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 Je t'en prie dit moi que tu m'aime [ Gray ]

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MessageSujet: Je t'en prie dit moi que tu m'aime [ Gray ]   Je t'en prie dit moi que tu m'aime [ Gray ] EmptySam 22 Oct - 15:18

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Milly & Gray



L'aire froid de l'automne claque sourdement sur la vitre. Quelque feuille prise par le vent leur dernière heure venait de sonner après avoir céder à leur branche. Mes prunelles observèrent ces petits objets de la vie virevoltant dans leur couleur splendide. Assise sur rebord de la fenêtre , mes orteils nu bougeait habilement. Mes doigts étaient glacée et dansaient sur l'objet vitreux. Mon souffle vint se déposer sur cette dernière laissant un nuage de buer dans mes membres prirent le contrôle. Petit dessin sans importance qui venait de prendre sa place. Un sourire délicat voguait sur mes lèvres. Vêtue que mon pyjama encore sur mon corps je n'osais pas mettre un pied dehors encore une fois. Je ne m'étais pas si bien habitue au climat. Oui il faisait froid chez moi pendant cet saison si. Mais pas tant que ça . Mes cheveux de blé dansait doucement dans mon dos et j'ouvrais quelque fois ma bouche pour chantonner comme une gamine. Je m'habituais lentement à ce nouvelle appartement ou plutôt je m'étais fait cet endroit comme deuxième maison. Le soleil chaud de ma ville natale me manque. Serte mes moments de folies qui m'ont emmener ici pourrait m'emporter bien plus loin et je suis sans doute mieux ici. Plus en sécurité. J'étirais mes longs doigts vers une petite table ou siégeait mon petit pot d'antidépresseur. Je partis à la conquête de l'une d'elle. La petite pilule je la faisais doucement glisser entre mon index et mon pouce. Je ne sais pas combien de fois je pouvais en prendre par jour j'étais tout simplement un peu trop accro. Je la déposais sur ma langue avant qu'elle s'enfonce bien loin dans ma gorge. Mes paupières se fermèrent l'ombre d'un instant. Un bruit sonore me fit un léger sursaut. Je le laissais se faire entendre sans trop insister à le chercher. Encore et une fois de plus. Si bien que mes oreilles devinèrent complètement agresser par se minuscule petit bruit , mais qui ne cessait de se répéter. Je me parcourais le salon à la recherche. Car je le savais bien ce que j'entendais depuis un bon moment. Un portable. Seulement ça ne devait pas être le mien je l'avais fermer et enfermer dans le tiroir de ma table de chevet. Le sofa me mit en alerte et mes sourcils se froncèrent. Je glissais mes mains dans les craques puis enfin je retirais les coussins pour voir. Le petit objet venait d'être retrouver. Le portable de Gray . Je ne l'avais jamais vu sortir sans. Peut-être l'avait-il échapper par accident en regardant la télévision une journée plutôt. Mon regard restait fixer et je me mordillais la lèvre doucement. Oserais-je ? Il semblerait que pour une fois je ne me gêna pas un seconde pour glisser mes doigts sur les touches et l'ouvrir. 10 nouveaux messages. Mes yeux s'écarquillèrent et toujours dans mon élan de curiosité je me mis à lire chaque petit message. Un nœud se formait dans mon estomac à l'idée de violer sa vie privée en même temps...Tous des filles ? Des femmes qui lui tournent autours . Encore en parcourant dans l,historique mon cœur explosa en voyant tout les message qu'il leur envoyait. Ma gorge me brûla doucement et je réalisais que je m'entichais d'un sale dragueur qui volait d'un lit à l'autre. J'ai l'impression d'une adolescente qui tombe en amour pour la première fois et qui perd complètement la tête. Mon coeur palpite en sa présence et des frissons me parcours pas millier quand il me serre contre lui par affection.Je balance le portable à l'autre bout de la pièce si bien que je crois l'avoir entendu se fracasser contre le sol. Mes traits fins de mon visage sont tordus par la colère et mes doigts se referment doucement. Je n,arrive plus à me contrôler une fois de plus. Un saccage complet dans mon esprit tout déroule rapidement. Je sens mes jambes qui sont faibles et qui vont finir par me lâcher. Seulement mon corps ne fait pas ce que je demande et je commence à prendre tout ce qui se trouve sur mon chemin. Le sofa se trouve à tomber de devant la table et complètement mise à l'envers. Toute les feuilles les compositions et autres trucs se retrouvent sur le sol éparpiller partout dans l'appartement. Le salon ressemble maintenant à un lieu de crime ou que quelqu'un s'est infiltrer dans la maison à la recherche de quelque chose de précieux. Je finis par retrouver la réalité. Mes lèvres s'ouvrent et je m'effondre sur le sol en petite boule en entendant le bruit que je redoute le plus la porte qui s'ouvre.
