nom complet ▲ Gaspard Luke Henry William De Gissant-Blazac aussi connu sous le nom de Clyde ou ce connard bourré de tune.  lieu de naissance ▲ Paris, la classe à la française. âge ▲ vingt-quatre printemps nationalité ▲ française. diplômes, études ▲ possède officiellement un master d'économie à Harvard, mais en réalité à surtout filé beaucoup de fric pour le faire croire. Ne possède qu'un bac S, mention bien. métier ▲ héritier, fouteur de merde, branleur professionnel et emmerdeur amateur. statut matrimonial ▲ bientôt marié, pour son plus grand plaisir. orientation sexuelle ▲ hétéro à tendance bi parfois. situation financière ▲ ne sait plus quoi faire de l'argent de ses parents. idole(s) de vie ▲ dans l'idéal il aurait fallut que ce soit De Gaulle, Napoléon ou Henry IV. Mais en réalité c'est plus Jimi Hendrix, George Peppard, Louis Armstrong.  nombre d'amis facebook ▲ 3879, dont environ 3879 faux culs. moyen de déplacement ▲ voiture avec chauffeur, jet privé, yacht, enfin tout moyen montrant qu'on a du fric et qu'on le dépense sans compter. Mais éventuellement le métro à quelques occasions. groupe ▲ un autre monde. avatar ▲ benjamin eidem. crédits ▲ vox_mortem, modellovepersonal (tumblr).

ton personnage marche tranquillement dans la rue quand une personne l'interpelle pour les besoins d'un sondage de Paris. elle vous demande depuis combien de temps il y est, ce qu'il y fait, ce qui lui plait dans cette ville, les lieux qu'il fréquente habituellement. et pourquoi Paris et pas une autre ville, comme Marseille. il a du temps devant lui, alors il joue le jeu. ▲

D’habitude, je déteste répondre à des sondages, j’envoie même balader bien gentiment la personne qui vient me voir. Déjà ça ne les regarde pas et puis en plus je n’en ai strictement rien à faire de leurs questions stupides. Mais bon là c’est différent, la fille est bien foutu alors je vais être sympa, pour une fois. « et bien je suis né ici, je connais paris comme ma poche vois-tu. Je passe mon temps à déambuler dans les rues en quête de nouveauté, et Paris est parfaite pour cela. En général, j’aime bien aller dans ce petit restaurant à côté de l’église de la Trinité. Mais aussi à Montaigne ou sur les Champs. J’ai aussi quelques petites adresses secrètes que je ne vais pas dévoiler. Paris c’est toute ma vie, je ne veux pas changer de ville, j’ai ma réputation ici. Et je ne peux pas non plus partir. » Voilà, c’est tout ? Maintenant je peux m’en aller.

ton personnage se retrouve malgré lui, bloqué dans un repas de famille qui dure plus de temps que nécessaire. comment le vit-il ? est ce que tout se passe bien ou cela vire-t-il au règlement de comptes ? si jamais il y a peu de chance que cela arrive un jour, dîtes nous pourquoi. ▲

Les repas de famille pompeux qui durent des heures et avec une ambiance très tendue, j’ai l’habitude. Je connais souvent ça. Pas question de s’éclipser par peur d’être mal vu par les parents. Je déteste ça. Mais la patience est une vertu qui m’est du, et je remercie gracieusement la personne qui me l’a offerte. Sans elle, j’aurais déjà dit au revoir à ma vie de riche héritier en disant merde à mes parents. Quelque part, je l’ai déjà fait, mais personne n’est au courant, heureusement, sinon je peux dire adieu au jolie petit pactole que je reçois chaque mois. On peut entendre les couverts tinter, les mouches voler. Parfois quelqu’un s’aventure à poser une question et la réponse est le plus souvent brève et sèche.

ton personnage a la possibilité de pouvoir changer de vie, repartir à zéro ou du moins, changer quelques petites choses. serait-il prêt à faire le choix de tout recommencer ou aimes-t-il trop sa vie pour en changer ? dans les deux cas, expliquez nous son choix. ▲

Je le ferais, sans hésiter. Même si j’adore avoir les poches remplient d’argent, je déteste tout ce qui va avec. Les sourires bien lisses et faux, les parents entreprenant, le non-droit à l’erreur. Je dois être ce parfait petit bourgeois au cul coincé et ce n’est vraiment pas mon truc, j’étouffe. Je rêve de partir, de faire un tour du monde, comme je l’ai fait pendant des années il y a quelques temps. Là, j’étais libre. C’était moi. Mais l’argent me rend arrogant, prétentieux, et je n’y peux strictement rien, c’et ce que je suis et même si je voulais le changer, au final, je n’y arriverais sûrement pas.

