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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Julian-Kaspar « nothing about me is typical. »

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MessageSujet: Julian-Kaspar « nothing about me is typical. »   Julian-Kaspar « nothing about me is typical. » EmptyMer 28 Mar - 7:27


Julian-Kaspar Stacey Blake Guillem

❝ personne n'est vraiment fou, ou alors, tout le monde l'est complètement. ❞




ye m'aime, pas toi?

J'suis né à Oslo, en Norvège il y a 25 ans et on m'a appelé Julian-Kaspar Stacey Blake Guillem. Je suis d'origine Norvégiennes. Dans la vie de tout les jours, je suis aujourd'hui professeur titulaire d'histoire. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis hétérosexuel avec une forte tendance pour les hommes, j'suis également plus ou moins en couple et j’le vis bien. Je fais parti des La Javanaise et j’en suis particulièrement fier. On m’dit que je ressemble souvent à Shiloh Fernandez et je remercie tumblr.
je veux en savoir un peu plus.

N'essaye même pas de lui parler de mariage, bordel ! il a eu droit à une expérience désastreuse et plus jamais il ne recommencera. ⇝ d'un caractère plutôt calme, les expériences l'ont endurci et l'ont rendu aigri et amer. il n'est plus le même qu'autrefois, Julian est devenu colérique, il déteste qu'on l'énerve et a tendance à se laisser très vite emporter. ⇝ il a quitté sa bulle très récemment, parfois, lorsqu'il se regarde dans une glace, il se surprend à envier l'homme qu'il était : enjoué, heureux, libre et sans contraintes. il se surprend même à détester l'homme qu'il est devenu. ⇝ tous les soirs, avant de se coucher, il regarde par la fenêtre de sa chambre et pense à Oslo, depuis quelque temps, sa terre natale lui manque. ⇝ il va tous les jours marcher près de la Tour Effeil. il ne supporte pas d'être Parisien et de ne pas profiter pleinement de cet emblème. ⇝ il est amoureux fou de la même personne depuis plus de 20 ans, le problème, c'est qu'il s'est égaré en chemin, aujourd'hui, ils essaient de se retrouver mais Julian est trop maladroit et beaucoup trop amoché pour faire à nouveau confiance. ⇝ son époque junkie révolue, il est aujourd'hui posé, plus stable et réfléchit. son nouveau poste d'enseignant lui a fait ouvrir les yeux sur l'importance de ses responsabilités même s'il n'est pas contre un rail de coke le temps d'une soirée. ⇝ il déteste les pieds. ⇝ il ne sait pas nager, ça remonte à son enfance et il n'a jamais eu la chance d'apprendre. il a eu l'opportunité en égypte lors d'un voyage mais s'y est finalement refusé. Julian est incroyablement peureux lorsqu'il s'agit d'eau. ⇝ il adore Paris la nuit, c'est stupide mais il adore aussi Paris sous la pluie et Paris sous la neige. il déteste les jours trop ensoleillés et préfère sortir en plein déluge que lorsqu'il fait trop chaud. ce qui le gêne, en fait, c'est d'exposer son corps qu'il trouve souvent trop frêle et blanc, il préfère s'habiller chaudement et éviter les bermudas. ⇝
et toi, et toi, et toi ?

votre pseudo sur le net ⇝ c'est sunshine.kiwi. Où avez vous connu OLLP ⇝ autrefois grâce à bazzart et puis maintenant, parce que j'y suis depuis un bout de temps. Age ⇝ bientôt 22 ans. Présence sur le forum ⇝ un maximum. Votre avatar ⇝ shiloh fernandez.
Pour nous aider
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[color=#0080FF]▬▬[/color] <b>Shiloh Fernandez</b> ◈ Julian-K. Guillem





