Sujet: C'est pas la journée! [Cardamine] Lun 4 Juil - 19:19
J’avais fait la fête la nuit passée, étais rentrée à 5HOO du matin et avait encore un mal de crâne énorme que j'avais réussi malgré tout à trouver refuge dans les bras de Morphée, ma tête ensevelit dans l'oreiller moelleux de mon lit. Je pouvais me permettre de faire ce genre de chose n'ayant pas mon père sur le dos, il travaillait à la RATP de car de nuit, ce qui me laissait largement comme temps pour moi, mes amie et mes loisirs en tout genre. J'avais un peu forcé sur l'alcool, je devais l'avouer mais j'aimais aussi me rendre dans des lieux pour ne plus penser à ma triste vie. Bien qu'entourée je me sentais seule, je n'avais que des faux amis, un père que je ne supportais plus, le manque du mère qu'à peine 16ans je devais agir tel une adulte, me prendre en charge passant les soirées isolée de mon père sans oublier ce tragique événement qui m'a faite changé du tout au tout que désormais je savais qu'il fallait se battre dans la vie. Soit tu marches, soit tu crèves. Parfois j'aurai eu envie de mourir ce soir-là mais il en fut autrement, gardant ce secret pour moi, pensant être fautive de ce qui m'était arrivée... Sans oublier ces professeurs qui ne cessaient de m'avoir en grippe même si je faisais preuve d'une discrétion phénoménale tant bien que parfois je n'allais même pas en cours.
Ce matin j'avais déjà sécher pas mal d'heure, mon père m'avait retrouvé dans mon lit et m'avait hurlé dessus pour que je réagisse. Et bien voilà qu'il m'avait mis de sale humeur me provoquant ainsi. La journée allait être des plus dure et longue avec ce mal de crâne qui m'accompagnait toujours.
11H1O heure d'anglais, avec ma bien aimée chère prof, qui me semblait sympa à première vue mais les choses s'étaient vite corsées qu'elle aussi commençait à me taper sur les nerfs! Frappant sans mot d'excuse j'entrais après qu'on m'ait autorisé en entrer en cours que je vis l'expression de son visage même si je tentais de la fuir, prenant place à l'une des tables de livre sans daigner ouvrir de suite mon sac que je portais en bandouillère, voyant qu'elle me dévisageais plus ou moins.
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Sujet: Re: C'est pas la journée! [Cardamine] Lun 4 Juil - 20:59
Le matin ; chez Cardamine ▬ 6h15
Mon réveil se mit à sonner, comme tous les matins, à 6h15. Je l’éteignis sans attendre et me leva tout de suite après. Je ne suis pas du genre régler mon réveil à 5h00 du matin, puis une fois qu’il a sonné appuyer sur snooze – touche répéter dans cinq minutes – et me rendormir, pour finalement me lever que une heure plus tard. Non, dès que mon réveil sonne, je me lève directement, dans les dix secondes qui suivent. Je pris une bleu marine dans mon placard et partis en direction de la salle de bain, tout en écoutant Walking On Sunshine. J’adore cette musique, je l’écoute tous les matins depuis que je suis à Paris, soit depuis 11 ans, ça m’aide à me réveiller, ça me donne la pêche, du coup, à force de l’écouter, je la connais par cœur. Je pris ma douche dans la bonne humeur, comme tous les matins, puis j’enfila ma robe et des collants transparents. Je me coiffa en vitesse, je ne prends pas plus de cinq minutes pour me coiffer, en fait je retire seulement les nœuds. Je cheveux sont encore mouillés car je n’utilise pas de sèche cheveux, alors ils sèchent quand je vais dehors. Je pris mon petit déjeuner en écoutant la radio, puis je finis de me préparer. Enfin je mis de petites ballerines bleu, elles aussi, à pois, j’adore les poids !
Le matin ; au lycée ▬ 8h00
Me voilà arrivée pour ma première heure de cours. Heureusement, aujourd’hui, je commence par une classe assez sympathique, donc pas question de stresser. Je suis tout à fait détendu, mes copies en main, prête à attaquer !
Le matin ; au lycée ▬ 11h00
Voilà que je débute ma troisième heure de cours – n’ayant pas cours de 10h00 à 11h00 – en général je redoute assez cette heure car j’ai la classe dans laquelle est Marie, bien qu’elle ne viennent pas une fois sur deux. Aujourd’hui, pour le moment, elle n’est pas là, mais on ne sait jamais. J’étais en train de faire un exercice, quand j’entendis quelqu’un toquer. Je dis alors d’une voix claire : « come in » après avoir dis cela, je vis Marie rentrer dans la classe. Je me dis intérieurement « ça va bien se passer », je dis alors « hello » simple signe politesse, puis je la vis s’asseoir à une table libre. Je souffla un bon coup et repris mon cours comme si de rien n’était. Je ne lui demande même plus de billet de retard, sachant qu’elle n’en a pas, elle n’en a jamais. Mais je suis obligé de le signaler à l’administration, ce qui m’énerve un peu je dois dire.
