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 christophe ►tell me something sweet to get me by

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christophe ►tell me something sweet to get me by Empty
MessageSujet: christophe ►tell me something sweet to get me by   christophe ►tell me something sweet to get me by EmptyMer 28 Mar - 5:58


CHRISTOPHE EMANNUEL
WILLOW DESJARDINS

❝ When all that’s left is your voice,
you’ve got no choice but to raise it. ❞




ye m'aime, pas toi?

J'suis né(e) à Marseille il y a 20 ans et on m'a appelé Christophe Desjardins. Je suis d'origine franco-canadienne. Dans la vie de tout les jours, je suis étudiant en musique et livreur de pizzas. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis hétérosexuel , j'suis également célibataire et j’le vis bien. Je fais parti des javanaise et j’en suis particulièrement fier. On m’dit que je ressemble souvent àAlex Gaskarth et je remercie alltimeangela @ tumblr.
je veux en savoir un peu plus.

J'ai plusieurs tatouages ; un sur la nuque, un sur l'avant bras et un sur la main. Je compte en avoir d'autres dans un futur proche. ⇝ Je n'aime pas les clichés. La fille blonde aux gros seins ne m'attire pas du tout. C'est plutôt le contraire. J'aime les femmes qui savent ce qu'elles veulent, qui ont du caractère. Les poupées, non merci. Les tatouages sur une femme, je trouve ça sexy (évidemment, quand le tatouage est réussi). J'ai une préférence pour les femmes aux cheveux foncés, soit brun ou noirs. Et qu'elle ne soit pas plus grande que moi. Exigent? Non ... ⇝ Depuis la mort de ma mère, je n'ai plus toucher à ma guitare. Je n'ai cependant jamais cessé d'écrire. ⇝ J'essaie toujours de voir les côtés positifs de la vie et j'aime déconner, prendre du bon temps. Les gens qui ne me connaissent pas pensent souvent que je suis fou. Je préfère passer pour un fou plutôt que de m'ennuyer. ⇝ Je fais le pitre pour cacher qu'au fond, je m'ennuie de ma mère et de mon père comme c'est pas permis et que je ne me sens pas à ma place ici. ⇝ J'habite seul dans la maison familiale. Autant vous dire que c'est grand et je me sens petit. ⇝ Contrairement à ce que je peux laisser paraître, je ne suis pas un grand séducteur. Pour être honnête, je suis assez mauvais quand il s'agit de draguer une fille. Pourtant, quand vient le temps de parler d'amour dans mes textes, ça semble si facile. Ce qui est un peu étrange c'est que je ne suis pas discret quand je me retrouve en face de la personne qui me plait. J'ai le regard fuyant, joues qui rougissent, enfin ce genre de truc. Et pourtant, pas capable d'en parler. ⇝ J'aime tout ce qui est sucrerie. On dit que pour atteindre le coeur d'un homme, il suffit de passer par son estomac, et bien pour moi c'est vrai. Amenez moi des tas de bonbons et je serai comblé. ⇝ Je suis allergique aux chats, mais pas à toutes les races. ⇝ Je portes toujours les plaques de mon père.
et toi, et toi, et toi ?

Votre pseudo sur le net ⇝ mons✝er. Où avez vous connu OLLP ⇝ J'étais Cole Logan Jared Mitchell ft John O'Callaghan. Age ⇝ bientôt 19 ans Présence sur le forum ⇝ 3/7, j'espère. Votre avatar ⇝ Alexander William Gaskarth
Pour nous aider ⇝ c'quoi l'code?





Dernière édition par Christophe E. Desjardins le Mer 28 Mar - 6:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: christophe ►tell me something sweet to get me by   christophe ►tell me something sweet to get me by EmptyMer 28 Mar - 5:58