Dernière édition par Julian-Kaspar Guillem le Mer 8 Aoû - 16:37, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Julian-Kaspar « nothing about me is typical. »   Julian-Kaspar « nothing about me is typical. » EmptyMer 28 Mar - 7:54



ohlala paris
❝ il était une fois ... ❞



La musique est forte, assourdissante. Mon Coeur tambourine contre mes tympans, mon estomac se soulève. J'ai quitté la terre ferme depuis bien trop longtemps pour m'en rendre encore compte. Je n'ai pas chaud, il fait frais. Mes poils se hérissent, mon corps tremble, mes muscles sont crispés. Je ne devine pas même l'endroit où je me trouve mais cette étrange impression de légèreté me fait prendre conscience que je ne suis pas debout, mes jambes ne supportent pas le poids de mon corps. Non ! Je suis allongé, j'en suis certain. Face à moi, les formes dansent, tout se ressemble. Je plisse les yeux, je souris malgré moi. Du bois, non, du béton ! Je ne sais pas, je ne sais plus. Je ferme les yeux, et mon corps s'évade un peu plus, je quitte la terre. Je vole, je suis léger, je suis l'air, je suis le vent. Mon esprit vagabonde, je vois des reflets, j'entends des voix. Et brusquement, j'ai sept ans, à nouveau…

Elle est triste, je le devine à son regard, il est éteint. Elle est livide, son visage est pâle, ses muscles tremblent. Elle me fait de la peine, lui me fait pitié. Je les déteste lorsqu'ils se disputent, je me déteste quand je les surprends. Alors je la regarde, je lui esquisse un fin sourire et j'essaie de la réconforter en posant dans ses yeux un regard attendri, candide. Je ne suis qu'un enfant, bon sang ! Et lorsque je m'approche trop près d'elle, j'ai l'impression qu'elle ne me voit pas, qu'elle ne me regarde pas. C'est pourtant bien sa main qui se pose machinalement sur mon épaule, c'est bien son regard qui cherche le mien et sa voix, aussi timide et névrosée soit-elle, qui me murmure « ne t'en fais pas mon cœur, ce sont des affaires de grandes personnes. tu n'y es pour rien. retourne donc t'amuser… ». J'ai l'impression qu'elle me parle plus pour se convaincre elle-même qu'il n'y a rien d'anormal dans le fait de se battre continuellement avec son mari, j'ai parfois même l'impression qu'elle essaie de se convaincre que tout est de sa faute, qu'elle le mérite pas. Bon sang, parfois, j'aimerais pouvoir la secouer, si seulement j'en avais eu le courage. Je n'avais que sept ans, et je voyais tout ce en quoi je croyais partir en fumée. Je me souviens lui avoir souri, je me souviens même avoir posé ma main sur son épaule et lui avoir murmuré dans un sanglot qui s'écrasait contre mon palais combien je l'aimais…

L'image disparaît, le sol me heurte à nouveau, la réalité me frappe, violente, amère. Je sursaute, je plie les coudes. Mes bras cherchent appui sur le sol et mes jambes se replient, je me retourne, je ne vois plus rien que la moquette vert militaire qui orne mon salon. A cet instant précis, je me jure de changer le sol de ma baraque, cette couleur est dégueulasse. Je me sers du peu de force qu'il me reste pour me lever, la tête me tourne, les ennuis commencent. « Tu n'es qu'un crétin, putain ! » cette voix rauque, graveleuse et obscène, c'est la mienne. Je l'entends mais je ne la sens pas, comme si j'assistais, spectateur, à cette scène pitoyable dans laquelle mon corps était l'acteur principal. Je gémis, je soupire. « Bordel, où sont passées mes chiottes. » Ma voix raisonnait dans l'appartement, dans cette cage, ce taudis. Je m'agrippai au premier meuble qui s'avança vers moi et brusquement, ma tête tourna, mes jambes vacillèrent… Mon esprit s'engourda et mon corps rencontra un mur, un nouveau choc, tout aussi violent que le précédent. Dans un état second, j'entends sonner, j'entends frapper. Je n'attends personne. « Y a personne, allez vous faire voir. » m'entends-je crier avant de m'effondrer sur le sofa. Exit cette légèreté, je me sens si lourd à présent. La porte s'entre-ouvre, puis s'ouvre. Une forme, d'abord indistincte. Puis la silhouette s'affine et les traits deviennent plus précis. J'écarquille les yeux, j'ouvre la bouche mais aucun son n'en sort.

