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 LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE)

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MessageSujet: LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE)   LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE) EmptyJeu 24 Oct - 23:18

bleu de travail couvrant, enlevant toute identité, vous empêchant de voir ce qu'il y a en dedans. des clés à molette, des objets s'apparentant plus à des monstres qu'à une quelconque aide ; et renforce l'idée que la vie est laide, que l'homme est imparfait, et que s'il partirait, tout serait plus coloré, pas vrai ? il s'active sous cette caisse à l'abandon, mi-oubliée mi-surfaite, s'écaillant sous les doigts. épave au fond du grand bleu. épave. hé, paix, ah, vé, eux. n'est-il pas un peu cela, un peu rien et autre chose ? qu'un déchet au service de la société ? qu'un instrument au même titre que ces boulons ? vie insignifiante. être sans exister. demeurer dans l'extrême réalité, et oublier ce qu'est rêver, mener une condition d'une tristesse profonde, d'un vide éternel, d'un jamais à la sonorité décevante. nohaa aimerait presque se voir écrasé par cette ferraille imposante de laisser-aller, et s'en aller doucement, se terrer dans ses pénates.





s'évader.
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MessageSujet: Re: LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE)   LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE) EmptyVen 25 Oct - 1:32

affamée et abandonnée sous les pieds insouciants des autres, les trains hurlent leur désarroi et supplie la pauvre petite fleur d’aller vaquer à d’autres occupations blafardes. se lamenter sur son sort, c’est une perte de temps qui vous enfourne dans un cercle vicieux à tout jamais. et il ne faut pas tomber dans le cercle. il faut vaquer à d’autres occupations. se lever devenait brutalement pénible. elle allait affronter les regards de ces autres aux idées absurdes, qui jugent sans connaître et qui offensent sans compatir. ils disent «  faut pas les regarder, ceux sont des voyous » ils vous pointent de leurs doigts, et sans aucune discrétion, vous fusille comme on fusille un condamné. imbéciles et inconscients. voilà comment les épines de la fleur qui nous semble si belle décrit son entourage, à ce moment précis, alors qu’elle tremble et que bientôt ses os vont craquer sous le poids du monde qu’elle tient sur ses épaules flétries. elle n’est pas comme ça, la ondine qu’on connaît, il y a le sourire indispensable et étouffant qui a disparu, emporté par l’armée de la solitude infinie. félix l’avait laissée là, dans le trou, sous vos pieds, inconsommables parisiens ! ondine, ressaisi toi, tu vas où là ? c’est cette voix qui vous agace tellement, des fois. qui vous libère, d’autres fois. celle qui vous jetait dans le gouffre et qui vous repêchait quand vous vous y enfonciez trop. il y avait l’âme de la vraie ondine au fond du gouffre, merde, dure à repêcher celle-là. elle se lève et se retient de soupirer face à tous ses démons qui la regardent qui se moquent en se frottant les mains. elle va retomber, elle va retomber dans le trou, c’est clair. ondine devient folle, plus folle qu’elle ne l’est déjà, quand théotime la laisse seule. et quand il revient, elle n’a plus la force d’expliquer la chute et le repêchage : c’est trop long. trop crasseux. trop effrayant. c’est trop « trop ». elle marche. doucement. trop doucement. on la regarde, on croit qu’elle va tomber, elle s’arrête, elle souffle. et puis devinez… elle sourit. bouh. elle est revenue, comme ça, d’un coup, c’est étrange. ça fait peur. c’est ce papillon là-bas, qui vole, qui est libre. c’est la flamme des souvenirs qui résiste au temps et qui refuse de s’éteindre, et elle brûle de joie, envahissant les cœurs qui croisent son chemin. ce sont eux qui rappellent l’âme d’ondine à son fourreau de squelette. elle sait où elle va, elle va le voir, lui. son mécano, le guérisseur des moteurs, et des cœurs. de son cœur à elle surtout. c’est l’errance de la solitude qui l’a menée jusqu’à lui, et depuis on ne sait combien de temps, elle le regarde soigner les générateurs. c’est un héros. il soigne, comme ça, de quelques tours de beaux instruments dont elle ignore bien les appellations. elle aimerait être comme lui, oh dix mille fois. se rendre utile. soigner. soigner tout ce que ses petites mains recouvertes de bleus – c’est ça, quand on est un voyou – sont capables. il est là. elle se cale dans son coin. normal qu’il soit là. elle connaît ses heures, son emploi du temps. c’est naturel, puisqu’elle est amoureuse de ses moindres mouvements. elle aussi elle est là, la ondine qu’on connaît. elle le regarde, émerveillée, et se tait de peur. de peur d’enrager un sursaut et de tuer l’innocent patient. oui, parce qu’elle voit les choses comme ça, elle. ou peut-être est-ce la peur d’être rejetée ? la société d’aujourd’hui n’accepte point les fous, voilà la peine.
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MessageSujet: Re: LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE)   LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE) EmptySam 26 Oct - 13:31