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MessageSujet: Re: Je t'en prie dit moi que tu m'aime [ Gray ]   Je t'en prie dit moi que tu m'aime [ Gray ] EmptySam 5 Nov - 12:18

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« Grayson i love you. Fuck, putain de bordel de merde. »

Écarquillant les yeux difficilement, tant le soleil m'éblouissait, je regardai attentivement le réveil, que j'avais malencontreusement oublié de programmer la veille. En apercevant l'heure, mes paupières n'eurent pas besoin de plus de temps pour s'ouvrir entièrement. J'étais définitivement en retard, déjà depuis exactement dix minutes. Lançant ma couette par-dessus mon lit, je sautai de ce dernier afin de courir jusqu'à la salle de bain, dans laquelle ma tenue était déjà préparée et posée sur le lavabo. L'enfilant à grande vitesse, je m'observai en même temps dans l'immense glace, pour me coiffer parfaitement. J'étais enfin prêt après dix autres minutes et je gagnai alors le salon, dans le but de sortir de mon habitation. Je croisai Emily, assise dans le fauteuil devant la télévision, accompagnée d'un bon de céréales entre les mains. Elle avait l'air d'un petit ange. « A toute puce, je reviens dans trois heures. » lui dis-je en embrassant sa joue. Précipité, je sortis rapidement et dévalai alors les escaliers de l'immense appartement, à une vitesse incroyable. Porte d'entrée passée, je n'avais plus qu'à courir jusqu'au lieu donné. Tout en me dépêchant, je fouillai mes poches afin de trouver mon portable dans l'une d'entre elles et prévenir Yannie, celui que j'étais en train de rejoindre. J'étais bel et bien en retard, alors si je remontais jusqu'à ma chambre pour y prendre mon téléphone, juste histoire de l'avertir que j'allais arriver bientôt, ne servirait strictement à rien, étant donné que je le serais d'autant plus. De toute manière, j'allais parvenir au restaurant dans moins de dix minutes, j'espérais tout bonnement que mon frère avait eu la patience d'attendre plus d'une demi-heure. Une fois arrivé à l'endroit prévu, autrement dit au banc devant le restaurant dans lequel nous allions manger, je trouvai un Yannie prêt à partir, que je voyais s'en aller, un peu plus loin de la place assise. Je ne perdis pas plus d'une seconde pour le rattraper avec un petit air désolé. Il me dit que j'exagérais, mais qu'il avait quand même faim, alors il voulait bien tout de même manger en compagnie de son frère. Rentrant alors dans le fameux restaurant, nous commandâmes notre repas et patientâmes en discutant de choses et d'autres. Il évoquait ses durs cours de médecine, quant à moi je lui expliquai mon dernier coup d'hier soir, dans mon bar. Il écoutait distraitement, toujours un peu passionné par mes histoires de drague, m'enviait-il en fin de compte ? Je ne l'avais jamais vu draguer qui que ce soit, peut-être bien que oui. Du moins, je supposais que oui.

