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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 ◮ All you have to do is call my name [Ft Charlize Hendrix]

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MessageSujet: ◮ All you have to do is call my name [Ft Charlize Hendrix]   ◮ All you have to do is call my name [Ft Charlize Hendrix] EmptyVen 12 Juil - 17:54


◮ All you have to do is call my name [Ft Charlize Hendrix] Adorabs◮ All you have to do is call my name [Ft Charlize Hendrix] Tumblr_mppbvlcPRJ1ssdzwoo4_250
Hey sexy, what's going on ?


« Bouges tes fesses de là, c'est ma chaise Arkin. ». Je levais les yeux vers mon mentor. Son regard se faisait plus insistant. « Allez, zou ! » il me faisait signe de me pousser. Je me levai finalement, laissant échapper un soupir. Je suis à la merci de cette homme que je ne comprend pas tout le temps. J'enfonçai mes mains dans les poches de mon pantalon, partant à la recherche d'une autre chaise. La journée avait été longue et je commençais à en avoir ras-le-bol. Nolaan m'en avait fait baver toute la journée, ne me laissant même pas une minute de répit. Le café, la paperasse, le téléphone, j'avais tout fait. Je trouvai finalement un pauvre tabouret qui traînait dans un coin. Je m'assis puis m'appuyai contre le mur. Il n'y avait plus grand monde, il était presque une heure du matin. Malheureusement, je devais attendre que Nolaan se décide à fermer le poste. Je jetai un coup d'oeil à ma montre – encore – puis à mon téléphone. Je savais qu'on aurait pas besoin de moi avant le lendemain, mais je n'avais d'autre choix que de rester. J'observais mon mentor qui était en train d'injurier son ordinateur, alors que mes paupières se faisaient terriblement lourdes. Je n'avais pas beaucoup dormi la nuit d'avant, étant sur une affaire importante avec Nolaan et Hélo. La fatigue commençait à se faire sentir.

Une forte secousse me sortit de mon sommeil. Je m'étais assoupi sans m'en rendre compte. « Debout la marmotte, il est temps de rentrer. ». Mes yeux endormis se posèrent sur Nolaan qui me regarder d'un air désolé. Je fis une légère grimace qui trahis mon gêne avant de me lever. Je vérifiai que j'avais mes clés, mes papiers et mon portable. Je saluai Nolaan et m'élançai d'un pas rapide jusqu'à la sortie. Il fait bon les nuits d'été à Paris. Par conséquent, ni un lourde chaleur, ni un froid glacial ne s'écrasa sur mes épaules, mais une légère brise très agréable balaya mes cheveux alors que la température était des meilleures. Je me dirigeais vers la station de métro qui se trouvait à côté du poste. Je passai ma carte, passai les portillons, et sautai dans le métro qui était à peine arrivé. L'avantage, c'est qu'à cette heure-ci, on est sûr de trouver une place assise. J'étais à peine installé sur mon siège que mon portable m'averti d'un sms. Il venait de Charlize. Cette dernière ne souhaitait pas rentrer jusqu'à chez elle seule et me réquisitionnait donc. Quoi de plus sûr que de rentrer au bras d'un policier ? Je souriais avant de taper rapidement sur le clavier de mon téléphone « J'arrive ».

Après avoir changé de métro afin d'atteindre le quartier latin, j'arrivai finalement à destination. Je montai rapidement les marches qui menait à la rue, puis me dirigeait vers le bar où travaillait Charlize. Je poussai la porte et entrai dans la grande pièce. Il n'y avait plus un chat, à part Charlize qui se tenait derrière le bar. Un large sourire étira mes lèvres. « Salut Liz ! ». J'approchai jusqu'au comptoir avant de grimper sur un tabouret en face de la jeune femme. Je m'appuyai sur le bar et déposai un baiser sur la joue de la jeune femme avant de m'asseoir. « Alors, comment tu vas ? » dis-je en étouffant un bâillement. « Dis, tu me servirais pas un café avant qu'on s'en aille ? Je ne voudrais pas que tu profites de mon état de fatigue. » un léger rire s'éleva dans le pièce. J'aimais beaucoup Liz, même si je ne savais pas réellement comment qualifier nôtre relation. Nous sommes amis, mais parfois, c'est plus compliqué que cela. On s'était rencontré un jour que j'étais venu vérifier qu'un de nos truands ne se trouvait pas ici. L'un des clients était un peu suspect, alors je m'étais installé au bar pour le surveiller. J'avais pris un café pour ne pas paraître trop louche. Ce qui fût un échec puisque ma maladresse légendaire m'a trahis. Ma tasse entière se renversa sur les genoux de la pauvre barmaid. Je me excusé de centaine de fois. Pendant ce temps, mon suspect c'était sauvé, ma mission n'avait pas été un franc succès. Mais c'est ainsi que j'ai rencontré la demoiselle, donc dans un sens je ne le regrettais pas le moins du monde. Je me frottai légèrement les yeux, histoire de me réveiller. Je priais intérieurement pour que les voleurs me laisse dormir le lendemain matin. « Tu veux de l'aide pour ranger et fermer ? »
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MessageSujet: Re: ◮ All you have to do is call my name [Ft Charlize Hendrix]   ◮ All you have to do is call my name [Ft Charlize Hendrix] EmptySam 13 Juil - 21:06