dans sa solitude extrême, sa presque inexistence, noyé sous la ferraille, il se demande si elle est encore là, la douce inconnue. joli fantôme aux airs fragiles, à la silhouette gracile et merveilleuse. son visage vous hante de perfection inavouée, et son regard, lointain et puissant, transcrit d'incroyables poèmes. pour quelle raison une si belle personne s'oserait à se terrer non loin d'un garage puant l'essence ? il se sentait petit-prince, et elle, beau renard apprivoisé. sans doute, est-elle encor un peu sauvage, un peu méfiante de l'homme. sinon, elle lui aurait déjà jeté quelques mots, au lieu d'être ainsi terrée, à quelques mètres. mais, lui même, ne devrait-il pas tenter ? s'extirper de ce gouffre d'amère solitude ? il en aurait le cœur, certainement, mais le courage, lui s'est fait la malle il y a bien longtemps de cela. nohaa se sent épave, branque. mais les femmes, non, c'est bien trop sacré pour être ainsi approchées ; car voilà qu'elles sont l'incarnation de la sainteté pour les plus vilipendées. rejetée, leur âme n'en est que plus grande, leur Cri d'autant plus puissant et merveilleux. les femmes, quand bien même il, jadis, eut aimé les hommes, mènent la danse de son cœur. elles lui font esquisser les pas les plus doux et passionnées, et il se sent, quelque peu, revivre sous cette peine insensée. et son observatrice, le fait chavirer et colore ses instants. est-elle toujours présente ? bercée de lumière superbe qui semble la suivre, comme un ange privé de ses ailes. il s'extirpe de sous cette carcasse, qui bientôt, retrouvera une vitalité nouvelle, ronronnera encor et pour toujours, sous l'aube fraîche. sans oser la dévisager, s'essuie de tout ce cambouis disgracieux. c'est toujours gênant, pourtant réconfortant, de savoir qu'elle est là, à quelques mètres, et que tous deux, se doivent d'être si proches, mais affreusement séparés par l'inconnu, la peur, la réserve. il tourne la tête, dans un élan de témérité, qu'un jour il cessera de se reprocher. qu'elle est belle, avec sa pâleur fantastique, et vous déchire le cœur à ses mains bleutées de la dureté de la vie. elle en est presque irréel, son apprivoisée. qu'il aimerait lui parler. sans doute, pourrait-il se servir d'un prétexte quelconque, d'un gâteau proposé, quand bien même, il ne sait absolument pas quoi débiter. bonjour ? salut ? belle journée ? es-tu réelle ? rien ne lui semble s'accorder à leurs instruments. nohaa, ça sonne fade, nohaa, ça sonne à être tu, à jamais être prononcé, à être le mal-aimé, comme toujours. pourtant, il espère que ça va changer, et qu'un jour, elle ne sera plus tout à fait ce mystère magnifique. il pourrait lui demander l'heure, tiens. ça aurait été un bon début, s'il n'avait pas une montre au poignet.
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MessageSujet: Re: LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE)   LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE) EmptyDim 27 Oct - 23:19

