Le jour de mes seize fut le jour le plus – je n'ai pas de mot pour le décrire – je vivais depuis presque toujours avec ma tante et mon oncle et donc mes cousins. Je le savais évidemment. Mais le jour de mes seize ans, alors que nous étions tout les cinq autour de la table, ce beau fraisier avec seize bougies dessus. Des paquets cadeaux posés sur la table, attendant que je l'ai ouvre. Mais au lieu de ça, avant d'ouvrir ces cadeaux, ma tante me tendis une enveloppe, je l'attrapais, dessus était marqué Pour ma fille .... Déjà je regardais ma tante intriguais et surprise et je lui dis « Nanou c'est quoi ça ? ». Depuis toute petite j'avais pris l'habitude de l'appeler Nanou, je ne sais pas pourquoi c'était juste comme ça. Elle me regarda d'un air protecteur, maternelle, les larmes aux yeux et d'une voix basse, calme, tremblotante elle me dit « Ma chérie, avant de rejoindre les anges, ta maman m'a donnée cette lettre à te remettre le jour de tes seize ans ! Tu l'ouvres quand tu veux ma douce ! ». Je l'a laissée sur le côté, une envie folle de l'ouvrir mais une peur bleue aussi de l'ouvrir. On fêta mon anniversaire. A tout dire, je n'avais aucun souvenir des six premières années de ma vie. Je ne me rappel plus ce qui s'est passé. Mais ses années là sont un gros trou noir. Je ne me rappel de rien. Et malheureusement même plus de ma mère et de mon père. Avais-je seulement un père ? Ma tante et mon oncle n'ont jamais voulue en parler et je crois qu'aujourd'hui j'allais peut être enfin de le découvrir. J'ouvris mes cadeaux et on mangea le gâteau. Et sans trop prévenir, en plein milieu du gâteau. J'attrapais ma lettre et filais dans ma chambre. Pendant cinq bonne minutes, je restais là, puis je trouvais le courage d'ouvrir l'enveloppe et de commencer à lire cette lettre. Mes yeux commencèrent à lire ;

Ma chère Mina,

Si tu lis cette lettre, c'est que tu as déjà seize ans. Tu es grande, tu dois être si belle. Tu étais déjà magnifique, un vrai petit ange et aujourd'hui tu es en passe de devenir une femme et donc en âge de connaître la vérité. Et toute la vérité. J'ai fait promettre à ta tante de ne rien te dire, au sujet de tout ça. Je voulais que ce soit moi qui te l'apprenne même à travers une lettre, des lignes, des mots. Je ne sais pas l'impact que cela aura sur toi. Mais sache, même si je pense que tu le sais déjà, que ta tante et ton oncle et tes cousins seront là pour toi.

Par quoi commencer mon ange. Il faut déjà que tu saches que quand tu es arrivé, tu n'étais pas prévue, mais ton arrivés ma remplie d'une joie sans fin. Je ne t'attendais pas, tu es arrivée, et tu as comblée ma vie. Avec ton père, Aymerick, nous voulions t'élever dans les meilleurs conditions. Mais pour être honnête, au départ nous y sommes arrivés, oui tu étais une petite fille heureuse, innocente. Tu sais pourquoi on t'as appelée Mina ? Tout simplement parce que ton père et moi étions fan de Dracula et Mina était fiancé au clerc de notaire Jonathan et quand elle a rencontrée le comta Dracula, il est tombé sous son charme, elle se retrouva au milieu d'un amour doux avec Jonathan qui était un humain et cette passion dévorante qu'elle éprouve pour le comte. Mina ma douce Mina, ne nous en veux pas. Et si tu as l'occasion lit des livres sur Dracula, tu y découvriras une histoire d'amour hors norme et magnifique. Enfin je m'égare ma douce. Ton père et moi n'étions pas des gens biens. Ton père est tombé dans le trafic, un mauvais trafic. Tu comprends ? Et j'aimais ton père et pour le protégé, je suis tombée avec lui !

Tu avais six ans quand, ils sont arrivés. Ils sont rentrés dans la maison, tu dormais. Cela t'as réveillée. Tu es descendue au mauvais moment, ils abattaient ton père devant toi. Je t'ai vue. Je t'ai attrapais et je suis partie avec toi. Ta tante qui habitais tout près. Je savais que cela arriverais un jour. Avant de te déposer chez ta tante, j'ai écris cette lettre. Je t'ai déposée chez elle et lui est remis la lettre. Si tu l'as lit, c'est que je n'ai pas survécut. à ça. Je suis désolée ma fille adorée. Retient que je t'ai aimée, je t'ai chérie et que quand j'ai rendue mon dernier souffle je ne pensais qu'a toi.