ton personnage se promène dans un supermarché lorsque soudainement, un homme avec une cagoule pointe son arme sur les clients en criant qu'il s'agit d'un hold-up.  sa réaction? ▲

Bon déjà, je ne vais jamais dans les supermarchés, bien trop populaire. Mais bon, soit. Je suis quelqu’un de calme, posé, avec un sang froid qui résiste à tout. Je file quelques billets au type pour qu’il calme ses ardeurs et un chèque histoire qu’il aille voir ailleurs si j’y suis. Et si ça ne marche pas, un bon coup de pied là où je pense et comme ça la prochaine fois il y réfléchira à deux fois avant de venir piquer deux euros dans une caisse. Je suis pas violent mais si ça peut en refréner certains, je ne suis pas contre.

ton personnage se retrouve en plein milieu d'un énorme open house où il ne connait qu'une seule et unique personne.  alcool à volonté, musique beaucoup trop forte, etcétéra.  sa réaction? ▲

Je vais prendre quelques verres, je vais faire boire une fille, la draguer et coucher avec elle. Et la personne avec que je connais ? Elle peut aller se faire voir, je ne vais pas lui adresser la parole, surtout si c’est un de ses culs coincés qui ne se sent plus vivre. Quand je suis en soirée, je ne côtoie pas la bourgeoisie, ils sont bien trop ennuyeux et bons qu’à faire des galas au champagne.

ton personnage est en couple et l'occasion de tromper son/sa partenaire -en ayant l'assurance que personne ne le découvrira un jour- se présente à lui.  sa réaction? sa décision?  ▲

Tout dépend de un, avec qui je suis en couple et de deux, avec qui je peux la tromper. C’est vrai que si c’est juste être en couple par intérêt, je ne vais pas me gêner. Mais si c’est de l’amour (sentiment que je doute avoir un jour, mais soit), alors j’essaierais de résister comme je peux.

île déserte.  pas de portable, pas d'ordinateur, pas d'amis, pas d'amoureux, pas vraiment de divertissement, et le tout pendant une semaine.  sa réaction?  se plaindre, se débrouiller? ▲

Je me plains. Et j’explore l’île. Oui je fais les deux en même temps. Une partie de moi regrette l’argent de papa maman et l’autre partie est heureuse de pouvoir se la jouer man versus wild. Certaines personnes ne me manqueront pas, ça c’est sur. Je me débrouillerais pour sortir de cette île (à moins qu’elle soit sympa), et changer d’identité pour refaire une nouvelle. Bon j’aurais plus d’argent.

ton personnage se promène dans la rue lorsque soudainement, un chaton abandonné et maigrichon lui fait les yeux du chat potté. (you know what i mean).  sa réaction? ▲

Je passe mon chemin. Je ne suis pas du genre à donner ma pitié. Il a qu’à se démerder tout seul. Oui je suis sûrement un sans cœur, mais si on apprend pas à se débrouiller tout seul dans la vie, on arrive à rien. Bon je sais je ne suis pas un bon exemple vu que je tape constamment dans les comptes de papa maman. Mais je n’ai besoin que de ça, personne n’est important pour moi.

aoutch, ton personnage se retrouve dans la rue.  pas de job, pas d'appartement et pas d'argent..  et le tout du jour au lendemain.  sa réaction? ▲

Je suis calme, quoiqu’un peu désespéré. On va voir les parents, s’ils ont de l’argent, ils seront ravis de le filer en échange, je devrais sûrement me rendre à un dîner chic terriblement ennuyeux. Oui mes parents m’achètent, mais ça ne me dérange pas. Il ne faut pas croire, mais derrière ce petit homme arrogant se cache aussi un type qui a fait un tour du monde avec rien, juste un sac à dos et quelques pièces. Je suis plein de ressources.

digne du titanic, ton personnage se trouve à bord d'un navire qui coule.  deux choix s'offrent à lui : aider la vieille dame qui galère dans l'eau avec sa jupe au risque de mettre sa vie en péril, ou la laisser tomber et avoir l'assurance de finir sain et sauf? ▲

La vieille m’aurait sûrement gueulé dessus pour avoir plissé sa jupe, alors non merci. Les vieux, ils sont jamais contents, il se plaignent tout le temps. Alors histoire d’éviter d’être un héros et un tueur de jupe, je la laisse tomber. En plus, je suis sur qu’elle était pas sympa. De toute façon, elle m’aurait pas sauvé si j’avais été à sa place. Les vieux rendent jamais services et se plaignent quand on leur rend.

ton personnage se fait offrir 20 000€ .. que s'il dénonce le crime qu'a réalisé l'un de ses meilleurs potes. sa réaction? sa décision? ▲

Comme la plupart de mes potes sont des faux-culs que j’apprécie que moyennement, je me gêne pas pour tout balancer, quitte à me faire pourrir après, tant pis.