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Sujet: Re: C'est pas la journée! [Cardamine] Mar 5 Juil - 15:40
Les cours étaient une chose qui ne m’intéressait guère plus. Mon esprit était tout retourné. Venir en ces lieux était assez simple au point de vue psychologique mais pour en repartir c'était toujours cette même angoisse, que rien d'y penser me donner la nausée! Prenant place donc à une table de libre je fis tout de même l'effort de sortir un cahier et un stylo, prenant l'exercice en cours de route sans daigner avoir répondu à Melle Landry qui avait un air faussement joyeux. Était-ce moi qui la rendais si...crispée?! Probablement et cela m'étira un sourire des plus sadiques. je n'aimais pas ce que j'étais devenue d'une certaine manière, par mon comportement et la crainte que je pouvais faire dégager pour certaines personnes, mais je m'étais fait de nouveaux amis, plus ou moins faux ou vrais, que j'étais respectée, invitée à toutes les occasions qui se présentait à faire la fête que 4 jours / 7 je recevais des invitations par sms ou de vive voix par la plupart du bahut voire même par des adultes, ceux qui avait déjà atteint la majorité. J’étais en quelques sortes devenues une personne populaire, même si cela n'était pas le meilleur des domaines. Mais je trouvais un équilibre à être cette Marie qui mes proches détestent tandis que j'étais aux yeux de certains autres une fille des plus cool à leur manière de voir les choses.
Je m'activais sur l'exercice ne tentant pas de chercher plus loin les réponses, soit les réponses me venaient de suite soit je ne me penchais pas sur la question pour ne pas me retourner le cerveau. Je regardais parfois par la fenêtre de la salle de cours levant le stylo à mes lèvres avant de ne revenir poser les yeux sur ma prof...
Elle interrogeait certains de mes camarades qui répondirent correctement ou non, dont un qui ne put m'empêcher de rire. Ça phrase ne signifiait rien ou du moins avait un tout autre sens. Je n'étais pas moqueuse, enfin l'ancienne Marie ne l'était pas mais la nouvelle se fichait royalement de tout et de tout le monde!
Avoues que tu en as fait exprès pour amuser la galerie Nathan?!
Je savais que ce n'était pas le cas et il se retournait vers moi, me fixant et je ne pus que lui offrir un sourire des plus radieux. Han la vilaine fille que j'étais...que d'autres se mirent à rire et que Nathan se fâcha en me lançant des menaces...
Oula, t'énerves pas comme ça, c'était pour rire Nath"!
Je me mis à rire doucement quand je lui murmurais ceci. " Je sais je suis un vrai petit démon..."
Quand soudain un silence régnait après un fracas monstre qui venait de résonner dans la salle de cours...que tous regardèrent en avant en direction de Melle Landry...
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Sujet: Re: C'est pas la journée! [Cardamine] Mar 5 Juil - 23:35
C’est mon cours, c’est moi qui décide ! Ca va bien se passer, enfin, j’espère. Après tout, pourquoi je m’en fais ? Elle sort ses affaires, c’est déjà pas mal. C’est une élève comme les autres ? Enfin, à part le fait que je sois amoureuse de son père, mais ça c’est secret, ça reste dans ma tête. Pour le moment je n’ai pas à m’en faire, nous n’en sommes qu’au stade prof-parent, donc pas souci. Donc c’est ok, cool, détendu, comme d’habitude !
Je continuais mon cours et je me mis à interroger les élèves, histoire de voir s’il avait retenu la leçon du jour et pour leur faire travailler un peu plus leur accent. Parce que bien que je ne sois pas anglaise, entendre des élèves parler en anglais avec un accent très très français m’énerve un peu. Je trouve ça primordial d’avoir un bon accent, déjà parce qu’on est mieux compris, ensuite ça permet de ne pas passer pour un français qui sait parler deux mots d’anglais. Voilà que j’arrivais Nathan Barsofski, un élève brillant à l’écrit mais timide, et pas très fort à l’oral. Je voulais voir s’il avait fait des progrès depuis la dernière fois. Une fois qu’il eu prononcer la phrase qu’il était censé dire, je me suis dit que non et je ris légèrement intérieurement, je sais ce n’est pas bien, mais bon c’est à l’intérieur, alors je ne fais rien de mal. J’allais commencer à lui expliquer ce qui n’allait pas, quand je fus coupé dans mon élan par Marie. Je me disais bien qu’il fallait qu’elle la ramène. Je lui ai lancé un regard noir, puis je fis signe à Nathan de rester calme, parce que malgré sa timidité, on peut dire que c’est un sportif, si vous voyez ce que je veux dire. Je me suis dirigé vers mon bureau, puis voyant tout le monde me regarder assez bizarrement et n’ayant encore rien dit au sujet de cet incident.
Je me mis à regarder Marie dans les yeux, lui disant sur un ton très calme, enfin autant que je pouvais l’être « mademoiselle Lefèvre, sachez que vous n’arriverez jamais à perturber mon cours, quoi que vous fassiez » enfin, je pense que si elle tue quelqu’un elle arrivera à me déconcentrer et à interrompre mon cours, mais je doute qu’elle en soit capable ou du moins qu’elle le fasse. Je me retourna vers mon tableau, sans attendre une quelconque réponse, et se saisit d’une craie pour commencer à écrire.
