Terrible déchéance que cette gamine fragile écoule des rêves morts de vie, morts de rien, traverse cette déserte catacombe étroite de marchandises, elle marche. Son violon laissé sur un coin brillant la litanie de soufre elle pleure d’inquiétude, verse ces larmes ô divines exquises sur ses joues rosies par ce froid d’hiver ! Elle marche. Sur ces paysages mirobolants voit des destinées terribles à ces âmes vagabondes, à ces esprits tourmentés, et elle douceur titanesque sur ce temple vieillot ses chaines cliquetant elle traine. Traîne des esquisses diverses, cette zombie affligée n’a que ses mains rongées, n’a que cette veste sur ses frêle épaules hallucinées, n’a que des embruns aux paupières de sa fatalité, n’a que cet écho mortuaire et ces rues maudites de Paris ! Ô visage décomposée que cette mort au sein salie de mains détestables ! Elle vend, elle pleure, elle vend cette silhouette de poupée à des monstres écarlate et Culpabilité songe de goûts âpres de gourmandise, exploite cette cavité étrangère, de son nid fait de la prose poétique funeste à ce sein anéanti. Morana colombe figée que ses pas tombent, repoussent ces trottoirs fascinant, hurle cette amie carmine de démence obscène mais entre dans ces antres débauchées, prend ces verts billets de fragrances mémoriesques, court de ses jambes fuselée larmoyer des cristaux de pierre tapie des carrefours étroits de cette ville parisienne, de cette ville romanesque. Ce requiem flamboyant entraine cet ange, déchu, cet ange d’inévitables mélopées quérir des nébuleuses gâteries sur ces dalles d’amertumes, entrant, sortant, entrant, sortant et elle pleure, et de débattent les jouvencelles en son corps meurtrie des griffures sauvages que la petite se peint sur ses joues mutilées. Cette fée que le zéphyr proclame trahie de bois mouvementés, rit de sons féroces à ce témoin d’acier. Ses jambes la portent pauvre rêveuse sur ces territoires ignobles de joie raréfiées.