« Putain Kaspar c'est quoi ton problème ? » Qu'est-ce que ça peut bien lui foutre, pourquoi est-ce qu'il me pose la question ? Et pourquoi est-ce qu'il continue à traîner avec moi s'il trouve que j'ai un problème ? Et pourquoi je continue de le voir puisqu'il m'énerve autant, aussi souvent ? Je suis stupide, simplement stupide. Complètement aveuglé par cette image erronée que j'ai de lui. J'ai tendance à l'idéaliser, je devrais faire attention. Mais il s'agit de Cheshire, pas de n'importe qui bon sang ! Alors je lui souris, je jette son joint sur le sol et l'écrase du revers de mes mocassins. Je suis teigneux, le pire dans tout ça, c'est que je ne le suis qu'avec lui. Il est pour moi la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivée. Bon sang, quand je nous revois, à l'époque du lycée. Cette jalousie maladive qui m'avait bouffée tout ça parce qu'il traînait avec d'autres gens que moi, tout ça parce qu'il m'avait échappé, parce que je l'avais abandonné. Quand je nous revois, à cette douce époque de notre adolescence. Nous partagions tout, nous nous disions tout. Nous étions tout, tout l'un pour l'autre. Je crois qu'invariablement, il est toujours mon tout, mais je ne le lui dirais jamais. J'ai bien trop d'égo et puis, je suis bien trop fier pour oser admettre que j'ai besoin de quelqu'un dans la vie. L'amour, je n'y crois même pas, je n'en parle jamais. Pourtant, il y a dans les yeux de Chesh' quelque chose que je ne connaissais pas, quelque chose qui me rend parfois dingue, dingue de lui, mais aussi ivre, de colère, de haine. Je l'aime Chesh', à en crever. J'lui donnerais un rein s'il fallait alors parfois, je joue les têtes pensantes pour lui éviter les conneries. Le plus drôle, c'est que parfois, je me dis que s'il est devenu aussi débauché, c'est sûrement ma faute. Je n'ai jamais été d'une grande psychologie et puis, je prends toujours les choses comme elles viennent, sans me poser de question. Un jour bourré, le lendemain en costume pour un rendez-vous avec un client important. Je suis lunatique, et ça, seul Chesh' l'a compris... d'ailleurs, dans mon monde, y a de la place que pour lui, pour son sourire et son soutien. Les autres, je les emmerde. Alors forcément, parfois, quand je le vois se "foutre en l'air" avec du shit, des joints ou de l'alcool, je joue les grands frères soulants, mais il sait que je le fais pour lui... Je le regarde, sourire taquin, j'écrase sa clope en secouant le visage. Il a l'air énervé, peu importe. Je lui dis sur un ton calme qu'un jour il me remerciera, je l'espère...

Cette silhouette, je la reconnaîtrai parmi milles autres. C'est Chesh', il s'invite chez moi comme personne ne le ferait. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu cette envie folle de me déchirer la gueule ce soir, toujours est-il que c'est lui qui vient à mon secours, j'en suis persuadé. Alors quand je sens ses bras me soulever, je m'y abandonne. Je sais qu'il ne me fera jamais de mal. Je le laisse me pousser jusqu'au pieu, tant pis, au summum du ridicule, je le laisse même me déshabiller sans me plaindre et puis, je le laisse me coucher... Et là, je m'endors... Tranquillement ! Parce que dans la solitude de ma triste existence, je sais que je ne serais jamais seul. Peu importe tout ce qui m'est arrivé, peu importe mon caractère décalé, ma façon particulière de vivre, je sais qu'à mes côtés, j'aurai toujours cet ami dévoué prêt à tout pour moi, tout comme je serais toujours prêt à tout pour lui. Alors en fermant les yeux, je remercie le ciel de l'avoir un jour mis sur ma route et là, je me laisse partir, je m'endors. Je sais que demain, la journée pourra être pourrie, je sais que l'avenir pourra être incroyablement merdique, je sais qu'il sera là... et ça me suffit largement pour affronter mon quotidien.