ondine, elle rêvait d’amour secret quand elle le regardait bouger là, comme ça. qu’il était beau, oh qu’il était spécial. il la chatouillait de loin quand il se nettoyait du revers de la main, comme une caresse timide qui murmurait, viens… et son cœur, son être, son âme même chaviraient, faisant horriblement trembler ses chevilles sans chair. la renaissance. elle mourrait dans ses bras, et renaissait dans un ailleurs merveilleux, plus vivante que jamais. ça devrait être interdit, de faire chanter les morts et brutaliser les vivants insensibles, de cette manière. ça devrait même être puni. le même scénario, la même soumission observatrice, décalée, amoureuse. il en fallait plus, maintenant. comment tu t’appelles, qu’elle aimerait lui glisser délicatement. mais et si toutes ses splendides apparences se montraient trompeuses et qu’il la chassait, avec des mots violents, comme ils ont l’habitude de faire, ces malades associables torturés de parisiens, par les parisiens. elle enfonça ses poings dans les poches percées de sa robe veuve. veuve de cette ondine du passé dont on s’empressait de se débarrasser, celle-là même qui une fois théotime disparu, agonisait dans la pénombre du métro et mourrait à petit feu lourd. elle se cala contre son mur, souffla un bon coup, frottant le ciment méchant. « aaaïe. » elle s’écroule rapidement sur le sol, dur et amer. t’es trop fragile. c’est grillé, ondine, mais trop, tu devrais prendre la fuite, cours. mais non. elle court pas, la pauvre fille, déboussolée et affaiblie de ses os brisés. ça devait pas se passer comme ça, elle pourra plus jamais venir, elle a perdu son halo d’espoir, c’est fini. les rêves épileptiques, bancals, au revoir, au revoir. et à bientôt, j’espère. la conscience persévérante vient la gifler de plain fouet, fatiguée et peinée par la paresse. partisans du moindre effort, ondine ! qui ne tente rien n’a rien, hein. elle se décide à se lever, ça doit faire quelques secondes seulement, mais les idées déchues alourdissaient les temps. et puis faut pas croire qu’il allait pas venir l’aider non plus. la dernière chance, l’heure du jugement. et comme il la regarde, sans trop se cacher maintenant, elle s’approche, doucement, comme un plume poussée par le vent, hésite longtemps, ouvre la bouche, la referme. c’est lourd, cette phrase qu’elle dirait si facilement au simple inconnu dans la rue, lui tendant la main. devant lui, ça devenait comme sacrilège. « je m’appelle ondine. » j’voudrais partager tes nuits c’est fait. ouf. sa voix douce, pleine de couleur, secouant, réveillant les sentiments enfouis, qu’on croyait partis mais qui s’étaient cachés sous le tapis, avait enfin explosée, jusqu’à caresser les tympans.
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MessageSujet: Re: LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE)   LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE) EmptyLun 28 Oct - 13:48

c'est une passion muette, dont il esquisse les contours, guidé par les anges. sans doute, par celui juste devant lui. cet être superbe, et au prénom qu'il devine aux sonorités divines. à chacune des lettres qu'il comporte, des fleurs naissent et s'épanouissent, toutes plus belles les unes que les autres. elle lui semble être son rêve familier, elle seule saura le délivrer des tourmentes incessantes de la vie, et l'égarer dans les aléas sublime de l'amour naissant. il s’émerveille de ce visage, et oublie cette robe qui a, sans doute, traversé bien des galères. ses yeux. et voilà qu'il rougit, de son incroyable indiscrétion, de s'être montré si peu impudique, qu'il s'ose à rougir un peu. et elle, elle s'adosse au mur, et fait rêver nohaa, encore un peu plus. alors qu'il détourne son regard, juste quelques secondes qu'il découvre sa voix - qu'il consent à attribuer la ressemblance à celle des aimés que la vie exila - par le biais d'une plainte à fendre le cœur. démunit, il serait bien tombé, lui aussi, juste pour l'accompagner dans cette posture. il aurait très bien pu l'aider, mais notre mécanicien n'a pas l'esprit très pratique, car la voici qui se relève. sublime poupée de chiffon. même, elle a l'audace de briser la distance qui les sépare, et de l'intimider. que dire ? que faire ? il espère qu'elle pourrait lui lire à travers, deviner son désarroi, son incapacité à correctement s'exprimer à tout ce qui n'est pas déjà connu, explorer, gouté. « je m’appelle ondine. » c'est magnifique. une véritable brise d'été, un cri puissant de liberté. « c'est... c'est vraiment un beau prénom. » rien d'autre ne sort, et ses yeux fixent le sol. il a les mains qui s'agitent, tremblent, et son cœur en redemande. « moi, c'est nohaa. » confie-t-il en se noyant, cette fois-ci, dans son regard merveilleux, baignant d'espoir d'être un jour fou de bonheur. onirique. « avec deux a. » le deuxième, c'est pour l'amour que j'aimerais partager avec toi. comme un manteau de gène le protège de trop s'abandonner, se livrer, et il prie sa mère, qui le regarde des cieux, de l'aider à s'en débarrasser. tout était plus simple lorsqu'elle lui octroyait ses conseils! plus merveilleux lorsque son oreille se délectait de ses récits! et qu'elle serait fière de lui, juste aujourd'hui. « je... » nohaa se retourne, s'arme d'un paquet de petit-prince, et lui tend, sans autre forme de discourt, à part cet inutile « c'sont des princes. »
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MessageSujet: Re: LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE)   LES RUES INDISCRÈTES. (ONDINE) EmptyLun 28 Oct - 22:23

