► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now.

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CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. Empty
MessageSujet: CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now.   CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. EmptyMer 2 Nov - 12:09


Toujours aussi soucieux, j’avais claqué la porte de mon appartement et dévalé les escaliers en quatrième vitesse afin de rejoindre l’appartement de Clarisse le plus rapidement possible. J’avais encore pas mal de chemin à faire, mais je ne voulais pas perdre une minute. J’avais bien senti au ton de sa voix qu’elle n’allait pas bien. Qu’elle avait besoin d’aide. Et, pour une raison que j’ignorais encore, elle repoussait les mains qu’on lui tendait. La main que je lui avais tendue. Alors j’allais devoir défoncer sa porte, la forcer à m’accepter à ses côtés ce soir, peu importe si elle ne le voulait pas et régler tous ses problèmes.
On s’était toujours servi l’un de l’autre pour oublier nos tracas, pour garder la tête hors de l’eau et j’étais à la fois furieux, déçu et surtout décontenancé qu’elle ne m’ait pas appelé de sa propre initiative pour qu’on puisse en parler. Ensemble. Non, apparemment elle s’était enfermée chez elle ; elle s’était murée dans son silence et cachée derrière les murs de son appartement. Quel était le problème exactement, je ne savais pas. Mais j’allais le découvrir - coûte que coûte.

Le trajet en métro fut long, trop long à mon goût, et je regrettais tout simplement de ne pas avoir pris un taxi. Entre deux changements, je m’arrêtais chez un fleuriste pour acheter un bouquet de campanules bleues. À cause de mon travail d’Escort, il m’avait été utile d’en apprendre un peu plus sur le langage des fleurs. Côtoyant les femmes parfois les plus riches de la ville, je devais toujours être capable de donner le change et savoir ce que toutes leurs fleurs signifiaient était parfois d’une grande utilité.
Les campanules bleues voulaient dire à a fois « ton amitié m’est précieuse » ou encore « je suis toujours là quand tu as besoin de moi », ce qui allait parfaitement à la situation.
Et un pot de crème glacé acheté plus tard, je pouvais maintenant me rendre chez ma petite blonde et jouer au Super-héros. J’aimais jouer les super-héros, surtout avec les jolies demoiselles. J’avais déjà l’habitude de jouer au Prince Charmant avec mes clientes, alors je réservais mon rôle de Superman pour mes amies. Pour celles qui comptaient vraiment - et Clarisse en faisait indéniablement partie. Malgré notre relation quelque peu étrange, il n’y avait jamais eu aucune ambiguïté entre nous. Il n’était pas question de sentiment, sauf d’amitié. Et je m’étais attaché à elle, à sa force et sa fragilité, son visage de poupée. Son corps de déesse - je n’allais pas nier qu’elle m’avait toujours fait de l’effet.

Rue Saint Honoré, je m’arrêtai devant le numéro vingt-deux et toquai à la porte de Clarisse. Adossé nonchalamment contre le battant, j’attendis qu’elle vienne m’ouvrir.

« Super Aaron à la rescousse ! Nutella et crème glacée, présentai-je tout sourire, en dévoilant les pots sous son nez. Et également, une petite surprise. »

Je lui tendis le bouquet.

« Je crois que j’ai bien mérité de passer la porte d’entrée, non ? fis-je dans une petite moue d’enfant. »

Une fois à l’intérieur, je jetai un rapide coup d’œil alentour pour voir si, comme je le pensais, elle avait passé son temps enfermée ici. Les rideaux étaient tirés, je trouvais l’appartement plus sombre qu’à l’ordinaire. Il n’y avait peut-être rien de suspect à première vue mais quelque chose me gênait. Sans savoir quoi, je me sentais mal à l’aise - c’était bien la première fois que je me sentais de cette manière chez Clarisse. Bien au contraire, je m’étais toujours senti comme chez moi ici. J’aimais venir chez elle. Parce que je savais que je pouvais toujours y trouver une oreille attentive, une épaule réconfortante. De la tendresse et de la chaleur. Mais tout me semblait si froid désormais. Je frissonnai malgré moi avant de me retourner vers mon amie.
Qu’est-ce qu’il t’arrive ma poupée blonde ?