Après notre menu avalé, que d'ailleurs je lui avais payé pour me faire pardonner du retard, je l'accompagnai jusqu'à l'hôpital dans lequel il travaillait, comme il était prévu. Nous arrivâmes rapidement devant et je le quittai avec une étreinte et un petit sourire, tout en lui souhaitant une bonne journée. Ce n'était peut-être pas grand chose, mais j'avais énormément besoin de ce type de moments avec mon frère, surtout en ce moment. Il travaillait le jour, moi le soir, alors nous nous voyions plus tant que ça, raison pour laquelle j’insistais toujours autant de manger avec lui le midi, même si je devais me lever tôt et dormir peu. Certes je me réveillais à midi pour lui, mais je vivais en décalage, alors au final, je n'avais que cinq heures de sommeil. De plus, dorénavant, ses jours sont comptés, il allait bientôt mourir, je devais donc profiter de lui au maximum. Alors des moments comme ceux-là, peut-être banaux pour certains, étaient tous aussi magiques et importants selon moi. Mains dans les poches, je fis demi-tour dans le but de regagner mon appartement. J'allais sans doute me rendormir, en tout cas j'en eus pour environ une demi-heure de trajet, alors j'allumai mon ipod afin d'écouter de la musique pour faire passer le temps. Entre deux, je croisai quelques personnes que je connaissais, surtout des filles. Soit je les saluais, soit je bavardai quelque peu, ce qui rallongea mon voyage de plus d'une heure. J'étais enfin devant le bâtiment, j'ouvris la porte, montai les escaliers, me tins devant la porte, glissai les clés dans la serrure, appuyai contre la poignée, poussai la porte, posai mes clés sur le petit meuble à côté de cette dernière, fis quelques pas et stupeurs et tremblements. Mine d'étonnement, je cherchai des yeux le coupable de ce désastre. Mon appartement était en bordel, tout était retourné, d'autres choses étaient cassées. Que s'était-il passé ? Au moment où je n'en revenais pas, je vis gisant au sol, Emily en boule. S'était-elle fait attaquer, agresser ? Un cambriolage, sans doute ? Pourquoi se tenait-elle dans cette position ? J’accourrai jusqu'à elle, me mettant accroupi en caressant son épaule. « Je suis là Emily ! Quelqu'un t'a fait du mal ? On t'a agressée ? Qui a fait ce cambriolage ? Dis moi qui, j'appelle de suite la police. » Pourtant, sa tête était étrange, je ne ressentis aucune peur dans ses yeux. Juste une tristesse profonde ainsi que de la colère, de l'énervement. Elle avait l'air d'un grand démon, un petit diablotin.
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MessageSujet: Re: Je t'en prie dit moi que tu m'aime [ Gray ]   Je t'en prie dit moi que tu m'aime [ Gray ] EmptySam 5 Nov - 13:59

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Milly & Gray


Mon petit corps contracter sur moi-même en une simple petite boule semblable à du papier qui roulerait sans problème. Autours de moi gisait livre , composition et courrier habituel. Mes mains se mirent en trembler en serrant longuement mes meches de cheveux de blé , maladie incontrôlable qui me rapporte à ce genre de situation. De situation qui ressemble à de l'étourdissement , de la perte de contrôle ou encore de profonde tristesse qui se mélange à une colère horrible au risque de ne pas vouloir montrer une larme. Le salon avait été ma dernière victime. Mon estomac se serrait mon cœur s'assombrissait pendant cette instant et encore la tension n'était pas retomber. Moi qui habituellement était calme comme une image je pouvais me transformer en une bourrasque de vent. Un vrai ouragan qui venait de tout saccager sans le moindre remord. Cliquetis de la porte et mes prunelles s'agrandissaient . Avant même que la silhouette se présente je savais déjà même celui qui franchirait la porte. Je ne prie le temps que de faire un tour quart sur moi même pour faire face au sofa tout retourner. Mon esprit était tortueux à ce