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Sujet: Re: C'est pas la journée! [Cardamine] Mer 6 Juil - 11:13
Aurais-je trouvé une adversaire de taille en la personne de Melle Landry? Peut-être ...Elle me fixa droit dans les yeux après que je m'en sois prise à Nath" et s'opposa à moi par la parole que jamais je n'aurais le dessus sur elle. Elle semblait bien sûre d'elle. L'une comme l'autre ne semblait vouloir baisser la garde, elle semblait être têtue certes mais jusqu’à un certain degré. Je savais qu'en la poussant davantage je pouvais la faire craquer mais je n'en fis rien lui lançant simplement un sourire sans la lâcher des yeux avant qu'elle ne se retourne vers son tableau. Cela fit se figer toute la classe probablement parce que je n'avais pas répondu à ma chère prof, du moins pour l'instant. Elle me prenait pour un cancre, élève ne faisant pas de progrès mais c'était surtout que je ne m'en donnais pas la peine. A quoi bon me fouler? et puis j'avais tant de choses en tête que je me mis à rêvasser regardant pas la fenêtre laissant le reste de la classe tranquille, mordillant quelques peu mon stylo repensant à cette fois où j'étais rentrée plus tard après avoir effectué des recherches à la bibliothèque pour ne pas rester seule chez moi, une fois de plus, mais j'aurai dû cette fois-là changer d'avis, ne pas rester aussi tard ce qui m'aurait valu une toute autre vie au jour d'aujourd'hui, évitant ainsi d'avoir fait une mauvaise rencontre...
Je n'étais pas méchante dans le fond mais je ne savais plus comment faire, partager entre le fait de me confier et d'avouer pourquoi j'avais un tel comportement mais faire cette révélation m'obligerais à parler de cette tragédie, pensant que ne rien dire, essayer d'avancer et oublier était la meilleure chose pour tous, enfin tous sauf moi...J'en étais consciente. Partie à rêvasser je ne fis même pas cas que l'heure tournait. Sans un mot ni même participer au cours que Melle Landry donnait, je notais tout de même les exercices qu'elle notait au tableau après être revenu à moi, à la réalité.
Je m'activais à écrire les devoirs qu'elle nous donna avant de refermer mon cahier quand j'entendis la sonnerie retentir. Je me pressais à tout mettre dans mon sac pour quitter la salle de cours au plus vite quand soudain je fus coupé dans mon élan... Cette chère prof avait probablement une chose à me dire que pendant un instant je restais à lui tourner le dos, étant face à la porte de la salle de cours inspirant légèrement tandis que les autres rejoignirent le couloir où certains dont ce cher Nat' me nargua quelques peu, ou je lui lançais un sourire tel une grimace. Mon sac en bandouillère, je me tournais enfin vers Melle Landry quelques peu agacée qu'elle me retienne que je me plaçais devant son bureau regardant ici et là n'ayant pas un très grand intérêt pour elle avant de poser les yeux sur elle...
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Sujet: Re: C'est pas la journée! [Cardamine] Jeu 7 Juil - 22:46
Elle ne dit rien, c’est bizarre, elle devrait être contente que je l’affronte et elle voudrait sûrement qu’on se lance dans une bataille. Je suis assez satisfaite de moi, j’ai réussi à lui en boucher un coin. A moins que ce ne soit qu’une tactique pour m’attaquer plus tard, quand elle aura assez d’informations à moi pour m’achever. Croyez le ou non, mais j’ai aussi mes petits secrets, tout le monde en a, c’est normal ! J’ai des petits secrets, hein, pas des trucs énormes comme un code secret pour pirater la NASA – j’ai toujours rêvé d’aller à la NASA – ou un truc dans le genre. Non, plutôt des petits trucs qui apparaissent sûrement dans mon dossier scolaire, je ne l’ai, d’ailleurs jamais consulté, je pourrais, mais je n’ai aucune envie de revivre mon passé, bien qu’il ne soit pas catastrophique ! Mais, j’ai fais certaines choses dont je ne suis plus très fière maintenant. C’est pour ça aussi que je comprends Marie, parce qu’elle est dans l’adolescence et que ça peut être dur parfois de se trouver, de savoir vraiment qui nous sommes, alors pour savoir, on tente tout. Certains n’ont pas besoin de ça pour se trouver, d’autres doivent faire des choses peu glorieuses pour arriver à bien se cerner. C’est quand même un comble, être obligé d’apprendre à se connaître !
J’ai continué mon cours sans vraiment prêter à attention à Marie, même si je voyais qu’elle n’était pas vraiment dans son assiette. D’habitude elle est bien plus bavarde, enfin façon de parler. Disons qu’elle arrive à perturber mon cours d’une certaines façon, en parlant. Mais aujourd’hui, rien, elle est calme. Je l’oublie un instant, après tout il n’y a pas qu’elle ? J’ai plus d’une vingtaine d’élèves à cultiver. Je fais donc quelques exercices, commence une nouvelle leçon, comme un cours normal, puisque c’est un cours normal.