Je sais que ta tante prendra soin de toi. Regarde a l'intérieure de l'enveloppe et rappel toi.

Je t'aime de tout mon cœur mon ange.

Ta maman

Les larmes pleines les joues qui semblaient couler sans pouvoir s'arrêter. Je regardais à l'intérieur et découvrit une photo. Un photo de nous trois. Mes parents et moi petite. Je ne me souvenais même pas d'eux. Je pleurais de plus belle. Ma tante rentra dans la chambre, s'assit à côté de moi. Je lui tendit la lettre, elle l'a lit et pleura elle aussi. Je me blottit contre elle. Elle me dit la voix tremblante « Elle t'aimais ma douce, plus que tout, ta maman était une personne merveilleuse, généreuse, pleine de vie, souriante, tu lui ressemble beaucoup Mina ! Tes souvenirs reviendront ma belle ! ». Je l'espérais. Puis pendant des heures, je lui est posée des questions sur ma mère et elle y a répondu. Les souvenirs me revenaient en rêve. Enfin je revoyais des choses en rêve, mais rien qui puisse me faire me souvenir réellement du moins rien n'est clair.





Paris, oh Paris, si belle capital de France. A mes dix sept ans, ce fut la première fois que je posais mes pieds sur ton sol et je ne le regrette pas du tout. Mon oncle était muté en France et nous l'avons suivit. Même si au départ je n'étais pas d'accord, j'ai appris à te connaître Paris, et j'ai appris à t'apprécier et aimer vivre parmi ton peuple. Je vivais au jour le jour, je ne voulais pas qu'aujourd'hui s'arrête. Pleine de vie. Je profitais de ma vie à fond et le fait toujours. La vie est si courte que jamais je ne permettrais de ne plus y croire, de plus espérer. Ma vie je veux la vivre à fond, pour ma mère, pour mon père. Paris, oh Paris, je dois te remercier, tu m'as fait renaître, c'est grâce à toi, à ta folie, ton romantisme que j'ai pu devenir comme ça. Tu m'as mis ça en tête, Vivre, et depuis ce jour là je n'ai pas cessé de Vivre, vivre à fond mes journées, profiter de chaque minute, de chaque seconde. Mais on dit toujours qu'un bonheur n'arrive jamais sans un malheur. J'avais dix huit ans, quand en rentrant chez moi après les cours, je découvrit mon cousin, allongé par terre inerte. J'ai couru, je l'ai attrapé, il respirait très faiblement. J'ai hurlée pour qu'il se réveille. Mais rien n'y fit. Ma tante et mon oncle était partit pour trois semaines, très loin d'ici. Les larmes coulaient le long de mes joues. J'attrapais mon portable et appelé les secours. Cinq minutes après ils étaient là. Je tenais fort mon cousin contre moi. J'avais perdu mes parents, je ne pouvais pas perdre celui que je considérais comme mon frère. Il le conduisit à l'hôpital je l'ai suivi. Son état était critique. Et ma tante et mon oncle que je n'arrivais pas à joindre. Ils m'avaient dit que niveau communication ça allait être quasi impossible mais ce n'était le moment. Je réessayais une nouvelle fois alors que je faisais les cents pas dans la salle d'attente depuis au moins trois bonnes heures. Enfin j'entendis « Mademoiselle Sullivan ? ». Je me retournais vers le jeune infirmière et de suite je paniquais et je dis « Il va bien ? Il va s'en sortir ? Il a quoi ? Il est comment ? ». Elle soupira et me dit « Il va bien ! Il a fait une overdose ! On lui a fait un grand lavage d'estomac et tous ce qu'il faut ! Il est réveillé vous pouvez aller le voir ! On le garde encore deux jours pour être sûr ! ». Soulagée, je soupirais.