moment là et j'étais de la même force qu'un volcan qui n'attends que pour exploser. Je l'entendis. Sa voix qui réveillait qu'une bourdonnement dans mes oreilles. Paroles que rejetait ma tête et par le sentiment qui m'envahissait. Tout était bloqué. Je pus toute fois bien sentir ses doigts parcourir la peau de mon épaule. Ce simple geste me fit perdre le contrôle une fois de plus. Une seule seconde passa avant que ma main empoigne son poignet et le repousse violemment . «NE ME TOUCHE PAS !». Mon visage lui fit face laissant deviner mes traits déformée par l'instant. Des sourcils froncés , des pupilles qui n'attendent que pour décharger des éclairs de rage , mes lèvres pincés très mince qui commencèrent à trembloter un peu alors que mes dents rencontraient la chaire de celles-ci. Violence éperdu ce fut par la suite que je le poussa tout d'un lui loin de moi. Encore ma force de plume n'avait réussis à le faire bouger que d'un centimètre. Seulement ma main qui avait saisi la sienne peu avant je ne l'avais pas lâcher et je continuais de la serrer fort laissant peu à peu mes ongles pénétrer sa peau. Je lui faisais sans doute mal , mais je me sentais le besoin de lui renvoyer mes blessures me sentant comme une autre qui tombait dans un de ses filets. Je finis tout de même par le lâcher laissant quelque petite marque. Marque de tristesse et de frustration qui ressortait par une seule façon. Mes pupilles se projetaient sur lui tel que des couteaux prêt à s'enfoncer dans organe qui le fait vivre ce qu'on appelle le cœur. De mes pieds je repoussais les objets proche de moi afin de me faire de la place pour reprendre l'équilibre sur mes deux jambes faibles. Je m'enfonçais dans un puits sans fin en apportant tant de tendresse à un homme qui ne serra jamais me la rendre en retour. Il me voit comme une simple petite fille sans défense dépressive et bien trop perdu pour vivre seul dans un appartement. Facile de poser ces mots puisque je ne l'es jamais laisser lire à l'intérieur de moi. Je suis énigmatique et remplie de secrets comme une boîte de pandore. En destinant un amour envers son égard j'ai pris le choix de souffrir , mais avec une lueur d'espoir que cela change peut-être un jour. Malheureusement je ne suis qu'une pauvre gamine qui a encore besoin que de câlin réconfortant autours d'un feu avec un chocolat chaud. Pas plus venant de la part d'un homme de 23 ans qui me voit comme une bête esseulée , détruite par le temps , usée par la souffrance , perdu par l'aveuglante des moyens. « Il a qu'une personne qui m'a fait du mal et tu la connais très bien.». Je ponctuais mes mots de façon bien amère mélangé à mon accent de pure américaine qui parle français. Je pris soins de pousser la petite table de l'entrée contre le sol. Fracas peut-être éclat de verre contre le sol et je détalais vers la chambre la plus proche. À la plus grande surprise dans celle de Grayson . Moment de folie apaisée , mais encore facile à déclencher je me laissais simplement glisser contre le mur proche de la porte profitant ainsi du pure silence et de surement sa réaction stupéfaite.
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MessageSujet: Re: Je t'en prie dit moi que tu m'aime [ Gray ]   Je t'en prie dit moi que tu m'aime [ Gray ] EmptyMer 23 Nov - 15:05

Mes affaires étaient étrangement mises en bordel. Pendant que je m'inquiétais pour Emily-Ann, j'observai d'un œil inquiet mon appartement. Des cahiers et livres étaient ouverts, parfois arrachés, d'autres à l'envers ou dans une autre pièce d'où ils devraient être. Mon portable avait été malencontreusement claqué contre le mur et je le vis en pièces, au sol. Il y avait aussi mes notes de composition en musique qui défilaient devant mes yeux, un verre cassé. La table et le canapé étaient renversés. Et au milieu de ce merdier, ce chantier, ce lieu de crime, se tenait recroquevillée sur