A la fin de l’heure, alors que la sonnerie annonce la fin du cours, je « bloque » la sortie à Marie. Je pense que c’est le meilleur moment pour discuter, enfin c’est le seul où j’ai pris mon courage à deux mains pour lui parler. D’habitude je me défile toujours à l’idée d’aller lui parler, surtout avec la relation assez « bizarre » que j’entretiens avec son père. Je me doute qu’elle se doute, mais si ça se trouve elle se doute que je me doute qu’elle se doute ou alors – bon ok, j’arrête. Je ferme la porte, puis la regarde droit dans les yeux et lui dit « faut qu’on parle. » j’ai médité assez longtemps pour me dire que la chose à dire devrait être simple, claire, carrée, c’est ce que j’ai fait.
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Sujet: Re: C'est pas la journée! [Cardamine] Ven 8 Juil - 11:31
Alors là c'était le monde à l'envers, je n'y comprenais plus rien, certes ,j’avais légèrement perturbé la classe mais à l'intervention de Melle Landry j'avais cessé les laisser poursuivre tranquillement alors que d'habitude j'en aurai profité pour pousser les choses encore plus loin, mais je n'en avais rien fait et puis je n'étais pas au mieux de ma forme, tant de choses me trottaient dans la tête autre que ces maudites heures de cours; étant une élève douée et consciencieuse auparavant, toujours dans les premières que ces derniers mois ce fut totalement l'inverse, je ne m'intéressais plus à rien, ma seule préoccupation était ma vie personnelle, la relation que j'entretenais avec mon père, dégradante, ne pouvant nous parler sans confrontation certaine; Je l'aimais ais parfois je lui en voulais pour certaines choses, de ne pas être assez présent, de ne pas partager de bons moments et de ne pas avoir su me protéger. C'était idiot mais tout aurait pu être différent s'il avait été là, ne travaillant pas de nuit. Bref avec des si on referait le monde!
Pour l'instant j'étais là devant ma prof que je ne regardais à peine au début avant de ne poser les yeux sur elle, où elle me dit qu'il fallait qu'on parle. Je ne pus retenir un petit rictus avant d'enfouir les mains dans mes poches.
En bon français on dit "il faut que nous parlions».
Oula de la provocation même?! Peut-être ou peut-être pas...je n'étais pas idiote loin de là et j'aimais la langue française que la parler correctement un sens bien plus cultiver, à force que chacun parle de manière plus courte, plus directe ferait qu'un jour le français ne ressemblerait plus à rien.
Si on pouvait faire vite, je suis attendue...
La suite de mes paroles m'écorchait la gorge.
S'il vous plaît...
Je fuyais son regard serrant les poings dans ma veste espérant ne pas avoir le droit à leçon de morale, mon père n'y arrivait déjà pas, le pauvre était dépité par mon comportement, alors ce n'était pas elle qui allait y parvenir et puis je me doutais de ce qu'elle me dirait, probablement sur mon comportement insupportable, la chute des résultats scolaire et alors? Qu'est-ce que cela pouvait-il bien lui faire? En quoi cela pourrait-il lui changer l'existence. À moins qu'elle n'avait eu une conversation avec mon père? A cette idée je la regardais avec plus d'assurance soutenant son regard...
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Sujet: Re: C'est pas la journée! [Cardamine] Mer 20 Juil - 22:24
« En bon français on dit "il faut que nous parlions" » me dit-elle. C’est bon quoi ! Je parle comme je veux ! Enfin non, pour une fois je suis d’accord avec elle, mais je n’ai pas fait une énorme faute quoi, j’ai juste adapté ma phrase pour qu’elle passe mieux en bouche – j’ai l’impression de parler de cuisine. Si j’avais dit ce qu’elle me suggère, je serais passé pour une prof’ légèrement hautaine et hyper sévère, ce que je ne suis pas. Bon, je peux être un peu sévère, parfois, mais il le faut bien sinon, où va le monde ? En prison ! Je dramatise un peu. « très bien, alors : il faut que nous parlions mademoiselle Lefèvre » dis-je avec un sourire bizarre. J’espère qu’elle sera satisfaite, parce qu’après la remarque qu’elle vient de me faire, c’est le mieux que je peux faire. Si je n’étais pas professeur, je n’aurais pas été si gentille. Mais il est de mon devoir de rester polie, courtoise, sérieuse, professionnelle, compréhensive et gentille – si tous les profs pouvaient être ainsi, malheureusement peu le sont, moi même je n’ai pas toutes ses qualités.
« Si on pouvait faire vite, je suis attendue... » dit-elle, puis elle rajouta « S'il vous plaît... » Attendu par qui ? Son prochain professeur ? Ca m’étonnerait ! Enfin, pas temps que ça, Marie ne m’aime pas, au même titre que tous les autres professeurs, je pense. Mais elle me déteste, je pense, plus que les autres. Il faut dire que je n’ai pas toujours été très tendre avec elle, comme avec tous les élèves, il faut parfois serrer la vis comme on dit. Au moins, elle reste polie avec moi, vaut mieux, vu la remarque qu’elle ma faite il y a peu. Et puis, ça ne m’étonne pas, parce qu’elle n’est pas si « horrible » qu’elle le laisse paraître, enfin je l’espère. Elle a un bon fond, comme tout le monde. J’espère que nous allons pouvoir parler, calmement de son comportement et de ce qui se passe en ce moment. Pour se faire, je fermis la porte, alors que la seconde sonnerie sonna le début des prochain cours. « ne t’en fais pas, j’irai expliquer à ton professeur ce qui t’as … retenu » dis-je. Le dernier mot vint un peu plus tard que les autres. Mon cerveau réfléchissait à cent à l’heure, mais finalement ce fut le seul mot « logique » qui me vint à l’esprit.
