► la patinoire

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la patinoire

Cette année, le village de Noël des Champs-Elysées voit les choses en grand. Car en un an, la patinoire a doublé de volume. Et c'est donc sur une patinoire olympique de 3750 m2 que vous allez pouvoir glisser. De quoi émerveiller les petits et les grands ! De plus, les patineurs pourront emprunter un superbe toboggan. Chaussez donc vos patins et venez laisser libre court à toutes glissades et autres galipettes sur glace. Mais attention à la chute, héhé.

ÉVÉNEMENT ►
Jeudi 19 décembre, des champions de la glisse viendront faire des démonstrations en présence de la ministre des Sports, Valérie Fourneyron.

PARLONS PRATIQUE ►
L'accès à la patinoire est gratuit mais la location des patins est payante (10€). Et c'est bien évidemment pour tout le monde. Comme pour tout sujet commun, votre participation vous rapporte 20 points Et vos posts compteront également pour le jeu au même titre que n'importe quel autre RP. N'oubliez donc pas de recenser vos 20 points. Pour un soucis de pratique, veuillez faire des réponses courtes, de 200/300 mots. Et n'oubliez pas que le plus important, c'est de vous amuser !

la patinoire

t'étais pas spécialement fan des fêtes de fin d'année. encore moins de l'engouement que certains personnes y manifestaient. parce que ça te dépassait. tu pouvais pas comprendre, le plaisir de noël. parce que t'avais jamais vraiment vécu ça. ta mère t'avais jamais offert un vrai noël. avec un sapin et tout le tralala. on peut pas dire que ça t'avais manqué. parce qu'une chose ne peut pas te manquer si t'y a jamais goûté. c'est comme ça. tu comprenais juste pas. pourtant, t'avais traîné brieuc ici. dans l'espoir peut être de comprendre. ou de posséder des dossiers sur lui, les quatre fers en l'air, pour te foutre de sa gueule à vie. ouais, c'était sans doute pour ça. t'écrasais donc ton joint, dans la fausse neige. n'en n'ayant rien à foutre du regard désapprobateur de toute les mamans qui se trouvaient près de vous et tu te tournais vers lui. c'est bon, t'as fini d'enfiler tes patins ? c'est que tu t'impatientais presque tiens. monsieur ayant fini, tu te dirigeais donc vers la fameuse patinoire, essayant d'ignorer les cris de joies des enfants autour de vous, les voix des mamans qui grondaient leurs enfants. ou les gens heureux, tout simplement. près de la piste, tu te retournais vers ton meilleur ami, un sourire malicieux, limite sadique sur les lèvres. à toi l'honneur. et étales toi que je puisse rire quelques instants. mais ça, tu le gardera pour toi.

La période des fêtes de fin d'années est une période spéciale, il y a ceux qui l'apprécient, et ceux qui en ont horreur. Je pense faire partie de la première catégorie. Noël est un moment de l'année que j'apprécie beaucoup bien que mes parents, eux, n'aient jamais vraiment été très enthousiastes pour cela. Il mettaient un sapin dans un coin pour me faire plaisir, mais c'est tout. Et puis, vu que c'est le premier noël que je passe sans habiter chez eux, je me demande s'ils l'ont remis. Tout en me posant la question, je déambule entre les chalets, et entre les gens qui semblent se rapprocher pour se tenir chaud, tant la foule est compacte. Je réajuste mon bonnet long, remonte un peu plus la fermeture de ma veste en cuir posée sur un pull à capuche. Je suis habillé simplement aujourd'hui. Une tenue qui ne tape pas à l’œil, si l'on excepte les doc martens rouges bordeaux qui parfois attirent le regard. Je suis persuadée que la patinoire se trouve au bout de cette allée, mais à cause de ma petite taille, je suis incapable de la voir. Ah les joies de mesurer un mètre soixante! Je finis par accéder à la barrière qui borde la surface de glace, et pendant quelques minutes, je regarde les gens tourner, tomber, rire. Ça me rappelle des souvenirs d'enfance, quand ma nounou nous emmenait, les autres enfants qu'elle gardait et moi, à la patinoires. J'avais fini par maîtriser la technique, mais je ne suis pas sure que je sache encore me tenir sur des patins. J'ai envie d'essayer à nouveau, mais j'ai peur d'être un danger public pour tous les autres usagers. Et je n'ai plus ma nounou pour me tenir et m'empêcher de tomber. Je me mords la lèvres intérieure, tentant de prendre une décision.

