JUMEAU ▲ Qui dit Thomas, dit Joan, son frère jumeau, son héros, son Dieu, son géant. Joan est l’idole de Thomas, il l’admire et l’aime plus que tout au monde. Il n’y a rien de plus fort que le lien qui les unie. Ils ont partagé ce que personne d’autre n’a pu partager avec eux, la naissance, la vie, cette même vie dure. Ils ont fait les mêmes conneries. Mais d’un autre côté, ils se déchirent sans cesse. Joan est dur, autoritaire, dominant, humiliant, tandis que Thomas ferait tout pour lui. Parfois Tom a l’impression que c’est un amour à sens unique, un amour fraternel parfois destructeur TATOUAGE ▲ c’est incontournable, ça saute aux yeux. Thomas aime graver sur sa peau tout ce qu’il ressent. Chaque tatouage il l’a dessiné lui-même, chaque tatouage a une signification bien précise. Et plus il en fait, plus il en veut. Une vieille passion qui a commencé à ses quinze ou seize ans. Passion qu’il partageait avec sa meilleure amie. Et depuis sa mort, il continue. Son corps c’est une sorte de journal intime. Un jour peut-être, il ouvrira sa boutique de tatouage. MUSIQUE ▲ Artiste dans l’âme, Thomas aime aussi la musique. Il joue de la guitare depuis son enfance et aime poser des textes sur ses compositions. On pourrait le croit dans un style hardrock ou punk, il en  est tout autre. Des mélodies calmes, mélancoliques, souvent en anglais, langue qu’il affectionne particulièrement, parfois en français. Il s’évade grâce à la chanson et il commence même à faire quelques petits concerts rémunérés dans les petits bars de Paris.  LES COPAINS ▲ Ouh les copains je ne vous oublierais jamais… lalala… Thomas a son groupe d’ami et il n’est pas très ouvert aux autres. Assez exclusif en amitié il n’accorde pas sa confiance facilement, mais ses amis à lui il les a depuis l’enfance. Il ne pourrait clairement pas vivre sans eux. Ils sont sa famille, lui qui n’a jamais eu de sphère familiale stable. Aujourd’hui en colocation avec deux de ses meilleurs amis au monde, et bien qu’étant très solitaire, cela ne s’applique pas à son groupe. Eux, ils sont l’exception, ceux qui peuvent entrer dans sa bulle très privé. BERNARD ▲ Mais qui est Bernard ? Et bien ce n’est rien d’autre que le chien de Thomas. Un petit carlin noir de trois ans. Thomas est dingue de son chien, il passe tout son temps avec lui, ca en devient parfois ridicule même tellement il est attaché à sa petite boule de poil. . METRO ▲ Ah, le métro. Une histoire d’amour-haine. Thomas s’est toujours déplacé en métro, tout simplement parce qu’à Paris, on ne peut pas faire autrement. Il n’a même pas son permis de conduire et ne compte pas le passer de sitôt. Cependant, depuis un an, le métro c’est une sorte de lieu de pèlerinage. Il n’est pas rare qu’il aille à la ligne où Marion est morte, qu’il s’assoit, sans rien faire de particulier. Il maudit ce lieu et en même temps c’est comme s’il ne pouvait pas en bouger, comme s’il était resté bloqué là, sur cette rame, cette nuit-là.  DROGUES ▲Ca a commencé tôt, au lycée peut-être même avant, mais Thomas est souvent dans le gaz. Il fume du cannabis à longueur de journée et le soir ça peut aller même plus loin. Cocaïne, LSD ou autre.. il plane. Au début, c’était gentillet, dernièrement c’est devenu une sorte d’échappatoire, une sale habitude dont il n’arrive pas à sa débarrasser. Hors de question d’en alerter ses amis et encore moins son frère. Mais parfois, ça part assez loin… Suivant le mauvais exemple de sa chère mère.GAMINERIES ▲ il est solitaire, dépressif, bordeline, pas net mais c’est aussi un grand gamin dans sa tête. Il ne grandira pas, ça c’est clair. Sans ambition, sans envie de s’en sortir il voudrait rester à cette époque où on est encore jeune, et qu’on peut se permettre de faire des conneries. Une fois avec ses amis, il devient un pitre, prêt à faire des blagues de mauvais goûts, ah ça oui, surtout de mauvais goût même. Souvent poussé par son frère leurs gamineries ne se terminent pas souvent bien et même souvent au poste de police mais bon, « puisqu’on est jeune et con ».  LES GOSSES ▲A première vue on ne pourrait pas dire que Thomas ait la fibre paternelle. Et pourtant. Surveillant au collège où lui-même est allé, les gosses il s’entend très bien avec eux. Même si ce ne sont tous des anges il arrive à les comprendre. Quelques nanas de 14 ans sont amoureuses de lui, les mecs veulent qu’ils trainent ensemble. Il est souvent en train de travailler sur ses composition ou ses textes en étude pendant qu’il surveille les classes ça a tendance à fasciner les élèves. Et du coup, il est bien apprécié au travail.  MORT ▲ il n’y pensait jamais avant la mort de sa meilleure amie et maintenant c’est une idée qui ne le quitte plus. Le deuil, il n’arrive pas à le faire. Ni à se débarrasser de l’image de Marion déchiquetée sur la rame de métro. Il a les idées noires, très noires ce qui n’est pas forcément bon c’est qu’il n’en parle pas. Il refuse de parler de ça et ça ne fait qu’empirer.