     
    Let's get out of this town, baby we're on fire
    « J'arrive ». Charlize sourit, juste du coin des lèvres, les yeux toujours fixés sur son portable. Elle aurait du se douter qu'Aryan ne la décevrait pas—non pas qu'il ait quelconque obligation envers elle. Perchée sur son tabouret derrière le comptoir, elle replace son portable dans sa poche et regarde d'un air absent le bar. Il reste quelques étudiants dans le coin, un groupe de quatre qui ont l'air plus idiots que saouls, et un couple d'une trentaine d'années à une des tables callées contre le mur. Main dans la main, ils se regardent sans parler, sourire béat et yeux pleins d'étoiles. Charlize pourrait vomir, mais elle se contente de rouler des yeux. Les couples mièvres et gaga, elle en voit une bonne dizaine tous les jours. Le bar n'est pas exactement le plus « in » du coin, mais la moitié de la clientèle est jeune et encore pleine de rêves. Avec toutes les écoles dans le coin, les étudiants viennent ici pour se décontracter ou, au contraire, se perdre dans leurs bouquins en sirotant leur verre. Charlize le sait, l'ambiance ici n'est peut-être pas la meilleure pour de grands fêtards, mais la modestie du bar en fait un véritable havre de paix. La musique n'est jamais plus qu'un bruit de fond, la climatisation toujours allumée, le Happy Hour plus long que dans la plupart des bars, et les clients moins stressés et moins pressés. Du fait qu'il est situé dans une plus petite ruelle, il est impossible de se faire tapager les oreilles par le trafic d'à côté ou d'occasionnels embouteillages, et Charlize sait ce qu'elle fait. Après deux ans à travailler ici, plus aucune boisson n'a de secrets pour elle. D'un seul regard, elle sait à quoi s'attendre venant d'un étudiant maladroit et gringalet, ou d'un quinquagénaire en cherche du nouveau. Le premier voudra quelque chose de plus sucré, coloré, un cocktail au nom qui le fera rougir, comme un Sex on the beach ou un Nuit de folie, alors que le deuxième voudra quelque chose de plus fort, amer et viril, comme une Cervoise ou un Manhattan pour faire classique. Charlize le sait, elle a du flair, et ici elle est comme chez elle. Seulement… vers 2h du matin, son flair ne lui sert à rien, et elle est proche de l'épuisement. Ou plutôt, l'emmerde total. Le staff est parti, inclu son patron, et l'autre barman s'est tiré pour une urgence familiale. Elle est chargée de fermer le bar pour la nuit, mais le couple roucoule toujours dans leur coin, et les étudiants sont toujours à regarder un magasine pornographique et ricaner comme s'ils avaient quatorze ans. Après quinze minute cela dit, l'un reçoit un appel qu'ils semblaient tous attendre, et après quelques secondes, ils sortent du bar en s'esclaffant. Charlize roule à nouveau des yeux parce qu'ils laissent derrière eux un verre renversé et une table plus sale qu'une porcherie. Elle râle intérieurement alors qu'elle joue la femme de ménage, mais n'oublie pas son sourire lorsque le couple la questionne du regard. « On va peut-être y aller, » ils annoncent solennellement, comme si c'était la nouvelle la plus importante de l'année, et Charlize est à deux doigts de leur annoncer que, en toute honnêteté, elle s'en contrefout. Elle se restreint néanmoins, et après un énième baiser et leurs nez qui se caressent, ils sortent à leur tour.

    Charlize laisse un soupir s'échapper de ses lèvres; le premier de la journée. Elle nettoie le table rapidement et s'avachie sur un des tabourets derrière le bar, les coudes sur le comptoir alors qu'elle bascule sa tête dans ses mains. Ses muscles tirent dans son dos mais la douleur lui est trop familière pour vraiment être gênante. Elle a l'habitude de rester debout toute la soirée, mais il n'empêche que s'asseoir sans anticiper qu'un client commandera une bière dans une minute et trente secondes est plus qu'agréable. Après quelques petites minutes, elle sursaute au son de la porte s'ouvrir, et la voix d'Aryan casser le silence. Elle lui sourit, un sourire fatigué mais honnête, et laisse un rire lui échapper lorsqu'il dépose un baiser sur sa joue. Elle n'y peut rien, elle a le béguin. Elle qui se moquait du couple tout à l'heure, elle se sent comme une petite hypocrite. Enfin, loin d'elle l'envie de confesser ses sentiments naissants—elle sait bien qu'elle a peu de chance avec son flic favori (le premier flic qu'elle apprécie, et puis surement le dernier aussi). « Hey toi, » elle murmure, peut-être un peu timide, peut-être un peu prise au dépourvue. Pourtant elle aurait du s'y attendre, Aryan la surprend toujours. Après une petite seconde, elle se reprend, et se glisse dans le moule de la femme qui sait ce qu'elle fait. « Bien, un peu crevée, et toi? » Elle lui répond, plus sure d'elle cette fois. Elle sourit lorsqu'il baille, imaginant bien que lui aussi doit être au bord du coma. Elle se lève lorsqu'il lui demande un café avec sa moue de petit garçon—après tout, c'est la moindre des choses à faire. En guise de réponse, elle s'avance vers la machine à café, l'allume et se retourne vers lui, « Café allongé? Court? Crème? » elle sourit d'un air taquin. Elle sait déjà ce qu'il va répondre, après tout, mais sait-on jamais. Elle ne comprendra jamais comment il peut dormir juste après un café, mais loin d'elle l'idée de lui refuser. Parfois, elle a un peu l'impression qu'il sort d'un autre monde. Il est différent, dans le meilleur des sens, mais elle n'est pas sure de pouvoir expliquer pourquoi. Il l'intrigue, la surprend. « Non c'est bon t'inquiète pas, » elle lui répond, les yeux doux, rivés sur la machine pour ne pas trahir son visage d'entichée, « j'ai juste les machines à éteindre et la musique à couper. »  
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