la patinoire

Cher journal,
Aujourd'hui, j'avais envie de m'éclater. Comme toujours, d'ailleurs. Je savais que cette patinoire avait été installée sur les champs-elisée. Je ne savais pas qui de mes amis allaient y aller. Je ne savais pas si mais amis allaient y aller de toute façon. Mais j'avais envie d'y faire un tour. Si y'avait des gens que je connaissais, c'était bien, cool. Mais s'il y en avait pas, ben soit j'allais me faire de nouveaux amis, soit... Sois je rentrais chez moi pénarde. Alors j'enfilais un jean. J'essayais de pas prendre un de mes jean hyper moulants que allait me coller le cul pour patiner ça allait pas être top. Je mis un sweashirt gris avec écrit en gros Yeah I'm Sexy !. Je partis alors à pied à la patinoire des champs-élisée. J'avais été chercher une paire de patins à glace. Bah putain, 10€ la paire à louer, ça fait cher. Surtout si j'allais repartir dix minutes plus tard parce que personne semblait sympa, quoi ! Mais bon on sait jamais ce qui aurait put arriver. Sinon, journal, dis moi. Pourquoi donc aurais-je mis les pieds là-bas ?

Des patinoires de berlin, je n'ai aucun souvenir, aucune histoire à raconter, aucune tendresse sur fond glacé caché dans mon placard. A vrai dire, c'est bien la première fois que j'ose ne serais-ce que penser à poser mes pieds sur un sol glacé et glissant. Je déteste le froid presque autant qu'il m'aime. depuis toujours, j'ai l'art d'attirer cette particule qui ferait tomber malade les plus fragiles d'entre-nous. alors oui, passer des heures et des heures à tourner en rond avec pour seul objectif de revenir au même point me semble profondément ridicule. Et pourtant je suis là, patin aux pieds et tout ça me semble absolument absurde. Je me lève, perd un instant l'équilibre et m'approche du bord. Inspire. D'abord, il y avait eu le sourire de jakob, le regard de sofie et la petite lueur de défi scintillant presque aussi fort que le soleil. Puis il y a eu les mots. sofie et jakob voulaient qu'on découvre pour la première fois le noel à la française. ils voulaient se balader, flâner, faire un peu ce que font n'importe qui et surtout, s'engager dans des activités que je n'apprécie pas vraiment. je serais sans doute resté à la maison si je n'étais pas le lâche qu'ils prétendaient avoir face à eux. puérilement, je suis entré dans le jeu. Je pose un pied sur la glace et me sens un instant basculer. Je jure, maudis la france, les champs Elysées, paris et ses patinoires puis me reprends. Mes yeux se lèvent. les silhouettes se confondent, font des ronds et me donnent le tournis. Il y a les expérimentés, les hésitants qui comme moi, s'accroche au bord comme à une bouée et ceux qui prétendent bientôt se lancer, positionner en sécurité, à quelques pas du vrai défis. Patiner, c'est marcher sans lever les pieds. alors je marche, coller contre le sol. Impétueux, je me permet même de lâcher le bord d'une main et me lance. patiner, c'est glisser et ça n'a rien de drôle.

la patinoire

Je m'étais mise à patiner. J'avais pas trop l'habitude de ça. J'étais dans mes rêves et je chantonnais des chansons débile du genre "un jour mon prince viendra". J'essayais d'aller à peu près droit. J'y arrivais ! Je ne savais absolument pas comment mais je réussissais à patiner. Pour la première fois de ma vie, je montais sur des patins. Pour la première fois de ma vie, je montais sur la glace et pour la première fois de ma vie j'y arrivais. Ca m'étonnait beaucoup, d'ailleurs. Parce que je suis une vrai casse-coup. Mais bon, j'y arrivais, c'est le plus important. Donc je fermai les yeux. Pourquoi je fermai les yeux ? Mais qu'elle idée ?! Je chantonnai toujours la chanson débile.
Uuun jour mon prince viendra, un jour, on s'aimera dans son chanteau heureux comme avant... AIIIE !!
Je venais de bousculer un garçon.[ Sully ] Beau, brun. Je tombai sur la glace et tendis les bras pour me rattraper. J'avais des gants et heureusement. Puis, je levai mon visage gelé, vers lui. J'avais le bout du nez tout rouge. Je ne connaissais pas ce garçon mais c'est un vrai canon, j'avoue ! J'essayai de me relever, de faire en sorte que mes jambes ne glissent pas pour pas tomber. D'une main, j'essayai de garder l'équilibre et de l'autre, je tenais mon bonnet vert pour qu'il ne tombe pas à son tour.
'Scuses moi... jt'ai pas fais mal ? lui avais-je demandé.