« Alors… Raconte-moi ce qu’il se passe, demandai-je doucement en passant un bras autour de sa taille pour la rapprocher de moi. Qu’est- ce qui ne va pas ? Pourquoi tu as l’air d’être restée enfermée ici pendant des jours ? »
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CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. Empty
MessageSujet: Re: CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now.   CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. EmptyJeu 3 Nov - 18:17


    D epuis que je pensais que je resterais seule chez moi pendant que Jérémy bossait, à déprimer sur mon misérable sort, en essayant de ne plus avoir ses images qui tournent en boucle dans ma tête, mais surtout à essayer de comprendre pourquoi moi ? Pourquoi ça arrive toujours à moi. Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour mériter une vie si misérable avec tans d’obstacle ? Tans de questions auquel je n’aurais jamais une réponse… Mais voilà que mes projets, du moins si on peut appeler cela comme ca (après être resté plusieurs jours enfermé chez soit, d’avoir peur de sortir pour retomber sur mon agresseur…) avec un coup de fil d’un de mes ami proche, Aaron. Ce dernier souhaitait absolument me voir, chose que je n’adhérer pas vraiment… J’avais besoin de rester seule et même si j’avais essayé de lui mentir, j’avais clairement compris qu’il avait devine le fait que quelque chose ne tourne pas bien rond chez moi. J’avais finit par céder en acceptant qu’il vienne, en mettant certaine conditions qui le fit plutôt rire et moi qui me fit sourire pendant un dixième de secondes. Lorsque je raccrochai, je soupirai en me tenant la tête quelques instants. Il avait le don d’obtenir ce qu’il voulait. Ce n’est pas mon genre de faiblir… Je suis une personne qui se bat et surtout qui s’est tout garder pour soit sans le montrer à qui que se soit… pourquoi c’est aussi difficile aujourd’hui ? Ca ne devrait pas l’être pourtant, puisque c’est dans ma nature…Me regardant, je finis par remarquer que j’étais vêtu de mon sortie et d’un vieux long tee shert à mon frangin… Bon, certes, ce ne serait pas la première fois qu’il me voit à moitié nu voir nue, mais bon, quand même ! Ce n’est pas dans cette tenu que j’allais recevoir mon invité tout de même. Me levant afin de me diriger dans la chambre, afin de me rendre dans mon armoire pour prendre le premier débardeur et le premier jean qui me tombait sur la main. La brosse à la main, je me brossai les cheveux avant de me faire une natte. Je me passai un peu d’eau sur le visage, avant de me rasseoir sur le divan de mon salon. Me voila replonger dans mes penser, bien installé dans le canapé, les genoux contre ma poitrine, repensant encore une fois à cette mauvaise aventure qui me marqua plus particulièrement…
    Au bout de quelques dizaines de minute, je sursautai en entendant quelqu’un toquer… Il m’aura fallut deux minuscules petites minutes pour me rappeler que c’était Aaron. Je me levai, souffla un bon coup, vérifiant tout de même que c’était bien lui. Chose faite, j’essayai de paraître bien, même si mon visage était assez ferme. Il faut avouer que c’était loupé sur ce coup là… J’ouvrai la porte que j’avais fermée à clef, avant de lui ouvrir. Un brève sourire se dessina sur mon visage d’ange. J’étais malgré tout ça, contente de le voir.il avait le don de faire parfois le pitre pour me donner, même si ce n’est que quelques secondes le sourire. Je n’ai pas eu le temps de dire quoi que se soit, que le jeune homme me tendu un bouquet de campanules bleues. Comme toute filles, j’eus le reflexe d’apporter les fleurs à mes narines pour les sentir et il faut avouer qu’elle sentait divinement bon ! « Dans ce cas, vous avez le droit d’entre monsieur Parker. » Je me poussai afin de le laisser entrer dans l’appartement avant d’ajouter : « Merci pour les fleurs. Elles sont magnifiques ! » Une fois qu’il fut dans la pièce, je tournai mes talons pour fermer la porte derrière nous. Je me rendis à la cuisine, afin de trouver un vase afin de mettre les jolies fleurs. Je fouillai dans les placards. Une fois le vase trouvé, je le remplis d’eau et j’ajoutai par la suite les fleurs. Je pris le vase que je pris le soin de déposer sur la table du salon. Ce dernier déposa son bras autour de ma taille. Ne m’y attendant pas, je sursautai légèrement… Pourquoi réagissais-je ainsi ? Je n’ai rien à craindre à ses côtés… A croire que j’ai toujours cette peur et cette angoisse… Mais bon, je me laissai faire. Je détournai les yeux de son regard, lorsqu’il me demandait ce que j’avais… Je ne veux pas en parler, j’en ai pas la force ! Je me sens faible, c’est loin d’être mon caractère. Je pense avoir besoin d’un minimum de dignité au fond de moi… « Il se passe rien Aaron, j’ai juste le besoin de resté chez moi seule ces derniers temps… Ca ne s’explique pas ! Ce n’est pas mords d’homme non plus ! » J’étais à la foi agacé et calme qu’il essai de savoir ce qui n’allait pas…

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MessageSujet: Re: CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now.   CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. EmptySam 5 Nov - 17:13