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Sujet: Re: C'est pas la journée! [Cardamine] Jeu 21 Juil - 18:16
Je ne pus me retenir de sourire enfin un sourire aux coins des lèvres lorsqu'elle reprit la phrase correctement la lui faisant rattraper; Quel culot j'avais eu tout de même en la reprenant! C'était presque honteux car au fond elle avait beau être parfois froide à mon égard elle ne faisait que son travail, nous instruire avant tout. Mais je n'allais pas me montrer faible face à elle. Je la regardais ou elle lança un sourire timide, c'était pathétique au fond, mais je ne dis rien lorsque je la vis fermer la porte me disant qu'elle s'expliquerait pour moi vis-à-vis de mon absence pour la prochaine heure à venir. Cela allait être long apparemment alors autant prendre place face à son bureau attendant de savoir ce qu’elle me voulait encore une fois.
Que me voulez-vous Melle Landry? Je me suis faite discrète lors de ce cours alors je ne vois pas pourquoi vous devriez me retenir ici? Mes exercices sont faits et sont corrects, à moins que vous ne souhaitiez discuter longuement de mon père? On vous a vu tous les deux non loin de là, et je doute que ce soit pour parler de mon cas.
Et voilà une flèche en pleine cible! Je venais de lui avouer que j'avais entendu des rumeurs les concernant; Chose que je verrais ensuite avec mon père. Elle était une belle femme, c'était indéniable, mais je n'avais pas besoin d'une énième personne dans ma vie et celle de mon père sachant que ma mère était toujours en vie malgré ce que j'avais pu croire. Tant de choses s'étaient dite sen mon paternel et moi et tant de révélations que j'étais paumée. Je n'avais jamais eu de femmes à mon écoute, bien que ce genre de présence m'est cruellement manqué pendant mon enfance, une mère ou quelqu'un s'apparentant à ce lien familial. Annabelle était une amie de mon père on arrivait parfois à parler de mode ou autre mais jamais je ne l'ais entrevu de façon vraiment intime. Une simple amie de la famille rien de plus. Et le fait d'imaginer que mon père pourrait amener une femme chez nous...J'eus de nouveau un rictus, il en était hors de question! J'attendais une réaction de sa part, et espérait qu'elle se sente déstabiliser pour me laisser partir, à moins que je ne sois trompée et qu'elle me fasse part de ses intentions ou de ses ressentis vis-à -vis de mon père, chose que je n'irais surement pas ébruitée! Mon père avec ma prof d'anglais?!! J'attendis patiemment sur ma chaise sentant tout de même une tension montée. Et si elle décidait de me dire son intéressement pour lui, qu'elle se livre plus ou moins, comment réagirais-je? Quelle serait ma réaction et mes sentiments à l’égard de tout cela? Au fond je l'aimais bien cette Melle Landry mais s'immiscer dans mon cocoon, lequel j'avais toujours partagé qu’avec mon père, oui je me sentais menacé, menacée qu'il ne m'aime plus, qu'il s'occupe moins de moi qu'il me délaisse tout bonnement...
Alors? dis-je tout en me relevant pensant tout de même qu'elle serait étonnée de savoir que je me doutais de leur pseudo-relation et epnsant l'avoir battu d'une certaine manière...Allait-elle m'arrêter dans mon élan ou je pensais quitter sa classe, celam'aurait fortement étonnée...
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Sujet: Re: C'est pas la journée! [Cardamine] Sam 30 Juil - 22:34
« Que me voulez-vous Melle Landry? Je me suis faite discrète lors de ce cours alors je ne vois pas pourquoi vous devriez me retenir ici? Mes exercices sont faits et sont corrects, à moins que vous ne souhaitiez discuter longuement de mon père? On vous a vu tous les deux non loin de là, et je doute que ce soit pour parler de mon cas. » Non, c’est pas possible ! De toute façon elle l’aurait su un jour ou l’autre, mais je ne pensais pas que ce serait aujourd’hui ou maintenant. Notre relation est encore toute fraîche, donc je préfère ne pas trop m’avancer sur le sujet ; Qu’est-ce que je pourrais lui répondre, pour mieux réfléchir, je détourne le regard, fixant la carte des îles britanniques accrochés au fond de la classe. J’vais pas lui dire « si si je suis avec ton père, j’vais d’ailleurs devenir ta belle-mère ». Non ! Surtout que je ne serais sans doute jamais sa belle-mère, d’ailleurs cette idée ne m’avais pas effleuré l’esprit auparavant, maintenant que j’y pense ça me fait bizarre. Je ne me vois absolument pas belle-mère. Pour moi les belles-mères ont toujours été des Cruellas en puissances. C’est peut être un peu cliché, non ? Elles ne sont pas toutes comme ça, enfin j’espère … Bon faut que je réfléchisse sur ce que je peux lui dire. J’ai deux choix, soit la vérité, soit le mensonge, chez une personne normale se serait la deux, mais chez moi c’est la une la plus envisageable. Pourquoi ? Parce que je suis incapable de mentir, enfin je ne mens que très rarement et je déteste faire ça. Attention, ça ne veut pas dire que je mens mal, non, je mens même très bien, c’est juste que j’aime pas faire ça. Une fois, en primaire, j’ai fais croire à ma meilleure amie Constance et à une autre amie que j’étais la sœur d’une actrice célèbre, elles ont tout gobé, faut dire que j’avais été persuasive, j’avais tout prévu, toutes leurs questions avaient des réponses déjà écrites, finalement au bout de deux semaines je leur ai dis que c’était pas vraie.