ohlala paris
❝ il était une fois ... ❞



POINT DE VUE NEUTRE

Une larme coulait sur la joue de la femme alors qu’elle venait de donner un dernier effort. Son petit garçon, leur fils, la chaire de leur chaire était enfin née. Les parents étaient les plus heureux. Ils attendaient cet enfant depuis ce qui semblait être une éternité. Nul besoin de vous dire qu’il est né dans une bonne famille ce gamin. Une enfance relativement banale, bien qu’il devançait les jeunes de son âge dans le développement psycho-moteur. Ses parents ont rapidement compris que leur bambin avait un talent pour l’art. Déjà petit, on lui avait acheter un piano de marque « Fisher Price » et à l’âge d’à peine trois ans, il jouait frère Jacques. On remarquer une ouie particulièrement développée et ses parents auraient bien pu utiliser le don de leur enfant afin de s’en mettre plein les poches, mais ils ne l’ont pas fait. Après tout, il y a tellement de concours pour les jeunes et plusieurs parents profitent de leurs enfants. Ceux de Christophe n’étaient pas comme ça. L’école se déroula sans soucis, le gamin avait avait de bons résultats scolaires, il avait assez d’amis. Bien qu’il n’aie jamais été du genre leader, Chris’ a toujours possédé et dégagé un certain charisme. Même lorsqu’il n’avait que six ou sept ans. Il avait ce petit quelque chose qui pousse les gens à aller vers lui, à se confier à lui. En grandissant, cet aspect de lui ne changea pas. On lui suggéra même de devenir psychologue, mais le jeune Desjardins n’en avait aucunement envie. Même que les histoires de cœur de ses amies commençaient à lui tomber sur les nerfs. Il eut évidemment quelques histoire d’amour. Du genre qu’on espère qui durera toujours, qu’on pense à l’avenir et qu’on s’imagine déjà heureux, mais pas une seule fois, c’était la bonne. Chris’ se rendait compte que la fille était trop superficielle, pas assez cultivée à son goût (parce qu’elle a beau être canon, il faut que son cerveau soit rempli avec d’autres trucs que des marques de vêtements et savoir quelles journées sont les soldes). Parfois, il s’est également fait rejeté. On lui repprochait de passer trop de temps à se concentrer sur sa musique, on lui disait qu’il était trop rêveur et qu’il se fixait des objectifs inateignables, qu’il ne consacrait pas assez de temps aux gens qu’il aimait. C’était vrai, mais Christophe s’est toujours dit qu’il fallait l’accepter pour ce qu’il était, avec ses qualités et ses défauts. Ses parents lui ont répété à maintes reprises : « Si tes qualités ne peuvent pas compenser pour tes défauts aux yeux de celle qui t’aime, c’est que ce n’est pas la bonne. » L’année de ses dix ans, il déménagea au Québec, là ou vivait sa famille paternelle. Au départ, ce fut un choc au niveau culturel. Pour la langue, il avait été habitué à l’accent et aux expression de son paterenel et parlait aussi bien le québécois que le franças. Montréal était si différente de Marseille. Et le système scolaire était aussi incomparable au système français. Il lui fallu évidemment un certain temps pour s’adapter, mais il y arriva au bout de quelques semaines. Avec ses nouveaux amis, ils formèrent un groupe de musique. Lorsqu’il n’avait pas cours, ils jouaient dans le garage de Thomas dès neuf heures du mat’. Autant dire que ça ne plaisait pas aux voisins. Ils ont pourtant du s’y faire ces vieux grincheux. Le choc arriva à l’âge de dix-huit ans pour Christophe. Tout allait si bien dans sa vie, il fallait bien que le destin vienne tout changer.

POINT DE VUE DE CHRISTOPHE

« Élise, Christophe, je pars. »

Sans plus d’explication voilà que l’paternel nous cette phrase à la figure. J’ai jeté un coup d’œil à ma mère. J’ai compris qu’elle savait. Elle était au courant. Il n’y avait que moi qui ne comprenait pas. Habituellement, ils ne me cachaient pas grand choses, tant que ça me concernait et à ce moment, ça semblait concerner toute la famille.

« Mais ou tu vas? Tu vas revenir? Pourquoi tu pars? Tu nous abandonne? Tu as rencontrer une autre femme? »

J’avais fait un pas vers l’arrière et j’étais tombé sur le canapé, toujours sous le choc.

« Je ne peux pas vous dire ou je pars. Non je ne vous abandonne pas. Du moins, je l’espère. »

Cette dernière phrase avait été presque inaudible, mais elle avait enclanch. Un processus de compréhension dans ma tête.

« L’armée? » avais-je demandé sur un ton plus fâché que je ne l’aurais souhaité.

« Oui. »

C’était la seule réponse qu’il m’avait donné. Un simple petit mot, mais qui avait résonné dans ma tête pour le reste de la journée. Non, c’était impossible. Mon père ne pouvait pas partir et risquer sa vie. Je savais pertinemment que c’était pour une bonne cause, mais il n’avait pas le droit.

« NON T’AS PAS LE DROIT! »

J’avais hurlé cette phrase avant de monter à toute vitesse m’enfermer dans ma chambre. J’avait allumé ma chaîne stéréo, j’avais monté le son et j’ai écrit. Je ne sais pas pendant combien de temps, mais lorsque j’ai poser mon stylo, le soleil se levait.

J’avais hurlé cette phrase avant de monter à toute vitesse m’enfermer dans ma chambre. J’avais allumé ma chaîne stéréo, j’avais monté le son et j’ai écrit. Je ne sais pas pendant combien de temps, mais lorsque j’ai poser mon stylo, le soleil se levait.

Cette nuit-là, j’ai eu à peine une heure de sommeil. Autant vous dire que les cours furent pénibles. Je me permis de rentrer chez-moi à la pause du midi. Deux jours plus tard, j’allai, accompagné de ma mère, reconduire mon père à l’aéroport. Peu importe l’âge et le sexe, voir l’un de ses parents partir pour aller en guerre, pour défendre un peuple, c’est toujours un moment rempli d’émotions. Ma mère et moi lui dirent au revoir une dernière fois avant de le voir disparaître derrière la ligne de contrôle. J’avais seize ans à l’époque. Pour la première fois de ma vie, je délaissai ma guitare, ce qui eu don d’inquiéter ma mère.

« Christophe, tu peux venir ici une minute? »

Je dévalai les escaliers, me demandant bien ce qu’elle voulait. C’est là que je la vis assise, droite, cette air sérieux que je ne lui connaissais pas au visage. Je m’assied sur la chaise en face d’elle.