Son visage était fermé. Ses traits étaient chiffonnés et tirés - depuis combien de jours n’avait-elle pas dormi ? Je crois qu’elle avait essayé de cacher la misère avant que je n’arrive mais je n’étais pas dupe. Je la connaissais assez pour remarquer instantanément que quelque chose clochait. Que quelque chose n’allait pas. Elle avait beau tenter de se dissimuler derrière une attitude des plus naturelles, je voyais bien qu’elle était loin d’être au mieux de sa forme. Elle ne souriait qu’avec sa bouche, ses yeux restaient invariablement éteints. Sans vie. Son corps bougeait mais ses gestes avaient perdu de leur fluidité et de leur grâce naturelle. J’avais l’impression d’avoir en face de moi un automate. Une poupée. Une marionnette. Qu’était-il arrivé à ma Clarisse ? À ce petit ange blond qui arrivait à me faire oublier tous mes soucis, tous mes tracas d’un simple regard, d’un seul sourire. D’une caresse légère ou d’un baiser. Je me souvenais de toutes ces soirées, toutes ces nuits que l’on avait passées tous les deux, à nous réconforter dans les bras l’un de l’autre. C’était le deal entre nous : on était là pour remonter le moral de l’autre, sans jugement. On devait juste être là. Mais nous étions devenus si proches que finalement, nous nous livrions l’un à l’autre. Confessions sur l’oreiller ou autour d’un verre, il nous arrivait très souvent de raconter ce qui n’allait pas dans notre vie.
Alors pourquoi, ce soir, elle ne me parlait pas ? Elle refusait que je sois là ? Pourquoi avais-je été obligé de forcer sa porte ? Et elle semblait si froide. Jamais elle ne s’était montrée comme ça envers moi. Elle était habituellement si chaleureuse, si ouverte. Ce soir, j’avais l’impression d’avoir à faire à un véritable iceberg. Glacé autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Que lui était-il arrivé ? Quoiqu’il ait pu se passer dans sa vie, j’aurais pu être là, l’aider. Je n’étais pas le Super-Héros que je prétendais être mais je voulais être présent pour les personnes qui m’étaient chères. Et Clarisse faisait partie de cet entourage pour qui je pourrais me damner afin de les protéger. Alors il fallait qu’elle me laisse l’approcher, qu’elle me dise ce qui lui arrivait, ce qui la rendait si malheureuse et fragile. Et je ferai tout ce qui était en mon pouvoir pour tout arranger. Parce qu’elle était mon petit ange blond. Ma petite fée.

Alors quand j’encerclai sa taille de mes bras pour lui apporter un peu de ma chaleur et de réconfort et qu’elle sursauta, me repoussant légèrement, je ne fis que m’inquiéter un peu plus encore. Le regard fuyant, elle tenta de se trouver une excuse, de me rassurer en me répétant que tout allait bien. Que si elle n’avait pas envie de sortir de chez elle, c’était son problème et non pas le mien. Son ton était sec, un peu résigné peut-être mais jamais encore elle ne s’était adressée à moi de la sorte. Je haussai les sourcils, surpris qu’elle me repousse à nouveau de la sorte. Nous n’avions pourtant jamais eu de problèmes avec les contacts, même les plus intimes.
Par réflexe, je la lâchai et m’écartai d’elle. J’étais trop étonné pour me rendre compte que j’aurais plutôt dû la serrer contre moi, plus fort. Parce que je crois que c’était tout ce dont elle avait besoin. Pourtant le fait qu’elle se montre si distante avec moi me blessa quelque part. J’avais pourtant cru qu’on pouvait se confier l’un à l’autre, qu’elle me parlerait de ses soucis. Je n’étais peut-être pas son meilleur ami, je n’étai peut-être pas son frère, je n’étais peut-être pas son petit-copain mais nous avions partagé tellement de choses depuis que l’on se connaissait que je pensais avoir une place importante dans sa vie. Une place qu’elle ne réservait qu’à moi.

Je crois que j’avais un besoin pathologique d’être aimé, désiré. C’était peut-être la raison qui faisait que j’étais Escort. Que j’aimais m’entourer de personnes de confiance. Parce que j’avais été rejeté par les deux personnes les plus importantes de ma vie et que j’avais sûrement toujours voulu combler leur absence depuis. Alors je vivais très mal les rejets même si je ne le montrais pas. Et que ce soit en plus elle, Clarisse, mon petit rayon de Soleil, qui me repousse pour une raison que j’ignorais me blessait sûrement encore plus. Je pinçai les lèvres.

« Très bien, finis-je pas concéder dans un petit sourire forcé - comme les siens. Et tu vas me dire que me parler comme tu viens de le faire est aussi normal peut-être ? »

J’hésitais entre la résignation et la colère. J’étais tiraillé entre faire comme si de rien n’était - et donc faire ce que Clarisse désirait apparemment que je fasse - ou bien faire ce que me dictait mon instinct - c’est-à-dire insister, comprendre, savoir et m’occuper d’elle.