Je filais droit dans sa chambre, j'entrais comme une furie et je lui criais « ESPÈCE D'ABRUTI ! QU'EST-CE QUE TU AS FAIT ? QU'EST-CE QUE TU AS PRIS NON DE DIEU ! MERDE LO' ! TU AS INTÉRÊT DE ME RÉPONDRE ! ». Il plissa les yeux et posa sa main sur sa tête et dit d'une voix pâteuse « Pitié arrête de crier ! J'ai un mal au crâne pas possible !! ». Je le foudroyais du regard et je dis d'une voix tout aussi haute « TU OSES DIRE QUE JE CRIE ET QUE TU AS UNE MAL DE CRÂNE ! PUTAIN ANDREW QU'EST-CE QUE TU AS PRIS ? ». A son tour il me foudroya du regard et me dit « MERDE ok Mina ! Qu'est-ce que ça t'avanceras de savoir que je me drogue ? ». Comme si je n'avais pas vécut assez de choses comme ça pour qu'en plus je découvre que mon cousin, que je considère comme mon frère se drogue. Les larmes me montèrent aux yeux je calais mon regard dans le siens et je dis d'une voix plus calme cette fois-ci « Pourquoi Andrew ? Si tu savais la peur que j'ai eu à cause de tes conneries ! Te voir allongé par terre à moitié mort ! An' merde tu m'as fichu une de ses trouilles ! Je … ». Je ne finis pas ma phrase, parce que je venais de remarquer que les larmes coulaient, une fois de plus, j'étais bien trop fragile. Il ouvrit ses bras et j'allais me blottir contre lui. Ma tête posé sur son torse. Il m'entoura de ses bras et me caressa les cheveux et me dis « Je suis désolée Rose ! Ce n'était pas prévu ! Désolée cousine de ma vie ! Je ne voulais pas te faire peur, te blesser ! Je vais arrêter Mina je te le promet, je vais essayer ! ». Il sortit deux jours plus tard. Et je l'aidais à arrêter. Autant dire une très très dure tâche. Je ne sais pas si un jour j'y arriverais à bout. On a décidé de le cacher a ses parents. Ainsi c'était mieux. Et ma vie continua dans cette douce capital.




Mina bouge, la fête va commencer ! Biz Emy !. Une fête, oui à vingt ans, j'étais du genre fêtarde. J'aimais allée à des fêtes. Et une importante m'attendais. Un coup de rouge à lèvres et je filais. Ma tante me chopa avant de partir, derniers mots de précautions. Je souris et acquiesçais. Je partie avec Emy qui m'attendais dehors dans la voiture. Et on fila. Je dansais, je buvais. Je m'amusais, je profitais de toute ma vie. On avait qu'une vie après tout. J'ai rigolais, j'ai bien bue, j'ai draguée, j'ai jouée, et il fut l'heure de partir. Six heures du matin. Emy bien éméché aussi pris le volant de la voiture, la musique battait son plein dans la voiture. Nos deux voix fausse chantèrent les chansons. Un chien traversa devant nous tout un coup. Emy tourna le volant et elle perdit le contrôle. Je ne me souviens plus de ce qui s'est passé après. Tout ce que je me rappel c'est de sa voix rassurante qui me disait « Tout ira bien ! Ne bougez pas ! ». Et moi lui dire « Mais je ne vois plus ! Je vois rien ! Aidez moi ! Je ne vois que du noir ! ». Son contact rassurant. Et puis ensuite plus rien. Mon réveil à l'hôpital, à moitié noir. Des ombres floues, des couleurs fades. J'ai eu beau cligner des yeux rien n'y fit. Je me mis à paniquer. Et je ressentie ce même contacte sur mes épaules, rassurante, sécurisante. Et sa voix me dit « Doucement ! Lors de l'accident de voiture, vous avez reçue des éclats de verres dans les yeux ! Vous êtes malvoyantes ! Je suis désolée Mina ! ». Non pas possible, non non non non non non non. Il me prit dans ses bras et me dit « On va vous aider Mina je vous le promet ! Je suis Adam et tout ira bien ! ». Emy elle était morte sur le coup.

Adam ne me quitta plus. Je suis partie vivre dans son appartement sept mois plus tard. Chez moi tout étais devenue impossible. Il m'appris énormément de chose. Me déplacer, lire, écrire, et toute ces petites choses. Il me réapprit à vivre. Il y a un an et demie. Il arriva à la maison avec un chien, je ne le voyais que peu et flou mais je l'adorais déjà. Adam me dit « Je te présente Alvin ! C'est ton chien maintenant, il t'aiderais dans toute les choses de la vie courante ! ». C'était un magnifique berger allemand. J'ai appris à travailler avec lui et maintenant tout roule. J'ai appris à faire ma vie avec ça. Et aujourd'hui je vis comme si j'étais voyante. Je vis ma vie à fond sans regarder derrière. J'ai aujourd'hui vingt trois ans et pleine de vie, pétillante. Adam je l'aime mais je ne lui est pas encore dit. Il est tout pour moi. Il est ma Renaissance … Mon Amour. Mais je ne sais pas ce que lui ressent. J'attends d'avoir le courage de lui en parler, de lui dire.