxine entre temps et que je n’avais pas appelé Angel, j’allais me faire égorger : « Vous ne comprenez pas, c’est au sujet de sa fille, Maxine, il faut qu’elle rentre immédiatement » J’espérais que ce soit suffisant pour l’asperge au bout du fil « Est-elle sur le point de mourir ? » Je failli m’étouffer avec ma salive. Elle dût percevoir à quel point j'étais horrifiée puisqu'elle ajouta « D’accord, d’accord, je vais voir ce que je peux faire » ; Je me souviendrai de cet élan de ‘’bonté’’ pour ma prochaine visite à l’hôpital : un bonjour sera désormais à la carte.

    J’étais plus ou moins soulagée : Angel allait être mise au courant de la situation, mais aussi paniquer comme pas une. Une musique typique des cages ascenseurs résonna dans le combiné, allait-elle être contacté directement au bloc ? Bon Dieu j’espérais que non. Je ne souhaitais pas compromettre l’opération d’une personne qui avait beaucoup plus que de la fièvre : on ne rigole pas avec la neurochirurgie. La musique guillerette s’arrêta brusquement, laissant place à la voix paniquée de mon amie : « Athena ? L’infirmière a dit qu’il y avait un problème avec Maxime… Que se passe-t-il ? » Elle chuchotait presque.. Et merde, elle devait vraiment être dans le bloc. Je parlais avec des mots clairs et précis : « Elle a de la température et ne cesse de pleurer, j’ai pensé que je devais t’appeler avec de faire quoi que ce soit » Quand il s’agit de Maxine, Angel et moi avons tendance à oublier nos priorités habituelles pour focaliser notre attention sur le petit ange. « J’arrive au plus vite. » Et elle raccrocha. J’étais soulagée tout en espérant ne pas avoir causé un raz de marrée à l’hôpital…

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