« Ne me dis pas qu’il ne se passe rien Clarisse, parce que je ne te crois pas, continuai-je. Je vois bien que ça ne va pas, que tu me caches quelque chose. Je ne suis pas stupide, tu sais. Seulement, ce que je ne comprends pas c’est pourquoi tu ne veux pas me parler, pourquoi tu m’éloignes. »

Je m’assis sur le canapé, lui signifiant bien par là que je n’étais pas prêt de partir de chez elle. Pas avant d’avoir eu des explications ou de lui avoir au moins redonné un semblant de sourire. Je n’étais pas pressé, j’avais tout mon temps. Et en plus, m’occuper de Clarisse allait m’aider à ne pas penser à cette journée merdique que je venais de passer. Tant pis si ça ne plaisait pas à mon amie. Elle aurait toutes les occasions de me remercier plus tard.
Je tendis une main vers elle, comme une invitation.

« Allez, viens par là et explique-moi ce qu’il se passe, demandai-je sur un ton rassurant et doux. Je te laisserai pas toute seule alors pas la peine de t’épuiser à vouloir me décourager avec ton caractère de cochon. »

Un immense sourire taquin sur les lèvres, j’attendis qu’elle cède enfin et veuille bien que je l’aide dans ses problèmes.


Spoiler:

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MessageSujet: Re: CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now.   CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. EmptySam 5 Nov - 18:15


    J ’étais à la fois heureuse et peu enthousiaste de voire mon ami Aaron ce soir, à mon appartement. J’allais devoir changer mes projets, du moins échanger la solitude avec un peu de compagnie… Pauvre de moi ! Dire que je ne voulais recevoir personne vu dans l’état que je me trouve actuellement… Je n’ai même pas eu le courage de me regarder à la glace, même si je sais que j’ai les cernes du à la fatigue par manque de sommeil et que mon visage s’est renfermé… Le côté positive tout de même, c’est que je ne serais pas seul ce soir et s’il devait m’arriver quoi que se soit, mon ami sera la… Quelque part je me sentir un tout peu un plus en sécurité… Mais ce qui me gêne le plus dans cette histoire, c’est qu’il n’allait pas lâcher prise d’aussitôt, aussi têtu que moi il y a Aaron… Mon objectif ce soir, essayé de détourner le sujet en trouvant dix mille prétextes s’il le faut… Je déteste lui mentir… C’est l’une des rares personnes au courant de mon parcours de ma misérable vie ! La seule chose qui m’a épanouie c’est d’avoir réussit dans le mannequinat ! Poser pour des couvertures de magazine de mode à vont-deux ans, ce n’est pas rien ! Tout le monde, n’a pas cette opportunité ! Et pourtant, des milliers de jeune femme ou adolescente, rêverait d’être à ma place.
    Alors que ce dernier une fois entré, passa son bras autour de ma taille. Un geste à la foi de réconfort et amicale. Surprise, je ne pus me contrôler et sursautait, sentant un frisson traverser ma colonne vertébrale. Pourquoi avais-je réagis comme tel ? Ce n’est pas mon genre de le repousser… A vrais dire, c’est bien la première fois que je le repousse. Il y a une première à tout comme on dit. Je suppose que je l’aie ris pour mon agresseur puisque j’ai été prise par surprise… Ce dernier s’écarta, je posai mon regard sur lui, presque affolé, m’en voulant d’avoir réagit comme tel. Je lui répondis à la voix sèchement et d'une petite voix. Tout ce que je voulais c'étais qu'il n'insiste pas, qu'il me lâche les basket avec cette histoire! Je me tournai, afin d’être dos à lui, prenant une profonde respiration afin de me calmer. Je me demande parfois ce qu’elle est devenu la clarisse forte et courage, capable de tout garder en elle sans le montrer à personne… Entre nous, elle me manque bien… Je déteste me sentir aussi faible et le montrer autour de moi… Je suis loin d’être une fille facile, qui conque me connaissant très bien ne pourra pas vous dire le contraire… Mais aujourd’hui, rien était plus pareil… Je restai silencieuse, sans prononcer un mot… Même pas une petite excuse ou un simple pardon.Tournant mes talons pour me mettre à nouveau face à lui, lorsqu’il reprit la parole. Je levais les yeux en soupirant longuement. Je n’avais même pas la force de lui répondre… A mon habitude, ça aurait était : Et pourquoi pas ?! Tu sais que je déteste quand on insiste. Lâche-moi les baskets ! Ou un truc de ce genre. Mais là, rien, seul le silence régnait dans l’aire du salon… Je détestais me sentir aussi faible. Peut-être que c’est dut à la fatigue, à cause du peu d’heure que j’ai dormi… Honnêtement, je n’en sais pas plus que vous ! Ce dernier en rajouta une couche, voulant savoir à tout pris ce qui se passer ! « S’il te plait, je n’ai pas envi d’en parler… N’insiste pas ! Euh… Je ne t’ai même pas demandé si tu voulais boire quelque chose. » Je ne sais même pas ce qu’il me reste à boire. Mais ce que j’espérais, c’est que ça suffise pour détourner le sujet… Tout en réalisant que je venais de me grillé toute seule... Je sens que cette soirée va être longue, très longue même !
    Je pris la main qu’il me tendit, et je finis par venir pose mes deux petites fesses à ses côtés. Je le regardai, il avait l’aire déterminé à savoir ce qui se manigancer dans ma petite tête. Je détournai mon regard fixant un point de la salle, sans ajouter un mot. De nature bavarde, ça doit lui faire drôle. Mais ce n’est pas pour autant que je sortis le moindre mot… Ralala, vive l’ambiance chez la petite clarisse !