intrusion ratée. adieu discrétion ! on s’attardera pas à décrire ce qu’elle ressent la maintenant, espion découvert, risquant l’exil forcé, d’un amour inexplicable se transforme en fleur rare espérant se faire garder. faussement sans gène, elle s’approche du héros et l’explore du regard, débite de ces mots même pas utiles : je m’appelle ondine. c’est pas important, ce n’est qu’un de ces noms blancs, écrits en noir sur un papier extravagant. d’ailleurs, ça sert à rien. si ça ne tenait qu’à ondine, elle portait d’autres mots sur elle, elle serait pleine de coton ou de laine, répondrait à tous les beaux noms : mon amour, ma douceur, mon cœur, mon jour. et aux autres mots sans douleurs, sans peurs. son cœur, venant à peine de reprendre sa place alors qu’elle le regardait de grâces tenaces, venait de retomber des son estomac vide. littéralement vide. enfin, la faim maintenant s’envolait comme un oiseau au petit matin, la passion pudique emplissant déjà toutes les moindres parties du corps décharné, dans l’attente presque chagrinante d’une réponse aimante. « c'est... c'est vraiment un beau prénom. » les papillons s’envolent très vite, il trouve ça beau. beau, beau, beau. ça tombait bien comme mot, c’était même son préféré. il lui rappelait quand elle s’inquiétait, qu’il y avait des belles choses dehors là-bas, qui n’attendait qu’elle pour démarrer le spectacle de pureté et réparer les âmes abimées. elle l’adulait encore plus maintenant, ce qui normalement était humainement impossible. justement, elle était plus de ce monde, c’est comme s’il l’attrapait par les hanches et la tirait, volant de ses ailes blanches, jusqu’aux cieux. et ils redevenaient anges, comme à la naissance. elle le fixe, les yeux grands ouverts, mais il n’ose pas la regarder, il fixe le sol, lui. c’est bien mignon tout ça, mais elle voudrait bien voir ses yeux et s’y perdre, alors elle change pas de position attendant la vision de ses yeux qu’elle devine être rivière, ou mer. « moi, c'est nohaa. » ça y est c’est le naufrage, il la regarde. ah. rivière et mer, les deux à la fois, ça en fait presque peur, c’est clair qu’on risque de s’y perdre et de s’éprendre trop rapidement de tendresse folle. alors elle écarquille ses yeux, à côté de mer et rivière perdent toute leur valeur – elle en valait l’impression en tout cas. et puis elle recule d’un tout petit pas, intimidée. elle était trop proche de toute façon, ça en brisait la pudeur. « avec deux a. » n o h a a. ça donnait comme l’envie de se jeter dans le palais de ses bras et de se laisser bercer d’encore plus d’amour. nohaa écrit comme ça, ça faisait vraiment rêver. « c’est plus beau qu’ondine. » c’est ce qu’on pensait quand on rencontrait l’être parfait et qu’il nous déshumanisait. parce que l’humain, c’est un monstre barbare sans art ni harmonie. et les rêveurs étaient de ceux qui décollait vers d’autres horizons merveilleux. elle avait un air de plus rien, quand elle se mesurait à lui. il avait tout de mieux qu’elle. ainsi voit on les choses quand on a la chance de porter les lunettes de l’amour. oh, encore un amour sur sa liste d'amoureux. catégorie merveilles, à côté des papillons. il s’est retourné, a brisé le doux contact visuel qui la faisait trébucher de l’intérieur, à multiples reprises. « je… c’sont des princes. » des princes ? ah, elle aimait pas trop ces trucs industriels, ondine. avant, la cuisinière de la maison lui faisait des gâteaux, des vrais, des merveilleux, des onctueux, presque spiritueux. mais c’était de lui. comme une offrande divine, elle pouvait pas être plus heureuse. ou peut-être que si. son cœur insolent ne tenait même plus en place, dansant, gigotant. elle comprenait pas trop le geste, elle lui avait pas tendu la main, pas de détresse ni rien. ça l’intriguait, cette pitié si différente, ça l’effrayait même. « non… j’peux pas… je… à part l’amour moi j’ai rien en échange. » amour. amour. elle était tombée en amour de ce quelqu’un qu’elle semblait connaître depuis longtemps, à qui elle parlait à travers le ciel et les nuages. « je pourrais… t’appeler… ciel ? » voilà. elle foutait déjà tout en l’air. son monstre intérieur lui faisait croire qu’il allait prendre la fuite, apeuré. visiblement, elle n’était pas mieux guérie que ceux de sainte-anne. quel honneur, d’être folle et de pouvoir voir et revoir le monde sous son meilleur profil, jusqu’à l’éternité, la vie après la mort. « non, pardon… tu dois… trouver ça con. » pourtant, ça t’irait très bien. trop de morceaux de paroles ravalés, par timidité, presque par honte. entre-temps, elle avait faim, elle les prendrait bien finalement, ces princes.
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