elle-même, cette petite. Avait-elle peur ? Elle avait en tout cas l'air très énervée, je pouvais le lire facilement dans ses yeux. Je pensais que quelqu'un avait tenté de lui faire du mal, ou que peut-être on lui en avait vraiment fait. J'avais certainement tort, néanmoins vu l'état du lieu, de drôles de suppositions venaient jusqu'à mon cerveau. Violée, frappée, menacée ? Nous pouvions réellement tout s'imaginer avec une scène pareille, un appartement de la sorte, désastreux. Cependant, peu importe ce qui lui était arrivée, la voir comme ça m'effrayait et j'oubliais durant quelques secondes mon habitation afin de me concentrer sur elle. Qu'avait-elle, bon Dieu ? Quand je tentais de la rassurer le plus tendrement possible, elle m'envoya paître, en quelque sorte. Elle retira mon bras de son épaule et me demanda très méchamment et violemment de ne plus la toucher, tout en me poussant pour que j’atterrisse plus loin. Elle m'avait aussi planté ses ongles dans ma peau et je peux l'avouer que ça m'avait fait très mal. D'ailleurs, je lui exprimais clairement. « Putain ! Mais qu'est-ce qui ne va pas chez toi ?! » Je n'avais pas fait attention, en disant une telle phrase, à son problème. Cette fille n'était pas bizarre, elle était juste atteinte d'une maladie appelée bipolarité. J'avais très souvent eu le droit à ses crises, mais jamais elle n'avait rendu mon appartement dans un tel état. Au fur et à mesure des jours, elle avait cassé toute ma vaisselle, seulement ce n'était qu'un verre toutes les semaines. Alors que cette fois, elle avait tout détruit. C'était un champ de bataille et je ne comprenais pas ce qui lui était arrivé, pourquoi donc c'était pire que les autres cas. Qu'avait-elle appris pour qu'elle soit autant fâchée ? Parce qu'elle avait l'air d'en avoir contre moi, comme si j'avais fait quelque chose de grave. A terre moi aussi, je l'observai alors et elle me parut très étrange, très frustrée, très... triste, mais très en colère. Une tristesse colérique. Elle me cracha ensuite que quelqu'un lui faisait du mal et que je la connaissais très bien. Les seules personnes que je pouvais lire comme dans un livre ouvert, c'étaient Yannie et Elisa. Et encore ! J'avais parfois des doutes sur certains points pour ma meilleure amie. Vu que je voyais mal mon frère faire souffrir quelqu'un, et qu'Emily ne côtoyait pas Elisa, j'en conclus tout simplement que cette personne, c'était véritablement moi. Qu'avais-je donc fait ? Je tentais de trouver une raison d'une haine pareille, mais aucune ne venait à mon esprit. Peut-être qu'elle allait m'éclaircir rapidement dans de telles interrogations. J'avais toujours été gentil et protecteur avec elle, je n'avais jamais été méchant ni eu de remarques déplacées, même sur son problème. Je l'avais même dit à Yannie, mon frère, que ça m'attristait qu'elle ait des crises. Réfléchissant encore, je la vis se lever afin d'atteindre ma chambre, commençant à pleurer. Elle s'isola dans la mienne et je ne pus que la suivre. Elle avait fermé la porte, signe de souhait de rester seule. Sans doute aurais-je du entendre son désir, néanmoins je n'avais pas envie. Doucement, je lui demandai : « Emily... je peux rentrer ? Ne sois pas fâchée et explique moi. ». Aucune réponse. Je décidais d'entrer car j'avais vraiment peur... qu'elle se jette par la fenêtre, ou un truc comme ça. Quoi ? Elle avait dix-huit ans et sa réaction faisait de moi quelqu'un de stupéfait et inquiet. Je m'imaginais de drôles de scénarios, pas de ma faute. Je poussai délicatement la porte, au cas où elle se trouvait derrière, et je l'aperçus collée au mur, assise par terre. Je m'approchai sûrement d'elle, m'asseyant par ailleurs juste à côté, au risque de me faire pousser une nouvelle fois. « Au lieu de gueuler et de foutre mon appartement en bordel, ainsi que mon portable, tu m'expliquerais pas un coup ? » Rien de mieux que les mots.