    Hj; Ce n'est pas grave! Non, non revient CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. 1790976234
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CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. Empty
MessageSujet: Re: CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now.   CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. EmptyLun 7 Nov - 20:05


« Non merci, je n’ai pas soif, répondis-je à sa tentative de jouer les parfaites petites maîtresses de maison juste pour éviter de répondre à mes questions qui la gênaient. »

Son air pincé me fit rapidement comprendre son agacement face à mon entêtement. Je ne me sentais pas tellement coupable de l’énerver parce que je posais beaucoup trop de questions - même si elle n’avait sûrement pas besoin de ça ce soir, je préférais la voir en colère plutôt qu’abattue et renfermée. Je préférais qu’elle réagisse, même mal, plutôt qu’elle reste à me fixer, le regard vide et éteint. Seulement, si Clarisse et moi avions bien un point commun c’était notre forte capacité à tenir tête à tout le monde et ma petite blonde ne semblait pas prête à céder, à me parle et enfin m’avouer ce qui n’allait pas en ce moment. Je n’avais pourtant pas envie de laisser passer ; je n’avais pas envie de regarder Clarisse s’enfoncer dans son silence et sa douleur. J’étais son ami, je ne pouvais pas agir comme si je ne voyais pas qu’elle allait mal, comme si je ne sentais pas qu’elle était en train de sombrer. Elle n’avait apparemment pas l’intention de se raccrocher à quelque chose, à quelqu’un, se complaisant dans ce marasme gluant de souffrance et de mal-être. Alors j’allais l’y forcer. J’allais l’obliger à s’accrocher à moi, à se laisser ramener à la surface pour surmonter tout ça - peu importe ce que c’était. Je ne pouvais pas la laisser se détruire de la sorte ; je ne pouvais pas observer mon amie s’embourber dans ses ennuis. J’étais son ami, et c’était ce que tout ami digne de ce nom ferait.
Agréablement étonné, je laissais mon rayon de soleil me prendre la main et s’assoir à côté de moi sur son canapé sans broncher. C’était le premier contact physique qu’elle acceptait ce soir avec moi. Nous étions physiquement plus proches que nous l’avions été jusque là aujourd’hui. J’hésitai à la prendre dans mes bras car je redoutais une réaction violente de sa part, alors je restais tranquillement à ma place, réfléchissant à ce que je pouvais faire désormais. Qu’étais-je censé lui dire ? Comment pouvais-je l’aider, la rassurer, arranger les choses si je ne savais même pas ce qui la torturait ? Et le fait qu’elle me repousse sans arrêt ne m’aidait pas vraiment à adopter la bonne attitude. Têtue comme elle était, je n’allais peut-être pas avoir de réponses à mes questions avant un long moment et la soirée finirait sans doute mal si je ne relâchais pas un peu la bride.

« Écoute Cla’, je ne sais pas ce qu’il s’est passé pour que tu sembles aller aussi mal, commençais-je. Et ne dis pas qu’il ne s’est rien passé ! Je le sais, je le sens. Je te connais, tu ne peux pas me cacher que tu vas mal. C’est impossible. Alors je ne te force pas à m’en parler si c’est vraiment ce que tu veux, même si je ne suis pas d’accord. Je ne vais pas t’obliger à me dire ce qui ne va pas si tu penses que c’est le mieux pour toi. Je n’en ai pas le droit. »

C’était vrai. Je n’avais pas le droit de lui faire ça. C’était à elle de se sentir prête à me parler, de se sentir assez en confiance pour se libérer de ce poids qui paraissait la bouffer de l’intérieur. Je me sentais impuissant. Tellement impuissant - et c’était frustrant.