Je réfléchis toujours, je n’ai plus qu’à lui dire la vérité. A moins que … il y a le semi-mensonges, c’est pas vraiment un mensonge, mais ce n’est pas toute la vérité. Reste plus maintenant qu’à réfléchir à ma phrase. Mais je fus interrompus dans ma réflexion « alors ? » me demanda-t-elle. Je ne réfléchis pas une seconde et sans que je ne contrôle rien, des mots sortirent de ma bouche, je m’écriais alors « Oh, ça va ! C’est bon ! » quelle gourde c’est pas possible ! Me rendant compte de ma petite, je plaqua mes mains sur ma bouche et fis des yeux ronds comme des cerises. Je suis la reine des gourdes. Je suis foutue ! j’peux peut être même faire mes valises maintenant et rentrer dans mon coin pommé de la Creuse. Quelques secondes après avoir dis ça, je descendis lentement le main de ma bouche pour laisser apparaître un sourire gêné et désolé puis je dis avec une petite voix « désolé.» j’ai l’air d’une gamine de cinq ans. En même temps je viens de signer mon arrêt de mort.
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Sujet: Re: C'est pas la journée! [Cardamine] Jeu 18 Aoû - 14:28
Un simple mot « Alors ? » l’avait fait s’exclamer haut et fort que je fis un pas en arrière et une impression d’étonnement pouvait se lire sur mon visage avant qu’elle ne reprenne son calme. Puis telle une enfant elle se plaqua les mains sur sa bouche, ce qui eut le don de m’étonner encore plus et même de rire intérieurement que je m’en pinçais les lèvres pour ne pas se faire dessiner un sourire sur mes lèvres et regardant ailleurs pour retrouver mon sérieux. Elle avait cette même mimique que mon père, ce petit sourire timide et cette voix de désolation qui avait chassé toute mon animosité envers elle. En fait je ne lui en voulais pas à elle, spécialement c’est juste qu’elle entrait sur un terrain déjà occupé, non pas par une autre femme au niveau sentimental pour mon père, mais sur mon terrain, c’était mon père et je ne voulais pas qu’une tierce personne vienne agrandir notre cocoon, surtout qu’il était difficile pour mon père et moi de bien nous entendre, sachant qu’on n’arrivait même pas à discuter sans s’engueuler à tout va. Peut-être avait-il trouvé refuge auprès d’elle ? Qu’il se sentait écouter ? Tel un vrai homme et non pas un homme bafoué ? Je l’avais détruit je le voyais bien, il était fatigué et n’en pouvait plus de moi, à tel point que parfois il m’évitait même en sortant le soir et ne rentrant que très tard enfin avant sa rencontre avec Cardamine.
Je l’observais puis m’asseyais sur l’un des bureaux face aux siens, après tout autant discuter maintenant de certaines choses et de partager aussi nos points de vue. Alors je pris la parole la première, d’un ton calme et cherchant à savoir si leur « potentielle » histoire n’était qu’une passade où alors quelque chose qui allait déboucher sur une vraie relation…
J’aimerais savoir où je me situe moi là-dedans ? Je suis un peu perdue et étonnée. On m’a rapporté votre semi relation avec mon père et j’avoue que cela me déplait beaucoup, vous êtes ma prof et je suis votre élève, je me vois mal partagé mon père avec vous, sérieusement, c’est…
Les mots venaient à me manquer quand je repris après une grande inspiration.
Déontologiquement c’est acceptable ce genre de relation, enfin un parent d’élève avec un professeur ? Je ne veux pas vous manquer de respect mais jamais vous n’aurez mon accord pour cela, après à vous de voir mais j’en toucherais également deux mots à mon père, même si je me doute que votre avis viendra avant le mien, il a trouvé quelqu’un avec qui partager des choses, parler de moi aussi, il a dû vous dire des choses personnelles nous concernant lui et moi mais sachez que peu importe ce que vous déciderez de faire vous et lui, vous n’aurez pas mon soutien, un conflit de plus , même s’il se fiche éperdument de mon avis. De toute façon il compte m’envoyer dans un autre collège, à croire que la balance penche en votre faveur. Entrez dans nos vies si tel est vraiment le cas, ne signifie pas en faire partie, gardez cela à l’esprit, Mademoiselle Landry.