« Qu’est-ce qu’il y a, maman? Rien de grave? C’est papa? »

« Non, ce n’est pas ton père. C’est … toi. »

« Moi? Qu’est-ce que j’ai fait? »

« Tu devrais plutôt dire, qu’est-ce que tu n’as pas fait. J’ai remarqué que depuis que ton père est parti, tu as cessé de jouer de la guitare. Pour être franche, ça m’inquiète. Toi qui passais tes journées à gratter les cordes, à composer, voilà que tu ne fais plus rien. »

« Pas de quoi t’inquiéter, maman. C’est juste passager. J’étais plus absorbé par l’écriture que la composition ces derniers temps, c’est tout. »

« Hum, d’acccord. »

« Je peux y aller? »

« Oui. »

Je recommençai la guitare quelques jours plus tard, créant de nombreuses chansons. En une semaine j’en avais plus d’une vingtaine, ce qui ravi ma mère. La vie continua. Mon père revenait de temps à autres à la maison, quand il était en permission. Ce n’était jamais pour un long laps de temps, mais il revenait. Un soir, je me souviens, il était environ sept heures, on sonna à la porte. Maman est allé ouvrir pendant que je dévalais les marches deux par deux. Lorsque j’ai fait face à la porte, j’ai compris. Je me suis approché lentement jusqu’à être aux côtés de ma mère. Elle a entouré mes épaules de son bras et m’a serrée contre elle. Je n’ai eu le temps que t’entendre l’homme dire que papa était mort au combat. Ensuite, les pleurs de maman ont enterrées les paroles du caporal ou je ne sais trop quel grade. Puis le silence. Le message s’était rendu à mon cerveau. Papa était mort. Il ne restait que maman et moi.

Le temps qu’ils rapatrient le corps de mon père, nous avons tous mis ses effets personnels dans des boîtes, parce que maman ne supportait pas de les voir continuellement. Ensuite, des funérailles ont été organisées. Je crois n’avoir jamais autant pleurer que ce jour-là. Maman a annoncé qu’elle voulait laisser tout le contenu des boîtes à une œuvre de charité. Je l’ai supplié de ne pas le faire parce que je voulais garder un peu de mon père avec moi. Elle a cédé à moitié. Elle m’a permise d’ouvrir les boîtes, de prendre ce que je voulais – pas tout, elle l’a bien précisé – et on les a ensuite refermées. C’est avec le cœur gros que nous sommes allés porter ces boîtes. Je ne sais pas si c’est relié, mais un mois plus tard, j’allais fêté mes dix-neufs ans quand j’ai entendu ce bruit sourd. J’ai couru partout dans la maison pour trouvé maman allongée sur le sol. Elle venait de perdre conscience. J’ai appelé l’hôpital. Ils l’ont gardé plusieurs jours en observation, tentant de trouver ce qui n’allait pas. Verdict? Cancer.J’ai tenté de garder le moral, mais il faut dire que ce n’était pas facile. Papa décédé, maman qui a le cancer et tout ça en quelque mois? La vie peut être vraiment chiante quand elle le veut.

Je me souviens du jour ou maman m’a dit qu’elle voulait retourner en France. Ces parles exactes furent : « Si je dois mourir bientôt, autant mourir chez moi. »

Trois jours plus tard, nous étions dans l’avion en direction de Paris. Bien que Marseille aie été sa ville natale, elle avait toujours eu un faible pour la capitale française. C’est donc sur cette destination que son choix s’est arrêté. Je ne peux pas dire que je suis mécontent de cette décision, au contraire. Je retrouve mes racines. J’ai toujours été bien au Québec, c’est vrai, mais j’aime aussi la France et ce pays me manquait. Les médecins français prédirent seulement deux mois à vivre à ma mère. Elle vécu bien plus longtemps, elle vécu presque deux ans. Chaque jour, pourtant, elle devenait de plus en plus faible, la chimiothérapie l’affectant énormément. Nous essayions tous les deux de garder le moral et ma mère était bien plus forte que moi à ce jeu. Le matin avant qu’elle ne décède, je me souviens encore de ce qu’elle m’a dit : « Je suis prête, Chris’. » Je l’ai serrée dans mes bras, j’ai pleurer, je l’ai suppliée de rester encore, parce que j’avais besoin d’elle. Pourtant, c’est vers 13 heures qu’elle est partie. Je me retrouvais donc seul dans cette grande maison. J’aurais bien pu déménager, vivre dans un appartement, mais j’étais bien ici et tous mes souvenirs y étaient. Je ne voulais rien changer. Depuis le décès de ma mère, je travaille encore plus fort afin d’atteindre mon rêve, celui de percer dans le monde de la musique. Je survis majoritairement grâce à l’héritage de mes parents, mais je ne veux pas vivre que de ça. Je me suis donc trouvé un boulot comme livreur de pizzas. Alors j’alterne entre les cours, le boulot et la création. C’est pas le bonheur, mais ça y est presque. J’essaie de me tenir occuper afin de ne pas trop penser à ceux qui m’ont quitté.



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