ATTENTES ▲ « Je sais pas où je vais. Je sais encore moins ce que je fais. Mais je sais que je le fais parce que le vent m'a murmurer d'avancer le temps d'avoir le déclic. Celui qui fait de nouveau fonctionner la machine à vapeur de l'esprit et le réveille le maestro de l'orchestre du cœur. » REALITE ▲ Monsieur Defos, nous avons le regret de vous informer que votre candidature pour [...] Connard reste entre les lèvres, la feuille froissée tombe, comme au ralentit, sur le sol mal ciré de l'appartement exiguë. Ils disaient tous, la bouche en cœur, Paris c'est magique. Paris t'offre la vie. Mais, Paris l'usurpatrice, la mauvaise, la menteuse. Paris que des conneries.  AUBE ▲ Il y a le bruit de fond de Paris qui se lève, de l'autre Paris qui se couche. Le ciel zébré de rose, de violet, de bleu. Patchwork de magnificence, sublime simplicité. Les lettres glissent dans les boîtes, presque à l'aveugle, ses yeux fixant l'horizon qui laisse déjà poindre le soleil. C'est un jour de plus, une nouvelle aube qui s'éveille. L'éveille.  SITUS INVERSUS ▲ l'illusion de l'homme, semblable aux autres mais unique. l'illusion du corps, normal mais différent. l'illusion du cœur, pas à gauche mais à droite. L'anormalité dans sa normalité. Muette et invisible pour ceux qui croient tout voir.  PAPIER, CORPS, ENCRE & PEINTURE ▲ Les mains noircies, rougies, violacées. Colorées. Puis dessinent les infimes parcelle d'un coin de monde nommé Paris. Une entreprise personnelle que personne vraiment ne voit, ni ne connaît totalement. Des petits bouts de rien dans un grand tout, dessiner le monde utopique dans la réalitée cassante. MODESTE ▲ modeste du cœur, de l'âme, du porte-monnaie. Sans passé qui lui tient à cœur, sans avenir qui semble se dessiner, juste un présent entre pauvreté et demi-pauvreté. Pas de richesse en vue. Juste une réserve douloureuse face à un monde grand, trop grand. Énorme pour ses bras incapables de l'enserrer pour y vivre. Modeste parce qu'il se vante pas d'y survivre quand bien même est-ce difficile. INSOUCIANCE ▲ Isa, tu m'lâches pas hein ? - Garde ton souffle, à trois, on court. Sourire espiègle ancré sur ses lèvres de gosse, plus vraiment enfant, pas totalement adulte. La main s’agrippe à la sienne et ses jambes tire l'acolyte loin de cette terrasse de barre. Par désir de se sentir libre. Par manque d'argent aussi. Entre l'envie et le besoin. Un café trop cher, des sous à conservé. La seule porte de sortie, c'est l'adrénaline qui fait vibrer le temps de quelques secondes. Mais l'acolyte est gentil, il a laissé dix centimes de pourboires. Pour se faire pardonner du sale coup. huitième point ▲ écrire ici. neuvième point ▲ écrire ici. dixième point ▲ écrire ici.