* * *


La musique est toujours aussi assourdissante, mais elle est moins régulière qu'autre fois, beaucoup moins fréquente et le silence a empli mon quotidien d'une amertume presque douloureuse. Je n'ai plus rien de l'homme que j'étais, fougueux, téméraire et courageux. Non, je n'ai plus rien. Parfois, je me surprends à le regretter et d'autres, je constate simplement que les choses ont changé mais que tout est resté, indéniablement, exactement là où je l'avais laissé. Je suis un homme à présent, je suis grand, c'est ça, je suis grand !

Belles conneries, et comme tout le monde j'ai souffert. Dieu que j'en ai chié cette année. C'est ainsi que l'on se construit, du moins, c'est ce que ma mère me répétait autrefois. Oui, autrefois ! Je ne suis plus un gamin, j'ai évolué, je me suis transformé. Quelque part, il est ce qu'il m'est arrivé de mieux et, à son contrario, ce qui pouvait m'arriver de pire. Il m'a détruit, il m'a tué, doucement mais sûrement. Il m'a réduit en miette et aujourd'hui, je n'ai plus vraiment d'options qui s'offrent à moi. J'ai tout vécu, à cent pour cent, je m'y suis abandonné et j'ai complètement oublié l'homme que j'étais pour lui, pour nous. J'étais amoureux, c'en était devenu gerbant. Vous savez, être amoureux comme je l'étais, comme lorsque l'on se sent pousser des ailes, qu'on se sent capable de chantonner l'hymne à l'amour sans se trouver ridicule, qu'on se surprend à danser dans notre salle de bain en nous préparant pour le rejoindre ou encore lorsqu'on se sait différent parce qu'apprécié à notre juste valeur. Bordel, je l'aimais. Lui aussi, à sa manière perverse, masochiste et destructrice. Guds navn, je n'avais pas le droit de tomber ainsi amoureux de mon pire ennemi.

Ouais, une année, c'est exactement le temps qu'il m'aura fallu pour tout apprendre, tout détruire et me retrouver exactement au même point que j'y étais, une année auparavant. A la différence près qu'aujourd'hui j'suis un putain de casanier qui ne fréquente plus personne, qui n'aime plus sortir et qui ne fume plus de bed pour s'endormir. La te-hon total ! Je suis devenu comme ces vieux cons qui restent chez eux un samedi soir et qui se refusent à profiter à fond de leur jeunesse. En lieu et place d'un rail de coke, moi je corrige des copies. Exit l'antiquaire décalé digne du chapelier fou du monde des merveilles, bonjour le professeur ringard portant du tweed et des lunettes sur le pif pour avoir l'air intelligent. Je suis devenu un vieux con ! Horrible et pourtant, je ne me sens vraiment bien que chez moi. Ce qui est un grand mot pour décrire une colocation avec deux autres personnes dans un appartement trop étroit et trop petit. Ouais, la musique est toujours aussi assourdissante et la lumière aveuglante, mais je n'y participe plus. Les soirées arrosées et les clubs ne font plus partie de mon quotidien. Les seuls flashs qui me brûlent les yeux sont les phares de ce putain de 4x4 qui roule à 30 sur une route à 60 et la seule musique assourdissante est celle de la voix emmerdante de Miss Piaf qui passe sur couleur 3 en ce moment même.

Malgré tout, sa silhouette se dessine toujours. J'ai cru l'avoir perdu mais il est toujours là, il sera toujours là. L'année fut douloureuse, à bien des égards, je l'ai emporté avec moi dans cette destruction et si j'ai failli nous y perdre, il a toujours tout fait pour me retrouver. Cheshire est là, il le sera toujours. Sa silhouette m'envenime encore, sa voix me rassure et lorsque je doute de l'homme que je suis, il me suffit de plonger un instant dans les iris chocolats de cet homme exceptionnel pour comprendre que ma valeur est infinie. Aujourd'hui je ne me bats plus que pour ça.



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