« Seulement, je ne te laisserai pas seule. Je sais que tu ne voulais pas forcément que je te tienne compagnie ce soir mais je suis là. Avec toi. Si je ne peux pas savoir ce qu’il se passe, je peux au moins essayer de te faire penser à autre chose l’espace d’une soirée, continuai-je tout en caressant le dos de sa main de mon pouce. Je vais prendre soin de toi, ma Belle. Je sais bien que ça n’arrangera pas tout, mais je vais faire tout mon possible pour que, ne serait-ce que ce soir, tu te sentes un peu mieux. »

Je posai un petit baiser sur sa main, la regardant en souriant malicieusement.

« Mais un jour ou l’autre, ça devra sortir Clarisse, repris-je plus sérieusement. Tu ne pourras pas continuer de te morfondre ici, toute seule, éternellement. Tu vas devenir folle et tes problèmes ne s’arrangeront pas d’eux-mêmes de cette façon. Tu ne pourras pas te cacher ici indéfiniment. Je sais que tu dois avoir une bonne raison de fuir comme ça, d’avoir peur mais tu ne peux pas. Tu ne peux pas passer le reste de ta vie cloîtrée dans cet appartement pace que tu es effrayée de ce que tu pourras rencontrer dehors. »

Je pris doucement son visage entre mes mains, sa peau semblait presque gelée sous mes paumes brûlantes. Depuis quand son corps était-il aussi froid ? J’avais le souvenir de sa chaleur, de sa douceur. Nous avions passé bien des nuits collés l’un contre l’autre, entièrement nus. Je pouvais dire que je connaissais son corps par cœur, sur le bout des doigts et je n’avais certainement pas l’habitude de la sentir si froide.

« Je serai là. Je serai là pour t’aider, tu peux compter sur moi. Je ne te laisserai pas tomber. Je vais même tellement te coller aux basques que tu me trouveras insupportable, lâchai-je en riant légèrement. Mais je ne veux pas t’abandonner alors tu ferais mieux de faire à cette idée rapidement ma Beauté. »

Je lui adressai un clin d’œil plein de malice, avant de me pencher pour déposer un baiser sur son front, tout en douceur.
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CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. Empty
MessageSujet: Re: CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now.   CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. EmptyDim 20 Nov - 17:09

Désolée de mon retard, je te réponds au plus vite !
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CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. Empty
MessageSujet: Re: CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now.   CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. EmptyLun 21 Nov - 8:59