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MessageSujet: Re: Je t'en prie dit moi que tu m'aime [ Gray ]   Je t'en prie dit moi que tu m'aime [ Gray ] EmptyVen 25 Nov - 5:28



La force de ses bras parsemées de tatous laissant dégager d'une chaleur enivrante lors d'un câlin apaisant. Voilà ce qui m'achevait de plus en plus. Créature esseulé venu d'un autre univers sauver par une simple personne qui ne saura jamais lui donner le profond des sentiments d'une jeune fille complètement innocente et aveugle par la beauté des choses. Que les battements de mon coeur faisaient rage à chaque fois qu'il me donnait de la simple affection comme à une soeur. La même personne qui partage ton sang. Je venais tendre une oreille parfois au niveau de sa poitrine , mais je n'entendais pas le doux sons que j’espérais à chaque fois. Pourtant je suis au bout de ses doigts , un vrais pantin qui tient à chaque mot à chaque phrase complètement contrôler par des files invisibles. Ses mains chaudes qui avait prit les miennes glacée par le grand froid de l'automne qui amorçait l'hiver. Je pourrais vous dire chaque détail de cette journée , passant par le banc presque givrée aux feuilles qui volaient dans la brise hivernal dernier moment de vie de la nature avant un profond sommeil. De ce qu'il portait de ses cheveux ébouriffé soigneusement. Corps à moitié vivant l'aire de paladin chaque membre venait de glisser contre le mur. Le sol bousculait ma chute pour finir en une boule de rage de peine de haine. De tristesse certes , mais aucune larme ne pouvait perler sur mes joues. Sans doute l'impossible qui arrivait dans des moments très rares. Je sentais tout de même trembler de toute part , perdre le contrôle une fois de plus alors que je reprenais mon calme tranquillement. Mon esprit restait agité dans son tortueux labyrinthe presque arrivé à la sortie. Il ne faut que quelques minutes , quelques secondes , un simple silence et tout redeviendrait classer. Voilà ce qui arrive quand on s’attache. Quand on sens le besoin d'avoir une personne à nos cotées . le besoin de respirer via cet être. Mes parents n'ont jamais été là la seule personne qui est réellement porter un amour pour moi c'est ma grand-mère. Elle flotte toute fois sur un nuage ce qu'on appelle le paradis lorsque notre âme quitte notre corps pour le repos éternel. Un souvenir de son dernier baiser sur mon front suivit d'un je t'aime languissant presque comme sur le Adieu. Rempli d'amour. Je raclais ma gorge et j’espérais que un de ces je t,aime franchisse mes tympans mes provenait de la voix de l'homme qui se trouve de l'autre cotée de la porte. J'entendais ces mots , ces prières , la révélation de ma colère , les réponses aux énigmes que j'affiche. Mes prunelles fixaient la poignée de porte . Elle tourna et enfin la seule chose qui nous séparait le simple morceaux de bois venait d'être franchi. Mon visage s'enfonça dans le creux de mes genoux suivit d'un nuage de mèches blés qui tombait comme un bouclier . Sans même levée un œil je pouvais le sentir qu'il s'approchait. Comme si chacun de mes sens étaient en alerte à chaque de ses mouvements , de ses pas. «Tu crois que je le fais exprès ? Tu crois que je contrôle ça comme je veux. Non pas du tout justement ! Ça explose tout seul OK ! LÂCHE MOI JE SUIS UN MONSTRE.» Monstre terme que j'employais depuis mes 16 ans. Depuis que on met diagnostiquer comme .tant bipolaire. Les gens peuvent avoir un style différent , une façon de vivre différent , mais moi je suis classer comme étant la folle. Une personne non fréquentable. C'est à peine si ma mère m'a adresser la paroles ces dernières années. De peur de me faire exploser , d'accrocher quelque chose de fragile ou encore d’entrouvrir une plaie. Plus je le sentais proche plus je sentais que je m'embrouillais de nouveau. Boule de feu en combustion. Mes pieds donnèrent un coup sec sur lui en le repoussant toujours pareil à un enfant qui se débat. «VA T'EN ! VA T'EN !». Je me permis pour ne des première fois de le fixer. Plonger dans ses pupilles , mais ne voulant pas lire le contenu de celle-ci , mais bien lui montrer la profondeur de ma douleur par le moment. Réaction excessive ? Sans doute , mais voilà ce qui me caractérise. C'est écrit dans le ciel que mes mots que je venais de cracher ne suffirait pas à le faire déguerpir. Prenant juste l’exemple des mainte fois qu'il est venu me chercher de nouveau sur le banc du parc lors de mes crises. Grayson n,a pas froid aux yeux si bien que j,ai peur qu'il finisse par pouvoir m'analyser sans problème. Ma gorge se serrait et la douleur s’intensifia.. Mes yeux s'embrouillaient laissant ceux-si papilloter comme un papillon. Mes bras passèrent autours de mon ventre le serrant de toute force pour ne rien sentir. Ailes brisées tomber la face contre terre ma voix d'enfant s’élevait de façon saccader rude. «Non tu ne me feras pas pleurer. Non tu ne me feras pas pleurer. Non pas pour de simples sentiments...»Chuchotement qui se fit freine par une première larme. Une larme ça équivalait à une partie d'âme qui venait de s'envoler...Un rêve piétiner , un espoir égaré.
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