Je descendis de sur le bureau ou j’avais pris place avant d’ajouter une dernière chose ;
Ah oui et je ne désire plus suivre vos cours, donc vous ne m’y verrais plus à partir de ce jour. Vous expliquerez à votre supérieur ainsi qu'à mon père pourquoi une telle décision
Sans aucune marque de compassion ou autre je m’apprêtais à quitter la salle mais elle avait peut-être à son tour des choses à dire pour sa défense et celle de son attachement envers mon paternel, Sylvain.
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Sujet: Re: C'est pas la journée! [Cardamine] Lun 5 Sep - 13:34
Qu’est ce qui m’a pris de dire ça ? Qu’est-ce que je peux être gourde ! Je croise les doigts pour que rien ne sorte de cette salle, mais croiser les doigts ne servira à rien. Je pense qu’elle va avoir un malin plaisir à aller tout raconter à ses amis, c’est vrai quoi de plus marrant qu’une prof’ qui perd son sang froid et qui après s’excuse comme si elle avait casser le vase de sa mère. Je n’ai plus qu’à rentrer dans ma Creuse natale, espérant que cette histoire n’aille pas jusque là-bas, en même temps, j’en doute. C’est tellement perdu comme endroit qu’aucune rumeur n’y arrive, mais rassurez-vous, ce n’est pas non plus très isolé. Certaines personnes s’imaginent qu’on a encore une télé noir et blanc et qu’à la récrée les enfants jouent à la marelle. Bien qu’on soit à la campagne, on est moderne : télé HD, internet haut débit, tout le confort qu’on trouve dans une ville.
« J’aimerais savoir où je me situe moi là-dedans ? Je suis un peu perdue et étonnée. On m’a rapporté votre semi relation avec mon père et j’avoue que cela me déplait beaucoup, vous êtes ma prof et je suis votre élève, je me vois mal partagé mon père avec vous, sérieusement, c’est… » Je n’aimerais pas être à sa place, ça c’est sur, je la comprends, ce n’est pas drôle ce genre de situations. Ce doit être bizarre comme situation, c’est pourquoi je ne veux pas la rendre encore plus bizarre et pesante en venant le samedi matin, toquer à la porte des croissants à la main. Je vais essayer de rester écarté d’eux et ne pas m’immiscer dans leur petit cocon, je veux que notre relation prof-élève reste la même, enfin je vais essayer qu’elle le reste, mais ce n’est pas gagné ! Ce n’est pas comme si son père et moi étions juste ami. Je ne dis rien, après ce que je venais de faire, valait mieux que je choisisse mes mots avec soins pour être la plus sympathique et juste possible.
« Déontologiquement c’est acceptable ce genre de relation, enfin un parent d’élève avec un professeur ? Je ne veux pas vous manquer de respect mais jamais vous n’aurez mon accord pour cela, après à vous de voir mais j’en toucherais également deux mots à mon père, même si je me doute que votre avis viendra avant le mien, il a trouvé quelqu’un avec qui partager des choses, parler de moi aussi, il a dû vous dire des choses personnelles nous concernant lui et moi mais sachez que peu importe ce que vous déciderez de faire vous et lui, vous n’aurez pas mon soutien, un conflit de plus , même s’il se fiche éperdument de mon avis. De toute façon il compte m’envoyer dans un autre collège, à croire que la balance penche en votre faveur. Entrez dans nos vies si tel est vraiment le cas, ne signifie pas en faire partie, gardez cela à l’esprit, Mademoiselle Landry. » Heureusement que c’est acceptable, sinon où va le monde ? On n’est plus au moyen âge avec les mariages forcés et ce genre de choses. Nous sommes au vingt-et-unième siècle, le monde a changé. Certaines choses ont du mal à rentrer dans les mémoires collectives, comme les couples gays ou lesbiens, les écarts d’âge important, ce genre de choses, mais nous faisons tout pour que ça change. Alors si maintenant les relations comme celle que j’ai avec le père de Marie ne sont pas acceptées, nous revenons à un système moyenâgeux.
Son petit discours était bien construit, je dois bien l’avouer, je suis totalement d’accord avec ce qu’elle dit. Moi même étant, fut un temps, été dans une situation semblable : mes parents ont divorcés, ce qui m’a fait beaucoup de peine. Quelques mois après leur divorce ils se sont mis à fréquenter des hommes et des femmes, ce qui m’était très déplaisant. Du coup, n’étant pas du tout d’accord avec cet amour naissant – je ne veux bien sur que leur bonheur, mais il est hors de questions qu’ils ramènent quelqu’un – je faisais tout mon possible pour effrayer les prétendants et prétendantes, que ce soit en me montrant très désagréable à leur égard ou en faisant allusions à certaines choses bizarres se produisant dans la maison. En général ça marchait et ils déguerpissaient dans la minute. Quand, à un moment, ça n’a plut marché, j’ai compris qu’ils avaient trouvé la perle rare, du coup maintenant que ce soit mon père ou ma mère, ils sont mariés et heureux. Comme quoi tout est bien qui finit bien !