    I l avait don de m’énerver avec toutes ses questions. A vrais dire, j’en avais marre que tout le monde me plaigne, je déteste tout simplement ça ! J’étais de nature vive et jamais abattu, du moins j’essayer de ne pas le montrer avec tout ce que j’ai pu vivre par le passé. Je m’étais forgé une carapace, dans lequel je me refugier pour me protéger, mais cette histoire la renforcer feux fois plus au point de ne plus pouvoir en sortir et d’avoir perdu le gout de pouvoir aimer la vie…
    Je ne pouvais pas lui en vouloir de réagir comme tel… Moi la première je lui aurais posé des milliers de questions pour savoir ce qui se passé afin, de pouvoir lui filer un coup de main pour qu’il s’en sorte. Les amis sont là pour ça ! Ils ne sont pas seulement ici pour rigoler, mais à vous soutenir dans ce que l’on peut traverser. Aaron, venait de me prouvait qu’il était un de mes vrai ami, un ami rare et précieux. Lui prenant la main, je m’assis à ses côté, sans pour autant dire quoi que se soit. L’aire était tellement, froid… Qu’une longue décharge de frisson traversa ma colonne vertébrale. Je pressentais que ce dernier était inquiet. Sans l’interrompre, fixant un point au loin devant moi, je l’écouter dans son long ; très long monologue.
    Lui parlais, je voudrais bien lui confier, je suis juste impuissante et encore horriblement terrifié par ce qui s’est passé… J’avais peur de quoi au final, qu’il me juge ? Ou alors qu’il soit trop protecteur au point d’en devenir un gros pot de colle ? Je n’en sais strictement rien… On va dire que c’est le choc des événements et que je ne m’en suis toujours pas remis. Je me demande si je vais un jour réussir à tourner la page, pour écrire un nouveau chapitre à mon histoire sans me préoccuper du passé… Pourquoi ais-je tans de mal à le faire cette fois-ci ? Pourtant, j’en ai vécut des pas mures pendant mon enfance….Il avait don de m’énerver avec toutes ses questions. A vrais dire, j’en avais marre que tout le monde me plaigne, je déteste tout simplement ça ! J’étais de nature vive et jamais abattu, du moins j’essayer de ne pas le montrer avec tout ce que j’ai pu vivre par le passé. Je m’étais forgé une carapace, dans lequel je me refugier pour me protéger, mais cette histoire la renforcer feux fois plus au point de ne plus pouvoir en sortir et d’avoir perdu le gout de pouvoir aimer la vie…
    Je ne pouvais pas lui en vouloir de réagir comme tel… Moi la première je lui aurais posé des milliers de questions pour savoir ce qui se passé afin, de pouvoir lui filer un coup de main pour qu’il s’en sorte. Les amis sont là pour ça ! Ils ne sont pas seulement ici pour rigoler, mais à vous soutenir dans ce que l’on peut traverser. Aaron, venait de me prouvait qu’il était un de mes vrai ami, un ami rare et précieux. Lui prenant la main, je m’assis à ses côté, sans pour autant dire quoi que se soit. L’aire était tellement, froid… Qu’une longue décharge de frisson traversa ma colonne vertébrale. Je pressentais que ce dernier était inquiet. Sans l’interrompre, fixant un point au loin devant moi, je l’écouter dans son long ; très long monologue.
    Lui parlais, je voudrais bien lui confier, je suis juste impuissante et encore horriblement terrifié par ce qui s’est passé… J’avais peur de quoi au final, qu’il me juge ? Ou alors qu’il soit trop protecteur au point d’en devenir un gros pot de colle ? Je n’en sais strictement rien… On va dire que c’est le choc des événements et que je ne m’en suis toujours pas remis. Je me demande si je vais un jour réussir à tourner la page, pour écrire un nouveau chapitre à mon histoire sans me préoccuper du passé… Pourquoi ais-je tans de mal à le faire cette fois-ci ? Pourtant, j’en ai vécut des pas mures pendant mon enfance….
    Même si je restais muette comme une tombe, Aaron était prêt à rester le temps qu’il faudra pour au moins me faire penser à autre chose. Ca aller être difficile, très difficile, car je n’étais pas d’humeur à parler, à jouer, à rire ou je ne sais quoi… J’étais comme une personne âgée toute mole, n’aillant plus de gout de la vie, se laissant mourir ! Chaque petit contacte physique avec le jeune homme me faisait du bien, même si je l’avoue de ne pas beaucoup le montrer. Ca m’apaiser. Le baiser déposer sur mon front, je déposai machinalement ma tête sur son épaule, juste pour me sentir soutenu, guère seule sur ce monde. Heureusement qu’il y avait également Jérémy qui avait pris la décision de venir vivre à mes cotes le temps que je m’en remette.
    Les minutes s’écoulèrent, sans qu’aucun mot ne sortent de ma bouche, jusqu’au moment ou je repris d’une toute petite voix, presque apeuré, les larmes aux yeux, me remémorant chaque scène de ce soir-là. J’aurais tellement aimé que se soit un mauvais cauchemar ! Malheureusement, c’était un mauvais rêve éveillé.« Je… J’ai jamais voulut ça, je…J’ai peur de sortir… Je… Ne me sens plus en sécurité. Je ne sais pas ce que j’ai fais pour mériter ça… Je…»
    C’est bien la première fois que je me sentais abattu et que je céder… Je suis de nature grosse tête de mule en état normal… Le regardant quelques instants, je détourna mon regard, me taisant à nouveau comme je l’ai si bien auparavant….


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CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. Empty
MessageSujet: Re: CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now.   CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. EmptyDim 15 Jan - 12:11


Je savais bien que je l’énervais. Je savais bien que je l’agaçais et qu’elle n’attendait qu’une seule chose - que je laisse tomber avec ma curiosité mal placée et que je quitte son appartement. Seulement je savais également qu’elle me connaissait assez bien pour être certaine que je ne lâcherais pas le morceau. Pas tant que je ne retrouverais pas ma Clarisse, pas tant que je ne verrais pas un sourire flotter sur ses lèvres pleines et ourlées. Elle qui était habituellement si pétillante et si pleine de vie n’était ce soir qu’un corps vide et sans vie. Une coquille sans rien à l’intérieur. Je m’étonnais encore de la voir ainsi, de sentir sa peau presque gelée contre la mienne si chaude. Qu’est-ce qui avait bien pu lui arriver ? Que lui avait-on fait pour qu’elle soit si cassée, si brisée ?
Et j’étais inquiet pour elle. Très inquiet. Parce que je voyais qu’elle se renfermait sur elle-même, qu’elle se cachait derrière une carapace et que si elle ne voulait pas que j’aille au-delà de sa protection alors je ne pourrais pas avancer. Je n’arriverais pas à savoir ce qu’il s’était passé et je serais dans l’incapacité de l’aider comme je le voudrais. Je détestais me sentir si impuissant face à la détresse des gens que j’aimais. Je détestais me sentir inutile. Je ne supportais pas la sensation de savoir qu’une personne de mon entourage avait besoin d’aide et que je ne pouvais pas lui venir en aide. Ça m’était inconcevable. Insupportable. Au fond, peut-être que Mely avait raison et que je prenais toujours tout trop à cœur, sans me préoccuper de mes propres ennuis mais j’étais comme ça. Je supposais que c’était comme ça que je fonctionnais. Je préférais faire passer ceux qui comptaient pour moi avant ma propre personne plutôt que de me sentir égoïste et de régler mes petits soucis qui n’en étaient pas vraiment. Seulement Clarisse ne me laissait pas l’aider. Elle se fermait à moi, pour la première fois. J’avais pourtant pensé qu’elle me parlerait, qu’elle se confierait à moi - mais il n’en était rien.