Elle ajouta ensuite « Ah oui et je ne désire plus suivre vos cours, donc vous ne m’y verrais plus à partir de ce jour. Vous expliquerez à votre supérieur ainsi qu'à mon père pourquoi une telle décision » Ouf, je suis un peu soulagé qu’elle parte. Je n’ai rien contre elle, je l’aime bien, je suis sur que ce n’est pas une méchante fille, mais elle est parfois très pénible. Ensuite, elle commença à partir, elle ne va quand même pas partir alors que je n’ai pas pu préparer ma défense ?
Je commença donc mon petit discours « sache que je ne cherche pas ton soutien. Je ne veux pas non plus m’immiscer dans ta vie, car je sais à quel point cela peut déranger. Tu peux souhaiter ne plus participer à mon cours, mais je n’irais en aucun cas expliquer ta décision à qui que ce soit, ce n’est pas à moi de le faire. A chaque fois que tu ne viendra pas en cours sans justificatif, je serais obligé d’émettre un rapport comme quoi tu n’as pas participé à mon cours. Ici nous sommes dans lycée et non à la fac, les cours sont donc obligatoires. » Je pense avoir bien réagi. J’ai peut être été un peu sèche, mais je ne supporte pas son comportement de fille qui n’en a rien à faire. Je ne veux pas être méchante, juste la remettre à sa place et surtout qu’elle n’oublie pas qu’elle n’a que 16 ans.
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Sujet: Re: C'est pas la journée! [Cardamine] Mer 7 Sep - 17:43
Je ne savais pas ce que donnerais cette conversation surtout que cela relevait du domaine privé et non scolaire. Elle fréquentait mon père et je voyais cela d’un mauvais œil. J’allais être la risée du bahut, comme-ci je n’avais pas d’autres chats à fouetter ?! Je lui avais donc dit ce que je pensais et ce que je ressentais mais cette fausse timide reprit la parole alors que j’allais quitter la pièce et je fus surprise de sa réaction !
Au moins elle était humaine c’était déjà ça. Dans un autre contexte peut-être que j’aurai pu accepter le fait que mon père trouve plaisante Melle Landry, de plus elle paraissait douce mais bon bref, elle restait avant tout ma prof de langue ! Pouvait-elle se mettre à ma place et imaginez le calvaire pour moi au sein de cet établissement ? Elle ne devait pas en mesurer les conséquences, et cela n’avait pas le don de me plaire. Une femme dans la vie de mon paternel, ok, j’ai toujours su que cela arriverai un jour ou l’autre mais là ?! Ok, j’y étais allée un peu fort mais je pensais pouvoir la déstabiliser en lui faisant cet affront dans sa classe, et debout devant elle, mais je m’étais fortement trompée !
L’annonce de mon futur départ devait la soulager tant pour les cours que pour sa relation avec mon père. Au moins il ne serait pas seul, certes, mais je ne pouvais faire autrement que de m’inquiéter ! Bref, je voulus quitter sa classe mais la jeune femme reprit la parole qui me stoppa dans mon élan, ou je soufflais comme pour lui faire part de mon agacement. Elle venait de me couper le souffle, elle me tenait tête et de manière très prononcée ce qui me fit frémir un tant soit peu, me tournant vers elle. Je réfléchissais avant de ne dire une bêtise.je fis une légère moue, avant de faire un pas en sa direction et ayant un rictus.
Jamais vous ne l’aurez c’est certain, et si vous faites un minimum parti de la vie de mon père alors forcément vous allez empiéter sur la mienne, rien que vos discours à mon sujet lorsque vous rencontrez mon père, il vous dit bien des choses sur moi et cela me ne plait guère…
Je me mis à réfléchir faisant d nouveau un second pas l’air plus détendu j’allais toucher en plein cœur cette fois-ci.
En même temps, ce qui est rassurant pour moi…est qu’il vous parle de moi alors qu’à l’inverse il ne m’a rien dit d’extraordinaire de sur vous, excepté vous appeler par votre prénom mais je pense que ce n’est que superficielle et qu’un semblant de relation. Je le sais je suis sa fille et jamais vous ne pourrez être le centre d’attention de mon père, jamais…Disons simplement que toute nouveauté à un petit effet …éphémère, c’est juste passager. Et faite donc votre travail, fichez moi sur le tableau des élèves insupportables qui sèchent je m’en tape et c’est avec plaisir que j’irai au bureau pour m’expliquer sur les raisons de mon absentéisme à vos cours, peut-être pourrions-nous aussi y aller ensemble. Je pense que la balance penchera en ma faveur, sans vouloir vous offenser, Melle Landry, ou devrais-je vous appeler Cardamine, dis-je avec un air pertinent.
Maintenant arrêtons de nous faire perdre notre temps, il est bien trop précieux pour vous comme pour moi et puis de toute façon cette conversation ne mènera à rien autant s’arrêter ici. Je vous laisse le soin d’en informer mon père, finis je par lancer en franchissant le seuil de la porte de son cours sur un clin d’œil avant de ne quitter les lieux.
(HJ : Tu peux y répondre une dernière fois et on le clôture et s’en refaire un ensuite, Marie est partie depuis deux mois dans un internat militaire et là elle est revenue faire une surprise à son père qui est toujours avec Cardamine et Marie a changé, elle pourrait même l’inviter à venir diner avec eux qu’en dis-tu ?)