Je dus véritablement prendre sur moi pour refouler ma déception, pour faire taire cette peur qui continuait de grandir à l’intérieur de moi. J’empêchai même mon imagination de galoper et me souffler des idées effrayantes et pernicieuses à l’intérieur de mon crâne. Je devais rester calme et maître de moi-même parce que mon Soleil avait besoin de stabilité, de force.
Alors quand elle accepta de s’installer près de moi, d’avoir ce contact même minime entre nos deux corps, je ne pus que m’en sentir soulagé - un peu. J’allais peut-être pouvoir commencer à l’aider, à la sortir de ce gouffre où elle semblait s’enfoncer un peu plus à chaque instant. Je ne savais pas si ça marcherait, je ne savais pas si elle s’en sortirait avec ou sans mon aide mais j’allais faire en sorte qu’elle ne se laisse plus abattre. Qu’elle décide de sortir la tête de l’eau. Je ne pouvais pas la voir comme ça, ça m’était insupportable. Je ne pouvais pas la regarder s’embourber dan un marasme dépressif qui ne ferait que l’amener un peu plus vers le fond. Elle était mon amie, un rayon de soleil qui me réchauffait chaque jour alors la voir s’éteindre comme ça me fendait littéralement le cœur. Parce que ce n’était pas elle ça. Ce n’était pas la Clarisse que je connaissais. Ce n’était pas cette petite blonde pétillante de qui j’étais proche, avec qui il m’arrivait de m’envoyer en l’air lorsque j’en avais envie - lorsque j’en avais besoin. Parce que malgré tout, notre relation était sincère et je savais que je pouvais compter sur elle tout comme elle pouvait se reposer sur moi. Ça reste une constante invariable dans ma vie et je ne pouvais pas admettre que cela change. J’allais l’aider, j’allais la sortir de là malgré elle.

Et elle craqua. Elle s’affaissa contre moi et, après un long moment de silence que je n’avais pas osé briser, je l’avais entendu parler. Me parler. Ce n’était que quelques mots décousus de sens, des phrases pas vraiment complètes, mais je comprenais le sens global. Tout du moins, je comprenais qu’elle était traumatisée parce qui lui était arrivé. Je n’avais pas besoin de plus pour savoir qu’elle ne se sentait plus en sécurité ici - tout du moins, ce fut la première pensée qui me vint. Sa voix tremblotante aux accents nerveux et effrayés m’écorcha les oreilles et je me hâtai d’enrouler mes bras autour de son corps tremblant pour la serrer contre moi. Posant un baiser sur le haut de son crâne, je la berçai lentement comme pour l’apaiser. La calmer et lui montrer que j’étais là, qu’elle n’était pas toute seule. Qu’elle pouvait se reposer sur moi parce que je ne la laisserais pas.

« Shh… Tout va bien, murmurai-je doucement plusieurs fois de suite comme pour qu’elle le comprenne bien. Je suis là, tu n’as plus rien à craindre. Je ne laisserai personne te faire du mal, j’y veillerai je te le promets. Tu peux compter sur moi, je ne t’abandonnerai pas. »

Je continuai de la bercer doucement, la gardant calée entre mes bras. J’étais encore plus inquiet pour elle parce que ses paroles entrecoupées de sanglots n’en disaient que peu sur ce qu’il s’était réellement passé. Ce qui lui était arrivé. Et en voyant son état de détresse, je ne pouvais que m’alarmer un peu plus, les questions affluant à l’intérieur de mon crâne, tourbillonnant jusqu’à m’en donner le vertige. J’avais peur, j’étais effrayé à l’idée de ce qu’elle pouvait être en train de vivre.

« Je suis là, il ne t’arrivera plus rien, repris-je doucement. Je suis là. »


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CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. Empty
MessageSujet: Re: CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now.   CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. EmptyVen 20 Jan - 20:54

E. Clarisse Leblanc a écrit:

    U nderco'
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CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. Empty
MessageSujet: Re: CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now.   CLARISSE • Oh why You look so sad ? Tears are in Your eyes, come on & talk to Me now. Empty

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